PLAN DE COURS Département de sociologie Université du Québec à Montréal Sigle : SOC-673E Groupe : 40 Titre : Sociologie de l’environnement Session : Hiver 2017 Enseignante : Elisabeth Abergel Téléphone : (514) 987-3000 poste 4470 Bureau : A-5325 Courriel : [email protected] AVIS À TOUTES LES ÉTUDIANTES ET TOUS LES ÉTUDIANTS Les étudiants (es) doivent se procurer leur adresse normalisée de l’UQAM. Étapes à suivre : 1. 2. 3. 4. Aller au http://www.info-courrier.uqam.ca Sélectionner « Code d’accès » Vous trouverez votre NIP sur votre relevé facture ou votre bulletin d’inscription Vous pouvez consulter vos messages directement à l’adresse suivante : http://www.courrier.uqam.ca REMISE DES TRAVAUX Au moment de la remise des travaux, les étudiants(es) désireux de les récupérer sont priés d’y joindre une enveloppe suffisamment affranchie afin qu’ils leur soient retournés par la poste. Vous devez conserver une copie de vos travaux avant de les déposer dans la chute située face au local A-5070 du Pavillon Hubert-Aquin. Sociologie de l’environnement SOC673E-40 Département de sociologie UQAM Hiver 2017 Élisabeth Abergel Présentation du cours Les rapports entre environnement et société sont complexes et multidimensionnels et représentent une préoccupation contemporaine importante. La transformation radicale des écosystèmes par l’action anthropique est à l’origine de crises environnementales locales. C’est l’accumulation, l'intensité croissante et l’interconnexion de ces nombreuses crises locales, dont les effets sont planétaires, que l’on décrit comme crise environnementale globale.. Les impacts humains de ces crises sont nombreux (déplacement de populations, réfugiés écologiques, crises sanitaires, crises alimentaires, conflits, guerres, précarité et appauvrissement, insécurité, etc.) et affectent les sociétés du Sud ainsi que les sociétés plus dépendantes de la nature de manières inégales. Cependant, les sociétés du Nord ne sont pas à l’abri et d’importants changements sociétaux concernant leurs modes de vie s’annoncent. Les crises environnementales s’accentuent et leurs conséquences menacent la survie planétaire. Nous vivons aujourd’hui à l’ère de l’Anthropocène, terme créé par Paul Cruzen, pour décrire une nouvelle période géologique caractérisée par l’activité humaine sur la planète exerçant une force géologique majeure. Il faut savoir que la crise environnementale implique nécessairement une crise sociale et c’est ce que nous explorerons au fil des semaines. Ce cours est une introduction à la sociologie de l’environnement. Nous allons explorer l’impact des activités humaines sur l’environnement mais aussi l’interaction entre les sociétés humaines et leurs conséquences sur la nature. L’émergence de la sociologie de l’environnement remonte aux années 70 et coïncide avec la montée des mouvements environnementalistes et de ce qu’on peut appeler la conscience planétaire. Cette méta-discipline se nourrit d’outils théoriques et conceptuels sociologiques classiques mais elle adopte aussi des cadres d’analyse provenant d’autres traditions intellectuelles comme par exemple les approches néomarxistes (écologie politique et écosocialisme), la modernisation écologique, l’écologie humaine, la justice environnementale, le constructivisme, les études postcoloniales, l’écophilosophie, les nouveaux mouvements sociaux et l’écoféminisme. Les thématiques proposées s’articulent autour de la relation entre environnement et société. La sociologie offre une perspective unique qui dépasse les aspects techniques et scientifiques des enjeux écologiques, permettant ainsi une exploration des racines profondes de la crise environnementale. La sociologie de l’environnement étudie les relations que les humains entretiennent avec « la 2 nature » tout en questionnant les processus socioculturels qui la construise et la dénature. Ceci implique une interrogation critique de la notion de nature (faudrait-il parler de natures? De post-nature? De multinaturalisme?) mais aussi un questionnement des relations que les humains entretiennent avec les autres espèces vivantes (animaux, végétaux, etc.) et le monde non-vivant (matière inerte mais aussi machines et autres créations humaines hybrides qui peuplent nos environnements). Un retour sur