Re´flexions autour des strate´gies de de´pistage du cancer colorectal

Re´flexions autour
des strate´gies de de´pistage
du cancer colorectal
Comments on colorectal
cancer screening
strategies
Jean-Franc¸ois Bretagne
H^
opital Pontchaillou, service des maladies
de l’appareil digestif, 35 033 Rennes,
France ; Association pour le d
epistage
des cancers en Ille-et-Vilaine (ADECI35),
7, rue Armand Herpin Lacroix,
35 040 Rennes, France
e-mail : <jean-francois.bretagne@
chu-rennes.fr>
Avec 42 152 nouveaux cas et 17 722 d
ec
es en 2012, le cancer colorectal
(CCR) constitue le troisi
eme cancer en termes d’incidence et le deuxi
eme
cancer en termes de mortalit
e en France [1]. Au cours des 30 derni
eres ann
ees,
l’incidence du CCR est rest
ee relativement stable alors que sa mortalit
ea
et
e
r
eduite de 40 % du fait d’un diagnostic plus pr
ecoce et des progr
es
th
erapeutiques, notamment chirurgicaux. La stabilit
e de l’incidence n’exclut
pas l’augmentation r
eguli
ere du nombre de cas incidents parall
element
a
l’accroissement de la population. Des donn
ees tr
es diff
erentes ont
et
e observ
ees
aux
Etats-Unis, pays o
u une diminution de 30 % de l’incidence a
et
e observ
ee au
cours de la d
ecade 1999-2010 [2]. Une telle
evolution ne peut ^
etre expliqu
ee par
la seule modification des facteurs d’environnement et est probablement la
cons
equence d’un d
epistage intensif, notamment par la r
ealisation de
coloscopies 2 fois plus fr
equentes aux
Etats-Unis qu’en France, une fois les
chiffres rapport
es
a la population (14 000 000 coloscopies annuelles aux
Etats-
Unis versus 1 200 000 en France). Pour autant, les gastroent
erologues nord-
am
ericains eux-m^
emes savent qu’il existe des alternatives cr
edibles
a la strat
egie
« coloscopie » pour tous.
La strate´gie de de´pistage du cancer colorectal retenue
en France
Elle repose sur la coloscopie pour les populations
a risque
elev
eoutr
es
elev
eetsur
la recherche d’un saignementocculte dans les sellespar le test Hemoccult II
TM
pour
la population
a risque standard.
Les personnes
a risque tr
es
elev
esont les apparent
es de personnes atteintes de
polypose ad
enomateuse ou hamartomateuse h
er
editaire et les apparent
es de
personnes atteintes de syndrome de Lynch. Les cancers h
er
editaires repr
esentent
moins de 5 % de la totalit
e des CCR, mais la survenue constante ou fr
equente
selon les cas d’un CCR chez les personnes porteuses d’un g
ene mut
e implique
une meilleure et
etroite collaboration entre m
edecins traitants, gastro-
ent
erologues et oncog
en
eticiens pour le d
epistage et le suivi de ces personnes.
Le d
eploiement de r
eunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) consacr
ees
a
l’oncog
en
etique digestive est souhaitable sur le territoire franc¸ais.
‘‘ La strate´gie de de´pistage
du cancer colorectal
retenue en France repose sur la
coloscopie pour les populations
a` risque e´leve´ ou tre`s e´leve´’’
Pour citer cet article : Bretagne JF. R
eflexions autour des strat
egies de d
epistage du cancer
colorectal. H
epato Gastro 2014 ; 21 : 721-726. doi : 10.1684/hpg.2014.1072
Abre´viations
CCR cancer colorectal
TFI test f
ecal immunologique
doi: 10.1684/hpg.2014.1072
721
HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive
vol. 21 n89, novembre 2014
ditorialE
´
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Le groupe
a risque
elev
eest constitu
e de personnes aux ant
ec
edents personnels
de CCR ou d’ad
enome(s), aux ant
ec
edents familiaux au premier degr
e de CCR
ou de gros ad
enome (1 cm) diagnostiqu
e avant 60 ans, les personnes
atteintes de maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI) et plus rares,
celles atteintes d’acrom
egalie. On sait la m
ediocre participation au d
epistage par
coloscopies dans les groupes
a risque
elev
e.
