Sociologie de l`environnement - Département de sociologie

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PLAN DE COURS
Département de sociologie
Université du Québec à Montréal
Sigle :
SOC-673E
Groupe : 40
Titre :
Sociologie de l’environnement
Session :
Hiver 2017
Enseignante :
Elisabeth Abergel
Téléphone : (514) 987-3000 poste 4470
Bureau : A-5325
Courriel : [email protected]
AVIS À TOUTES LES ÉTUDIANTES ET TOUS LES ÉTUDIANTS
Les étudiants (es) doivent se procurer leur adresse normalisée de l’UQAM.
Étapes à suivre :
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Aller au http://www.info-courrier.uqam.ca
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Vous trouverez votre NIP sur votre relevé facture ou votre bulletin d’inscription
Vous pouvez consulter vos messages directement à l’adresse suivante :
http://www.courrier.uqam.ca
REMISE DES TRAVAUX
Au moment de la remise des travaux, les étudiants(es) désireux de les récupérer sont priés
d’y joindre une enveloppe suffisamment affranchie afin qu’ils leur soient retournés par
la poste. Vous devez conserver une copie de vos travaux avant de les déposer dans la
chute située face au local A-5070 du Pavillon Hubert-Aquin.
Sociologie de l’environnement
SOC673E-40
Département de sociologie
UQAM
Hiver 2017
Élisabeth Abergel
Présentation du cours
Les rapports entre environnement et société sont complexes et multidimensionnels
et représentent une préoccupation contemporaine importante. La transformation
radicale des écosystèmes par l’action anthropique est à l’origine de crises
environnementales locales. C’est l’accumulation, l'intensité croissante et
l’interconnexion de ces nombreuses crises locales, dont les effets sont planétaires,
que l’on décrit comme crise environnementale globale.. Les impacts humains de ces
crises sont nombreux (déplacement de populations, réfugiés écologiques, crises
sanitaires, crises alimentaires, conflits, guerres, précarité et appauvrissement,
insécurité, etc.) et affectent les sociétés du Sud ainsi que les sociétés plus
dépendantes de la nature de manières inégales. Cependant, les sociétés du Nord ne
sont pas à l’abri et d’importants changements sociétaux concernant leurs modes de
vie s’annoncent. Les crises environnementales s’accentuent et leurs conséquences
menacent la survie planétaire. Nous vivons aujourd’hui à l’ère de l’Anthropocène,
terme créé par Paul Cruzen, pour décrire une nouvelle période géologique
caractérisée par l’activité humaine sur la planète exerçant une force géologique
majeure. Il faut savoir que la crise environnementale implique nécessairement une
crise sociale et c’est ce que nous explorerons au fil des semaines.
Ce cours est une introduction à la sociologie de l’environnement. Nous allons
explorer l’impact des activités humaines sur l’environnement mais aussi
l’interaction entre les sociétés humaines et leurs conséquences sur la nature.
L’émergence de la sociologie de l’environnement remonte aux années 70 et
coïncide avec la montée des mouvements environnementalistes et de ce qu’on peut
appeler la conscience planétaire. Cette méta-discipline se nourrit d’outils théoriques
et conceptuels sociologiques classiques mais elle adopte aussi des cadres d’analyse
provenant d’autres traditions intellectuelles comme par exemple les approches néomarxistes (écologie politique et écosocialisme), la modernisation écologique,
l’écologie humaine, la justice environnementale, le constructivisme, les études
postcoloniales, l’écophilosophie, les nouveaux mouvements sociaux et
l’écoféminisme.
Les thématiques proposées s’articulent autour de la relation entre environnement et
société. La sociologie offre une perspective unique qui dépasse les aspects
techniques et scientifiques des enjeux écologiques, permettant ainsi une exploration
des racines profondes de la crise environnementale. La sociologie de
l’environnement étudie les relations que les humains entretiennent avec « la
2
nature » tout en questionnant les processus socioculturels qui la construise et la
dénature. Ceci implique une interrogation critique de la notion de nature (faudrait-il
parler de natures? De post-nature? De multinaturalisme?) mais aussi un
questionnement des relations que les humains entretiennent avec les autres espèces
vivantes (animaux, végétaux, etc.) et le monde non-vivant (matière inerte mais aussi
machines et autres créations humaines hybrides qui peuplent nos environnements).
Un retour sur les tenants de la modernité sera utile afin de situer les racines
épistémologiques du « grand partage », c’est-à-dire de la séparation entre nature et
culture, dans la tradition occidentale et dans la discipline sociologique.
