Nous avons 4 phénotypes possibles ; cela veut dire que les deux parents ont une allèle
codant pour chaque caractère. Autrement dit, les deux parents sont hétérozygote pour les deux
caractère donnés On retrouve donc les proportions 9,3,3,1.
1. (F/f ; G/g) * (F/f ; G/g)
Exercice 3
Chez l’homme, on rencontre des individus qui trouvent un goût prononcé au composé
chimique : la phénylthiocarbamine (P.T.C.) et d’autres le trouvent insipide. Des parents
sensibles au P.T.C. peuvent avoir des enfants insensibles. Si les deux parents sont insensibles,
tous leurs enfants sont insensibles au P.T.C.
Que peut-on conclure sur la transmission du caractère saveur du P.T.C. ?
Pour que la totalité des enfants soient insensible alors que les parents sont insensibles, il faut
que les parents soient homozygotes. Or, le gène codant pour la sensibilité est dominant car
des parents sensibles peuvent avoir des enfants insensibles ce qui veut donc dire qu’ils sont
hétérozygote et donc que le gène codant pour la sensibilité est dominant.
Exercice III/IV. 5
La mère du voisin de Pierre distingue parfaitement les couleurs, mais son mari ne les
distingues pas. Leur fils Marc est daltonien ainsi qu.une de ses deux s.urs : Sophie.
Marc a deux enfants, un garçon et une fille qui distinguent bien les couleurs, Sophie a trois
enfants dont deux garçons sont daltoniens et une fille qui distingue les couleurs. La fille de
Marc a épousé un homme daltonien et ils ont deux garçons et une fille avec une vue normale.
1.Construire l’arbre généalogique de cette famille.
2. Quel est le génotype de la mère de Marc ?
3. Quel est le génotype du père des enfants de Sophie ?
4. Quel peut-être le génotype de la femme de Marc ?
5. Pourquoi la fille de Marc a eu des enfants à vision normale avec un mari daltonien?
Correction 1)
Pour l’arbre génétique, ne pas oublier de différencier les hommes et les femmes ; de mettre en
avant les malades, de mettre une légende, d’ajouter des partenaires (On ne fait des enfants
qu’à deux), d’ajouter les noms de Sophie et Marc.
Nous partons sur l’hypothèse que le gène codant pour le caractère daltonien est récessif (et
autosomique) par rapport à celui codant pour une vue normale. (Nous les notons
respectivement (n) et (N) )
1) Le père est daltonien ; il est donc (n/n). Il a eu des enfants daltoniens avec une femme à vue
normale. Cette femme est donc hétérozygote (N/n).
2) Marc : Marc est daltonien ; il est donc forcément (n/n) sa femme à une vue normale et tous
deux n'ont pas vue d'enfants daltonien. Sa femme n'as donc pas l’allèle codant pour le gène
daltonien ; elle est donc homozygote (N/N)
3) Sophie : Sophie est daltonienne ; elle est donc (n/n). Elle a fait des enfants avec un homme
à vue normale mais elle a eu des enfants daltoniens. Cela veut dire que son mari est