A titre d’exemple, les apparent
es au
premier degr
e de personnes ayant pr
esent
e un CCR acceptent de faire une
coloscopie dans 40 % des cas seulement [3]. Malgr
e l’int
er^
et d
emontr
edela
coloscopie dans une telle population [4], il ne faudrait pas refuser demain
a ceux
qui refusent le d
epistage par coloscopie la strat
egie reposant sur le test f
ecal
immunologique (TFI). Les r
esultats accessibles en ligne d’une
etude contr^
ol
ee et
randomis
ee, comparant la coloscopie 1 fois versus le test OC-Sensor
TM
avec un
cutoff 50 ng d’h
emoglobine par mL de tampon r
ep
et
e 1 fois par an pendant
3 ans, montrent en effet une
egalit
e des deux strat
egies en analyse en intention
de d
epister les n
eoplasies avanc
ees (somme des cancers et des ad
enomes
avanc
es), soit 4,2 % pour le TFI vs. 5,6 % pour la coloscopie (odds ratio, 1,41, IC
95 % 0,88-2,26, p = 0,14) [5]. Pour les personnes aux ant
ec
edents personnels
d’ad
enome(s), le protocole de surveillance post-polypectomie a
et
e actualis
een
France en octobre 2013 sur la base des recommandations britanniques de 2010,
am
ericaines et europ
eennes de 2012 [6]. Les gastroent
erologues doivent se les
approprier et mieux communiquer aupr
es des personnes concern
ees et des
m
edecins traitants sur les b
en
efices de cette surveillance endoscopique.
Rappelons que l’
etude r
ealis
ee
a partir du registre bourguignon des polypes
et cancers avait montr
e que l’incidence du CCR
etait augment
ee chez les
personnes apr
es la r
esection d’un gros ad
enome par rapport
a celle observ
ee
dans la population g
en
erale, faute d’un suivi endoscopique ad
equat [7]. Des
r
esultats analogues viennent d’^
etre rapport
es sur la base d’un registre national
dans une
etude norv
egienne en termes de mortalit
esp
ecifique par CCR [8].
‘‘ Le de´ploiement de re´unions de concertation pluridisciplinaire
consacre´es a` l’oncoge´ne´tique digestive est souhaitable
sur le territoire franc¸ais’’
‘‘ La participation au de´ pistage par coloscopies dans les groupes
a` risque e´leve´ est me´ diocre’’
Le de´pistage du cancer colorectal dans les maladies
inflammatoires chroniques intestinales
En dehors des patients pr
esentant une rectite isol
ee ou une maladie de Crohn
colique limit
ee
a un seul segment du c^
olon, tous les patients ayant une MICI
affectant le c^
olon doivent avoir un programme de d
epistage.
Les conseils de pratique pour le suivi endoscopique des colites ont
et
e actualis
es
en f
evrier 2014 en France [9]. Le programme doit d
ebuter apr
es 8-10 ans
d’
evolution en cas de pancolite et 15 ans en cas de rectocolite h
emorragique
recto-sigmoı¨dienne ou de maladie de Crohn touchant au moins un tiers du c^
olon.
La fr
equence des examens de surveillance tient compte des facteurs de risque
suivants : pancolite, inflammation macroscopique et histologique, pseudo-
polypes, ant
ec
edents familiaux de CCR. Les patients
a faible risque (0
a 2 items)
doivent ^
etre surveill
es tous les 3
a 4 ans et ceux
a haut risque (3 ou 4 items) tous
722 HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive
vol. 21 n89, novembre 2014
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les 1
a 2 ans. Ceux atteints de cholangite scl
erosante primitive doivent avoir une
coloscopie annuelle, m^
eme en cas de transplantation h
epatique. On sait la
participation au d
epistage insuffisante chez ces patients, et il faut bien
reconnaı
ˆtre que les
el
ements de preuve de l’efficacit
e de cette strat
egie
manquent cruellement.
‘‘ En dehors des patients ayant une rectite isole´e ou une maladie
de Crohn colique limite´e a` un seul segment du coˆlon, tous les
patients ayant une MICI affectant le coˆlon doivent avoir un programme
de de´pistage’’
Le de´pistage chez les personnes a` risque standard
Environ 80 % des CCR surviennent chez des personnes qui n’ont aucun des
facteurs de risque pr
ecit
es, et sont dites
a risque standard. Le risque individuel
cumul
e de CCR au cours de la vie est d’environ 5 % pour un homme et 3,5 %
pour une femme en France.
La strat
egie de d
epistage appliqu
ee en France progressivement
a partir de 2003
et g
en
eralis
ee sur le territoire depuis 2008 repose sur la r
ealisation d’un test
Hemoccult II
TM
tous les deux ans.
