traitement des lesions condylomateuses genitales par l`interferon

Médecine d'Afrique Noire : 2000, 47 (5)
4 mois de traitement alors que dans 31,25 % des cas, les
lésions avaient régressé avec quelques images résiduel-
les de virose en fin d’étude. Aucun effet secondaire indé-
sirable n’a été noté suite à l’administration du produit.
Il ap p a rt à la lumière de ces résultats morp h o l ogi -
ques et thérapeutiques, qu’au Sénégal, l’immunostimu-
lation par l’Interféron alpha oral (IMMUNOPLEX-N*)
est une bonne solution aux problèmes posés par l’infec-
tion génitale par le PVH.
Mots-clés : condylome, col utérin, Immuoplex-N*.
SUMMARY
In gynaecological. practice and in dermato-venereology,
d i agnosis HPV infections is re l at ive ly stra i g h t fo r wa rd.
However, treatment remains controversial.
We carried out this study in order to assess the effect-
iveness and tolerance of sublingual administration of
low doses of Interferon alpha (IMMUNOPLEX-N ®) for
condylomatous in the anogenital region.
This non-randomised open pro s p e c t ive study incl u d e d
29 patients fo both sexes. The diagnosis of condy l o -
m a tous lesions we re asserted in derm at o l ogy on the
basis of cockscomb ulcers in the anogenital region and,
in the uterine cervix region, of colposcopical lesions or
cytological signs of HPV infection. One 400 IU dose of
interferon alpha was administered daily (200 IU in the
morning and 200 IU in the evening).
This tre a tment lasted seve r al weeks, with reg u l a r
clinical and biological controls. All made subjects pre -
sented condyloma acuminat u rm of ch ronic evo l u t i o n
between 7 months and 10 years. Numerous (7 to 10) and
sometimes countless typical lesions were observed, gene-
ra l ly located in the genital region (10 cases) and more
ra re ly in the anal (2 cases) and intra - u re t h ral (1 case)
regions. No convincing result could be noted after two
months of tre a tment at a dosage of 400 IU, wh i c h
p rompted patients to drop out of the study because of
the persistence of symptoms. We subsequently decided
TRAITEMENT DES LESIONS CONDYLOMATEUSES
GENITALES PAR L’INTERFERON ALPHA SUBLINGUAL
JM DANGOU*, AA KASSE**, M.T. DIENG***, M. DEMBELE**
* Lab o rat o i re d’Anatomie et de Cytologie Pat h o l o giques, CHU A. Le
Dantec, Dakar. ** Institut du Caner, CHU A. Le Dantec, Dakar.
*** Service de Dermatologie, CHU A. Le Dantec, Dakar.
RESUME
En pratique gy n é c o l ogique et en derm at o - v é n é ro l ogi e,
le diagnostic des infections à PVH ne pose pas de pro-
bme majeur, mais par contre son traitement re s t e
sujet à controverse. Nous avons réalisé cette étude pour
apprécier l’efficacité et la tolérance de l’administration
de faibles doses d’Interféron alpha par voie sublinguale
(IMMUNOPLEX-N*) dans les infections condy l o m a -
teuses de la sphère génito-anale.
Il s’agit d’une étude prospective ouverte non randomi-
e au cours de laquelle 29 patients tous sexes confo n -
dus ont éindus. Le diagnostic de sion condy l o m a -
teuse a été affi rmé en derm at o l ogie sur la présence de
v é g é t ations vénériennes (ctes de coq) au niveau ano-
génitale, et, au niveau du col utérin sur la présence de
lésions colposcopiques de virose PVH ou de signes cyto-
l ogiques d’infection à PVH. La prise journ a l i è re a été
de 400 UI d’Interféron alpha répartis en 2 prises (matin
et soir). Ce traitement durera plusieurs semaines avec à
intervalle régulier des contrôles clinique et para- clini-
q u e. Tous les sujets de sexe masculin présentaient des
c o n dylomes acuminés (végétations vénériennes) d’évo -
lution ch ronique comprise entre 7 mois et 10 ans. Il
s ’ agissait de lésions typiques souvent nombreuses (7 à
10) parfois innombrables, de localisation essentielle-
ment génitale (10 cas), plus ra rement anale (2 cas) et
intra-urétrale (1 cas). Après deux mois de traitement à
la posologie de 400 UI aucun résultat probant n’a é
observé les patients ont alors souhaité sortir de l’étude
d evant l’absence de disparition des symptômes. Nous
avons alors oppour une cryo t h é rap i e . Les sujets de
sexe féminin étaient 18, inclus sur la base de stigmates
de virose PVH à la colposcopie ou au frottis cerv i c o -
vaginal. Après un mois de traitement 50 % des lésions
a m o rc è rent une régression qui se pours u ivit lentement
jusqu’à disparition compte à la fin du 4ème mois.
