Quelles maladies sont responsables d`une épilepsie et d`une

doi: 10.1684/epi.2010.0322
Quelles maladies sont
responsables dune épilepsie
et dune pathologie cardiaque ?
Karim Wahbi, Pascal Laforêt
Institut de myologie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, 47-83 boulevard de lHôpital, 75651 Paris Cedex 13
Résumé. Les deux principaux diagnostics à évoquer devant lassociation dune épilepsie et dune atteinte
cardiaque sont une maladie mitochondriale et la sclérose tubéreuse de Bourneville. Les maladies mitochondriales
sont des pathologies génétiques en rapport avec des mutations de lADN mitochondrial ou nucléaire, responsables
dune anomalie de fonctionnement de la chaîne respiratoire mitochondriale. Elles peuvent être associées à tous les
types dépilepsie, mais des crises partielles occipitales, motrices et une épilepsie partielle continue sont plus particu-
lièrement évocatrices du diagnostic. Le valproate et les barbituriques sont contre-indiqués, du fait dun risque
dinsuffisance hépatique sévère. Une cardiomyopathie dilatée ou hypertrophique et/ou des anomalies de la conduc-
tion ou du rythme cardiaque peuvent être observés, exposant à un risque dinsuffisance cardiaque terminale et de
mort subite. La sclérose tubéreuse de Bourneville est une maladie génétique autosomique dominante, en rapport
avec des mutations de TSC1 ou TSC2, deux gènes suppresseurs de tumeurs, et caractérisée par des tumeurs béni-
gnes de localisation multiple. Une épilepsie, le plus souvent associée à des tumeurs corticales, est très fréquente, de
présentation clinique très diverse, sinscrivant parfois dans le cadre dun syndrome de West avec des troubles cogni-
tifs sévères. Latteinte cardiaque se manifeste sous la forme de rhabdomyomes présents dès la période anténatale,
puis régressant souvent spontanément.
Mots clés :épilepsie,maladie mitochondriale,MERRF,MELAS,sclérose tubéreuse de Bourneville
Abstract.
The two mains diseases whose features include epilepsy and cardiac disease are mitochondrial diseases and tuberous
sclerosis. Mitochondrial diseases are caused by mutations in mitochondrial or nuclear DNA responsible for an impaired
respiratory chain function. They may be associated with any type of epilepsy, but occipital, motor epilepsy and
continuous partial epilepsy are more suggestive of this diagnosis. Valproate and barbiturates are both associated
with a high risk of severe liver insufficiency in these patients. Dilated or hypertrophic cardiomyopathy and/or conduc-
tion system disease or arrhythmias may be complicated by sudden cardiac death or terminal heart failure. Tuberous
sclerosis is an autosomal dominant disease caused by mutations in tumor suppressor genes, TSC1 and TSC2 that is
characterized by widespread benign tumors in several organs. Epilepsy is frequent and most often associated with
cortical tubers. West syndrome associating infantile spasms and mental retardation may be present in infants. Cardiac
rhabdomyomas are present in a majority of patients at birth and disappear in most cases spontaneously.
Key words:epilepsy,mitochondrial disease,MERRF,MELAS,tuberous sclerosis
Epilepsie et coeur
Epilepsie et coeur
Épilepsies 2010 ; 22 (3) : 202-6
Tirés à part :
Karim Wahbi
Épilepsies, vol. 22, n° 3, juillet-août-septembre 2010 202
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Downloaded by a robot coming from 88.99.165.207 on 24/05/2017.
Peu de maladies se manifestent par lassociation dune épilepsie
et dune cardiopathie. Les deux principaux diagnostics à
évoquer sont ceux de maladie mitochondriale et de sclérose
tubéreuse de Bourneville. Pour ces deux pathologies qui nont
presque rien en commun, un diagnostic précoce peut avoir des
implications importantes pour le pronostic des patients. Nous
présentons ici les caractéristiques générales de ces pathologies,
ainsi que les spécificités liées à la présence dune épilepsie ou
dune atteinte cardiaque.
Maladies mitochondriales
Le terme de maladies mitochondriales sapplique à un
ensemble de syndromes en rapport avec une anomalie de fonc-
tionnement de la chaîne respiratoire mitochondriale. Elles sont
les conséquences danomalies génétiques qui entraînent des
défauts de structure de lun des 5 complexes de la chaîne respi-
ratoire, responsable de la phosphorylation oxydative ou des
anomalies du système de réplication de lADN mitochondrial
(Wallace et al., 1988a, b). Les génomes nucléaire et mitochon-
drial codent pour les protéines de la chaîne respiratoire et peu-
vent être tous les deux en cause, doù une transmission possible
sur un mode mendélien ou maternel (Moraes et al., 1989).
