
seulement à dispenser conseils et soins relatifs à la reproduction et aux infections
sexuellement transmissibles.
Le droit à la santé de la reproduction s’étend sur le droit d’accéder à des services de
santé qui permettent aux femmes de mener à terme la grossesse et l’accouchement et donne
aux couples toutes les chances d’avoir un enfant en bonne santé.
Les droits en matière de reproduction embrassent des droits de la personne déjà
reconnus dans les instruments nationaux et internationaux: a) le droit fondamental de tous les
couples et de tous individus de décider librement et en toute responsabilité du nombre de
leurs enfants et de l’espacement de leurs naissances; b) le droit d’accéder aux meilleures
normes possibles en matière de santé sexuelle et reproductive ; c) le droit de prendre des
décisions en matière de reproduction sans être en butte à la discrimination, à la coercition et à
la violence5. Tandis que les droits en matière de reproduction, dans le cadre des droits
humains internationaux sont composés d’un certain nombre de droits humains distincts dont:
i) le droit à la vie, à la liberté, à la sécurité; ii) le droit de décider du nombre de ses enfants et
de l’espacement de leur naissance ; iii) le droit de se marier et de fonder une famille ; iv) le
droit à la vie privée.
Les principales méthodes biomédicales qui permettent de lutter contre l’infécondité
chez les deux sexes sont nombreuses.
L’insémination artificielle (IAC, IAD) : technique par laquelle on introduit des
spermatozoïdes dans les voies génitales féminines hors du rapport sexuel. L’IAC est réalisée
avec le sperme du conjoint et l’IAD avec celui d’un donneur ; en somme le transfert
d’embryon et l’insémination artificielle, procédés de conservation du sperme dans l’azote en
vue de féconder l’ovule, sont des moyens de remédier à la stérilité masculine.
La fécondation in vitro et le transfert d’embryon (FIVET) : technique qui consiste à
obtenir un oeuf fécondé hors du corps en associant ovule et spermatozoïdes au laboratoire.
L’embryon ainsi obtenu est transféré dans les voies génitales féminines (utérus ou trompe) de
un à cinq jours après la fécondation, quand il a atteint le stade de 8 cellules. La conception in
vitro, destinée à remédier à l’infécondité féminine, consiste alors à prélever l’ovule puis à le
féconder en laboratoire avant l’implantation de l’embryon dans l’utérus d’une femme.
L’injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI) : technique qui modifie de
façon plus radicale le procès de fécondation car elle comporte l’introduction par
microinjection des spermatozoïdes directement dans le cytoplasme de l’ovule. Depuis ses
débuts en 1992, l’ICSI a eu une très large diffusion due au fait que cette technique permet
d’utiliser pour la microinjection des spermatides (précurseurs des gamètes mâles, avant la
maturation) à la place des spermatozoïdes en donnant ainsi la possibilité aux hommes stériles
de procréer sans avoir recours à un donneur de sperme.
Dans son acception la plus large, le droit à la sécurité équivaut au droit au bien-être et