Dans 18,75 % des cas aucune amélioration na été
o b s e rvée sur les lésions cerv i c o - u t é r ines au-delà de
Médecine d'Afrique Noire : 2000, 47 (5)
to use cryo t h e rapy. Eighteen female subjects we re
included in this study, because they presented HPV-
re l ated stigmas revealed by colposcopical ex a m i n a -
tion or cervico-vaginal smear. After a month of treat-
ment, half of the lesions had begun to recede gradual-
ly and all disap p e a r ed within four months. In
18,75 % of cases, no improvement was observed with
respect to fo rnix uteri lesions after four months of
t re a tment, while in 31,25 % of cases, lesions had
receded with some residual images of viral infection
at the end of the study. No undesirable side effe c t s
were noted following the administration of the drug.
In light of these morpholocical and therap e u t i c
results, it ap p e a rs that, in Senegal, immu n o s t i mu -
l ation by way of oral interfe ron alpha (IMMUNO-
P L E X - N®) is a good solution to pro blems stemming
f rom HPV genital infections, especially in the
treatment of mucosal lesions.
L’OMS estime que dans les pays d’Afrique Occidentale
(Guinée, Mali, Côte d’Ivoire, Sénégal, Togo, Bénin, Mau-
ritanie, Gambie, Burkina Faso et Iles du Cap-Vert) l’inci-
dence du cancer du col est de 150.000 nouveaux cas par an
(1). C’est le cancer le plus fréquent de la femme dans les
pays en développement. Au Sénégal 75 % des sujets qui en
sont port e u rs décèdent de leur maladie à plus ou moins
brève échéance. La plupart de ces cancers et de leurs pré-
c u rs e u rs (les dysplasies cervicales) sont associés à des
i n f ections à Papilloma Vi rus Humain (PVH) comme
l’attestent de nombreux travaux de la littérature (2, 3, 4).
Les infections à PVH réalisent des lésions condylomateu-
ses du col utérin qui sont illustrées par un ensemble d’alté-
rations aussi bien colposcopiques, que cytologiques et his-
tologiques.
Leur relation avec les lésions précancéreuses et les cancers
rendent leur traitement capital.
Actuellement il existe de nombreuses méthodes thérapeu-
tiques assez disparates allant de l’abstention thérapeutique
pure aux méthodes physiques de destruction radicale. Mais
aucune d’entre-elles n’est satisfaisante car agissant sur les
effets de l’infection et non sur la virose elle-même.
Pa r mi les thodes médicales, l’immu n o - s t i mu l ation est
une voie qui fait naître de grands espoirs. En effet, les
infections virales s’accompagnent d’une baisse de l’immu-
nité à médiation cellulaire ce qui justifie l’utilisation d’In-
t e r f é ron par voie pare n t é r ale dans les infections vira l e s .
L’Interféron alpha administré oralement a été trouvé effica-
ce dans différentes affections virales (5, 6, 7, 8, 9).
En pratique gy n é c o l o gique et en derm at o - v é n é ro l ogi e , le
d i agnostic des infections à PVH ne pose pas de pro bl è m e
majeur, mais par contre son traitement reste sujet à contro-
verse.