les tenants de la modernité sera utile afin de situer les racines épistémologiques du « grand partage », c’est-à-dire de la séparation entre nature et culture, dans la tradition occidentale et dans la discipline sociologique. Un regard sociologique permet aussi de questionner les rapports de pouvoir et les rapports sociaux en jeu dans les problématiques environnementales. Qui parle pour l’environnement? Pour les plantes et les animaux? Comment réconcilier les différentes conceptions de la nature? Comment les relations de pouvoir et les rapports sociaux affectent l’accès aux ressources naturelles? Quels liens faire entre les questions de race, de classe et de genre dans notre compréhension des problèmes écologiques? Comment les effets de la pollution, des déchets toxiques, des changements climatiques, de la perte de la biodiversité et de la dégradation environnementale sont-ils ressentis à travers le monde? Puisque ce cours est un cours d’introduction, il n’est pas attendu que les étudiant.e.s possèdent des connaissances approfondies en sociologie ou bien en sciences de l’environnement. N’importe quel bagage épistémologique ou disciplinaire illuminera le matériel couvert en classe et devrait intéresser la majorité des étudiant.e.s. Différents thèmes seront couverts à travers la session afin de familiariser les étudiant.e.s avec la sociologie de l’environnement, ses approches théoriques et méthodologiques ainsi que les questions que cette discipline soulève. L’objectif du cours est de fournir une base théorique critique qui permettra de mieux saisir les enjeux environnementaux contemporains ainsi que les différents courants de pensée et auteurs qui ont participé à l’enrichissement de cette métadiscipline. L’idée principale étant de poser un regard réflexif et critique sur les transformations sociales précipitées par la crise environnementale. La sociologie de l’environnement pose un regard sociologique sur les grands débats de notre temps comme la relation entre humains et non-humains, entre l’environnement naturel et construit et plus particulièrement offre un nouveau regard sur la modernité en particulier sur le débat entre nature et culture. Objectifs du cours Les objectifs suivants sont visés : • Une meilleure compréhension des relations complexes entre environnement et société • Une connaissance théorique et empirique des principaux enjeux environnementaux et des manières dont la sociologie de l’environnement les appréhendent 3 • • • Une réflexion critique sur les différentes approches adoptées (ou non) pour faire face aux problèmes écologiques et pour analyser leur impact sur les sociétés Une connaissance des acteurs, des institutions et des mouvements impliqués dans la protection de l’environnement au niveau local, régional et international Une connaissance des grands courants de pensée, des auteurs et des débats contemporains dans le domaine de la sociologie de l’environnement Informations pratiques Toutes les lectures obligatoires et facultatives sont disponibles électroniquement (voir site de la bibliothèque UQAM pour les bases de données comme Érudit.org, Revues.org, Persée, Cairn.info, etc.). Veuillez noter qu’il n’y a pas de recueil de texte, votre inscription à l’UQAM vous donne accès à tous les textes proposés dans le cadre du cours à travers le site de la bibliothèque. Les présentations Powerpoint et la liste des lectures obligatoires avec liens actifs seront affichées sur le site Moodle du cours (https://www.moodle2.uqam.ca). Ces mêmes liens actifs sont aussi accessibles à travers le plan de cours qui figure sur le site Moodle ainsi que sur celui du département de sociologie. Veuillez consulter le site Moodle régulièrement pour des nouvelles concernant les séances, les textes à lire, pour partager des informations pratiques ou pour des annonces concernant le cours. Approche pédagogique Chaque séance est organisée autour des sujets proposés dans les lectures obligatoires ainsi que des thèmes proposés dans le plan de cours. La première partie du cours consistera en un cours magistral et la deuxième partie comprendra des discussions en classe, des présentations orales. Certains thèmes seront illustrés par le biais de documentaires suivis par une discussion en classe. Les