"Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
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La fraction des accidents attribuable aux médicaments en France est bien inférieure
à celles d’autres facteurs de risque (vitesse, alcool, drogues…), mais se situe entre
3 et 4 %. De plus, ce risque est concentré sur un nombre restreint de substances
actives : cf. étude CESIR [Orriols L et al. PLoS Med. 2010 Nov 16;7(11)]
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L’impact d’un médicament sur les capacités de conduite dépend de la nature de la
molécule active, mais aussi du type d’effets indésirables qu’elle peut provoquer (sur
la vigilance, la coordination, le comportement, la vision…), de la dose, de la voie
d’administration, de la durée du traitement, de la pathologie visée par le traitement,
des interactions éventuelles avec d’autres médicaments, avec l’alcool…
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Dans la plupart des cas, la conduite automobile reste compatible avec la prise de
médicaments, sous réserve du strict respect des règles de bon usage. Ceci passe
par une bonne information des patients, mais aussi des professionnels de santé.