SEQUENCE N°5 Une pièce de théâtre du XXe siècle :
Antigone de Jean Anouilh
Séquence s’inspirant des travaux de Dominique Bariatinsky, formatrice à l’IUFM d’Antony.
Objectif général : Etudier une pièce de théâtre en rupture avec le schéma classique.
Objectifs spécifiques :
Lecture 1 : Comprendre le rôle du destin dans la tragédie.
Lecture 2 : repérer les spécificités du théâtre contemporain.
Lecture 3 : réfléchir au travail du metteur en scène.
Lecture 4 : L’argumentation au théâtre.
Conjugaison : le subjonctif présent (séance décrochée)
Grammaire : la phrase complexe
Grammaire : les relations logiques
PREALABLE : AMENER UNE PIECE DE MOLIERE OU ETUDIEE AU COLLEGE.
SEANCE N°1
Objectif : Réactiver les connaissances sur le théâtre. Repérer les spécificités du théâtre contemporain.
Dominante : Lecture.
Support : Pièce classique. Antigone.
Rappels par l’analyse du texte de la pièce classique.
Composition. A quel endroit ? Quel moment ? Quelle intrigue ?
Une pièce classique est divisée en actes : chacun de ces actes est composé de plusieurs scènes. On
change de scène à chaque fois qu’un personnage entre ou sort.
La plupart des pièces classiques du XVIIe siècle respectent la règle des trois unités : un seul lieu,
une seule journée, une seule action.
Didascalie : indication scénique laissée par l’auteur de la pièce pour guider le metteur en scène.
Entrée dans Antigone :
La composition est-elle la même ?
Que dire de la liste des personnages par rapport à l’autre pièce ?
Et les didascalies ? Que peuvent-elles entrecouper ? Pourquoi sont-elles plus développées ?
Combien y a-t-il souvent de personnages sur scène ?
Antigone a été écrite au XXe siècle : c’est une pièce contemporaine qui ne respecte pas les règles
classiques comme celle des trois unités.
Ecriture : réécrire la liste des personnages à la manière de Molière.
SEANCE N°2
Objectif : comprendre l’importance de la notion de destin dans la tragédie.
Dominante : lecture.
Support : Récit de Jonas, p.48 à 50. Prologue de la tragédie.
Par écrit, chercher quels éléments semblent faire d’Antigone un roman policier dans ce texte.
- un crime dont on ne connaît pas le coupable ;
- une atmosphère propice ( la nuit…) ;
- les procédés du suspens ( la garde retarde ses propos, les points de suspension, des mots qui affolent
Créon comme « l’alarme », …) ;
- des indices ( l’arme du crime, les traces de pas, le rite…).