étudiants sont donc tenus de venir en classe ayant fait les lectures obligatoires avant chaque séance. La participation est importante, l’échange d’idées et d’opinions est une composante importante de votre apprentissage. Modalités d’évaluation 1. Un examen intra (en classe) : 25% • Sur la matière vue en classe jusqu’à la semaine 6 • Questions à court et moyen développement • Accès aux articles obligatoires seulement (pas aux notes de cours ni aux présentations Powerpoint) 2. Une présentation orale en groupe de 3 + Un travail de recherche de 15 pages (doubles interlignes, police 12pt, etc.) sur le thème de la présentation orale (à 4 remettre en groupe de 3 personnes) : 30% (ceci est une note pour le groupe) • Les groupes seront formés dès le début de la session et un calendrier des présentations sera organisé • Les présentations débuteront après la semaine de lecture • Le nombre d’étudiants par groupe dépendra du nombre total d’étudiants inscrits (pour le moment nous visons des groupes de 3) • Voir les détails des présentations et du travail final dans ce document • Remise du travail écrit en format Word portant sur la présentation en classe (semaine 15 sur Moodle) 3. Un examen final (à la maison) : 25% • Sur toute la matière couverte pendant la session • Questions de synthèse à long développement • Accès à tout le matériel de classe (notes de cours, diapos Powerpoint, textes, etc.) 4. Une note pour la participation et la présence en classe : 20% • Participation individuelle active et présence hebdomadaire seront évaluées (présence 5% et participation 15%) Les présentations orales et le travail écrit Il vous sera demander de choisir un sujet en lien avec la thématique de la semaine ou son prolongement qui soit d’envergure locale (dans le contexte québécois) mais dont les impacts au niveau régional, national ou même international seront abordés. Vous serez libres de choisir un sujet qui vous intéresse et qui est peut-être plus proche de vos préoccupations ou de vos intérêts. Vous aurez 30 minutes pour nous présenter les grandes lignes de votre sujet, de soulever les débats qu’il suscite et de proposer quelques questions pour une discussion en classe. Quelques thèmes potentiels pour vous inspirer : les transports en commun, l’urbanisme et l’aménagement du territoire, l’exploration pétrolière, l’Ile d’Anticosti, les pipe-lines ou les trains, le militantisme autochtone, les mines d’uranium, les énergies renouvelables, la protection des caribous des bois, la forêt boréale, l’agriculture durable, les systèmes agroalimentaires, les barrages hydro-électriques, l’eau, les circuits courts, le marché du carbone, etc. Le travail écrit consistera en une explication et analyse plus détaillée de votre présentation orale (15 pages soit environ 3500-4000 mots sans compter la bibliographie ou potentiellement les annexes). Vous devrez fournir au moins 3 sources scientifiques dans votre bibliographie. Vous pourrez utiliser d’autres sources (médias, documents gouvernementaux, rapports de recherche, sites internet, etc.). À vous de structurer vos travaux selon vos préférences mais les éléments suivants devront être inclus: 1. La problématique et l’enjeu environnemental dont il est question (10) 2. Ses impacts sur la société québécoise (ses répercussions plus vastes) (10) 5 3. Les grandes lignes du débat ou de la controverse (qui sont les différents acteurs et les institutions concernées dans cette thématique? et comment cette thématique estelle appréhendée? Existe-t-il un régime de gouvernance pour cet enjeu? Politique publique, droit international, etc.?) (30) 4. Une analyse théorique ou conceptuelle reposant sur une approche étudiée en classe (gestion des biens communs, modernisation écologique, écologie politique, etc.) (30) 5. Un bilan de la présentation orale et de la discussion en classe à partir des questions (5) 15 points seront réservés pour : la qualité de l’analyse et la clarté du travail (oral et écrit) (10); la structure et la cohérence, les normes de présentation (bibliographie, citations, titre, etc.), la grammaire et l’orthographe (5). L’évaluation finale de 30% comptera le travail et la présentation orale. La date de remise du travail est prévue pour la semaine 15 à déposer en fichier Word sur le