Les mitochondries étant présentes dans tous les tissus, ces
maladies peuvent se manifester par une atteinte de nimporte
quel organe, mais surtout les tissus faisant le plus appel au
métabolisme oxydatif tels le système nerveux, le cœur et le
muscle. Ces atteintes cliniques peuvent sexprimer dans le
cadre de syndromes cliniques très nombreux et très divers
(Zeviani et di Donato, 2004).
Lépilepsie sintégrant dans le cadre dune encéphalopathie
mitochondriale peut avoir des présentations cliniques très
diverses avec des crises partielles ou généralisées, des spasmes,
des états de mal. Des crises partielles occipitales, motrices, et
une épilepsie partielle continue sont particulièrement évocatri-
ces du diagnostic. Un des points les plus importants de la prise
en charge est la contre-indication absolue au valproate et aux
barbituriques, dont ladministration est associée à un risque
dinsuffisance hépatique sévère, potentiellement mortelle
dans le cadre dun syndrome de défaillance multiviscérale.
Les principales pathologies mitochondriales associées à une
épilepsie sont : la maladie dAlpers (le plus souvent en rapport
avec des mutations de POLG), les syndromes de Leigh, de
MERRF (épilepsie myoclonique avec fibres rouges déchiquetées
[Myoclonic Epilepsy with Ragged Red Fibers]), de MELAS (Mito-
chondrial Encephalopathy, Lactic Acidosis, Stroke-like episodes)et
MSCAE (Mitochondrial Spinocerebellar Ataxia-Epilepsy Syndrome)
(Canafoglia et al., 2001).
Latteinte cardiaque peut se manifester sous la forme dune
cardiomyopathie dilatée ou hypertrophique pouvant évoluer
vers linsuffisance cardiaque terminale, et pouvant être associée
à des troubles conductifs nécessitant limplantation dun pace-
maker ou à des troubles du rythme de tout type. Ces anomalies
peuvent sintégrer dans un certain nombre de syndromes clini-
ques. Ceux pour lesquelles la présence dune atteinte cardiaque
est au premier plan sont les syndromes de MERRF et de MELAS,
dont les caractéristiques principales seront détaillées plus loin,
les ophtalmoplégies chroniques progressives, les syndromes en
rapport avec des mutations des gènes nucléaires de mainte-
nance de lADN mitochondrial, responsables de délétions
multiples (POLG,TWINKLE).
De manière générale, la confirmation du diagnostic de
maladie mitochondriale repose sur :
la recherche dune hyperlactacidémie à leffort ou dune
hyperlactatorachie ;
la spectroscopie RMN du phosphore 31 à la recherche dune
lenteur de la resynthèse de la phosphocréatine ;
la biopsie musculaire deltoïdienne, à la recherche dune
accumulation anormale de mitochondries au sein des fibres
musculaires (ragged-red fibers) et dun déficit de lactivité enzy-
matique du complexe IV de la chaîne respiratoire (cytochrome
c oxydase). Lanalyse de lactivité enzymatique de la chaîne
respiratoire par spectrophotométrie peut également montrer
un déficit de lun ou de plusieurs complexes ;
les explorations neuroradiologiques susceptibles de mettre en
évidence des lésions bilatérales et symétriques des noyaux gris
centraux et du tronc cérébral, des calcifications des noyaux gris
sur lIRM, un pic de lactate intracérébral en spectroscopie de
proton ;
les analyses génétiques pour confirmer le diagnostic de mala-
die mitochondriale, et aider au conseil génétique. Lanalyse
génétique peut être effectuée sur différents tissus, en particulier
le muscle, le sang et les urines, et est initialement orientée vers
la recherche des principales mutations connues. Cependant,
une mutation de lADN mitochondrial nest actuellement
détectée que dans environ 50 % des cas. La détection des muta-
tions de lADN nucléaire reste encore le plus souvent du
domaine de la recherche, bien que lanalyse directe de certains
gènes comme POLG ou TWINKLE soit possible.
Syndrome de MERRF
Le syndrome de MERRF est une encéphalomyopathie mito-
chondriale caractérisée par des crises myocloniques.
La maladie débute le plus souvent à ladolescence ou chez
de jeunes adultes, par une épilepsie myoclonique, parfois asso-
ciée à une surdité neurosensorielle, une atrophie optique, une
petite taille ou une neuropathie périphérique. Lévolution est
progressive, avec aggravation régulière de lépilepsie et appari-
tion de symptômes additionnels comme une ataxie, une sur-
dité, une faiblesse musculaire, et une dégradation intellectuelle.
