Sigle : SOC-673E Groupe : 40
Titre : Sociologie de l’environnement
Session : Hiver 2017
Enseignante : Elisabeth Abergel
Téléphone : (514) 987-3000 poste 4470
Bureau : A-5325
Courriel : [email protected]
AVIS À TOUTES LES ÉTUDIANTES ET TOUS LES ÉTUDIANTS
Les étudiants (es) doivent se procurer leur adresse normalisée de l’UQAM.
Étapes à suivre :
1. Aller au http://www.info-courrier.uqam.ca
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3. Vous trouverez votre NIP sur votre relevé facture ou votre bulletin d’inscription
4. Vous pouvez consulter vos messages directement à l’adresse suivante :
http://www.courrier.uqam.ca
REMISE DES TRAVAUX
Au moment de la remise des travaux, les étudiants(es) désireux de les récupérer sont priés
d’y joindre une enveloppe suffisamment affranchie afin qu’ils leur soient retournés par
la poste. Vous devez conserver une copie de vos travaux avant de les déposer dans la
chute située face au local A-5070 du Pavillon Hubert-Aquin.
PLAN DE COURS
Département de sociologie
Université du Québec à Montréal
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Sociologie de l’environnement
SOC673E-40
Département de sociologie
UQAM
Hiver 2017
Élisabeth Abergel
Présentation du cours
Les rapports entre environnement et société sont complexes et multidimensionnels
et représentent une préoccupation contemporaine importante. La transformation
radicale des écosystèmes par l’action anthropique est à l’origine de crises
environnementales locales. C’est l’accumulation, l'intensité croissante et
l’interconnexion de ces nombreuses crises locales, dont les effets sont planétaires,
que l’on décrit comme crise environnementale globale.. Les impacts humains de ces
crises sont nombreux (déplacement de populations, réfugiés écologiques, crises
sanitaires, crises alimentaires, conflits, guerres, précarité et appauvrissement,
insécurité, etc.) et affectent les sociétés du Sud ainsi que les sociétés plus
dépendantes de la nature de manières inégales. Cependant, les sociétés du Nord ne
sont pas à l’abri et d’importants changements sociétaux concernant leurs modes de
vie s’annoncent. Les crises environnementales s’accentuent et leurs conséquences
menacent la survie planétaire. Nous vivons aujourd’hui à l’ère de l’Anthropocène,
terme créé par Paul Cruzen, pour décrire une nouvelle période géologique
caractérisée par l’activité humaine sur la planète exerçant une force géologique
majeure. Il faut savoir que la crise environnementale implique nécessairement une
crise sociale et c’est ce que nous explorerons au fil des semaines.
Ce cours est une introduction à la sociologie de l’environnement. Nous allons
explorer l’impact des activités humaines sur l’environnement mais aussi
l’interaction entre les sociétés humaines et leurs conséquences sur la nature.
L’émergence de la sociologie de l’environnement remonte aux années 70 et
coïncide avec la montée des mouvements environnementalistes et de ce qu’on peut
appeler la conscience planétaire. Cette méta-discipline se nourrit d’outils théoriques
et conceptuels sociologiques classiques mais elle adopte aussi des cadres d’analyse
provenant d’autres traditions intellectuelles comme par exemple les approches néo-
marxistes (écologie politique et écosocialisme), la modernisation écologique,
l’écologie humaine, la justice environnementale, le constructivisme, les études
postcoloniales, l’écophilosophie, les nouveaux mouvements sociaux et
l’écoféminisme.
Les thématiques proposées s’articulent autour de la relation entre environnement et
société. La sociologie offre une perspective unique qui dépasse les aspects
techniques et scientifiques des enjeux écologiques, permettant ainsi une exploration
des racines profondes de la crise environnementale. La sociologie de
l’environnement étudie les relations que les humains entretiennent avec « la
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nature » tout en questionnant les processus socioculturels qui la construise et la
dénature. Ceci implique une interrogation critique de la notion de nature (faudrait-il
parler de natures? De post-nature? De multinaturalisme?) mais aussi un
questionnement des relations que les humains entretiennent avec les autres espèces
vivantes (animaux, végétaux, etc.) et le monde non-vivant (matière inerte mais aussi
machines et autres créations humaines hybrides qui peuplent nos environnements).
Un retour sur les tenants de la modernité sera utile afin de situer les racines
épistémologiques du « grand partage », c’est-à-dire de la séparation entre nature et
culture, dans la tradition occidentale et dans la discipline sociologique.
Un regard sociologique permet aussi de questionner les rapports de pouvoir et les
rapports sociaux en jeu dans les problématiques environnementales. Qui parle pour
l’environnement? Pour les plantes et les animaux? Comment réconcilier les
différentes conceptions de la nature? Comment les relations de pouvoir et les
rapports sociaux affectent l’accès aux ressources naturelles? Quels liens faire entre
les questions de race, de classe et de genre dans notre compréhension des problèmes
écologiques? Comment les effets de la pollution, des déchets toxiques, des
changements climatiques, de la perte de la biodiversité et de la dégradation
environnementale sont-ils ressentis à travers le monde?
Puisque ce cours est un cours d’introduction, il n’est pas attendu que les étudiant.e.s
possèdent des connaissances approfondies en sociologie ou bien en sciences de
l’environnement. N’importe quel bagage épistémologique ou disciplinaire
illuminera le matériel couvert en classe et devrait intéresser la majorité des
étudiant.e.s. Différents thèmes seront couverts à travers la session afin de
familiariser les étudiant.e.s avec la sociologie de l’environnement, ses approches
théoriques et méthodologiques ainsi que les questions que cette discipline soulève.