Un regard sociologique permet aussi de questionner les rapports de pouvoir et les
rapports sociaux en jeu dans les problématiques environnementales. Qui parle pour
l’environnement? Pour les plantes et les animaux? Comment réconcilier les
différentes conceptions de la nature? Comment les relations de pouvoir et les
rapports sociaux affectent l’accès aux ressources naturelles? Quels liens faire entre
les questions de race, de classe et de genre dans notre compréhension des problèmes
écologiques? Comment les effets de la pollution, des déchets toxiques, des
changements climatiques, de la perte de la biodiversité et de la dégradation
environnementale sont-ils ressentis à travers le monde?
Puisque ce cours est un cours d’introduction, il n’est pas attendu que les étudiant.e.s
possèdent des connaissances approfondies en sociologie ou bien en sciences de
l’environnement. N’importe quel bagage épistémologique ou disciplinaire
illuminera le matériel couvert en classe et devrait intéresser la majorité des
étudiant.e.s. Différents thèmes seront couverts à travers la session afin de
familiariser les étudiant.e.s avec la sociologie de l’environnement, ses approches
théoriques et méthodologiques ainsi que les questions que cette discipline soulève.
L’objectif du cours est de fournir une base théorique critique qui permettra de
mieux saisir les enjeux environnementaux contemporains ainsi que les différents
courants de pensée et auteurs qui ont participé à l’enrichissement de cette métadiscipline. L’idée principale étant de poser un regard réflexif et critique sur les
transformations sociales précipitées par la crise environnementale. La sociologie de
l’environnement pose un regard sociologique sur les grands débats de notre temps
comme la relation entre humains et non-humains, entre l’environnement naturel et
construit et plus particulièrement offre un nouveau regard sur la modernité en
particulier sur le débat entre nature et culture.
Objectifs du cours
Les objectifs suivants sont visés :
• Une meilleure compréhension des relations complexes entre environnement
et société
• Une connaissance théorique et empirique des principaux enjeux
environnementaux et des manières dont la sociologie de l’environnement les
appréhendent
3
•
•
•
Une réflexion critique sur les différentes approches adoptées (ou non) pour
faire face aux problèmes écologiques et pour analyser leur impact sur les
sociétés
Une connaissance des acteurs, des institutions et des mouvements impliqués
dans la protection de l’environnement au niveau local, régional et
international
Une connaissance des grands courants de pensée, des auteurs et des débats
contemporains dans le domaine de la sociologie de l’environnement
Informations pratiques
Toutes les lectures obligatoires et facultatives sont disponibles électroniquement
(voir site de la bibliothèque UQAM pour les bases de données comme Érudit.org,
Revues.org, Persée, Cairn.info, etc.). Veuillez noter qu’il n’y a pas de recueil de
texte, votre inscription à l’UQAM vous donne accès à tous les textes proposés dans
le cadre du cours à travers le site de la bibliothèque.
Les présentations Powerpoint et la liste des lectures obligatoires avec liens actifs
seront affichées sur le site Moodle du cours (https://www.moodle2.uqam.ca). Ces
mêmes liens actifs sont aussi accessibles à travers le plan de cours qui figure sur le
site Moodle ainsi que sur celui du département de sociologie. Veuillez consulter le
site Moodle régulièrement pour des nouvelles concernant les séances, les textes à
lire, pour partager des informations pratiques ou pour des annonces concernant le
cours.
Approche pédagogique
Chaque séance est organisée autour des sujets proposés dans les lectures
obligatoires ainsi que des thèmes proposés dans le plan de cours. La première partie
du cours consistera en un cours magistral et la deuxième partie comprendra des
discussions en classe, des présentations orales. Certains thèmes seront illustrés par
le biais de documentaires suivis par une discussion en classe. Les étudiants sont
donc tenus de venir en classe ayant fait les lectures obligatoires avant chaque
séance. La participation est importante, l’échange d’idées et d’opinions est une
composante importante de votre apprentissage.