C’est pourq
uoi nous avons réalisé cette étude pour appré-
cier l’efficacité et la tolérance de l’administration de fa i -
bles doses d’interféron alpha par voie sublinguale (IMMU-
NOPLEX N*) dans les infections condy l o m ateuses de la
sphère génito-anale.
PATIENTS ET METHODES
Cadre de l’étude
Il s’agit d’un essai thérapeutique sous fo rme d’une étude
p ro s p e c t ive ouve rte non randomisée effectuée au Centre
Hospitalier et Unive rs i t a i re A. Le Dantec de Dakar dans
les services de Dermatologie, de Cancérologie (Institut du
Cancer) et au Lab o rat o i re d’Anatomie et de Cytologi e
Pathologiques.
Patients
Nous avons inclus de juin 99 à janvier 2000, 29 pat i e n t s
tous sexes confondus.
Les critères d’inclusion ont été la présence chez les sujets
de lésions condy l o m ateuses des gions ano-génitales et
l’accord préalable à la participation à l’essai.
Sont exclus de l’étude les enfants, les femmes allaitantes,
les femmes enceintes, les malades recevant un autre traite-
ment antiviral, les cas de dyspnée cervico-utérine, les can-
cers invasifs, les insuffisants rénaux, les patients présentant
des signes d’insuffisance cardiaque sévère et d’insuffisance
hépato-cellulaire majeure.
Méthodes
Les tests diagnostics de l’infection virale à P. V.H utilisés
ont été :
- un examen clinique : recherchant des antécédents patho-
l ogiques personnels (uro-génitaux), familiaux, la prise
de médicaments, les plaintes et surtout un examen
p hysique de la gion ano-génitale assocà celle des
autres appareils,
- Une colposcopie mettant en évidence des lésions de
colpite virale associée à des tra n s fo rm ations atypiques
de grade I ou II,
JM DANGOU, AA KASSE, M.T. DIENG, M. DEMBELE
260
Médecine d'Afrique Noire : 2000, 47 (5)
- Un examen cytologique des sécrétions cervico-vaginales
à la recherche de dyskératocytes et de koïlocytes
Le diagnostic de lésion condy l o m ateuse a été affi ren
d e rm at o l ogie sur la présence de gétations vénéri e n n e s
(crêtes de coq) au niveau ano-génital et au niveau du col
u t é rin sur la présence d’une colpite virale ou de signes
cytologiques d’infection à PVH.
Pour avoir une population homogène toutes les femmes ont
été examinées par le même investigateur et la colposcopie
a été réalisée par le même opérateur. Un seul expert cyto-
logique et anatomo-pathologjque a été désigné durant toute
l’étude de façon à garder une uniformité de lecture tant au
niveau de l’inclusion que de l’évolution des lésions.
Chaque patient inclus s’est vu administré de l’interféro n
alpha oral (IMMUNOPLEX-N* des laboratoires DISTRI-
PHARMA sous licence Hoffman-La Roch e, Suisse),
c o m p rimé sublingual dosé à 200 UI. La prise journ a l i è re
était de 400 UI dInterféron alpha répartis en 2 pri s e s
(matin et soir) en respectant scrupuleusement les modalités
d ’ a d m i n i s t ration du fab ricant. Ce traitement dure ra plu-
s i e u rs semaines avec à intervalle régulier (tous les mois
pendant 4 mois) des contrôles clinique et paraclinique.
Des examens biologiques sanguins (transaminases, phos-
p h atases alcalines, créatininémie et nu m é r ation fo rmu l e
sanguine) ont été réalisés surtout pour apprécier la tolé-
rance biologique du médicament.
Les paramètres observés ont été :
- la régression des lésions cliniques (signes fonctionnels
et physiques),
- la régression des anomalies colposcopiques et cy t o l o -
giques,
- les paramètres biologiques.
