Optique non linéaire Nicolas FORGET Fastlite, centre scientifique d'Orsay - Bât.503, Orsay Impulsions femtosecondes des concepts fondamentaux aux applications École de physique des Houches, 12-16 janvier 2009 0 Plan 1. Origine des effets non linéaires 2. Formalisme de l’optique non linéaire 1. Équations de propagation 2. Aspects microscopiques – termes sources 3. Aspects macroscopiques - propagation 3. Spécificités du régime femtoseconde 4. Effets du second ordre : 1. Somme de fréquences 2. Seconde harmonique 3. Différence de fréquences 5. Quelques effets du troisième ordre 1. Effet Kerr optique 2. Mélange à quatre ondes 1 Optique linéaire / optique non linéaire • Linéarité au sens mathématique : f linéaire ⇔ ∀ (α , β ) f (α x + β y ) = α f ( x ) + β f ( y ) • Système optique « linéaire » au sens strict du terme : E1 (t ) → F1 (t ) E 2 (t ) → F2 (t ) ⇒ α E1 (t ) + β E 2 (t ) → α F1 (t ) + β F2 (t ) • Conséquence : conservation de la fréquence optique i.e. on ne peut créer de nouvelles fréquences optiques 2 Optique linéaire / optique non linéaire • Les sources laser femtosecondes facilement disponibles sont principalement limitées au proche infrarouge Ti:saphir Visible UV 0,2 µm Nd:verre Yb:verre IR 0,4 µm 0,8 µm 10 µm ? Comment étendre la gamme des sources femtosecondes ? … une réponse possible : l’optique non linéaire. 3 Origine des effets non linéaires Modèle simple de l’interaction lumière-atome = électron élastiquement lié : E(t)=E0cos(ωt) Électron soumis à trois forces : • force de rappel électrostatique : • force électrique : + Nuage électronique • perte par rayonnement dipolaire : Noyau ou ion V(x) x &x& + Γ x& + ω 02 x = − − kx − eE0 cos(ωt ) − Γx& eE 0 cos (ω t ) m Oscillateur harmonique forcé Rayonnement à ω Mais pour de fortes amplitudes la force de rappel n’est plus linéaire = RÉGIME NON LINÉAIRE 4 Effet d’un potentiel cubique Potentiel quadratique + perturbation cubique 60 60 40 40 Potentiel Potentiel Potentiel quadratique 20 -1 -0.8 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 Position 0.4 0.6 0.8 0 1 1 1 0.5 0.5 Position Position 0 20 0 -0.5 -1 0 0.5 1 1.5 Temps 2 2.5 3 -1 -0.8 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 Position 0.4 1.5 Temps 2 0.6 0.8 1 0 -0.5 -1 0 0.5 1 1 1 m x& 2 + kx 2 = 0 2 2 1 1 1 m x& 2 + kx 2 − α x 3 = 0 2 2 3 m&x& + kx = 0 x (t ) = A sin (ω 0 t + ϕ ) m &x& + kx = α x 2 2.5 3 Solution non harmonique 5 Effet d’un potentiel cubique 80 70 2ω 60 50 40 30 ω 20 10 0 0 Approche perturbative 0.5 1 1.5 Frequence 2 2.5 3 A2 A2 cos (2ω 0 t + 2ϕ ) + x (t ) = A cos (ω 0 t + ϕ ) + 2ω 0 (1 + 4ω 0 ) 2ω 0 Harmonique Seconde harmonique Terme constant 6 Effet d’un potentiel cubique • Approche perturbative : &x& + ω 02 x = ε x 2 + x max << ω 02 / ε (“petites oscillations”) x (t ) = A cos( ω 0 t + ϕ ) + ε y (t ) 80 70 Premier ordre en ε : 2ω 60 &y& + ω 0 y = [A cos (ω 0 t + ϕ )]2 50 40 30 2 y (t ) = 2 A A cos (2ω 0 t + 2ϕ ) + 2ω 0 (1 + 4ω 0 ) 2ω 0 20 ω 10 0 0 0.5 1 1.5 Frequence 2 2.5 3 A2 A2 cos (2ω 0 t + 2ϕ ) + x (t ) = A cos (ω 0 t + ϕ ) + 2ω 0 (1 + 4ω 0 ) 2ω 0 Harmonique Seconde harmonique Terme constant 7 Equations de propagation -1 Équations de Maxwell : ∂B ∂t ∂D ∇× H = ∂t ∇× E = − Relations constitutives : ∇⋅D = 0 D = ε0E + P + H = B / µ0 ∇⋅B = 0 Milieu non magnétique et diélectrique (isolant et sans charges volumiques) Réponse du milieu au champ électrique 1 ∂2E ∂2P ∇ × (∇ × E ) + 2 = −µ0 2 2 c ∂t ∂t Équation de propagation dans le vide Termes sources 8 Equations de propagation - 2 • Développement de la polarisation en puissances du champ électrique : Projection sur l’axe m (1) (2) (3) Pm = ε 0 ∑ χ mi E i + ∑ χ mij E i E j + ∑ χ mijl E i E j E k + ... avec i , j , k , m = 1 .. 