Modalités d’évaluation
1. Un examen intra (en classe) : 25%
• Sur la matière vue en classe jusqu’à la semaine 6
• Questions à court et moyen développement
• Accès aux articles obligatoires seulement (pas aux notes de cours ni
aux présentations Powerpoint)
2. Une présentation orale en groupe de 3 + Un travail de recherche de 15 pages
(doubles interlignes, police 12pt, etc.) sur le thème de la présentation orale (à
4
remettre en groupe de 3 personnes) : 30% (ceci est une note pour le groupe)
• Les groupes seront formés dès le début de la session et un calendrier
des présentations sera organisé
• Les présentations débuteront après la semaine de lecture
• Le nombre d’étudiants par groupe dépendra du nombre total
d’étudiants inscrits (pour le moment nous visons des groupes de 3)
• Voir les détails des présentations et du travail final dans ce document
• Remise du travail écrit en format Word portant sur la présentation en
classe (semaine 15 sur Moodle)
3. Un examen final (à la maison) : 25%
• Sur toute la matière couverte pendant la session
• Questions de synthèse à long développement
• Accès à tout le matériel de classe (notes de cours, diapos Powerpoint,
textes, etc.)
4. Une note pour la participation et la présence en classe : 20%
• Participation individuelle active et présence hebdomadaire seront
évaluées (présence 5% et participation 15%)
Les présentations orales et le travail écrit
Il vous sera demander de choisir un sujet en lien avec la thématique de la semaine
ou son prolongement qui soit d’envergure locale (dans le contexte québécois) mais
dont les impacts au niveau régional, national ou même international seront abordés.
Vous serez libres de choisir un sujet qui vous intéresse et qui est peut-être plus
proche de vos préoccupations ou de vos intérêts. Vous aurez 30 minutes pour nous
présenter les grandes lignes de votre sujet, de soulever les débats qu’il suscite et de
proposer quelques questions pour une discussion en classe. Quelques thèmes
potentiels pour vous inspirer : les transports en commun, l’urbanisme et
l’aménagement du territoire, l’exploration pétrolière, l’Ile d’Anticosti, les pipe-lines
ou les trains, le militantisme autochtone, les mines d’uranium, les énergies
renouvelables, la protection des caribous des bois, la forêt boréale, l’agriculture
durable, les systèmes agroalimentaires, les barrages hydro-électriques, l’eau, les
circuits courts, le marché du carbone, etc.
Le travail écrit consistera en une explication et analyse plus détaillée de votre
présentation orale (15 pages soit environ 3500-4000 mots sans compter la
bibliographie ou potentiellement les annexes). Vous devrez fournir au moins 3
sources scientifiques dans votre bibliographie. Vous pourrez utiliser d’autres
sources (médias, documents gouvernementaux, rapports de recherche, sites internet,
etc.). À vous de structurer vos travaux selon vos préférences mais les éléments
suivants devront être inclus:
1. La problématique et l’enjeu environnemental dont il est question (10)
2. Ses impacts sur la société québécoise (ses répercussions plus vastes) (10)
5
3. Les grandes lignes du débat ou de la controverse (qui sont les différents acteurs et
les institutions concernées dans cette thématique? et comment cette thématique estelle appréhendée? Existe-t-il un régime de gouvernance pour cet enjeu? Politique
publique, droit international, etc.?) (30)
4. Une analyse théorique ou conceptuelle reposant sur une approche étudiée en
classe (gestion des biens communs, modernisation écologique, écologie politique,
etc.) (30)
5. Un bilan de la présentation orale et de la discussion en classe à partir des
questions (5)
15 points seront réservés pour : la qualité de l’analyse et la clarté du travail (oral et
écrit) (10); la structure et la cohérence, les normes de présentation (bibliographie,
citations, titre, etc.), la grammaire et l’orthographe (5).
L’évaluation finale de 30% comptera le travail et la présentation orale. La date de
remise du travail est prévue pour la semaine 15 à déposer en fichier Word sur le site
Moodle. Pour ce qui est des échéances, les travaux ne seront pas acceptés après la
date de remise sans retard justifié ou note de médecin.
Séances, thèmes et lectures
Semaine 1 : 11 janvier 2017 - Présentation du cours
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Présentation du syllabus
Définir les problèmes et les enjeux environnementaux
Les grands défis écologiques de notre temps
Semaine 2 : 18 janvier 2017 - L’environnement comme objet de recherche en
sociologie
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Survol des outils théoriques et conceptuels de la sociologie de
l’environnement :
L’écosociologie, l’écologisation
Les nouveaux mouvements sociaux
L’écologie humaine
Le socioconstructivisme
La justice environnementale
La modernisation écologique
Philippe Boudes, « Les démarches des sociologies francophones de
l’environnement : comment faires science avec la problématique environnementale
? », VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement [En ligne],
Volume 7 Numéro 2 | septembre 2006. URL : http://vertigo.revues.org/2269 ; DOI :
10.4000/vertigo.2269
6
Catherine Larrère, « La justice environnementale », Multitudes 2009/1 (n° 36), p.