Le médicament
IMMUNOPLEX-N* a pour principe actif de l’interféro n
alpha leucocy t a i re nat u rel et stabilisé. C’est un immu n o -
stimulateur se présentant dans le commerce sous forme de
comprimé dosé à 200 IU. Son administration sublinguale a
été accomplie par massage doux du comprimé dans la bou-
che sous la langue des patients jusqu’à dissolution complè-
te. Les patients sont tenus de garder le produit dissout dans
la bouche perdant 4 à 5 minutes avant d’avaler la salive
permettant ainsi son absorption par la muqueuse. Ni nour-
riture, ni liquide ne doivent être absorbé 30 minutes avant
et après la prise médicamenteuse. Cette prise a été bi-
quotidienne.
RESULTATS
N o t re population d’étude se composait de 29 sujets dont
11 de sexe masculin et 18 de sexe féminin.
1) Les sujets de sexe masculin
Tous les sujets de sexe masculin étaient des militaires de
carrière qui présentaient des condylomes acuminés (végé-
tations vénériennes) d’évolution chronique comprise entre
7 mois et 10 ans. Il s’agissait de lésions typiques souvent
nombreuses (7 à 10) parfois innombrables, de localisation
essentiellement nitale (10 cas), plus ra rement anale
(2 cas) et intra-urétral (1 cas). A l’inclusion et au cours du
traitement à l’Interféron, le bilan hépatique et l’hémogram-
me étaient normaux. Après un mois de traitement l’évolu-
tion fut stationnaire dans 10 cas, une petite amélioration a
été notée chez le patient qui avait une localisation intra -
u r é t ra l e. Dans 3 cas, l’absence d’amélioration et surt o u t
l’accroissement en volume et en nombre des lésions, et sur
insistance des patients ont motivé un arrêt du traitement à
l’Interféron oral et la prescription d’un traitement physique
par cryo t h é rap i e . Huit malades ont pours u ivi leur tra i t e -
ment pendant un deuxième mois, les tests biologiques sont
demeurés normaux. Aucune amélioration clinique n’a été
observée et les végétations ont augmenté en volume et en
nombre sans toutefois avoir le même profil que les 3 cas
précédents. Les patients ont tous souhaités sortir de cette
étude devant labsence de disparition des sympmes.
Nous avons alors décidé d’opter pour une cryothérapie.
2) Les sujets de sexe féminin
Ils étaient 18, inclus sur la base de stigmates de viro s e
PVH à la colposcopie ou au frottis cerv i c o - vaginal. La
répartition en fonction de l’âge est reprise au tableau I.
Tableau I - Répartition des sujets en fonction de l’âge
Treize femmes étaient mariées, une célibataire, une divor-
cée et une ve u ve. Les résultats de la colposcopie et de
l’examen cytologique des frottis cervico-anaux sont repris
respectivement aux tableaux II et II.
LE TRAITEMENT DES LESIONS… 261
Age 20-30 ans 31-40 ans 41-50 ans
Femmes 4 9 3
Médecine d'Afrique Noire : 2000, 47 (5)
262 JM DANGOU, AA KASSE, M.T. DIENG, M. DEMBELE
Tableau II : Résultats de l’examen colposcopique
TAG I : Transformation atypique de grade I
J0 : 1er jour de traitement ;
M1, M2, M3 etM4 : après 1, 2, 3 et4 mois de traitement
Tableau III : Résultats de l’examen cytologique
Le tableau IV décrit l’évolution des images de colpite
virale au cours du traitement par IMMUNOPLEX-N*.
Tableau IV : Evolution des lésions virales
à la colposcopie
3) La tolérance
Aucun effet secondaire indésirable n’a énoté suite à
l ’ a d m i n i s t ration du produit. Les examens biologiques en
p a rticulier la fonction hépat i q u e , la fonction nale et
l’hémogramme sont restés normaux durant tout le déroule-
ment de l’essai.
DISCUSSION
S’il est vrai que dans la littérature certains travaux font état
d’une régression spontanée des infections par le PVH,
d’autres soulignent leur évolution cyclique avec des phases
de diagnostic morp h o l ogique positif alternant avec des
phases d’éclipses.
