- 2 -
par une enzyme, la pepsine, en présence d'acide chlorhydrique.
L'acide chlohydrique seul n'a aucune action (tube 3)
De même l'enzyme seule ne permet pas la digestion (tube 4)
L'enzyme n'agit pas non plus en présence de soude (tube 5)
Conclusion : le pH optimal d'action de la pepsine est 2, c'est-à-dire un milieu acide.
1.3.2 Analyse des tubes 6 à 8.
Ces tubes ont le même contenu que le tube 2 où on avait observé la digestion de
l'ovalbumine.
On constate qu'à 100°C (tube 6) la pepsine est inactive. En effet, l'enzyme est une protéine,
qui est dénaturée par une température trop élevée.
A 0° (tube 7), la pepsine est également inactive.
Par contre, en remettant ce dernier tube à 38°C (tube 8), la digestion est à nouveau réalisée.
L'enzyme n'a donc pas été dénaturée à 0°, seulement inactivée.
Conclusion : la température optimale d'action de la pepsine est 38°C.
1.4 Devenir des produits issus de la digestion des protéines.
1.4.1 Légendes du document 4.
1 = muqueuse
2 = sous-muqueuse
3 = musculeuses
4 = séreuse ou adventice
5 = villosité
6 = entérocyte
7 = capillaire sanguin
8 = chylifère
9 = veinule
10 = vaisseau lymphatique
11 = artériole
1.4.2 Ce schéma représente une coupe transversale de la paroi de l'intestin grêle. Les
villosités sont caractéristiques de cette partie du tube digestif.
1.4.3 L'absorption des acides aminés (et des di- et tripeptides) se fait par transport actif à
travers la membrane apicale des entérocytes. Les molécules traversent ensuite l'entérocyte
et passent dans la circulation sanguine.
2 SYNTHESE DE L'INSULINE.
2.1 Définition d'une hormone :
Une hormone est une substance chimique sécrétée par une glande endocrine, et véhiculée
par le sang jusqu'aux cellules-cibles, sur lesquelles elle agit via un récepteur spécifique.
2.2 Les cellules du pancréas responsables de la synthèse d'insuline sont les cellules béta
des îlots de Langerhans.
2.3 Action de l'insuline :
L'insuline est une hormone hypoglycémiante. Elle favorise la pénétration et le catabolisme du
glucose dans les cellules. Au niveau des hépatocytes et des myocytes elle stimule la
glycogénogenèse, c'est-à-dire le stockage du glucose. Au niveau des adipocytes, elle
favorise la lipogenèse, c'est-à-dire la mise en réserve des tirglycérides.