3 i, j i , j ,k i (1) (2) (3) P = ε 0 χ E + χ : EE + χ : EEE + ... Contribution linéaire Contribution non linéaire (indice optique) (optique non linéaire) • Problème = ce n’est (rigoureusement) vrai que dans le domaine fréquentiel (cf théorie linéaire): ∇ × (∇ × E (ω )) − ω2 c 2 (1 + ε ) (1) 2 ( ) χ E ω = µ ω PNL (ω ) 0 0 ε ≈ n2 9 Simplifications – milieu simple + ondes planes 1 - On va négliger tous les effets d’anisotropie possibles… ∇⋅E = 0 ε (ω ) = n (ω ) 2 ∇ × (∇ × E ) = ∇ (∇ ⋅ E ) − ∆ E = − ∆ E scalaire 2 – …puis négliger tous les aspects transverses (ondes planes)… ∂2 2 2 ( ) ( ) ( ) E z , ω + k ω E z , ω = − µ ω PNL ( z , ω ) 0 2 ∂z 3 – … et examiner un paquet d’ondes dispersives E ( z , ω ) = A( z , ω − ω 0 ) e − ik (ω ) z k (ω ) = n (ω )ω / c Fréquence centrale Ondes dispersives Indice optique Pulsation Vitesse de la lumière 10 SVEA : enveloppe lentement variable 4 – Les variations de l’enveloppe suivant z sont lentes : ∂2 A ∂A << k 2 ∂z ∂z ∂2 A ∂2E ∂2 ∂A ∂A ikz 2 ikz 2 ikz Ae = + 2 ik − k A e 2 ik k A e = ≈ − 2 2 2 ∂z ∂z ∂z ∂z ∂z ( ) µ 0ω 2 ∂2 2 E ( z , ω ) + k (ω )E ( z , ω ) = − 2 PNL ( z , ω ) 2 ∂z c Variation de l’amplitude important Terme source à la pulsation ω0 µ 0ω ∂A ik (ω ) z ( ) ( ) ω ω z , = i P z , e NL ∂z ( ) ω 2 n c E ( z , ω ) = A( z , ω − ω ) e − ik (ω ) z 0 Terme de phase 11 Équation de propagation temporelle - 1 • Et en temporel ? Difficile de prendre en compte la dispersion… E ( z , t ) = A ( z , t ) e i [ω 0 t − k (ω 0 ) z ] + cc Pulsation centrale Constante Mais pour obtenir l’équation de propagation, il suffit de prendre la TF 2 ∂ 1 ∂ PNL µ ik (ω 0 ) z − iω t 2 0 ( ) ( ) ( ) A(z , t ) + k A z , − e d = z , t e ω ω ω ω 0 ∂z 4πik (ω 0 ) ∫ 2ik (ω 0 ) ∂ t 2 • En pratique néanmoins, si l’on se restreint à des effets non linéaires non dispersifs et instantanés ( - ce n’est pas tjrs suffisant) : (2) (3) PNL ( z , t ) ≈ ε 0 χ : E ( z , t ) E ( z , t ) + χ : E ( z , t ) E ( z , t ) E ( z , t ) + ... 12 Équation de propagation temporelle - 2 1 2π 2 − iω t ( ) ( ) k ω A z , ω − ω e d ω ... 0 ∫ Pas facile à manipuler Translation 1 2π 2 − iω t ( ) ( ) k ω A z , ω − ω e dω = 0 ∫ 1 − iω 0 t 2 − iω t ( ) ( ) e k ω + ω A z , ω e dω 0 ∫ 2π Développement de Taylor de k2 1 2π 2 − iω t ( ) ( ) k ω ω A z , ω e dω = ∑ + 0 ∫ n 1 ∂ nk 2 1 (ω 0 ) n k ! ∂ω 2π k − iω t ( ) ω A z ω e dω , ∫ On reconnaît les TF des dérivées 1 2π 1 2π 2 − iω t ( ) ( ) k ω + ω A z , ω e dω = ∑ 0 ∫ n ∫ k (ω + ω )A(z , ω ) e 2 0 − iω t n 1 ∂ nk 2 ∂ A( z , t ) n (ω 0 )i n k ! ∂ω ∂t n ∂k ∂A( z , t ) ∂ 2k ∂ 2 A(z , t ) (ω 0 ) (ω 0 ) d ω = k (ω 0 ) + 2ik − 2k + ... 2 2 13 ∂ω ∂t ∂ω ∂t 2 Équations finales Équation de propagation spectrale (référentiel laboratoire) µ 0ω ∂A ik (ω ) z ( ) ( ) ω ω z , = i P z , e NL ∂z ( ) ω 2 n c E ( z , ω ) = A( z , ω − ω ) e − ik (ω ) z + cc 0 Attention – la dispersion est prise en compte différemment Équation de propagation temporelle (référentiel laboratoire) ∂A µ 0ω 0 ∂k ∂A i ∂ 2k ∂ 2 A ik (ω 0 ) z (z , t ) − (z , t ) + ( ) ( ) z , t + ... = i P z , t e NL 2 2 ( ) z ∂ t 2 t 2 n c ∂ ω ∂ ∂ ω ∂ ω 0 i [ω 0 t − k (ω 0 ) z ] E ( z , t ) A ( z , t ) e = + cc Terme source (expression rigoureuse en spectral et approchée en temps) ( 2) ( 3) PNL = ε 0 χ : EE + χ : EEE + ... Terme source à la pulsation ω0 14 Aspects microscopiques – termes sources PNL , m (2) (3) = ε 0 ∑ χ mij E i E j + ∑ χ mijl E i E j E k + ... avec i , j , k , m = x , y , z i , j ,k i, j PNL,mi = projection du champ total suivant l’axe m=x,y,z Ei = projection du champ total (réel) suivant l’axe i=1..3. Exemple : on examine la projection suivant z de la polarisation d’ordre 2 générée par un champ électrique incident polarisé rectilignement suivant l’axe x r r E (t ) ∝ A exp(iωt − kz ) + A* exp(− iωt + kz ) u x [ ] r r r 2 2 PNL .u z ∝ χ zxx (E (t ).u x ) r r 2 PNL .u z ∝ 2 A + A 2 exp [i (2 ω t − 2 kz )] + A * 2 [− i (2 ω t − 2 kz )] Rectification optique Doublement de fréquence 15 Exemple : polarisation du second ordre • Si le champ incident est somme de deux ondes monochromatiques E (t ) ∝ A1 exp(iω1t − k1 z ) + A2 exp(iω2t − k 2 z ) + cc • … alors la polarisation d’ordre 2 est proportionnelle à : E (t ) 2 ∝ A12 exp[i(2ω1t − 2k1 z )] + cc 2ω1 A12 exp[i(2ω1t − 2k1 z )] + cc 2ω2 2 A1 A2 exp[i(ω1t + ω2t − k1 z − k 2 z )] + cc 2 A1 A2* exp[i(ω1t − ω2t − k1 z + k 2 z )] + cc 2 2 A1 + 2 A2 2 ω1+ω2 ω1-ω2 Termes constants 16 Classification des effets • Ordre de l’effet = ordre de la polarisation non linéaire à l’origine du phénomène ( 2) ( 3) PNL = ε 0 χ : EE + χ : EEE + ... • Si le champ incident est la somme de K ondes monochromatiques un effet d’ordre N permet de générer n’importe quelle fréquence égale à la combinaison de N fréquences choisies par les K disponibles, éventuellement de manière redondante. ω1 , ω2 , ω3 , ω4 , ω5 effet d’ordre 3 3ω1 ,2ω2 − ω3 ,2ω3 − ω2 ,... 17 Expression de la polarisation non linéaire Exemples : ω = ω1 + ω2 PNL (ω ) ∝ A1 A2 e i [(ω1 + ω 2 )t − ( k1 + k 2 ) z ] ω = 2ω1 − ω2 PNL (ω ) ∝ A12 A2* e i [(2 ω −ω 1 2 )t − ( 2 k1 − k 2 ) z ] Construction par « concaténation» • Pour une fréquence ajoutée • pas de conjugaison • on ajoute le vecteur d’onde dans la dépendance spatiale • Pour une fréquence retranchée • conjugaison de l’amplitude • on retranche le vecteur d’onde dans la dépendance spatiale 18 Effets du second ordre • En fonction des conditions initiales (ie des ondes présentes au début du mélange à 3 ondes), on peut distinguer : ω1 + ω2 → ω3 hν2 Somme de fréquence hν1 hν3 Transitions virtuelles État fondamental ω1 − ω2 → ω3 Différence de fréquence ω3 → ω1 − ω2 Amplification paramétrique hν3 hν2 hν3 hν1 hν2 hν1 • avec les cas particuliers suivants : Doublement de fréquence ω + ω → 2ω Effet Pockels ω+0→ω 19 Effets du troisième ordre ω1 + ω 1 − ω1 = ω 1 ω1 + ω1 + ω1 = 3ω1 Effet(s) Kerr Triplement de fréquence ω 1 + ω 2 − ω 2 = ω1 ω1 + ω1 − ω 2 = 2ω1 − ω 2 ω 2 + ω 2 − ω1 = 2ω 2 − ω1 Modulation croisée ω1 + ω 2 + ω 3 = ω 1 + ω 2 + ω 3 ω1 + ω 2 − ω 3 = ω 1 + ω 2 − ω 3 ω1 − ω 2 + ω 3 = ω 1 − ω 2 + ω 3 Somme de fréquence Mélanges à 4 ondes générés Autres mélanges à 4 ondes MAIS… MAIS… ils ils ne ne se se produisent produisent pas pas tous tous spontanément spontanément EFFETS EFFETS DE DE PROPAGATION PROPAGATION 20 Symétrie du matériau ( 2) ( 3) PNL = ε 0 χ : EE + χ : EEE + ... (2) (3) PNL , m = ε 0 ∑ χ mij E i E j + ∑ χ mijl E i E j E k + ... avec i , j , k , m = 1 .. 3 i , j ,k i, j Suivant la symétrie et la nature des matériaux, certains coefficients sont nuls… Par exemple : matériaux centraux symétriques (systèmes cubique par ex.) z (2) (2) (2) (− E i )(− E j ) = − E m χ mij E m .