156-162.DOI 10.3917/mult.036.0156 http://www.cairn.info/revue-multitudes-20091-page-156.htm
Vincent Béal. La modernisation écologique : Quelle théorie pour quel changement
social?. Aurélie Choné, Isabelle Hajek, Philippe Hamman. Guide des humanités
environnementales, Presses Universitaires du Septentrion, pp.223-234,
2016. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01272827v2
Semaine 3 : 25 janvier 2017 - Les origines de l’environnementalisme moderne
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La création des parcs nationaux et les mouvements de préservation et de
conservation de la nature sauvage: Emerson, Thoreau, etc.
La nature sauvage est-elle un mythe?
Les courants constructivistes et la question de la nature
Paul Arnould, Éric Glon, « Wilderness, usages et perceptions de la nature en
Amérique du Nord. », Annales de géographie 2006/3 (n° 649), p. 227238. http://www.cairn.info/revue-annales-de-geographie-2006-3-page-227.htm
DOI 10.3917/ag.649.0227
William Cronon, « Le problème de la wilderness, ou le retour vers une mauvaise
nature », Ecologie & politique 2009/1 (N°38), p. 173-199. DOI
10.3917/ecopo.038.0173. http://www.cairn.info/revue-ecologie-et-politique1-20091-page-173.htm
Semaine 4 : 1er février 2017 - L’éthique environnementale et la question de la valeur
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Valeur intrinsèque ou instrumentale de la nature?
De Gaïa, au biocentrisme en passant par la « deep ecology »
l’éthique environnementale,
Le principe de responsabilité et de précaution
Nguyen Vinh-De. « Qu’est-ce que l’éthique de l’environnement ? ». Horizons
philosophiques, vol. 9, no 1, 1998, p. 87-107. http://id.erudit.org/iderudit/801093ar
Philippe Descola, « Par-delà la nature et la culture », Le Débat 2001/2 (n° 114), p.
86-101. DOI 10.3917/deba.114.0086
http://www.cairn.info/revue-le-debat-2001-2-page-86.htm
Semaine 5 : 8 février 2017 - Les origines de la crise environnementale : l’économie
moderne et ses conséquences écologiques
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L’environnement à l’aune de la révolution industrielle
7
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Comment mettre un prix sur la biodiversité, les « services écosystémiques »,
les ressources génétiques, le carbone, les espèces en voie de disparition,
etc.?
La financiarisation de l’environnement
Abraham, Yves-Marie. « Faire l’économie de la nature » dans Creuser jusqu’où?
Extractivisme et limites de la croissance sous la direction de Yves-Marie Abraham
et David Murray. Montréal : Éditions Écosociété. Pages 204-223. 2015.
Maxime Combes, Réflexions sur le « capitalisme vert », Mouvements 2010/3
(n°63), p. 99-110.DOI 10.3917/mouv.063.0099 http://www.cairn.info/revuemouvements-2010-3-page-99.htm
Yann Fournis et Marie-José Fortin, « Les régimes de ressources au Canada : les
trois crises de l'extractivisme », VertigO - la revue électronique en sciences de
l'environnement [En ligne], Volume 15 Numéro 2 | Septembre 2015, mis en ligne le
28 septembre 2015, consulté le 16 octobre 2016. URL :
http://vertigo.revues.org/16489 ; DOI : 10.4000/vertigo.16489
Semaine 6 : 15 février 2017 - Les limites de la croissance et des écosystèmes
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Des premières conférences internationales sur l’environnement jusqu’à
l’émergence du concept de développement durable
Après le rapport Bruntland? Les critiques du DD
« penser local, agir global » l’agenda 21
Jean-Guy Vaillancourt, « Action 21 et le développement durable », VertigO - la
revue électronique en sciences de l'environnement [En ligne], Volume 3 Numéro 3 |
décembre 2002. DOI : 10.4000/vertigo.4172. http://vertigo.revues.org/4172
Franck-Dominique Vivien, « Jalons pour une histoire de la notion de
développement durable », Mondes en développement 2003/1 (no 121), p. 1-21. DOI
10.3917/med.121.0001.
http://www.cairn.info/revue-mondes-en-developpement2003-1-page-1.htm
Jérôme Gleizes, « De 1992 à 2012, les sommets de la Terre à Rio ou l'extension de
la marchandisation du monde », Mouvements 2012/2 (n° 70), p. 99106. http://www.cairn.info/revue-mouvements-2012-2-page-99.htm
Semaine 7 : 22 février 2017 - Examen de mi-session en classe
Semaine 8 : 1er mars - Semaine de lecture
Semaine 9 : 8 mars 2017 - Les choix collectifs et la gouvernance environnementale
8
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La tragédie des communs : gouverner les espaces communs
Les océans, l’air, l’espace, l’antarctique, etc.