L’objectif du cours est de fournir une base théorique critique qui permettra de
mieux saisir les enjeux environnementaux contemporains ainsi que les différents
courants de pensée et auteurs qui ont participé à l’enrichissement de cette méta-
discipline. L’idée principale étant de poser un regard réflexif et critique sur les
transformations sociales précipitées par la crise environnementale. La sociologie de
l’environnement pose un regard sociologique sur les grands débats de notre temps
comme la relation entre humains et non-humains, entre l’environnement naturel et
construit et plus particulièrement offre un nouveau regard sur la modernité en
particulier sur le débat entre nature et culture.
Objectifs du cours
Les objectifs suivants sont visés :
Une meilleure compréhension des relations complexes entre environnement
et société
Une connaissance théorique et empirique des principaux enjeux
environnementaux et des manières dont la sociologie de l’environnement les
appréhendent
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Une réflexion critique sur les différentes approches adoptées (ou non) pour
faire face aux problèmes écologiques et pour analyser leur impact sur les
sociétés
Une connaissance des acteurs, des institutions et des mouvements impliqués
dans la protection de l’environnement au niveau local, régional et
international
Une connaissance des grands courants de pensée, des auteurs et des débats
contemporains dans le domaine de la sociologie de l’environnement
Informations pratiques
Toutes les lectures obligatoires et facultatives sont disponibles électroniquement
(voir site de la bibliothèque UQAM pour les bases de données comme Érudit.org,
Revues.org, Persée, Cairn.info, etc.). Veuillez noter qu’il n’y a pas de recueil de
texte, votre inscription à l’UQAM vous donne accès à tous les textes proposés dans
le cadre du cours à travers le site de la bibliothèque.
Les présentations Powerpoint et la liste des lectures obligatoires avec liens actifs
seront affichées sur le site Moodle du cours (https://www.moodle2.uqam.ca). Ces
mêmes liens actifs sont aussi accessibles à travers le plan de cours qui figure sur le
site Moodle ainsi que sur celui du département de sociologie. Veuillez consulter le
site Moodle régulièrement pour des nouvelles concernant les séances, les textes à
lire, pour partager des informations pratiques ou pour des annonces concernant le
cours.
Approche pédagogique
Chaque séance est organisée autour des sujets proposés dans les lectures
obligatoires ainsi que des thèmes proposés dans le plan de cours. La première partie
du cours consistera en un cours magistral et la deuxième partie comprendra des
discussions en classe, des présentations orales. Certains thèmes seront illustrés par
le biais de documentaires suivis par une discussion en classe. Les étudiants sont
donc tenus de venir en classe ayant fait les lectures obligatoires avant chaque
séance. La participation est importante, l’échange d’idées et d’opinions est une
composante importante de votre apprentissage.
Modalités d’évaluation
1. Un examen intra (en classe) : 25%
Sur la matière vue en classe jusqu’à la semaine 6
Questions à court et moyen développement
Accès aux articles obligatoires seulement (pas aux notes de cours ni
aux présentations Powerpoint)
2. Une présentation orale en groupe de 3 + Un travail de recherche de 15 pages
(doubles interlignes, police 12pt, etc.) sur le thème de la présentation orale (à
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remettre en groupe de 3 personnes) : 30% (ceci est une note pour le groupe)
Les groupes seront formés dès le début de la session et un calendrier
des présentations sera organi
Les présentations débuteront après la semaine de lecture
Le nombre d’étudiants par groupe dépendra du nombre total
d’étudiants inscrits (pour le moment nous visons des groupes de 3)
Voir les détails des présentations et du travail final dans ce document
Remise du travail écrit en format Word portant sur la présentation en
classe (semaine 15 sur Moodle)
3. Un examen final (à la maison) : 25%
Sur toute la matière couverte pendant la session
Questions de synthèse à long développement
Accès à tout le matériel de classe (notes de cours, diapos Powerpoint,
textes, etc.)
4. Une note pour la participation et la présence en classe : 20%
Participation individuelle active et présence hebdomadaire seront
évaluées (présence 5% et participation 15%)
Les présentations orales et le travail écrit
Il vous sera demander de choisir un sujet en lien avec la thématique de la semaine
ou son prolongement qui soit d’envergure locale (dans le contexte québécois) mais
dont les impacts au niveau régional, national ou même international seront abordés.
Vous serez libres de choisir un sujet qui vous intéresse et qui est peut-être plus
proche de vos préoccupations ou de vos intérêts. Vous aurez 30 minutes pour nous
présenter les grandes lignes de votre sujet, de soulever les débats qu’il suscite et de
proposer quelques questions pour une discussion en classe. Quelques thèmes
potentiels pour vous inspirer : les transports en commun, l’urbanisme et
l’aménagement du territoire, l’exploration pétrolière, l’Ile d’Anticosti, les pipe-lines
ou les trains, le militantisme autochtone, les mines d’uranium, les énergies
renouvelables, la protection des caribous des bois, la forêt boréale, l’agriculture
durable, les systèmes agroalimentaires, les barrages hydro-électriques, l’eau, les
circuits courts, le marché du carbone, etc.
Le travail écrit consistera en une explication et analyse plus détaillée de votre
présentation orale (15 pages soit environ 3500-4000 mots sans compter la
bibliographie ou potentiellement les annexes). Vous devrez fournir au moins 3
sources scientifiques dans votre bibliographie. Vous pourrez utiliser d’autres
sources (médias, documents gouvernementaux, rapports de recherche, sites internet,
etc.). À vous de structurer vos travaux selon vos préférences mais les éléments
suivants devront être inclus:
1. La problématique et l’enjeu environnemental dont il est question (10)
2. Ses impacts sur la société québécoise (ses répercussions plus vastes) (10)
1 / 12 100%
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