χ mij E i E j = (− E m ).χ mij Ei E j x y Inversion des axes y x z ( 2) χ mij =0 Pas d’effets du second ordre dans les matériaux centro-symétriques 21 Les effets de propagation IlIl ne ne suffit suffit pas pas de de générer générer de de nouvelles nouvelles fréquences fréquences àà l’échelle l’échelle microscopique microscopique pour pour obtenir obtenir un un effet effet macroscopique macroscopique 1. Effets longitudinaux (notion d’ « accord de phase ») 2. Effets transverses (ex : diffraction, propagation à travers un foyer) 3. Effets d’anisotropie (ex : double réfraction, diffraction anisotrope ) Cours sur la microscopie non linéaire, OPA 22 Exemple d’effet transverse Propagation d’un faisceau gaussien I(x,z) z 0.6 0.5 0.4 0.3 z 0.3 0.2 0.1 0 -0.1 -0.2 0.2 0.1 0.4 Phase (π rad) 0.7 -π/2 Intensité normalisée 0.8 Zone de Rayleigh φ(x,z) 0.9 -0.3 +π/2 -0.4 Glissement de phase (phase de Gouy) induit par la structure transverse (2D) Tend à annuler la THG ! 23 Spécificités du régime femtoseconde ∆ t.∆ ω ≈ 1 ∆t t Très hautes intensités I≈ E Sτ ∆ω ω Avantages Inconvénients Effets non linéaires exacerbés - Compétition entre les différents effets non linéaires - Pb du seuil de dommage Spectres larges Génération d’impulsions très courtes Problèmes de dispersion CPA - Pb d’acceptance spectrale - Pb de différence de vitesse de groupe entre impulsions - Pb de dispersion au cours de la propagation 24 Ordres de grandeur • Éclairement de 1 GW/cm2 = champ de ~ 70 MV/m (n=1.5) Champ atomique ~ qques V / fraction de nm = 1-10 GV/m I = 2ε 0 cn A 2 au-delà de 100 GW/cm2 le champ est suffisant pour arracher les électrons de valence 1 mJ, 100 fs focalisé sur 100µm : I~100 GW/cm2 • |χ(2)| ∼ qques pm/V Nrj I= τ ×S [χ (2) ] E 2 = [E ] [χ ] = [E ] (2) −1 • KDP : max ~0.4 10-12 m/V • Le champ caractéristique est de l’ordre du TV/m >> champ requis pour l’ionisation • BBO : max ~2.2 10-12 m/V • |χ(3)| ~ qques 10-22 m2/V2 • en gros, un peu plus que les valeurs du χ(2) à la puissance 2 Toujours acheter les cristaux non linéaires par lot… 25 Effets du second ordre Trois visions fragmentaires des effets du second ordre (mélange à 3 ondes) : Fission/fusion de photons Oscillateur anharmonique Transition électronique non résonante hν3 hν2 ν1+ν2 = hν1 hν2 Conservation du nombre total de photons et de l’impulsion totale hν1 hν3 ν1 Couplage croissant avec l’intensité des ondes Pas d’échange d’énergie avec le milieu + processus quasiinstantané Effet non linéaire = génération + propagation 26 Génération de somme de fréquences - 1 ω1 χ ( 2) ω3=ω1+ω2 ω2 Eq propagation onde à ω3 µ 0ω3 ∂A3 ( ) z = i PNL ( z , ω3 )e ik (ω3 ) z ∂z 2n3c E ( z ,2ω ) = A ( z )e −ik (2ω ) z 2w Terme source à ω3=ω1+ω2 PNL ( z , ω 3 = ω1 + ω 2 ) ∝ A1 ( z )e ik (ω1 )z A2 ( z )e ik (ω 2 ) z ω3 ∂A3 = id A1 ( z )A2 ( z )ei [k (ω3 )− k (ω1 )− k (ω2 )]z eff n(ω3 )c ∂z A (0) = 0 3 d eff = 1 r ( 2) r r u3 χ u1u 2 2 ( ) Désaccord de phase ∆ k = k (ω 3 ) − k (ω 1 ) − k (ω 2 ) 27 Génération de somme de fréquences - 2 ω1 χ ( 2) ω3=ω1+ω2 ω2 Géométrie non colinéaire : r r r r ∆ k = ∆ k // = k 3 − k 1 − k 2 . z [ ∆k⊥ = 0 ] (ondes paraxiales + conditions de passage à l’interface d’entrée) r k1 r k2 r k3 z ∆k 28 Génération de somme de fréquences - 3 Cas simple : ondes « sources » constantes : ∂A3 ω = id eff 3 A1 (0) A2 (0)ei∆kz ∂z n3c A3 ( L) = −i ω3 cn3 L deff A1 (0)A2 (0)∫ ei∆kz dz 0 Non