Dardot, Pierre et Christian Laval. « Introduction : Le commun, un principe
politique » dans Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle. Paris : La
Découverte. 2015. (*)
Young Oran R., Bouyssou Rachel. Gérer les biens communs planétaires. Réflexions
sur un changement d’échelle. In: Critique internationale, vol. 9. 2000. Politiques de
la biosphère. pp. 147-160;doi : 10.3406/criti.2000.1631
http://www.persee.fr/doc/criti_1290-7839_2000_num_9_1_1631
Facultatif :
Hardin, Garrett. « La tragédie des communs » disponible en anglais
sur http://www.garretthardinsociety.org/articles/art_tragedy_of_the_commons.html
Semaine 10 : 15 mars 2017 - Écologie sociale, éco-socialisme et écologie politique
Michael Löwy, « De Marx à l'écosocialisme », Ecologie & politique 2002/1 (N°24),
p. 29-41. http://www.cairn.info/revue-ecologie-et-politique1-2002-1-page-29.htm
DOI 10.3917/ecopo.024.0029
Bookchin, Murray. « Qu’est-ce que l’écologie sociale? ». Atelier de création
libertaire. 2012. (*)
Deléage Jean-Paul, « En quoi consiste l'écologie politique?», Ecologie & politique,
2010/2
N°40,
p.
21-30.
DOI
:
10.3917/ecopo.040.0021. http://www.cairn.info/revue-ecologie-et-politique-2010-2page-21.htm
Semaine 11 : 22 mars 2017 - Les régimes de gouvernance environnementale
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L’émergence d’un régime politique international
Les institutions inter-nationales et régionales et les acteurs étatiques
Le droit environnemental
Yves Jégouzo, « L'évolution des instruments du droit de l'environnement »,
Pouvoirs 2008/4 (n° 127), p. 23-33. http://www.cairn.info/revue-pouvoirs-2008-4page-23.htm DOI 10.3917/pouv.127.0023
Luc Cambrézy, « Enjeux environnementaux et nouvelles catégories de migrants : de
la sémantique à la géopolitique », Pouvoirs 2013/1 (n° 144), p. 137147. http://www.cairn.info/revue-pouvoirs-2013-1-page-137.htm
DOI 10.3917/pouv.144.0137
Doris Farget, « Entre discontinuité et complexité dans la conception de
9
l’environnement des instances interaméricaines et des requérants autochtones
revendiquant leur droit au territoire », VertigO - la revue électronique en sciences de
l'environnement [En ligne], Hors-série 22 | septembre 2015, mis en ligne le 10
septembre 2015, consulté le 04 janvier 2017. URL : http://vertigo.revues.org/16180
; DOI : 10.4000/vertigo.16180
Semaine 12 : 29 mars 2017 - Les modes de mobilisation politique et les groupes
écologistes
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Les mouvements écologiques : de l’action directe aux mouvements
alternatifs jusqu’aux mouvements institutionnalisés
Les acteurs non-étatiques et le rôle des acteurs privés
Les normes écologiques
Les luttes locales et globales
Pascal Tozzi et al., « Gouverner par les normes environnementales : jeux d'acteurs
et de puissance dans la certification forestière », Espaces et sociétés 2011/3 (n°
146), p. 123-139. DOI 10.3917/esp.146.0123. http://www.cairn.info/revue-espaceset-societes-2011-3-page-123.htm
Marie-José Fortin, Yann Fournis, « Une participation conflictuelle : la trajectoire
territoriale des mobilisations contre le gaz de schiste au Québec », Participations
2015/3 (N° 13), p. 119-144. http://www.cairn.info/revue-participations-2015-3page-119.htm
DOI 10.3917/parti.013.0119
Pierre-Marie Terral, « « Éco-pirates » : Paul Watson et l’organisation Sea Shepherd,
trois décennies d’activisme en haute mer », Tracés. Revue de Sciences humaines
[En ligne], 26 | 2014, mis en ligne le 16 juin 2016, consulté le 26 juin 2014. URL
: http://traces.revues.org/5946; DOI : 10.4000/traces.5946
Semaine 13 : 5 avril 2017 - Justice environnementale 1 : les tensions NordSud/Sud-Nord
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Tensions Nord-Sud/Sud-Nord dans la gouvernance environnementale
Environnement et développement
François Ewald, « Le droit de l'environnement : un droit de riches ? », Pouvoirs
2008/4 (n° 127), p. 13-21.DOI 10.3917/pouv.127.0013 http://www.cairn.info/revuepouvoirs-2008-4-page-13.htm
Luis Martínez Andrade, « La Terre accablée. Écologie et critique de la modernité à
partir des vaincus de l’histoire », Ecologie & politique 2015/2 (N° 51), p. 139147.DOI
10.3917/ecopo.051.0139
http://www.cairn.info/revue-ecologie-etpolitique1-2015-2-page-139.htm
10
Semaine 14 : 12 avril 2017 - Justice environnementale 2 : rapports sociaux de sexe,
classe et race
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Femmes, écologie et développement : Écoféminisme
Les classes sociales et la pollution
La justice environnementale et les peuples autochtones
Sandra Laugier et al., « Genre et inégalités environnementales : nouvelles menaces,
nouvelles analyses, nouveaux féminismes. Introduction », Cahiers du Genre 2015/2
(n° 59), p. 5-20.DOI 10.3917/cdge.059.0005 http://www.cairn.info/revue-cahiersdu-genre-2015-2-page-5.htm
Joan Martinez Alier et al., « L'écologisme des pauvres, vingt ans après : Inde,
Mexique et Pérou », Ecologie & politique 2012/2 (N° 45), p. 93-116.
DOI 10.3917/ecopo.045.0093 http://www.cairn.info/revue-ecologie-et-politique12012-2-page-93.htm
Shubhra Gururani, « Le savoir des femmes du tiers monde dans le discours sur le
développement », Revue internationale des sciences sociales 2002/3 (n° 173), p.
353-363.DOI 10.3917/riss.173.0353 http://www.cairn.info/revue-internationale-dessciencessociales-2002-3-page-353.htm
Semaine 15 : 19 avril 2017 - Examen final à la maison et remise du travail
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Les questions d’examen seront affichées sur Moodle dès 9h30
Il faudra remettre l’examen sur Moodle à 12h30 ou avant
Il faudra aussi déposer le travail écrit sur Moodle en format Word avant
minuit.
Les dates importantes
Semaine 7
22 février
Semaine 15
19 avril
Semaine 15
19 avril
examen de mi-session en
classe
examen final à la maison
(Moodle)
remise des travaux écrits
(Moodle)
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PLAGIAT
Règlement no 18 sur les infractions de nature académique
Tout acte de plagiat, fraude, copiage, tricherie ou falsification de document commis par
une étudiante, un étudiant, de même que toute participation à ces actes ou tentative de les
commettre, à l’occasion d’un examen ou d’un travail faisant l’objet d’une évaluation ou
dans toute autre circonstance, constituent une infraction au sens de ce règlement.
La liste non limitative des infractions est définie comme suit :
• la substitution de personnes;
• l’utilisation totale ou partielle du texte d’autrui en le faisant passer pour sien ou
sans indication de référence;
• la transmission d’un travail pour fins d’évaluation alors qu’il constitue
essentiellement un travail qui a déjà été transmis pour fins d’évaluation
académique à l’Université ou dans une autre institution d’enseignement, sauf avec
l’accord préalable de l’enseignante, l’enseignant;
• l’obtention par vol, manœuvre ou corruption de questions ou de réponses
d’examen ou de tout autre document ou matériel non autorisés, ou encore d’une
évaluation non méritée;
• la possession ou l’utilisation, avant ou pendant un examen, de tout document non
autorisé;
• l’utilisation pendant un examen de la copie d’examen d’une autre personne;
• l’obtention de toute aide non autorisée, qu’elle soit collective ou individuelle;
• la falsification d’un document, notamment d’un document transmis par
l’Université ou d’un document de l’Université transmis ou non à une tierce
personne, quelles que soient les circonstances;
• la falsification de données de recherche dans un travail, notamment une thèse, un
mémoire, un mémoire-création, un rapport de stage ou un rapport de recherche;
Les sanctions reliées à ces infractions sont précisées à l’article 3 du Règlement no 18.
Pour plus d’information sur les infractions académiques et comment les prévenir
: www.integrite.uqam.ca
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