ECOLOGIE EVOLUTION A
INTRODUCTION A LA ZO
LES INVERTEBRES (OU
RESTANTS)
Jean de Vaugelas –
vaugelas@unice.fr
Figures en ligne
www.unice.fr/cours_biologie/
OBJECTIF DU COURS
seront fournis, ainsi que
les notions élémentaires de biologie du développement permettant de définir
certaines grandes séparations entre les embranchements animaux.
On va donc nous fournir différentes «
Le type de symétrie, avec lequel on peut déjà dire un
seulement l’animal peut avoir un type de symétrie, mais aussi plusieurs symétries simultanément.
ECOLOGIE EVOLUTION A
DAPTATION
INTRODUCTION A LA ZO
OLOGIE
:
LES 99%
vaugelas@unice.fr
recherche aménagement du territoire et milieu marin
www.unice.fr/cours_biologie/
rub. Organisation du vivant
Le but
est de nous faire
comprendre que tous ces animaux
se construisent tel un empilement
de « briques
des traces dan
Notamment, on verra que dans le
corps humain, on retrouvera un
organe qui sera issu des mêmes
règles de construction que
l’éponge. Il s’agit d’introduire les
principales notions de zoologie en
se basant sur quelques règles
simples de co
vivants et en explorant les diverses
morphologies des principaux
groupes d’individus.
L’évolution va confirmer certains
choix de matériaux permettant au
vivant d’aller plus loin.
Des éléments de classification
les notions élémentaires de biologie du développement permettant de définir
certaines grandes séparations entre les embranchements animaux.
On va donc nous fournir différentes «
clés » pour l’analyse :
Le type de symétrie, avec lequel on peut déjà dire un
certain nombre de choses sur l’organisme
seulement l’animal peut avoir un type de symétrie, mais aussi plusieurs symétries simultanément.
DAPTATION
:
recherche aménagement du territoire et milieu marin
est de nous faire
comprendre que tous ces animaux
se construisent tel un empilement
» dont on retrouvera
des traces dan
s tous les animaux.
Notamment, on verra que dans le
corps humain, on retrouvera un
organe qui sera issu des mêmes
règles de construction que
l’éponge. Il s’agit d’introduire les
principales notions de zoologie en
se basant sur quelques règles
simples de co
nstruction des êtres
vivants et en explorant les diverses
morphologies des principaux
groupes d’individus.
L’évolution va confirmer certains
choix de matériaux permettant au
vivant d’aller plus loin.
Des éléments de classification
les notions élémentaires de biologie du développement permettant de définir
certain nombre de choses sur l’organisme
, non
seulement l’animal peut avoir un type de symétrie, mais aussi plusieurs symétries simultanément.
La relation « taille-poids » qui permet de définir un monde physique, et donc des formes de corps
particulières, mais également le rapport « surface-volume », posant un problème d’alimentation en
combustible pour des créatures augmentant de taille.
Types d’échanges physiologiques, régis en partie par la clé précitée
Types de protection du corps : passive/active, utilisation d’outils, mobilité, regroupements d’individus,
habitat, zones de refuge via aménagement de son environnement
Répartition des organes « actifs » par rapport aux organes « passifs » : les organes actifs sont
représentés par les os, muscles, systèmes contribuant à la mobilité, on opposition aux viscères,
poumons, cerveau, etc.
Mobilité, couplée à la complexité, qui a tendance à augmenter dans le règne animal
Organes sensoriels, répartis en fonction de la mobilité.
Complexité : l’oursin est un animal complexe dans son code génétique, mais de par son mode de vie
subit une régression de sa complexité.En effet il possède les gènes codant pour les yeux et les oreilles.
Ces critères permettront de regrouper les animaux en fonction de grandes stratégies évolutives et de mettre
en évidence la « logique du vivant ».
Le monde vivant procède par assemblages successifs relevant du bricolage plutôt que de l’organisation
réfléchie.
PLAN DU COURS
INTRODUCTION
SITUATION DE LA BIODIVERSITE
Nombres d’espèces vivantes connues peuplant la biosphère, d’après O. Wilson, 1988 : 1,4M, dont 43773
vertébrés.
Virus :1000, Il y a peu de virus à cause du faible nombre de structures géométriques possibles à cette
taille.
Bactéries : 4700, mais beaucoup sont difficiles d’accès, vivant dans des milieux extrêmes, déserts,
jungles, récifs, grands fonds, espace
Champignons : 46933, même principe que pour els bactéries
Protozoaires : 30800, idem que précédemment
Algues : 26900, facilement observables et dénombrables
Plantes : 248428, mais on continue à explorer et observer de nouvelles espèces. Elles représentent
plus de 99% de la biomasse totale sur terre.