linéarité du matériau 2 eff 2 L I1I 2sinc2 (∆k L / 2) I 3 (L) ∝ n1n2 n3 λ3 d Désaccord de phase Effet non linéaire moins intense dans les milieux d’indice élevé (champ électrique plus faible) Produit des intensités de sonde sources Épaisseur du cristal (nombre de périodes optiques) I ∆k 29 Génération de somme de fréquences - 4 2 L 2 2 I 3 (L) ∝ d I1 I 2 sinc2 (∆k L / 2) λ 2 eff si ∆kL << 1 alors 2 L ( ) I 3 L ∝ deff λ Cas limites si ∆kL >> 1 alors 2 2 1 2 sin (∆kL / 2)I1I 2 ∆kλ 2 ( ) I 3 L ∝ deff ∆k = λ n(2ω ) − n(ω ) ≈ 107 ×10−2 m−1 = 105 m−1 L > 10−5 −10−4 m Conversion (très) faible Équivalent à une conversion sur une épaisseur égale à 1/∆k Ordres de grandeur en SHG (ω1=ω2) : 4π Conversion efficace I1I 2 ∆kL > 1− 10 typique 30 Qu’est ce que le désaccord de phase ? ∆ k = k 3 − k1 − k 2 = ∆k = 1 (n3ω 3 − n2ω 2 − n1ω1 ) c avec ω 3 = ω1 + ω 2 1 [(n3 − n 2 )ω 2 + (n3 − n1 )ω1 ] c Indice de réfraction ∆k toujours non nul dans un milieu isotrope ω1 ω2 Fréquence ω3 = ω1 + ω2 31 Qu’est ce que le désaccord de phase ? Si l’on se place dans le référentiel de l’onde ω1 et que l’on visualise les zones où les champs E1 et E2 sont en phase au cours de leur déplacement E1, ω1, k1 E2, ω2>ω1, k2>k1 32 Qu’est ce que le désaccord de phase ? Si l’on se place dans le référentiel de l’onde ω1 et que l’on visualise les zones où les champs E1 et E2 sont en phase au cours de leur déplacement Réseau de polarisation non linéaire à la fréquence ω1+ω2=ω3 de vitesse de phase v1+2=(ω1+ω2)/(k1+k2) créé par E1 et E2 Cas où v1+2=v3 Onde de pulsation ω3, de vecteur d’onde k3 et de vitesse de phase v3=ω3/k3=c/n3 créée à t=0 La polarisation non linéaire créée par E1 et E2 reste en phase avec E3 = ACCORD DE PHASE 33 Qu’est ce que le désaccord de phase ? Si maintenant v1+2≠v3, c’est-à-dire k1+k2 ≠k3 ou encore ∆k ≠0, alors l’onde créée à la fréquence somme se déphase par rapport à la polarisation source à cette même fréquence Cas où v1+2 ≠ v3 La polarisation non linéaire créée par E1 et E2 n’est pas en phase avec E3 = DESACCORD DE PHASE 34 Désaccord de phase : illustration L I 3 ( L) ∝ deff2 λ Loin de l’accord de phase: 2 deff 2 I1 I 2sinc (∆k L / 2) = 4 λ 2 I1 I 2sin 2 (∆k L / 2) Cristal doubleur Seconde harmonique Faisceau IR Proche de l’accord de phase: Cristal doubleur Seconde harmonique Faisceau IR Remarque : le faisceau est plus brillant proche de l’accord de phase 35 Visions alternatives du désaccord de phase • Variation de l’impulsion des photons lors d’une opération de fusion/fission de photons r p = hk k1 = k2 • k3 r ∆ p = h∆k r ∆ p = h∆k = 0 Travail du champ électrique (mobile) sur la polarisation induite (liée au milieu) (cf densité volumique d’énergie) r ∆k ≠ 0 • Transfert d’énergie autorisé si et seulement si l’impulsion est conservée au cours de l’interaction Travail non optimal au cours de la propagation Interférences non constructives dans un espace complexe ∆k δz deff Plus le désaccord de phase est petit (ou bien plus deff est grand) et plus le cercle, (l’amplitude de l’onde) est grand. 