‘‘ Avec le recul, le bilan du de´pistage organise´ s’ave` re globale-
ment de´cevant puisque l’objectif affiche´ d’une participation
de la population cible supe´ rieure a` 50 % n’est pas atteint, loin s’en faut
(31 % seulement)’’
Avec le recul, le bilan de ce d
epistage s’av
ere globalement d
ecevant puisque
l’objectif affich
e d’une participation de la population cible (hommes et femmes
^
ag
ees de 50
a 74 ans) sup
erieure
a 50 % n’est pas atteint, loin s’en faut (31 %
seulement) [10]. Le probl
eme de la participation insuffisante se double d’un
probl
eme de sensibilit
e insuffisante du test. La sensibilit
e du test Hemoccult II
TM
est plus proche du chiffre de 30 % que de 50 % estim
e initialement. Cette
sensibilit
etr
es imparfaite explique la survenue de cancers d’intervalle, avec, pour
corollaire, la perte de confiance d’une partie des m
edecins traitants et de la
population. Ce double probl
eme de participation et de sensibilit
e du test explique
que les cancers d
epist
es par le test Hemoccult II
TM
ne repr
esentent qu’un tiers
des cancers diagnostiqu
es dans la population ^
ag
ee de 50
a 74 ans (donn
ees
personnelles). Pour cette raison, la Soci
et
e Nationale Franc¸aise de Gastro-
Ent
erologie r
eclame depuis quelque temps d
ej
a le switch du test Hemoccult II
TM
vers le test immunologique qui lui est sup
erieur. Ce dernier est sp
ecifique de
l’h
emoglobine humaine ; il s’agit d’un test quantitatif qui rend possible
l’automatisation du dosage d’h
emoglobine dans les selles ; le test est plus simple
de par son ergonomie et il est fait sur une seule selle, ce qui laisse esp
erer une plus
large participation de la population ; il s’agit surtout d’un test plus sensible que
l’Hemoccult II
TM
pour la d
etection des cancers, mais aussi des ad
enomes
avanc
es, ce qui laisse esp
erer non seulement une r
eduction significative de la
mortalit
e par CCR, mais aussi une diminution de l’incidence du CCR comme cela
vient d’^
etre rapport
e en Italie [11]. Ce gain de sensibilit
e (x 2-3) se fera au prix
d’un taux de positivit
e des tests sup
erieur
a celui observ
e avec le test au gaı¨ac et
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HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive
vol. 21 n89, novembre 2014
Editorial
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donc par un plus grand nombre attendu de coloscopies [12]. La Caisse Nationale
d’Assurance Maladie (CNAM) a lanc
e un appel d’offres le 27 janvier 2014 visant
a
s
electionner un des tests disponibles sur le march
e. Les r
esultats sont attendus
incessamment si bien que le switch devrait ^
etre effectif au d
ebut de l’ann
ee
2015, et tout nouveau report apparaı
ˆtrait inacceptable.
‘‘ La sensibilite´ tre`s imparfaite du test Hemoccult II
TM
explique
la survenue de cancers d’intervalle, avec, pour corollaire,
la perte de confiance d’une partie des me´decins traitants et de la
population’’
La strate´gie de de´pistage reposant sur la recherche
d’un saignement occulte par un test immunologique
dans les selles est-elle concurrence´e par d’autres
strate´gies ?
La recherche d’alt
erations du DNA f
ecal est une technique dou
ee d’une
sensibilit
e encore plus grande que celle du TFI pour le diagnostic de cancer
(sensibilit
e de 92,3 % versus 73,8 %) et pour celui d’ad
enome avanc
e
(sensibilit
e de 42,4 % versus 23,8 %) [13]. Cette strat
egie apparaı
ˆt peu r
ealiste
pour des raisons de co^
ut (le test est disponible aux
Etats-Unis au co^
ut de 600
USD), ce d’autant que sa moindre sp
ecificit
e conduirait
a faire encore plus de
coloscopies normales qu’avec le TFI. Cependant, m^
eme
a ce prix, et avec un test
r
ep
et
e tous les 3 ans, cette strat
egie apparaı
ˆt fortement concurrentielle de la
coloscopie pour un pays comme les
Etats-Unis qui pr^
one la coloscopie de
d
epistage.
Les autres strat
egies de d
epistage potentiellement concurrentielles du TFI
reposent sur l’exploration morphologique du c^
olon : non pas tant la coloscopie
virtuelle ou la vid
eo-capsule dont la place dans le d
epistage reste
ad
efinir, ni la
coloscopie courte, examen mal perc¸u par le public franc¸ais et peu ou pas efficace
pour d
epister le cancer du c^
olon proximal, que par la coloscopie totale qui est
pr
econis
ee en Allemagne depuis 2003
a partir de l’^
age de 55 ans tous les 10 ans.
Les preuves de l’efficacit
e de la coloscopie de d
epistage, dans l’attente des
r
esultats d’
etudes contr^
ol
ees et randomis
ees en cours, reposent sur les r
esultats
d’
etudes observationnelles en population.