Les résultats que nous avons obtenus permettent de préci-
ser que l’Interféron alpha sublingual stimule l’immunité et
a un effet virucide indirect dans les lésions condylomateu-
ses du col utérin ; après un mois de traitement 50 % des
lésions amorcent une régression qui se pours u iv r a lente-
ment jusqu’à disparition complète à la fin du 4ème mois.
Dans 18,75 % des cas aucune amélioration n’est observée
sur les lésions cervico-utérines au-delà de 4 mois de traite-
ment alors que dans 31,25 % des cas, les sions sont
r é gre s s ives avec quelques images résiduelles de virose en
fin d’étude. Lorsque les sions condy l o m a teuses sont
cutanées, sous fo r mes de végétations vénériennes deux
mois de traitement à la posologie de 400 UI ne permettent
pas d’obtenir des résultats probants. Par contre les lésions
de la muqueuse urétrale pénienne évoluent favo rabl e m e n t
sous traitement.
La leucoplasie, la tra n s fo rm ation atypique de grade I
( TAG I), l’ectropion et le polype muqueux ne sont pas
i n fluencés par le traitement par IMMUNOPLEX-N*. Les
i n fections bactériennes associées sont fréquentes et méri -
tent aussi une prise en charge thérapeutique correcte, paral-
lèlement à celle de la virose.
Il apparaît à la lumière de ces résultats morphologiques et
t h é rapeutiques, qu’au Sénégal, l’immu n o - m o d u l ation par
l’Interféron alpha oral est une bonne solution aux problè-
mes posés par l’infection génitale par le PVH. Face à cette
infection sexuellement transmise qui fait le lit du cancer, il
est important de pouvoir la combattre à l’aide d’un traite-
ment efficace et surtout faisant pre u ve d’une innocuité.
L’IMMUNOPLEX-N* serait cette solution applicable dans
tous les pays en développement où cette infection sévit.
D’autres études doivent permettre de revoir les doses admi-
nistrées qui nous semblent faibles, tout traitement doit être
poursuivi pendant au moins 3 mois en y associant obliga-
toirement le partenaire Nous estimons que les réinfections
des femmes par leur part e n a i r e généralement port e u r
a s y m p t o m atique de l’infection est une cause majeure de
régression ralentie et de réapparition des lésions. Dans nos
sociétés où les ménages polygames sont fréquents le traite-
ment doit intéresser tous les conjoints.
Colpite
virale
Condy-
lome
acuminé
Leuco-
plasie
TAG I Colpite
bacté-
rienne
Ectropion Polype
J0 16 3 3 5 5 1 2
M1 16 2 4 5 6 2 1
M2 14 2 3 4 7 1 1
M3 11 1 2 2 4 - 1
M4 10 1 - 4 4 - 1
PVH+ PVH - Inflammation Normal
J0 11 1 4 -
M1 5 6 2 3
M2 5 4 2 5
M3 2 2 8 4
M4 3 4 2 7
Lésion
massive Lésion
persistante Lésion
régressive Absence de
lésion
J0 16 (100 %)
M1 3 (18,75 %) 3 (18,75 %) 8 (50 %)
M2 3 (18,75 %) 3 (18,75 %) 9 (56,25 %) 2 (12,5 %)
M3 3 (18,75 %) 8 (50 %) 5 (31,25 %)
M4 3 (18,75 %) 5 (31,25 %) 8 (50 %)
Médecine d'Afrique Noire : 2000, 47 (5)
LE TRAITEMENT DES LESIONS… 263
CONCLUSION
Par cette étude IMMUNOPLEX-N*, démontre son effica-
cité sur l’infection génitale par le Papilloma virus humain
s u rtout au niveau des lésions muqueuses. Ceci associée à
son excellente tolérance en fait un outil de choix dans le
t raitement dicamenteux des sions condy l o m at e u s e s
génitales de la femme. Son utilisation à large échelle per-
mettra un traitement des cas, une réduction de la dissémi-
nation de la maladie et par voie de conséquence des effets
réducteurs sur la néoplasie viro-induite.
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