Sous total : 358 761
Eponges : 5000
Méduses, coraux : 9000
Vers plats : 12200
Nématodes : 12000
Vers segmentés : 12000
Crustacés, arachnides : 123000
Insectes : 751000, représentant le plus grand groupe du règne animal
Mollusques : 50000, groupe très hétérogène
Echinoderme (oursins, etc) : 6100
Plyla mineurs d’invertébrés : 9300
Sous total : 989600
Sous total vertébrés : 43773
IMPORTANCE DE CERTAINS GROUPES
Quels sont les groupes importants dans le fonctionnement des écosystèmes à l’échelle de la planète ?
Les insectes, permettant le phénomène de pollinisation de masse, mais également à la transmission
de pathologies
Les cnidaires, formant les récifs coralliens fabriquant du CaCO
3
à partir du CO
2
Les mollusques, ayant un rôle clé et ayant une grande valeur alimentaire.
LES PRINCIPAUX PLANS DORGANISATION
RAPPEL DES GRANDS EMBRANCHEMENTS ANIMAUX
LES SPONGIAIRES
SYSTEMATIQUE
Elles ont des spicules en calcaire, qui ont la particularité de fusionner de façon
massive, participant à la formation des récifs coralliens.
Démosponges
Ce sont les éponges les plus courantes surtout en milieu
littoral. Grande diversité de formes, de taille.
Hexactinéllides
Leur squelette est conçu
par des filaments longs, piquants,
de symétrie 6. Ce groupe a la particularité de fabriquer de
spicules en silice. Typique des grands fonds
Calcaires
Elles ont des spicules en calcaire, qui ont la particularité de fusionner de façon
massive, participant à la formation des récifs coralliens.
Ce sont les éponges les plus courantes surtout en milieu
littoral. Grande diversité de formes, de taille.
par des filaments longs, piquants,
de symétrie 6. Ce groupe a la particularité de fabriquer de
s
spicules en silice. Typique des grands fonds
.
Elles ont des spicules en calcaire, qui ont la particularité de fusionner de façon
ANATOMIE
Ce sont des animaux aquatiques, mais on
sur le globe, quelles que soient les conditions.
MORPHOLOGIE
est piégée, elle sera ramenée au corps cellulaire et sera phagocytée. Si la particule est t
éjectée.
Ce système de filtration est très efficace.
Ce sont des animaux aquatiques, mais on
en trouve aussi bien en milieu marin qu’en eaux douces, et ce partout
sur le globe, quelles que soient les conditions.
L’animal ressemble à une espèce de
vase creux dont la paroi est pleine de
trous qui mettent en communication
l’eau et l’in
térieur du vase. Celui
termine par un tube plus gros, une
sortie nommée l’oscule.
La cellule fondamentale des
spongiaires
est le choanocyte. Les
choanocytes
ont pour origine les
choanoflagéllés, qui possèdent un
flagelle.
Les choanocytes fixés e
une petite chambre
flagelle,
déplaçant
micro pompe,
ensuite expulsée par
l’oscule.
Leur collerette, un ensemble de fins
filaments liés en forme de filet
cylindrique, leur permet de récupérer
des substances nu
produits nécessaires à leur
reproduction.
Les cellules peuvent
filtrer des particules de 5µm.
rentre par le filet périphérique. Si elle
est piégée, elle sera ramenée au corps cellulaire et sera phagocytée. Si la particule est t
Ce système de filtration est très efficace.
Toute l’éponge est donc optimisée pour la filtration.
en trouve aussi bien en milieu marin qu’en eaux douces, et ce partout
L’animal ressemble à une espèce de
vase creux dont la paroi est pleine de
trous qui mettent en communication
térieur du vase. Celui
-ci se
termine par un tube plus gros, une
sortie nommée l’oscule.
La cellule fondamentale des
est le choanocyte. Les
ont pour origine les
choanoflagéllés, qui possèdent un
Les choanocytes fixés e
t regroupés dans
une petite chambre
battent leur
déplaçant
l’eau comme une
ensuite expulsée par
Leur collerette, un ensemble de fins
filaments liés en forme de filet
cylindrique, leur permet de récupérer
des substances nu
tritives ainsi que des
produits nécessaires à leur
Les cellules peuvent
filtrer des particules de 5µm.
L’eau
rentre par le filet périphérique. Si elle
est piégée, elle sera ramenée au corps cellulaire et sera phagocytée. Si la particule est t
oxique, la particule est
Toute l’éponge est donc optimisée pour la filtration.
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