. La structure d’une entreprise se définit comme l’organisation des relations entre responsables de l’entreprise,
d’une part, et entre les responsables et les exécutants, d’autre part.
. L’observation de l’organigramme d’une entreprise permet d’apprécier les relations entre les individus appar-
tenant à un même niveau de structure et entre les individus appartenant à des niveaux différents.
L’organigramme traduit notamment l’existence d’une hiérarchie dans l’entreprise.
. Le schéma présente deux types de relations:
–les liaisons hiérarchiques entre supérieurs et subordonnés;
–les liaisons de conseils entre les grandes fonctions de l’entreprise et les conseillers spécialisés dans un domaine
de la vie de l’entreprise (marketing, recherche et développement, communication).
. Toutes les activités sont placées sous l’autorité hiérarchique de la direction générale. Quatre d’entre elles cor-
respondent aux fonctions classiques de Fayol: commerciale, financière, de production et de gestion du per-
sonnel de l’entreprise; trois représentent l’état-major de l’entreprise: marketing, communication et recherche
et développement.
. Trois fonctions participent à la prise de décisions sous la forme de conseils: la recherche et le développe-
ment, la communication et le marketing. On peut souligner que l’activité de ces trois fonctions est orientée
vers le marché de l’entreprise et son développement à long terme.
. Les recettes de la réussite des groupes suédois en France se résument en trois mots: créativité, efficacité et
marketing.
. Le management à la suédoise repose sur une grande souplesse de fonctionnement, l’absence de hiérarchie
officielle. Les niveaux de direction sont facilement accessibles et la hiérarchie se dégage des compétences et non
des titres.
. Le patron de Wal-Mart est quasiment un patron de droit divin qui règne sur son personnel comme le
seigneur régnait sur ses sujets. Le culte de la personnalité et les slogans constituent la base des relations
entre la direction et les salariés. Ce type de management, qui repose entièrement sur le charisme du diri-
geant-fondateur, est de moins en moins répandu car peu favorable à l’adaptation de l’entreprise à son envi-
ronnement.
. L’erreur de Michelin a porté sur la communication que l’entreprise doit entretenir, tant en interne avec les
salariés, qu’en externe avec les clients et les partenaires. Celle-ci est absolument nécessaire pour construire et
maintenir une image positive de l’entreprise.
. À la suite de l’erreur de communication de la direction, l’image de Michelin s’est dégradée. L’entreprise
a donné une image de mépris à l’égard de ses employés, d’archaïsme dans sa conception des rapports
sociaux.
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Dégagez l’essentiel (p. 8)
. Une entreprise peut se fixer des objectifs économiques comme un nombre de clients, un chiffre d’affaires,
un bénéfice. Elle peut également rechercher des objectifs sociaux tel que améliorer les conditions de travail, les
salaires ou les avantages sociaux de ses salariés.
. Une structure d’entreprise sera d’autant plus efficace que chaque personne occupe une place en rapport avec
ses compétences. Plus cette structure est simple, particulièrement en termes de niveaux de décision, plus elle
facilite la communication à l’intérieur d’un même échelon de décision et aussi entre deux échelons.
. L’observation d’un organigramme d’entreprise montre l’existence de différents niveaux hiérarchiques, la
nature des relations entre les différentes activités de l’entreprise, le contenu de l’activité pratiquée par chaque
fonction.
. Deux façons de diriger une entreprise peuvent être distinguées :
– la direction de type paternaliste avec un chef d’entreprise charismatique qui décide de tout mais sait aussi
récompenser quand il le faut;
–la cogestion dans laquelle tout le personnel est associé à la prise de décision et aux résultats de l’entreprise.
Le rôle du chef d’entreprise est davantage orienté vers l’animation que vers le commandement. Ce mode d’exer-
cice du pouvoir peut être qualifié de coopératif.