site Moodle. Pour ce qui est des échéances, les travaux ne seront pas acceptés après la date de remise sans retard justifié ou note de médecin. Séances, thèmes et lectures Semaine 1 : 11 janvier 2017 - Présentation du cours • • • Présentation du syllabus Définir les problèmes et les enjeux environnementaux Les grands défis écologiques de notre temps Semaine 2 : 18 janvier 2017 - L’environnement comme objet de recherche en sociologie • • • • • • • Survol des outils théoriques et conceptuels de la sociologie de l’environnement : L’écosociologie, l’écologisation Les nouveaux mouvements sociaux L’écologie humaine Le socioconstructivisme La justice environnementale La modernisation écologique Philippe Boudes, « Les démarches des sociologies francophones de l’environnement : comment faires science avec la problématique environnementale ? », VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement [En ligne], Volume 7 Numéro 2 | septembre 2006. URL : http://vertigo.revues.org/2269 ; DOI : 10.4000/vertigo.2269 6 Catherine Larrère, « La justice environnementale », Multitudes 2009/1 (n° 36), p. 156-162.DOI 10.3917/mult.036.0156 http://www.cairn.info/revue-multitudes-20091-page-156.htm Vincent Béal. La modernisation écologique : Quelle théorie pour quel changement social?. Aurélie Choné, Isabelle Hajek, Philippe Hamman. Guide des humanités environnementales, Presses Universitaires du Septentrion, pp.223-234, 2016. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01272827v2 Semaine 3 : 25 janvier 2017 - Les origines de l’environnementalisme moderne • • • La création des parcs nationaux et les mouvements de préservation et de conservation de la nature sauvage: Emerson, Thoreau, etc. La nature sauvage est-elle un mythe? Les courants constructivistes et la question de la nature Paul Arnould, Éric Glon, « Wilderness, usages et perceptions de la nature en Amérique du Nord. », Annales de géographie 2006/3 (n° 649), p. 227238. http://www.cairn.info/revue-annales-de-geographie-2006-3-page-227.htm DOI 10.3917/ag.649.0227 William Cronon, « Le problème de la wilderness, ou le retour vers une mauvaise nature », Ecologie & politique 2009/1 (N°38), p. 173-199. DOI 10.3917/ecopo.038.0173. http://www.cairn.info/revue-ecologie-et-politique1-20091-page-173.htm Semaine 4 : 1er février 2017 - L’éthique environnementale et la question de la valeur • • • • Valeur intrinsèque ou instrumentale de la nature? De Gaïa, au biocentrisme en passant par la « deep ecology » l’éthique environnementale, Le principe de responsabilité et de précaution Nguyen Vinh-De. « Qu’est-ce que l’éthique de l’environnement ? ». Horizons philosophiques, vol. 9, no 1, 1998, p. 87-107. http://id.erudit.org/iderudit/801093ar Philippe Descola, « Par-delà la nature et la culture », Le Débat 2001/2 (n° 114), p. 86-101. DOI 10.3917/deba.114.0086 http://www.cairn.info/revue-le-debat-2001-2-page-86.htm Semaine 5 : 8 février 2017 - Les origines de la crise environnementale : l’économie moderne et ses conséquences écologiques • L’environnement à l’aune de la révolution industrielle 7 • • Comment mettre un prix sur la biodiversité, les « services écosystémiques », les ressources génétiques, le carbone, les espèces en voie de disparition, etc.? La financiarisation de l’environnement Abraham, Yves-Marie. « Faire l’économie de la nature » dans Creuser jusqu’où? Extractivisme et limites de la croissance sous la direction de Yves-Marie Abraham et David Murray. Montréal : Éditions Écosociété. Pages 204-223. 2015. Maxime Combes, Réflexions sur le « capitalisme vert », Mouvements 2010/3 (n°63), p. 99-110.DOI 10.3917/mouv.063.0099 http://www.cairn.info/revuemouvements-2010-3-page-99.htm Yann Fournis et Marie-José Fortin, « Les régimes de ressources au Canada : les trois crises de l'extractivisme », VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement [En ligne], Volume 15 Numéro 2 | Septembre 2015, mis en ligne le 28 septembre 2015, consulté le 16 octobre 2016. URL : http://vertigo.revues.org/16489 ; DOI : 10.4000/vertigo.16489 Semaine 6 : 15 février 2017 - Les limites de la croissance et des écosystèmes • • • Des premières conférences internationales sur l’environnement jusqu’à l’émergence du concept de développement durable Après le rapport Bruntland? Les critiques du DD « penser local, agir global » l’agenda 21 Jean-Guy Vaillancourt, « Action 21 et le développement durable », VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement [En ligne], Volume 3 Numéro 3 | décembre 2002. DOI : 10.4000/vertigo.4172. http://vertigo.revues.org/4172 Franck-Dominique Vivien, « Jalons pour une histoire de la notion de développement durable », Mondes en développement 2003/1 (no 121), p. 1-21. DOI 10.3917/med.121.0001. http://www.cairn.info/revue-mondes-en-developpement2003-1-page-1.htm Jérôme Gleizes, « De 1992 à 2012, les sommets de la Terre à Rio ou l'extension de la marchandisation du monde », Mouvements 2012/2 (n° 70), p. 99106. http://www.cairn.info/revue-mouvements-2012-2-page-99.htm Semaine 7 : 22 février 2017 - Examen de mi-session en classe Semaine 8 : 1er mars - Semaine de lecture Semaine 9 : 8 mars 2017 - Les choix collectifs et la gouvernance environnementale 8 • • La tragédie des communs : gouverner les espaces communs Les océans, l’air, l’espace, l’antarctique, etc. Dardot, Pierre et Christian Laval. « Introduction : Le commun, un principe politique » dans Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle. Paris : La Découverte. 2015. (*) Young Oran R., Bouyssou Rachel. Gérer les biens communs planétaires. Réflexions sur un changement d’échelle. In: Critique internationale, vol. 9. 2000. Politiques de la biosphère. pp. 147-160;doi : 10.3406/criti.2000.1631 http://www.persee.fr/doc/criti_1290-7839_2000_num_9_1_1631 Facultatif : Hardin, Garrett. « La tragédie des communs » disponible en anglais sur http://www.garretthardinsociety.org/articles/art_tragedy_of_the_commons.html Semaine 10 : 15 mars 2017 - Écologie sociale, éco-socialisme et écologie politique Michael Löwy, « De Marx à l'écosocialisme », Ecologie & politique 2002/1 (N°24), p. 29-41. http://www.cairn.info/revue-ecologie-et-politique1-2002-1-page-29.htm DOI 10.3917/ecopo.024.0029 Bookchin, Murray. « Qu’est-ce que l’écologie sociale? ». Atelier de création libertaire. 2012. (*) Deléage Jean-Paul, « En quoi consiste l'écologie politique?», Ecologie & politique, 2010/2 N°40, p. 21-30. DOI : 10.3917/ecopo.040.0021. http://www.cairn.info/revue-ecologie-et-politique-2010-2page-21.htm Semaine 11 : 22 mars 2017 - Les régimes de gouvernance environnementale • • • L’émergence d’un régime politique international Les institutions inter-nationales et régionales et les acteurs étatiques Le droit environnemental Yves Jégouzo, « L'évolution des instruments du droit de l'environnement », Pouvoirs 2008/4 (n° 127), p. 23-33. http://www.cairn.info/revue-pouvoirs-2008-4page-23.htm DOI 10.3917/pouv.127.0023 Luc Cambrézy, « Enjeux environnementaux et nouvelles catégories de migrants : de la sémantique à la géopolitique », Pouvoirs 2013/1 (n° 144), p. 137147. http://www.cairn.info/revue-pouvoirs-2013-1-page-137.htm DOI 10.3917/pouv.144.0137 Doris Farget, « Entre discontinuité et complexité dans la conception de 9 l’environnement des instances interaméricaines et des requérants autochtones revendiquant leur droit au territoire », VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement [En ligne], Hors-série 22 | septembre 2015, mis en ligne le 10 septembre 2015, consulté le 04 janvier 2017. URL : http://vertigo.revues.org/16180 ; DOI : 10.4000/vertigo.16180 Semaine 12 : 29 mars 2017 - Les modes de mobilisation politique et les groupes écologistes • • • • Les mouvements écologiques : de l’action directe aux mouvements alternatifs jusqu’aux mouvements institutionnalisés Les acteurs non-étatiques et le rôle des acteurs privés Les normes écologiques Les luttes locales et globales Pascal Tozzi et al., « Gouverner par les normes environnementales : jeux d'acteurs et de puissance dans la certification forestière », Espaces et sociétés 2011/3 (n° 146), p. 123-139. DOI 10.3917/esp.146.0123. http://www.cairn.info/revue-espaceset-societes-2011-3-page-123.htm Marie-José Fortin, Yann Fournis, « Une participation conflictuelle : la trajectoire territoriale des mobilisations contre le gaz de schiste au Québec », Participations 2015/3 (N° 13), p. 119-144. http://www.cairn.info/revue-participations-2015-3page-119.htm DOI 10.3917/parti.013.0119 Pierre-Marie Terral, « « Éco-pirates » : Paul Watson et l’organisation