Une cardiomyopathie est fréquemment observée, le plus
souvent dilatée, et évolue fréquemment vers une insuffisance
cardiaque rapidement progressive, qui constitue une des princi-
pales causes de décès. Le syndrome électrocardiographique de
Wolff Parkinson White est observé chez environ un quart
des patients. Il est rarement associé à la survenue de crises de
tachycardie, sans retentissement évident sur le pronostic des
Quelles maladies sont responsables dune épilepsie et dune pathologie cardiaque ?
Épilepsies, vol. 22, n° 3, juillet-août-septembre 2010
203
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Downloaded by a robot coming from 88.99.165.207 on 24/05/2017.
patients. Les patients avec un début de la maladie précoce sont
les plus exposés à une atteinte cardiaque sévère (Wahbi et al.,
2010). Une lipomatose, une rétinopathie pigmentaire, une
ophtalmoparésie et des signes pyramidaux peuvent également
être observés.
Limagerie cérébrale par résonance magnétique peut montrer
une atrophie corticale, des calcifications des ganglions de la base
et des lésions de la substance blanche. Une hyperlactacidémie,
une hyperlactatorachie et des anomalies caractéristiques de la
biopsie sont habituellement mises en évidence.
Le syndrome de MERRF peut résulter de plusieurs mutations
ponctuelles de lADN mitochondrial. La mutation 8344A>G
dans le gène de lARN de transfert de la lysine est responsable
de plus de 80 % des cas (Wallace et al., 1988a).
Le pronostic, très variable dun patient à lautre, mais
souvent sombre, du fait du caractère progressif de la maladie,
est conditionné au premier plan par la sévérité des atteintes
neurologiques et cardiaques.
Syndrome de MELAS
Le syndrome de MELAS est défini par lassociation dune
encéphalopathie mitochondriale avec acidose lactique et
pseudo-accidents vasculaires cérébraux. Son évolution est mar-
quée par la survenue de poussées, qui peuvent être déclenchées
par différents stress au cours desquels peuvent survenir les
pseudo-AVC. La survenue de crises dépilepsie est le plus sou-
vent contemporaine des pseudo-AVC, souvent sous la forme de
crises partielles occipitales, avec des états de mal fréquents.
En parallèle, des manifestations chroniques de la maladie
peuvent être présentes comme une cardiomyopathie, un
diabète, une surdité et des anomalies neuropsychologiques.
La cardiomyopathie évolue le plus souvent dans un premier
temps sur le mode hypertrophique, de type concentrique,
cest-à-dire avec un épaississement homogène de lensemble
des parois myocardiques, de manière progressive. Dans un
second temps, apparaît une altération de la contractilité,
parfois associée à une dilatation ventriculaire gauche pouvant
évoluer vers linsuffisance cardiaque terminale. Certains
patients peuvent développer en parallèle un syndrome de
Wolff Parkinson White, des troubles conductifs et rythmiques
pouvant exposer à un risque de mort subite qui nest, à lheure
actuelle, pas clairement caractérisé.
Le diagnostic repose sur limagerie cérébrale montrant des
lésions (atrophie cérébrale, calcification des ganglions de la
base) ne respectant pas une topographie vasculaire. Une hyper-
lactatorachie est presque toujours présente et la biopsie muscu-
laire montre les anomalies précédemment décrites. Lanalyse
des activités enzymatiques de la chaîne respiratoire peut
montrer un déficit respiratoire, souvent du complexe I.
Le syndrome de MELAS est dû à des mutations ponctuelles
de lADN mitochondrial. La plus fréquente est la mutation
3243A>G, souvent désignée comme « mutation MELAS »,
mais qui peut aussi être associée à dautres tableaux cliniques
(Goto et al., 1990).
Le pronostic du syndrome de MELAS est sévère. Chacun
des épisodes peut entraîner le décès du patient. De plus, les
épisodes ont un effet cumulatif qui aboutit à une détérioration
mentale graduelle, avec démence, perte de la vision et de
laudition.
Sclérose tubéreuse de Bourneville
La sclérose tubéreuse de Bourneville (STB) est une maladie
génétique autosomique dominante, caractérisée par la présence
de tumeurs bénignes de localisations multiples, notamment
cérébrales et cardiaques (Roach et al., 1998). Plus de la moitié
des cas sont sporadiques (mutations spontanées). La pénétrance
est de 95 %, avec une expressivité très variable, même à linté-
rieur dune même famille. La prévalence dans la population
générale est estimée à 8,8 sur 100 000 en Europe. Chez 80 à
90 % des patients, sont trouvées des mutations dans TSC1 ou
TSC2, deux gènes suppresseurs de tumeurs. TSC1 et TSC2
codent pour lhamartine et la tubérine, deux protéines qui
sassemblent pour former un complexe jouant un rôle central
dans lintégration de multiples voies de régulation de la crois-
sance et de la différenciation cellulaire.