Place de la coloscopie dans le de´ pistage
La r
ecente m
eta-analyse issue du groupe de Brenner montre que la coloscopie de
d
epistage diminue le risque de CCR et la mortalit
e par CCR de 70 %,
a un degr
e
moindre pour le c^
olon proximal par rapport au c^
olon distal, avec respectivement
une diminution de 53 % et de 82 % pour la mortalit
e[14]. La comparaison
indirecte faite avec les r
esultats de la m
eta-analyse des
etudes observationnelles
sur la coloscopie courte montre une r
eduction suppl
ementaire de 40
a 60 % par
la coloscopie, comparativement
a la coloscopie courte [14]. On peut s’attendre
a
ce que les r
esultats des
etudes contr^
ol
ees et randomis
ees en cours pour la
coloscopie de d
epistage retrouvent des valeurs similaires
a celles de la m
eta-
analyse cit
ee ci-dessus, pour l’analyse per-protocole qui en sera faite. Mais qu’en
sera-t-il pour l’analyse en intention de d
epister qui tient compte de la
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participation, question centrale pour la coloscopie totale sous anesth
esie ? En
Allemagne avec 10 ans de recul, la participation de la population cible atteint
p
eniblement 20 %, soit une participation de 2 % par an. N
eanmoins, 40 000 cas
de CCR ont
et
ed
epist
es dans cette p
eriode et il a
et
e estim
e selon un mod
ele
de Markov que 180 000 cas de CCR avaient
et
epr
evenus [15].Des
etudes
contr^
ol
ees et randomis
ees comparant la coloscopie au TFI, plus que jamais
n
ecessaires, sont en cours aux
Etats-Unis et en Espagne. Dans l’
etude espagnole
Colonprev, la participation effective
a la coloscopie dans le groupe tir
e coloscopie
etait de 18,5 % alors qu’elle
etait de 33,8 % en premi
ere campagne avec le TFI
dans le bras tir
eTFI[16]. En analyse en intention de d
epister, les r
esultats de cette
importante
etude faisaient
etat d’un odds ratio de 2,3 (IC 95 %, 1,97-2,69] pour le
diagnostic d’ad
enome avanc
e et de 0,99 (IC 95 %, 0,61-1,64) pour le diagnostic
de cancer par coloscopie versus TFI [16]. Sachant que le TFI est propos
e tous
les 2 ans et la coloscopie tous les 10 ans, le TFI pourrait in fine se montrer sup
erieur
a
la coloscopie dans l’analyse en intention de d
epister qui tient compte bien
evidemment des r
esultats de participation.
‘‘ Une re´cente me´ta-analyse montre que la coloscopie
de de´pistage diminue le risque de cancer colorectal
et la mortalite´ par cancer colorectal de 70 %’’
Parmi les probl
emes pos
es par la coloscopie, il faut rappeler qu’il s’agit d’un
examen invasif comportant des risques (environ un accident de perforation pour
1 000 examens), inutile pour 95 % de la population
a risque standard qui ne
pr
esentera jamais de CCR. Au sein de cette population cependant, on sait qu’il
existe des personnes
a risque plus
elev
e de CCR que d’autres,
etant donn
eleur^
age,
leur sexe (H >F), leurs habitudes alimentaires, leur consommation de tabac, leur
surcharge pond
erale ou ob
esit
e, leur manque d’exercice physique.
A partir de
cohortes de patients ayant eu une coloscopie de d
epistage, des scores de risque de
CCR ou de n
eoplasies coliques avanc
ees prenant en compte ces diff
erentes
variables ont pu ^
etre r
ecemment propos
es [17, 18]. De tels scores restent
avalider
en France.
A terme, des personnes actuellement consid
er
ees
a risque standard
pourraient basculer dans un groupe
arisque
elev
e pour lequel on recommandera
plus volontiers un d
epistage par coloscopie que par recherche de sang dans les
selles, sous r
eserve que la coloscopie ne comporte pas plus de risque en raison des
comorbidit
es pr
esent
ees par une population ainsi s
electionn
ee. La combinaison
des r
esultats du TFI et des facteurs de risque pour poser l’indication de coloscopie
constitue aussi une piste int
eressante [19].
‘‘ A
`terme, des personnes actuellement conside´re´es a` risque
standard pourraient basculer dans un groupe a` risque e´leve´
pour lequel on recommandera plus volontiers un de´ pistage par
coloscopie que par recherche de sang dans les selles’’
En conclusion, nous souhaiterions insister sur la n
ecessit
e de clarifier pour la
population franc¸aise et les m
edecins traitants les notions de d
epistage du CCR
chez les personnes faisant partie des groupes
a risque
elev
eoutr
es
elev
e de CCR
qui repose sur la pratique de la coloscopie totale et celles de d
epistage de masse
concernant les personnes dites
a risque standard. Pour ces derni
eres, le test
Hemoccult II
TM
doit ^
etre remplac
e au plus vite par le TFI qui sera s
electionn
e par
l’appel d’offres de la CNAM. Parall
element, il faut se donner les moyens
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