Modèle de croissance économique : rénover la politique budgétaire et privilégier l'investissement
communiqué.
Ce faisant, cette démarche générera une croissance économique plus soutenue de 3,5% en 2016 et de 4% en 2017,
selon la présentation faite au Conseil par le ministre des Finances, M. Hadji Babaammi.
Pour rappel, le nouveau modèle de croissance économique, dont l'esquisse a été élaborée par des experts
nationaux, avait été débattue en juin dernier par la dernière Tripartite puis consolidée par le gouvernement.
Ce nouveau modèle déploie une approche jusqu'en 2019 avec des perspectives à l'horizon 2030, en intégrant un
cadrage budgétaire sur les court et moyen termes, réaménagé en fonction des éléments factuels de conjoncture tout
en maintenant les objectifs de croissance et l'édification d'une économie émergente fixés par le gouvernement.
L'objectif est d'aboutir, en bout de cycle, à une croissance économique forte et durable et à des niveaux soutenables
en matière d'équilibres des finances publiques.
Le modèle comprend également des mesures visant à consolider la justice sociale sans surcoûts économiques,
réformer la fiscalité et mettre le budget au service de la croissance et du développement humain et durable.
Sauvegarder la croissance et la justice sociale malgré la crise financière
C'est dans ce sens que le Président Bouteflika a réitéré, lors du Conseil des ministres, que malgré la crise financière
"aiguë" découlant de l'effondrement des prix pétroliers mondiaux, l'Algérie entend "sauvegarder et renforcer la
dynamique de croissance" qu'elle a développée durant toutes ces dernières années, tout en veillant "à préserver" et
"à affiner" sa politique de justice sociale.
Pour le Chef de l'Etat, c'est cela la signification et l'objectif du nouveau modèle de croissance économique ainsi que
des projets de loi sur les PME et sur les retraites adoptés mardi par le Conseil des ministres.
Par ailleurs, il a évoqué la "diversification impérative" de l'économie nationale, l'amélioration du climat des affaires et
la régulation du marché, tout en appelant les responsables nationaux et locaux à redoubler d'efforts pour informer
l'opinion publique nationale sur les "conditions financières difficiles" que traverse le pays ainsi que sur les
perspectives de croissance et d'emplois que l'Algérie est capable de réaliser à moyen terme.
En insistant sur le maintien par l'Etat des avantages octroyés aux investissements en dépit des tensions pesant sur
les recettes publiques, le Président Bouteflika a soutenu que le pays attendait des opérateurs économiques plus de
dynamisme dans l'investissement, la création d'emplois et la conquête de parts sur les marchés extérieurs.
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