Les manifestations cliniques de la STB peuvent être multi-
ples et cest la combinaison de plusieurs de ces manifestations
qui conduit à porter le diagnostic clinique, avec un niveau de
certitude plus ou moins important selon la présence de critères
dits majeurs ou mineurs (tableau 1). La mise en évidence des
diverses manifestations repose sur un examen clinique appro-
fondi et des examens dimagerie, dont une IRM cérébrale, des
échographies rénale et cardiaque, un scanner thoracique, ainsi
quun électroencéphalogramme et un examen rétinien. Lâge
dapparition et lévolution des tumeurs au cours du temps
sont très variables dun tissu à lautre, avec dans certains cas
des présentations plus volontiers pédiatriques et dans dautres
un début à lâge adulte (figure 1).
Une épilepsie est présente chez plus de 70 % des patients et
constitue souvent un des enjeux majeurs de la prise en charge.
Elle peut avoir des présentations très diverses : crises partielles
simples ou complexes, crises généralisées. Une diminution de
linhibition neuronale en rapport avec des changements molé-
culaires des récepteurs GABA semble jouer un rôle prépondé-
rant dans la physiopathologie de lépilepsie. Le plus souvent,
le point de départ des crises coïncide avec la présence de
tumeurs cérébrales bénignes, les tubers corticaux. Lépilepsie est
souvent réfractaire au traitement médicamenteux, y compris à
une plurithérapie (Thiele, 2004), et peut dans ce cas indiquer le
traitement chirurgical de certaines tumeurs (Weiner, 2004).
Certaines formes dépilepsie sont de révélation précoce, chez
des nourrissons, et sinscrivent dans le cadre dun syndrome de
West. Dans ce cas, des troubles cognitifs sévères sont le plus
souvent associés (Curatolo et al., 2001). Certaines tumeurs
K. Wahbi, P. Laforêt
Épilepsies, vol. 22, n° 3, juillet-août-septembre 2010 204
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Downloaded by a robot coming from 88.99.165.207 on 24/05/2017.
sous-épendymaires peuvent également être responsables dune
hydrocéphalie et dune hypertension intracrânienne.
Latteinte cardiaque se manifeste sous la forme de rhabdo-
myomes qui peuvent être situés en position intracavitaire ou
intramurale. Ces tumeurs apparaissent en période anténatale
et peuvent, en étant identifiées par échographie ou IRM fœtale
(Bader et al., 2003), aider au diagnostic anténatal de la maladie.
Les rhabdomyomes sont présents chez plus de 50 % des
nouveau-nés avec, en règle générale, une évolution favorable
marquée par une régression spontanée. Certains cas dinsuffi-
sance cardiaque, de troubles du rythme supraventriculaires ou
ventriculaires ont été rapportés (Smythe et al., 1990).
Parmi les autres manifestations de la maladie, on peut
retenir la présence :
de diverses anomalies cutanées qui peuvent constituer un
mode de révélation de la maladie : angiofibromes ou adénomes
de Pringle, taches achromiques ou hypomélaniques révélées
par un éclairage en lumière de Wood, fibro-kératomes
unguéaux ou tumeurs de Koenen, molluscum pendulum ;
de phacomes rétiniens, présents chez environ la moitié des
patients ;
dangiomyolipomes rénaux pouvant se compliquer dhémor-
ragies spontanées, traités par embolisation vasculaire ou
chirurgicalement ;
dune lymphangioléiomyomatose pulmonaire pouvant être à
lorigine dune insuffisance respiratoire chronique, principale-
ment chez les femmes.
Tableau 1.Critères diagnostiques dans la sclérose
tubéreuse de Bourneville
Critères majeurs
1. Angiofibrome de la face
2. Rhabdomyome cardiaque unique ou multiple
3. Trois naevi plans ou plus
4. Hamartomes rétiniens
5. Angiomyolipome rénaux
6. Taches hypomélaniques ou achromiques
7. Fibro-kératomes unguéaux
8. Lymphangioléiomyomatose
9. Lésions tubéreuses corticales multiples
10. Nodules gliaux sous-épendymaires multiples
Critères mineurs
1. Macules hypomélaniques typiques
2. Reins polykystiques bilatéraux
3. Examen radiologique du poumon en nids dabeille
(lymphangiomatose pulmonaire)
4. Angiomyolipome rénal unique
5. Lésions hypomyélinisées sous-corticales multiples
ou calcification cortico-sous-corticale
en coup dongle
Diagnostic certain : 2 critères majeurs ou 1 critère majeur
et 2 critères mineurs
Diagnostic probable : 1 critère majeur et 1 critère mineur
Diagnostic possible : 1 critère majeur ou 2 critères mineurs
ou plus.