36 Accord de phase par biréfringence Indice de réfraction • Idée : choisir des matériaux biréfringents sont l’indice dépend de la fréquence ET de la polarisation ne no ω1 ∆k = ω2 ω3 Fréquence 1 [(n3 − n2 )ω2 + (n3 − n1 )ω1 ] c 37 Walk-off et double réfraction Matériaux biréfringents : • - double réfraction : les angles de réfraction dépendent de la polarisation tout comme l’indice • - walk-off : l’énergie ne propage dans la même direction que le vecteur d’onde pour au moins une des ondes du mélange Zone de recouvrement : Lwo ≈ w0 / ρ cristal ρ w0 Exemple : BBO type I 800 nm (o) + 800 nm (o)= 400 nm (e) Onde ordinaire Onde extraordinaire ρ = 70 mrad = 4°(interne) 38 Autres techniques d’accord de phase • Régime de dispersion anormale • Rayonnement Cerenkov (guides d’onde) • Quasi-accord de phase : retournement périodique de domaines 39 Quasi-accord de phase Si le coefficient non linéaire est modulé périodiquement : dAs = −iγ(z)Ac*e−i∆kz 2π ( ) γ z = γ exp dz ∑ n in 2Λ z + dAc c = −iγ(z)A*se−i∆kz dz un seul terme résonant +d Is -d π +d π dAs = −iγ1Ac* dz dAc = −iγ1A*s dz kc -d kp π Λc = π ∆k ks ΛCohérence π Même équation que l’accord de phase ! 2π 3π ∆k.L π Λc 40 Génération de seconde harmonique ω χ ( 2) 2ω=ω+ω ω C’est un cas particulier de somme de fréquence Non linéarité du matériau 2 eff 2 L 2 2 (∆k L / 2) I 2ω (L) ∝ I sinc ω 2 n2ω nω λω d Effet non linéaire moins intense dans les milieux d’indice élevé (champ électrique plus faible) Carré de l’intensité de l’onde fondamentale Épaisseur du cristal (nombre de périodes optiques) ∆ k = k (2ω ) − 2 k (ω ) 41 Première démonstration expérimentale de la SHG • P.A. Franken, et al, Physical Review Letters 7, p. 118 (1961) Le faisceau de seconde harmonique était très faible car il n’y avait pas d’accord de phase. 42 Première démonstration expérimentale de la SHG En fait le résultat publié fut : The second harmonic Input beam … l’éditeur avait effacé le point correspondant à la seconde harmonique tellement il était faible. 43 Largeur spectrale d’une SHG ω+δω χ ( 2) 2ω+2δω ω+δω • Acceptance spectrale en type I: ∆k (ω0 ) = 0 1 ∂∆k ∂ko (ω ) 1 ∂ke (2ω ) (ω0 )δω = (2ω0 ) − 2 (2ω0 )δω = 2 ∆k (ω0 + δω ) ≈ − δω ( ) ( ) ∂ω ∂ ∂ v v 2 ω ω ω ω g 0 g 0 δω1/ 2 = 1.39 ∆ v g−1 L ( ) Ex: BBO type I 800 nm : c/1.684 • Même type de calcul en type II ou pour l’acceptance angulaire • «Taper plus fort» n’augmente pas la largeur de bande • Plus le cristal est mince et plus la bande est large (et la conversion moins efficace) 400 nm : c/1.742 δω~100nm pour 100µm 44 Longueur quasi-statique • La vitesse de groupe d’une impulsion varie avec la fréquence centrale suivant la loi : vg = 1 ∂k / ∂ω k = n(ω, p ) fréquence ω c polarisation Cristal non linéaire Une conséquence directe est que les impulsions femtosecondes se décalent temporellement. Si le cristal est plus épais que : Lstat = τ 1 / v g1 − 1 / v g 2 les impulsions n’interagissent plus ! • faible rendement • distortions • chirp 45 Acceptance spectrale et longueur quasi-statique Lstat = τ δω1/ 2 = ( ) ∆ vg−1 Point de vue temporel 1.39 ∆ v g−1 L ( ) Point de vue spectral Cristal non linéaire Coïncidence ? Non, évidemment… Rappelez-vous… 46 Équations finales Équation de propagation spectrale µ 0ω ∂A ik (ω ) z ( ) ( ) ω ω z , = i P z , e NL ∂z ( ) ω 2 n c E ( z , ω ) = A( z , ω − ω ) e − ik (ω ) z 0 Attention – la dispersion est prise en compte différemment Équation de propagation temporelle µ 0ω 0 ∂k ∂A ∂A ( ) ( ) z , t z , t ... i PNL ( z , t )e ik (ω 0 ) z − + = 2 n (ω 0 )c ∂ω ∂t ∂z E ( z , t ) = A( z , t ) e i [ω 0 t − k (ω 0 ) z ] Pb de bande Pb de propagation 47 SHG :largeur spectrale vs efficacité Courbes d’efficacité de conversion en fonction de la longueur d’onde pour des cristaux de BBO : 10 µm 100 µm 1000 µm Ces courbes prennent aussi en compte le facteur (L/λ)2. Les unités sont arbitraires mais sont comparables d’une figure à l’autre. Pour des bandes larges (cristaux minces), le facteur (L/λ)2 devient important. 