Thrombose et cancer - OMEDIT Poitou

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Réunions pluridisciplinaires territoriales
« Thrombose et Cancer »
en Poitou Charentes en 2014
Poitiers le 12 mars
Angoulême le 1er avril
Parthenay le 8 avril
La Rochelle le 15 avril
Royan le 20 mai
Programme des réunions
Thèmes
Intervenants
Introduction
* Dr Paul Lechuga, ARS / Dr Gilles Chapelle, OMEDIT
Thrombose et Cancer : les liaisons dangereuses
* Epidémiologie et Physiopathologie de la Maladie
Thrombo Embolique Veineuse en Cancérologie
* Dr Aurélie Ferru, Oncologue CHU Poitiers
* Dr Rafik Belhadj Chaidi, Médecin Vasculaire CHU Poitiers
* Recommandations Thrombose et Cancer
* Ces recommandations sont-elles appliquées ?
Résultats de l'enquête internet URPS sur le thème
"Thrombose et Cancer" en Poitou-Charentes
* Dr Rafik Belhadj Chaidi, Médecin Vasculaire CHU Poitiers
• URPS
Questions / Réponses
Table ronde sur les mesures à mettre en place afin
d’améliorer l’application des recommandations pour
une meilleure prise en charge des patients
Conclusion
* URPS Médecins, Dr Claude Berrard
* URPS Pharmaciens, Dr Jean-Philippe Brégère, Dr Christine
Salavert-Grizet
* URPS Infirmiers, Mme Isabelle Varlet
* Dr Dominique Marouby, Dr Claire Morin, Réseau régional de
cancérologie
* Dr Gilles Chapelle, OMEDIT
* Dr Aurélie Ferru, Oncologue CHU Poitiers
* Dr Rafik Belhadj Chaidi, Médecin Vasculaire CHU Poitiers
* Dr Paul Lechuga, ARS / Dr Gilles Chapelle, OMEDIT
Réunion de Royan : avec la participation du Dr Bernard Frèche : Maître de
conférences associé, Faculté de Médecine de Poitiers, Pôle recherche du
Département de Médecine Générale, thématique «Cancer et Médecine
Générale»
THROMBOSE ET CANCER
UNE RELATION ÉTROITE ET COMPLEXE
08 avril 2014
Dr A. FERRU
Pôle régional de cancérologie Chu de Poitiers
Une relation décrite de longue date…
«Lorsque vous hésitez sur la nature de la pathologie
gastrique, lorsque vous hésitez entre une gastrite
chronique, un ulcère banal ou un carcinome, la
survenue d’une phlegmatia alba dolens au niveau
d’un membre mettra un terme à votre indécision et
vous serez alors en mesure d’affirmer qu’un cancer
est présent»
«De plus, cette phlébite oblitérante n’est pas
exclusivement propre aux carcinomes gastriques,
elle peut survenir du fait d’un cancer affectant
n’importe quel autre organe »
Lectures in Clinical Medicine 1865
Maladie thromboembolique veineuse
 Thrombose veineuse profonde
 Embolie pulmonaire
 Thrombose sur cathéter
Thrombose et cancer




Le risque de développer une maladie thromboembolique veineuse (MTEV) est multipliée par 4
chez le sujet atteint de cancer et par 7 en cas de
chimiothérapie(1)
10 à 15 % des patients atteints de cancer
développe une MTEV(2)
Des études autopsiques ont révélé jusqu’à 50% de
MTEV chez les patients atteints de cancer
La MTEV représente la 2ème cause de mortalité du
patient cancéreux
(1)
(2)
Heit et al., Arch Intern Med 2000
Achkar et al. In: hémorragies et thromboses , 2009
La thrombose : facteur pronostique

La MTEV est associée à un pronostic sombre chez
les patients atteints de cancer :
2ème cause de décès (1)
 Réduction significative de la survie :
Etude cas témoins (2) :

Survie à 1 an
36 %
12 %
Patients ayant un cancer sans METV
n=5731
Patients ayant un cancer associé à une METV
n=667
(1)
(2)
p<0.001
Haddad et al., Lancet Oncology 2005
Sorensen et al., NEJM 2000
Physiopathologie


L’origine de la MTEV dans le cadre du cancer est
multifactorielle
Elle est favorisée par :
 Le
cancer en lui-même, véritable modèle
d’hypercoagulabilité acquise
 Ses complications
 Les traitements anti-cancéreux
Cancer :
déséquilibre de la balance hémostatique
1821-1902
Facteurs de risque de la MTEV

Liés au cancer

Liés au patient

Liés au traitement du cancer
Facteurs de risque de la MTEV

Liés au cancer :
 Localisation
tumorale :
Cancer du pancréas, de l’estomac, du colon, de l’ovaire,
du cerveau ou du poumon
 L’extension
métastatique :
Stades métastatiques 10 à 20 fois plus thrombogènes
que les formes localisées
Incidence des thromboses en fonction de la
localisation et du stade du cancer
Incidence au cours de la première année de prise en charge
Facteurs de risque de la MTEV

Liés au patient atteint cancer :
 Âge
avancé
 ATCD personnels ou familiaux de MTEV
 Comorbidités :
 Insuffisance
 Infection
 Fièvre
 Obésité
cardiaque
Facteurs de risque de la MTEV

Liés au traitement du cancer :
Chirurgie :
Risque de développer une MTEV post-opératoire multiplié par 2
par rapport aux patients non atteints de cancer
 Chimiothérapie
 Hormonothérapie
 Thérapies anti-angiogéniques, inhibiteurs multicibles
 Epo, G-CSF
 Cathéters veineux centraux :
Prévalence de 27 à 66 % dont la majorité reste asymptomatique

Conclusions





Le cancer = un modèle d’hypercoagulabilité multifactorielle
Incidence de la thrombose élevée (15 % avéré, jusqu’à 50
% de forme occulte)
Le risque de thrombose perdure d’autant que le cancer est
actif et traité
La survenue d’une thrombose au cours du cancer est un
facteur de mauvais pronostic et constitue la 2ème cause de
mortalité des patients cancéreux après la maladie
cancéreuse elle-même
Importance d’un traitement bien mené
Physiopathogénie complexe et spécifique
Traitement spécifique +++++++
faisant l’objet de recommandations
Thrombose et cancer
Réunion territoriale pluridisciplinaire n°2
Parthenay le 08/04/2014
Dr Rafik BELHADJ CHAIDI
Médecin Vasculaire
Service de Médecine Interne
CHU de Poitiers
Thrombose et cancer: les liaisons
dangereuses
Thrombose
MTEV = EP + TVP
MTEV: maladie
thromboembolique veineuse
(veinous thromboembolism)
EP: embolie pulmonaire
TVP: thrombose veineuse
profonde
Syndrome de Trousseau
= MTEV + Cancer
JAMA Patient Page; 2013
Chronologie Thrombose - Cancer
① La thrombose vient compliquer un
cancer connu
② La thrombose précède un cancer
occulte
③ La thrombose révèle un cancer
La thrombose vient compliquer un cancer connu
① La thrombose vient compliquer un
cancer connu
② La thrombose précède un cancer
occulte
③ La thrombose révèle un cancer
Le risque thrombotique au cours de l’évolution de la néoplasie:
Khorana AA, Francis CW. Cancer-associated thrombosis. 2008.
La thrombose précède un cancer occulte
① La thrombose vient compliquer un
cancer connu
② La thrombose précède un cancer
occulte
③ La thrombose révèle un cancer
Dépistage d’un cancer occulte devant une thrombose
• Chez qui?






TVP idiopathique > 60 ans
TVP des MI bilatérale
TVP récidivante
Veine superficielle saine
Localisation insolite (VJI, VCI, VAX, veines digestives)
Thrombose sous AVK
• Comment dépister ?




Examen clinique
NFS, bilan hépatique
TDM TAP
Selon terrain : Colo, FOGD, PSA, Mammographie, Hémocult II…
• Quand chercher le K ?
 Dans les 6 mois après la thrombose
Sørensen. EUROPEAN JOURNAL OF CANCER; 2012
Relation entre la thrombose et le cancer
• Concept classique:
Thrombose
Cancer
• Concept récent:
Thrombose
Cancer
Inflammation
Angiogénèse
Traitement et recommandations
Traitement de la thrombose associée à un cancer
• « Gold standard » de l’anticoagulation:
Héparine (HBPM/HNF) puis relais par AVK
Durée variable selon l’indication.
• Thrombose associée à un cancer: cas particulier
HBPM
Pendant 6 mois minimum.
Recommandations nationales:
•
•
•
•
•
•
Recommandations nationales: SOR 2008.
InCA, AFSSAPS, SFMV, SNFMI
Traitement par HBPM > AVK
Minimum 3 à 6 mois
Site: www.e-cancer.fr
Lien: www.e-cancer.fr/component/.../2072plaquettethrombose2008pdf
Recommandations nationales:
SOR 2008 Traitement curatif hors KT
STANDARDS
1.
2.
3.



Le traitement de la maladie thromboembolique (MTEV) chez le patient atteint de cancer doit reposer sur l’utilisation d’héparine de bas
poids moléculaire (HBPM) à visée curative pendant au moins 3 mois.
En traitement initial (jusqu’à 10 jours), il n’y a pas de spécificité pour le patient atteint de cancer et toutes les molécules ayant l’AMM
peuvent être utilisées (HBPM, héparine non fractionnée (HNF), pentasaccharides, danaparoïde).
Au-delà des dix premiers jours, le traitement de la MTEV chez le patient atteint de cancer doit reposer sur l’utilisation d’HBPM à visée
curative pendant une durée optimale de 6 mois et à défaut 3 mois minimum. Ce traitement a été validé dans la littérature aux posologies
suivantes :
Dalteparine 200 UI/kg une fois par jour pendant un mois puis 150 UI/kg une fois par jour ;
Tinzaparine 175 UI/kg une fois par jour ;
Enoxaparine 150 UI/kg une fois par jour.
La galénique utilisée dans les études n’est disponible en France que pour la tinzaparine.
1.
2.
3.
4.
En cas d’insuffisance rénale sévère, le traitement doit reposer sur l’utilisation d’HNF avec relais précoce (possible dès J1) par antivitamine
K (AVK) au moins 3 mois.
En cas d’embolie pulmonaire grave (défaillance hémodynamique), les indications et les modalités de la thrombolyse sont les mêmes que
chez le patient non cancéreux.
En cas de contre-indications absolues à un traitement anticoagulant ou en cas de récidive thromboembolique veineuse sous traitement
anticoagulant optimal, la mise en place d’un filtre cave doit être envisagée. Si le filtre cave est posé pour une récidive, le traitement
anticoagulant doit être poursuivi. Si le filtre cave est posé pour une contre-indication, quand celle-ci disparaît, le traitement anticoagulant
doit être repris.
En cas de MTEV chez un patient atteint de tumeur cérébrale, les indications et les modalités du traitement de la MTEV sont les mêmes
que chez les patients cancéreux ayant une localisation tumorale non cérébrale.
OPTIONS
1.
2.
3.
4.
5.
En cas de refus ou d’impossibilité de traitement pour 3 mois par HBPM, l’utilisation d’HBPM avec relais précoce par AVK pour au moins 3
mois, peut être proposée.
Entre 3 et 6 mois, il est recommandé de poursuivre le traitement anticoagulant à visée curative par HBPM selon le schéma utilisé de 0 à 3
mois.
Le traitement anticoagulant peut être arrêté après 6 mois, s’il s’agissait d’un premier événement thromboembolique veineux provoqué par
un événement intercurrent et en l’absence de maladie cancéreuse en progression ou en cours de tout traitement complémentaire.
Au-delà de 6 mois, le traitement anticoagulant doit être poursuivi tant que le cancer est présent ou traité (chimiothérapie,
hormonothérapie). Le choix entre HBPM et AVK dépend de la balance bénéfice ce-risque (interactions médicamenteuses, chimiothérapie,
procédures invasives, état général) et de l’acceptabilité du traitement.
Si une indication de filtre cave est posée, le choix d’un filtre pouvant être retiré (encore appelé optionnel) peut être discuté.
Recommandations nationales:
SOR 2008 Traitement curatif des thromboses sur KT
STANDARDS
1. Le traitement curatif des thromboses sur cathéter doit reposer sur l’utilisation prolongée des HBPM.
2. En cas d’insuffisance rénale sévère, le traitement doit reposer sur l’utilisation d’HNF avec relais précoce (possible
dès J1) par AVK.
3. Le maintien du cathéter nécessite qu’il soit indispensable, fonctionnel, bien positionné et non infecté, avec une
évolution clinique favorable sous surveillance rapprochée. Dans ce cas, le traitement anticoagulant doit être
poursuivi tant qu’un cathéter est en place.
4. En cas de retrait du cathéter, il n’y a pas d’attitude standard concernant la chronologie de la mise en route d’un
traitement anticoagulant par rapport au retrait.
OPTIONS
1. En cas de nécessité́ de poser un nouveau cathéter, il convient d’évaluer au préalable l’état du réseau veineux cave
supérieur par scanner ou échographie doppler.
2. En cas de refus ou d’impossibilité de traitement prolongé par HBPM, l’utilisation d’HBPM avec relais par AVK peut
être proposée.
3. Les fibrinolytiques peuvent être envisagés en milieu spécialisé en cas de mauvaise tolérance clinique (syndrome
cave supérieur) et en l’absence de contre-indications.
4. Durée du traitement anticoagulant en cas de retrait de cathéter :
 le cathéter est retiré et le cancer est en progression ou en cours de traitement : il est recommandé 3 à 6 mois
de traitement par HBPM suivi par un relais par AVK (cf. chapitre « MTEV hors cathéter ») ;
 le cathéter est retiré et le cancer n’est pas en progression ni en cours de traitement : il est recommandé 6
semaines de traitement par HBPM.
Méta analyse
Enoxaparine
Akl, Cochrane Datab
Akl, Cochrane Database, Sys Rev 2011
Les molécules à utiliser en traitement prolongé
(>10j) de la thrombose associé au cancer
• Daltéparine: 200 ui/kg/j pendant 1 mois puis 150ui/kg/j
pendant 5 mois  AMM
• Tinzaparine: 175 ui/kg/j  AMM
• Enoxaparine: 150 ui/kg/j
• Fondaparinux: Non
• Idraparinux: Non
• NACO: Non
NACO et cancer?
Revue de la littérature: essais randomisés
Essai
Traitement préventif
Traitement curatif
MAGELLAN
Molécule
% des patients avec cancer
Rivaroxaban
7,3%
ADOPT
Apixaban
9,6%
Levine et al
Apixaban
100%
EINSTEIN-DVT
Rivaroxaban
6,8%
EINSTEIN-PE
Rivaroxaban
4,7%
EINSTEIN-DVT Extension
Rivaroxaban
4,5%
RECOVER
Dabigatran
5%
 NACO non recommandés dans la thrombose associée à un cancer
 Pas d’essai randomisé NACO vs HBPM en curatif chez les patients cancéreux
Recommandations internationales
ISTH 2013
•
•
•
•
HBPM>AVK [Grade 1A]
6 mois minimum (essais randomisés) [Grade 1A]
>6mois [consensus d’experts]
Traitement préventif: Pancréas, poumon, myélome
[Grade 1B]
• Thrombopénie: [consensus d’experts]
– Seuil curatif: 50 giga/l
– Seuil préventif: 80 giga/l
Journal of Thrombosis and Haemostasis
Volume 11, Issue 1, pages 56–70, January 2013
En pratique?
Résultats:
Caractéristiques générales de la population étudiée:
N = 145
Variables qualitatives
Variables quantitatives
Nombre
Moyenne
Ecart-type
67.4 ans
12.7 ans
69.7 kg
14,7 kg
Pourcentage
Age
Femmes
64
44,1%
Hommes
81
55,9%
Poids
Cancers solides
113
77,9%
Hémopathies malignes
22
22,1%
Caractéristiques oncologiques des patients:
Taux des cancers solides en fonction de la localisation [%] (n=113)
15,9
10,6
9,7
8,8
8,8
8,8
5,3
4,4
4,4
3,5
Taux des hémopathies malignes [%] (n=32)
46,8
28,1
15,6
9,3
3,1
2,6
2,6
2,6
1,7
1,7
0,8
0,8
0,8
1,7
2,6
Caractéristiques thrombotiques des patients:
Les 3 situations diagnostiques vis-à-vis de la thrombose:
Thrombose :
Nombre (N=145) :
Pourcentage :
TVP
136
93,8%
EP
42
29%
TVP et EP
32
22%
100%
Symptomatique
90%
80%
Asymptomatique
70%
TVP
bilatérale
42%
TVP distale
55%
60%
12%
50%
40%
88%
30%
20%
TVP
unilatérale
58%
TVP
proximale
45%
10%
0%
Caractère symptomatique ou
asymptomatique de la thrombose:
Caractère uni- ou bilatéral Caractère proximal ou distal
Localisation de la thrombose:
Les données sur le traitement anti-thrombotique:
Les molécules utilisées pour le traitement prolongé (>10j):
Molécules :
Nombre (N=145) :
Pourcentage :
HBPM
83
57,2%
AVK
33
22,7%
Fondaparinux
22
15,2%
HNF
7
4,8%
Les différentes HBPM utilisées:
Pourcentage dans le groupe des HBPM
HBPM
Nombre
(n=83)
Tinzaparine
69
83.1%
Enoxaparine
10
12%
Nadroparine
4
4,8%
Les données sur le traitement anti-thrombotique:
Les causes d’arrêt du traitement
Motif
Nombre (n=112) :
Pourcentage :
Décès
51
45,5%
Décision médicale non motivée
15
13,4%
Reperméabilisation du réseau veineux à l’écho-doppler
11
9,8%
Complication hémorragique
10
8,9%
Rémission
7
6,2%
Lassitude, mauvaise tolérance aux injections et refus du patient
6
5,3%
Soins palliatifs
4
3,6%
Non-renouvellement d’ordonnance
6
5,3%
Thrombopénie
1
0,9%
TIH
1
0,9%
Les données sur le traitement anti-thrombotique:
La classe pharmacologique utilisée pour prolonger le traitement au-delà de 6 mois:
Molécule :
Nombre (n=46):
Pourcentage :
HBPM
22
47.8%
AVK
18
39.1%
Fondaparinux
6
13.0%
HNF
0
0%
Le fondaparinux:
•
•
Pentasaccharide.
Peut être utilisé dans le traitement initial (<10j) de la thrombose associée au cancer:
 International clinical practice guidelines for the treatment and prophylaxis of venous
thromboembolism in patients with cancer. Journal of Thrombosis and Haemostasis, 11: 56–70.
•
•
N’est pas recommandé dans le traitement prolongé (>10j) de la thrombose associée au cancer.
Pas d’essai randomisé mais analyse sous groupes.
 Subgroup analysis of the Matisse clinical trials. Thromb Haemost 2009 ; 101 : 762-9
Comparaison des attitudes thérapeutiques aux
recommandations:
(N=145)
Vérification en 3 étapes :
Nombre :
Pourcentage :
① Molécule conforme aux recommandations :
91
62,8%
② Durée conforme aux recommandations :
108
74,5%
③ Molécule et durée conformes aux recommandations :
68
46,9%
Limites de l’application / l’applicabilité des
recommandations:
 La méconnaissance ou la non adhésion aux recommandations.
 Les complications hémorragiques.
 La thrombopénie.
 Les soins palliatifs.
 L’acceptabilité du traitement par le patient.