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Taux d'expressiom
Période
prénatale
Naissance
1 an
5 ans
10 ans
15 ans
25 ans
40 ans
Âge
60 ans
Taches hypomélaniques
Tumeurs sous épendymaires
Épilepsie
Angiomes faciaux
Angiomyolipomes rénaux
Rhabdomyomes cardiaques
Fibromes inguéaux
Hamartomes hépatiques
Hamartomes réoniers
Figure 1. Taux dexpression des tumeurs associées à la sclérose tubéreuse de Bourneville.
Daprès Curatolo et al., 2008.
Quelles maladies sont responsables dune épilepsie et dune pathologie cardiaque ?
Épilepsies, vol. 22, n° 3, juillet-août-septembre 2010
205
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Downloaded by a robot coming from 88.99.165.207 on 24/05/2017.
Un des principaux enjeux de la prise en charge, une fois
passée la phase du diagnostic initial, est le diagnostic précoce
des différentes manifestations de la maladie et lévaluation de
leur évolutivité. Les procédures de diagnostic décrites pour le
bilan initial doivent être répétées à intervalle régulier.
Conflit dintérêts : aucun.
Références
Bader RS, Chitayat D, Kelly E, et al. Fetal rhabdomyoma: prenatal
diagnosis, clinical outcome, and incidence of associated tuberous sclerosis
complex. J Pediatr 2003 ; 143 : 620-4.
Canafoglia L, Franceschetti S, Antozzi C, et al. Epileptic phenotypes
associated with mitochondrial disorders. Neurology 2001 ; 56 : 1340-6.
Curatolo P, Seri S, Verdecchia M, Bombardieri R. Infantile spasms in
tuberous sclerosis complex. Brain Dev 2001 ; 23 : 502-7.
Curatolo P, Bombardieri R, Jozwiak S. Tuberous sclerosis. Lancet
2008 ; 372 : 657-68.
Goto Y, Nonaka I, Horai S. A mutation in tRNA
Leu(UUR)
gene associa-
ted with the MELAS subgroup of mitochondrial encephalomyopathies.
Nature 1990 ; 348 : 651-3.
Moraes CT, DiMauro S, Zeviani M, et al. Mitochondrial DNA dele-
tions in progressive external ophtalmoplegia and Kearns-Sayre syndrome.
N Engl J Med 1989 ; 320 : 1293-9.
Roach ES, Gomez MR, Northrup H. Tuberous sclerosis complex
consensus conference: revised clinical diagnostic criteria. J Child Neurol
1998 ; 13 : 624-8.
Smythe JF, Dyck JD, Smallhorn JF, Freedom RM. Natural history of
cardiac rhabdomyoma in infancy and childhood. Am J Cardiol 1990 ; 66 :
1247-9.
Thiele EA. Managing epilepsy in tuberous sclerosis complex. J Child
Neurol 2004 ; 19 : 680-6.
Wahbi K, Larue S, Jardel C, et al. Cardiac involvement is frequent in
patients with the m.8344A>G mutation of mitochondrial DNA. Neurology
2010 ; 74 : 674-7.
Wallace DC, Zheng XX, Lott MT, et al. Familial mitochondrial
encephalomyopathy (MERRF): genetic, pathophysiological, and bioche-
mical characteriation of a mitochondrial DNA disease. Cell 1988a ; 55 :
601-10.
Wallace DC, Singh G, Lott MT, et al. Mitochondrial DNA mutation
associated with Lebers hereditary optic neuropathy. Science 1988b ; 242 :
1427-30.
Weiner HL. Tuberous sclerosis and multiple tubers: localizing the epi-
leptogenic zone. Epilepsia 2004 ; 45 : 41-2.
Zeviani M and Di Donato S. Mitochondrial disorders. Brain 2004;
127 : 2153-72.
K. Wahbi, P. Laforêt
Épilepsies, vol. 22, n° 3, juillet-août-septembre 2010 206
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Downloaded by a robot coming from 88.99.165.207 on 24/05/2017.
1 / 5 100%

Quelles maladies sont responsables d`une épilepsie et d`une

La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !