LES MISSIONS
Le MINÉFI a pour charge de coordonner la politique économique de la France avec celle
de ses partenaires dans le cadre de l’Union européenne. Il dispose également de préroga-
tives relatives aux aspects économiques et financiers des affaires internationales.
Ses compétences sont les suivantes:
la comtitivi de l’économie fran-
çaise et l’attractivité du territoire;
la préparation et lecution du bud-
get;
les financements, les participations,
les affaires monétaires, économiques et
financières nationales et, en concertation
avec les ministres concernés dans le cadre
des procédures pvues à cet effet, inter-
nationales;
la prévision économique et financre;
la comptabilité publique et les pen-
sions;
la législation fiscale et les impôts ainsi
que le domaine, le cadastre et la publici
foncière;
les douanes et droits indirects;
la concurrence, la consommation et la
répression des fraudes;
la statistique et les études écono-
miques;
le commerce extérieur;
la réglementation, lanalyse et le contle de la commande publique;
le contle économique et financier;
les orientations stragiques industrielles et le suivi des secteurs industriels;
la sécuri industrielle;
la définition et la mise en œuvre de la politique de l’énergie et des matres premières;
la politique statutaire et sociale des organismes concourant au service public du gaz et
de l’électrici;
l’élaboration et la mise en œuvre de la politique de sûre nucaire, y compris le
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LE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE
ET DES FINANCES
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Le MINÉFI (ministère de l’Économie et des Finances) élabore et met en
œuvre les politiques économiques, budgétaire et industrielle de la France. Au
niveau international, il intervient dans la prévention et la résolution des
crises financières.
Un large champ
de compétences
Le décret définissant les missions et
compétences du ministre de l’Économie,
des Finances et de l’Industrie, Thierry
Breton, est, en 2005, rédigé comme
suit: « Il prépare et met en œuvre la po-
litique du gouvernement en matière éco-
nomique, financière, budgétaire, fiscale,
de consommation, de répression des
fraudes et de forme de l’État. Il est
responsable de l’équilibre de l’ensemble
des comptes publics. Il prépare et met
en œuvre les politiques dans les do-
maines du commerce extérieur, de l’in-
dustrie, de l’énergie et des matières
premières, des postes et communica-
tions électroniques. Il est associé à la
finition et à la mise en œuvre des me-
sures de simplification des formalités in-
combant aux entreprises. »
transport des matières radioactives et fissiles à usage civil, conjointement avec le ministre
chargé de l’Environnement;
la politique des postes et communications électroniques.
Il sagit donc dun très grand ministère, essentiel dans le fonctionnement de l’État et de
la socié dans son ensemble. En 2006, le ministre se voit rattacher trois ministres délé-
gués: le ministre du Budget (voir fiche 21), la ministre déléguée au Commerce extérieur et
le ministre dégué à lIndustrie.
LORGANISATION
Le MIFI dispose dun secrétaire général qui coordonne lensemble des services et des
directions. Il se compose de l’Inspection générale des finances, de dix directions générales
(politique économique ; comptabilité
publique; impôts; douanes et droits indi-
rects; concurrence; consommation et
pression des fraudes; Institut national
de la statistique et des études écono-
miques; entreprises; énergie; matières
premres), de cinq directions (monnaies
et médailles; affaires juridiques; person-
nel, modernisation et administration; bud-
get; forme budgétaire), et de différents
services et institutions, comme le service
de la communication, celui du contrôle
général économique et financier, celui des
pensions et le service à compétence natio-
nale « sysmes d’information budgétaire,
financre et comptable de l’État », ainsi
que du Conseil général des mines et du
Conseil général des technologies de linfor-
mation. Le cas échéant, ces directions et
services sont rattachés aux différents
ministres dégués.
Le ministre de lÉconomie et des
Finances a également autori sur la Direction générale de la sûre nucléaire et de la
radioprotection conjointement avec les ministres chargés de l’Environnement et de la
Santé. Il peut faire appel au Commissariat général du plan, au Conseil national de l’évalua-
tion, au Comité pour l’implantation territoriale des emplois publics et au Comi denqte
sur le coût et le rendement des services publics. Il dispose encore, en tant que de besoin, de
la Direction du commerce, de lartisanat, des services et des professions lirales.
En 2006, pour l’exercice de ses attributions en matière de réforme de l’État, le
ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie dispose de la délégation à la
modernisation de la gestion publique et des structures de l’État, de la gation aux
usagers et aux simplifications administratives et de l’agence pour le veloppement de
ladministration électronique.
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Industrie et
développement durable
Dans développement durable, il y a
d’abord développement, notamment le
veloppement économique. Aussi le mi-
nistère chargé de lIndustrie est-il
concerné au premier chef. Ses actions
de promotion des entreprises ou de la
politique énergétique s’inscrivent sor-
mais pleinement dans cette logique: on
ne peut plus concevoir d’industrie non
respectueuse de l’environnement et
soucieuse de progrès social. La protec-
tion de l’environnement, notamment la
lutte contre le changement climatique,
est l’un des trois objectifs de la politique
énergétique française, au même titre
que la curité d’approvisionnement et
l’offre d’énergie à prix compétitif.
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