 Hormonothérapie.
 Thrombose sur KT.
Conclusion:
• La MTEV est de plus en plus fréquente chez les patients atteints de cancer.
• Des recommandations nationales existent depuis 2008.
• Désormais des recommandations internationales (2013).
• Elles ne sont appliquées que dans 46,9% des cas dans notre étude.
• L’amélioration de l’application des recommandations est nécessaire pour
diminuer la morbidité et la mortalité dans cette catégorie de patients.
• Les enjeux dans l’avenir:
1.
2.
3.
Importance de la prévention primaire: identifier les patients à risque afin de leur
proposer une thromboprophylaxie adaptée
Place des nouvelles molécules anti-thrombotiques: essais NACO vs HBPM
HBPM comme traitement anticancéreux
Réunions Pluridisciplinaires Territoriales
« Thrombose et Cancer »
En Poitou Charentes
Enquête de pratiques
Vous êtes :
Pharmaciens (38)
Médecins (85)
32,43%
35,71%
67,57%
64,29%
Infirmiers (108)
14,95%
85,05%
Quel est votre département d’exercice ?
Pharmaciens
Médecins
26,32%
26,19%
15,48%
34,21%
10,53%
28,95%
26,19%
Infirmiers
11,11%
22,22%
25%
41,67%
32,14%
Votre cabinet est situé
Pharmaciens
Médecins
23,68%
21,43%
44,74%
46,43%
32,14%
31,58%
Infirmiers
12,04%
29,63%
58,33%
Par qui en proportions avez-vous appris le diagnostic de cancer
de vos patients en dehors de votre propre diagnostic ?
Pharmaciens
Médecins
Infirmiers
Selon vous, quel est le nombre approximatif de patients atteints
de cancer en cours de traitement dans votre patientèle ?
Pharmaciens
15,79%
Médecins
7,89%
25,30%
9,64%
10,53%
36,84%
12,05%
28,95%
33,73%
18,07%
Infirmiers
8,49%
14,15%
23,58%
20,75%
32,08%
Selon vous, quel est le nombre approximatif de patients atteints de
cancer et de MTEV en cours de traitement dans votre patientèle ?
Pharmaciens
21,05%
Médecins
3,61%
13,16%
7,23% 16,87%
7,89%
13,16%
44,74%
72,29%
Infirmiers
6,67%
5,71%
11,43%
13,33%
62,86%
Avez-vous connaissance de recommandations nationales (ou
internationales) sur la prise en charge de «Thrombose et Cancer »
Pharmaciens
Médecins
13,51%
36,14%
63,86%
86,49%
Infirmiers
9,35%
90,65%
Selon-vous, comment sont traités pour une MTEV les patients atteints
de cancer dans votre patientèle ?
Pharmaciens
Médecins
HBPM
HBPM
AVK
AVK
Fondapari
nux
Fondaparinux
HNF
HNF
NACO
NACO
Infirmiers
HBPM
AVK
Fondaparinux
HNF
NACO
Si on prend l’exemple d’un patient atteint de cancer et de MTEV qui a
reçu une HBPM pendant 10 jours, quel est, à votre avis, le traitement à
poursuivre ?
Pharmaciens
Médecins
Infirmiers
Thrombose et cancer
Table ronde
Comment améliorer l’application
des recommandations ?
Médecin
généraliste
Médecin
oncologue
Médecin
spécialiste
Infirmiers
Infirmiers
libéraux
Pharmaciens
Multiples intervenants autour du patient
atteint de cancer
Pistes de travail

Améliorer la formation des professionnels de santé
◦ Réunion de formation
◦ Plaquettes d’information

Améliorer l’éducation du patient et de ses proches
◦ Entretien avec médecins/infirmiers/pharmaciens
◦ Documents d’information

Améliorer la communication entre les
professionnels de santé
◦ Amélioration du contenu des courriers et des compterendus
◦ Utilisation d’ordonnances type
◦ Mise en place d’un dossier patient
Education du
patient
Dossier
patient
Amélioration de la
communication interprofessionnelle
Formation des
professionnels de
santé
Téléchargement