Sea Shepherd, trois décennies d’activisme en haute mer », Tracés. Revue de Sciences humaines [En ligne], 26 | 2014, mis en ligne le 16 juin 2016, consulté le 26 juin 2014. URL : http://traces.revues.org/5946; DOI : 10.4000/traces.5946 Semaine 13 : 5 avril 2017 - Justice environnementale 1 : les tensions NordSud/Sud-Nord • • Tensions Nord-Sud/Sud-Nord dans la gouvernance environnementale Environnement et développement François Ewald, « Le droit de l'environnement : un droit de riches ? », Pouvoirs 2008/4 (n° 127), p. 13-21.DOI 10.3917/pouv.127.0013 http://www.cairn.info/revuepouvoirs-2008-4-page-13.htm Luis Martínez Andrade, « La Terre accablée. Écologie et critique de la modernité à partir des vaincus de l’histoire », Ecologie & politique 2015/2 (N° 51), p. 139147.DOI 10.3917/ecopo.051.0139 http://www.cairn.info/revue-ecologie-etpolitique1-2015-2-page-139.htm 10 Semaine 14 : 12 avril 2017 - Justice environnementale 2 : rapports sociaux de sexe, classe et race • • • Femmes, écologie et développement : Écoféminisme Les classes sociales et la pollution La justice environnementale et les peuples autochtones Sandra Laugier et al., « Genre et inégalités environnementales : nouvelles menaces, nouvelles analyses, nouveaux féminismes. Introduction », Cahiers du Genre 2015/2 (n° 59), p. 5-20.DOI 10.3917/cdge.059.0005 http://www.cairn.info/revue-cahiersdu-genre-2015-2-page-5.htm Joan Martinez Alier et al., « L'écologisme des pauvres, vingt ans après : Inde, Mexique et Pérou », Ecologie & politique 2012/2 (N° 45), p. 93-116. DOI 10.3917/ecopo.045.0093 http://www.cairn.info/revue-ecologie-et-politique12012-2-page-93.htm Shubhra Gururani, « Le savoir des femmes du tiers monde dans le discours sur le développement », Revue internationale des sciences sociales 2002/3 (n° 173), p. 353-363.DOI 10.3917/riss.173.0353 http://www.cairn.info/revue-internationale-dessciencessociales-2002-3-page-353.htm Semaine 15 : 19 avril 2017 - Examen final à la maison et remise du travail • • • Les questions d’examen seront affichées sur Moodle dès 9h30 Il faudra remettre l’examen sur Moodle à 12h30 ou avant Il faudra aussi déposer le travail écrit sur Moodle en format Word avant minuit. Les dates importantes Semaine 7 22 février Semaine 15 19 avril Semaine 15 19 avril examen de mi-session en classe examen final à la maison (Moodle) remise des travaux écrits (Moodle) 11 PLAGIAT Règlement no 18 sur les infractions de nature académique Tout acte de plagiat, fraude, copiage, tricherie ou falsification de document commis par une étudiante, un étudiant, de même que toute participation à ces actes ou tentative de les commettre, à l’occasion d’un examen ou d’un travail faisant l’objet d’une évaluation ou dans toute autre circonstance, constituent une infraction au sens de ce règlement. La liste non limitative des infractions est définie comme suit : • la substitution de personnes; • l’utilisation totale ou partielle du texte d’autrui en le faisant passer pour sien ou sans indication de référence; • la transmission d’un travail pour fins d’évaluation alors qu’il constitue essentiellement un travail qui a déjà été transmis pour fins d’évaluation académique à l’Université ou dans une autre institution d’enseignement, sauf avec l’accord préalable de l’enseignante, l’enseignant; • l’obtention par vol, manœuvre ou corruption de questions ou de réponses d’examen ou de tout autre document ou matériel non autorisés, ou encore d’une évaluation non méritée; • la possession ou l’utilisation, avant ou pendant un examen, de tout document non autorisé; • l’utilisation pendant un examen de la copie d’examen d’une autre personne; • l’obtention de toute aide non autorisée, qu’elle soit collective ou individuelle; • la falsification d’un document, notamment d’un document transmis par l’Université ou d’un document de l’Université transmis ou non à une tierce personne, quelles que soient les circonstances; • la falsification de données de recherche dans un travail, notamment une thèse, un mémoire, un mémoire-création, un rapport de stage ou un rapport de recherche; Les sanctions reliées à ces infractions sont précisées à l’article 3 du Règlement no 18. Pour plus d’information sur les infractions académiques et comment les prévenir : www.integrite.uqam.ca