48 Différence de fréquence Amplification paramétrique optique ω3 χ (2) ω1 Système d’équations couplées ω1 ∂A1 * − i∆kz = i d A A eff 3 2 e ∂z cn 1 ∂A2 = i ω2 d A A*e −i∆kz eff 3 1 ∂z cn2 Conditions initiales A1 (0 ) ≠ 0 A2 (0 ) = 0 A ( z ) = A (0 ) 3 3 ω3 ω1 ω2=ω3−ω1 Désaccord de phase ∆ k = k (ω 3 ) − k (ω 1 ) − k (ω 2 ) (toujours le même) Onde de plus haute fréquence = pompe Onde faible injectée = signal Onde crée par DFG = idler (complémentaire) Résolution pas très intéressante… 49 Solutions simples DFG/OPA ∆k / 2 > g g > ∆k / 2 Désaccord de phase Accord de phase g2 2 ( ) ( ) ( ) κ 0 1 sin I L = I + L 1 1 2 κ 2 I (L ) = ω2 I (0 ) g sin 2 (κL ) 1 2 ω κ2 1 g2 2 ( ) ( ) ( ) 0 1 sinh I L = I + L κ 1 1 2 κ 2 I (L ) = ω2 I (0) g sinh 2 (κL ) 1 2 ω κ2 1 I 3 (0 ) π g = 4 d eff 2ε 0 n1n2 n3cλ1λ2 2 κ = (∆k / 2 ) − g 2 I 3 (0 ) g = 4πd eff 2ε 0 n1n2 n3cλ1λ2 2 κ = g 2 − (∆k / 2) 50 Solutions simples DFG/OPA Accord de phase parfait : [ ] I1 (L ) = I1 (0) 1 + sinh 2 ( gL ) A.N. : cristal de BBO de 1 cm pompe à 532nm (500 MW/cm2), signal à 820nm gain~4400 Proche de l’accord de phase : toujours du gain ! ∆k1/ 2 = 4 ln(2) g L Nonlinéarité du matériau Gain paramétrique Épaisseur du cristal g = 4πd eff I 3 (0 ) 2ε 0 n1n2 n3cλ1λ2 Intensité de pompe 51 OPA/NOPA • N signifie non colinéaire : rajout d’un paramètre pour réaliser l’accord de phase (l’angle de non colinéarité). Permet de : - choisir un angle tel que la bande amplifiée est plus grande (on s’affranchit de l’acceptance spectrale) - limiter l’effet du walk–off face du cristal - limiter l’effet de la dispersion de vitesse de groupe Hache and Gale (OPO-1998) 52 Exemples de courbes de gain - LBO LBO 532nm OPA colinéaire ~100nm gain phase OPA colinéaire ~200nm 53 Exemples de courbes de gain - BBO Carte de gain - cristal de 2mm 1000 Gain (x 107) BBO I Pompe @ 410nm 7 Longueur d'onde (nm) 900 6 5 Accord de phase exact 800 4 700 3 α=4.5 α=2.7 600 α=3.2 500 28 29 1 α=4.2 α=3.65 30 2 31 Angle interne (deg) 32 33 54 Régime de « déplétion» Si l’on considère maintenant que les 3 ondes sont d’amplitude variable : Longueur de maximale de conversion Radians Flux de photons 5 ω1 0.8 4 φ3 0.6 3 0.4 ω2 2 0.2 1 φ2 φ1 ω3 2 4 6 8 10 12 ζ Epaisseur du cristal normalisée 14 2 4 6 8 10 12 14 ζ Epaisseur du cristal normalisée 55 Autres effets du second ordre • Effet Pockels Modification de l’indice optique r E statique ω • χ ( 2) ω = ω+0 r n = n0 + δn E () Rectification optique r E statique 0=ω−ω ω χ ( 2) ω Création d’un champ électrique quasi-statique r E ∝ I 2 (ω ) 56 Effet Kerr optique • Un des plus simples et des plus riches effets Cas général de mélange à 4 ondes : ω 4 = ω1 + ω 2 −ω 3 ∆ k = k (ω 4 ) − k (ω1 ) − k (ω 2 ) + k (ω 3 ) χ ( 3) ω ω Il est donc possible de former : ω = ω +ω −ω ∆ k = k (ω ) + k (ω ) − k (ω ) − k (ω ) = 0 Accord de phase automatiquement vérifié ! Eq de propagation scalaire temporelle : PNL r r n2 ∂2E ∂2 (3) * r ∆E − 2 ≈ µ 0 2 ε 0 3 χ E (r , t )E (r , t )E (r , t ) 2 c ∂t ∂t 1 ∂2E 2 v 2 ( 3) ∆E − 2 2 2 n + 3χ E (r , t ) E ≈ 0 c ∂t [ Onde quasimonochromatique [ ] ] 57 Effet Kerr optique 1 ∂2E 2 v 2 ∆E − 2 2 2 n + 3χ (3) E (r , t ) E ≈ 0 c ∂t [ ] v 2 n 2 = n02 + 3χ (3) E (r , t ) Nouvel indice optique r r n(r , t ) ≈ n0 + n2 I (r , t ) Dépendance spatiotemporelle Indice d’origine Indice non linéaire En fait, ce phénomène d’indice non linéaire est très général en ONL : • Polarisation électronique instantané • Système à deux niveaux saturé • Contribution Raman • Absorption dans les semiconducteurs • Réorientation moléculaire • Effets thermiques • Électrostriction • Effets photoréfractifs • Effets du second ordre en cascade instantané 58 Automodulation de phase - 1 Manifestation spectrale Kerr = automodulation de phase (SPM) ϕ (t , z ) ≈ ϕ (t ,0) + 2πn0 n(t ) ≈ n0 + n2 I (t ) ∂ϕ ωinst (t ) = − ∂t z λ + 2πn2 2πn2 L ∂I (t ) ωinst (t ) ≈ ω0 − λ ∂t z λ I (t ,0 ) Cuve d’eau Décalage vers les hautes fréquences sur le front arrière Décalage vers les basses fréquences sur le front avant Continuum t n = n0 + n2 I t Cuve d’eau 59 Automodulation de phase - 2 Basses fréquences avancées t n = n0 Dispersion normale Dispersion >0 t Décalage vers les basses fréquences sur le front avant t n = n0 + n2 I n2>0 Autre façon de voir : Hautes fréquences retardées t Décalage vers les hautes fréquences sur le front arrière Répartition des fréquences dans le même sens qu’une dispersion >0 pour n2>0 Phase localement quadratique = chirp (positif) 60 Raidissement du font arrière Manifestation temporelle de l’effet Kerr : raidissement du front arrière Structure d’onde de choc Indice fort Indice bas Indice bas Front avant Front arrière t Front avant Front arrière t Conséquence : la génération de nouvelles fréquences par automodulation de phase est plus efficace vers les hautes fréquences 61 Autofocalisation Manifestation spatiale de l’effet Kerr = lentille Kerr ( Pour un faisceau gaussien dans un milieu Kerr : n(r ) = n0 + n2 I 0 exp − 2r 2 / w02 Près du centre : n(r ) ≈ n0 + n2 I 0 1 − 2r 2 / w02 ( ) ) δ (r ) ≈ δ 0 + n 2 I 0 (1 − 2 r 2 / w02 )δx Épaisseur optique décroissant radialement Lentille optique f ∝ w0 / I 0 Projet Téramobile http://hplasim2.univ-lyon1.fr/recherche/lidar/teramobile.html 62 Filamentation Autofocalisation = concentration de l’énergie dans l’espace (n2>0) Intensity Small-scale self-focusing / pulse breakout Chaque modulation va avoir tendance à s’amplifier jusqu’à fragmenter le faisceau / l’impulsion en filaments / pseudo solitons 2D Position/Temps Croissance exponentielle des modulations Effets à seuil 63 Conséquences pratiques • On ne peut pas propager de faisceaux intenses dans des milieux dispersifs épais • Toute modulation (bruit) tend à s’amplifier dans un milieu Kerr B= 2π λ ∫ n I (z )dz 2 B<1 – ok B>1 - pb • Mais c’est pratique pour élargir les spectres ! 64 Modulation d’indice croisée • Même effet mais à deux faisceaux ω 2 = ω 2 + ω1 − ω1 ω1 ∆ k = k (ω 2 ) − k (ω 2 ) − k (ω1 ) + k (ω1 ) = 0 ω2 Accord de phase automatiquement vérifié ! χ ( 3) ω2 ω1 r r r n (r , t ) ≈ n0 + n 2 ,1 I 1 (r , t ) + n 2 , 2 I 2 (r , t ) Polariseur à 45 deg Signal ω1 ω2 ω1 Biréfringence induite 65 Points clés • Intérêt de l’ONL pour les applications femtosecondes : • mesure de phénomènes transitoires fs (SHG, porte Kerr…) • génération de nouvelles fréquences optiques (SHG,DFG,SPM…) • amplification large bande (OPA) • phénomènes de solitons (SPM mais pas seulement) • Les effets d’ONL sont aussi des effets limitants qu’il ne faut pas oublier : • filamentation / auto-modulation de phase • amplification (sélective) du bruit d’une manière générale • [absorption à plusieurs photons] • 99% de la physique de l’ONL = effets de propagation 66 67