Catalogue résidentiel et petit tertiaire - 2012 K3
Eclairage
Exigence de surface minimale de parois vitrées (art. 20)
Pour les bâtiments ou parties de bâtiments à usage d’habitation, la surface
totale des baies, mesurée en tableau, est supérieure ou égale à 1/6 de la surface
habitable.
Mise en place de système automatique de détection de présence (art. 27)
Pour les parties communes internes horizontales et verticales :
• Tout local comporte un dispositif automatique permettant, lorsqu’il est inoccupé,
l’extinction des sources de lumière ou l’abaissement de l’éclairement à un minimum
réglementaire.
• De plus, lorsque le local a accès à la lumière naturelle, il intègre un dispositif
permettant une extinction automatique du système d’éclairage dès que l’éclairement
naturel est suffi sant.
Un même dispositif dessert au plus :
• une surface maximale de 100 m²
• 3 niveaux pour les circulations verticales
Installation de détecteurs de présence dans les parkings (art. 28)
Les parcs de stationnement couverts ou semi-couverts comportent :
• soit un dispositif automatique permettant l’extinction des sources de lumière artifi cielle
pendant les périodes d’inoccupation,
• soit un dispositif permettant d’abaisser le niveau d’éclairement au niveau minimum
réglementaire pendant les périodes d’inoccupation.
Pilotage de l’éclairage de chaque local selon les besoins (art. 37)
Dans les bâtiments à usage autre que d’habitation, tout local est équipé d’un dispositif
d’allumage et d’extinction de l’éclairage manuel ou automatique en fonction de la
présence.
Centralisation des commandes d’éclairage depuis un poste de supervision
(art. 38)
Dans les bâtiments à usage autre que d’habitation, tout local, dont la commande de
l’éclairage est du ressort de son personnel de gestion, y compris durant les périodes
d’occupation, comporte un dispositif permettant l’allumage et l’extinction de
l’éclairage. Si ce dispositif n’est pas situé dans le local considéré, il permet de
visualiser l’éclairage dans ce local depuis le lieu de la commande.
Implantation de détecteurs de présence, de mouvement, de luminosité (art. 39)
Dans les circulations et parties communes verticales ou horizontales de bâtiments ou
parties de bâtiment à usage autre que d’habitation, tout local comporte un dispositif
automatique permettant, lorsque le local est inoccupé, l’extinction des sources de
lumière ou l’abaissement de l’éclairement à un niveau minimum réglementaire.
De plus, lorsque le local a accès à l’éclairage naturel,
il intègre un dispositif permettant l’extinction automatique du système d’éclairage
dès que l’éclairement naturel est suffi sant.
Un même dispositif dessert au plus :
• une SUrt maximale de 100 m² et un seul niveau pour les circulations horizontales et
parties communes intérieures
• 3 niveaux pour les circulations verticales.
Installation de détecteurs de présence dans les parkings (art. 40)
Dans les bâtiments à usage autre que d’habitation, les parcs de stationnement
couverts ou semi-couverts comportent :
• soit un dispositif permettant d’abaisser le niveau d’éclairement au niveau
minimum réglementaire pendant les périodes d’inoccupation
• soit un dispositif automatique permettant l’extinction des sources de lumière
artifi cielle pendant les périodes d’inoccupation, si aucune réglementation n’impose un
niveau minimal.
Un même dispositif ne dessert qu’un seul niveau et au plus une surface de 500 m².
Segmentation de l’installation d’éclairage pour profi ter de la lumière naturelle
(art. 41)
Dans les bâtiments ou parties de bâtiments à usage autre que d’habitation, les points
éclairés artifi ciellement qui sont placés à moins de 5 m d’une baie sont commandés
séparément des autres points d’éclairage dès que la puissance totale installée est
supérieure
à 200 W.
Isolation / étanchéité
Obligation de test de perméabilité à l’air (art.17)
La RT2012 impose le traitement de la perméabilité à l’air
des logements.
Deux cas de fi gure sont possibles :
• soit le bâtiment a fait l’objet d’une mesure de la
perméabilité à l’air, réalisée par un opérateur autorisé
par le ministère en charge de la construction et selon les
conditions défi nies par ce même ministère.
La perméabilité mesurée doit alors être inférieure à :
- 0,6 m3/h/m2 de parois déperditives hors plancher bas
en maison individuelle
- 1 m3/h/m2 de parois déperditives hors plancher bas en
immeuble collectif d’habitation.
• soit le bâtiment a fait l’objet de l’application d’une
démarche qualité agréée par le ministère en charge de la
construction.
Concrètement, cette option concerne les bâtiments
résidentiels ayant subi de grosses rénovations
nécessitant un permis de construire. Dans ce cas,
ce sont alors les méthodes constructives appliquées qui
permettent de valider l’étanchéité.
Modalités d’application de cette exigence :
• en maison individuelle, les deux options sont possibles
• en immeuble collectif, la mesure de perméabilité à l’air
est obligatoire jusqu’au 1er janvier 2015. Au-delà de cette
date, les deux options seront possibles.
Comptage
La mesure des consommations d’énergie : un
incontournable (art. 23)
La RT2012 impose la mise en œuvre de systèmes
permettant de mesurer ou d’estimer
la consommation d’énergie de chaque logement.
L’information devra être délivrée :
• a minima mensuellement,
• dans le volume habitable, par type d’énergie,
à minima selon la répartition suivante :
- chauffage,
- refroidissement,
- production d’eau chaude sanitaire,
- réseau de prises électriques,
- autres.
• répartition basée soit sur des données mesurées,
soit sur des données estimées.
Totalement nouvelle, cette exigence de mesure
des consommations énergétiques et d’information
des occupants a pour objectif de les sensibiliser sur
leurs pratiques et, ainsi, de les inciter à modifi er leurs
comportements.
La mesure par usage devrait notamment les alerter
sur les consommations liées aux usages domestiques
(appareils de cuisson, électroménager, multimédia, etc.)
qui devraient devancer les postes jusqu’alors les plus
énergivores : chauffage, climatisation, eau chaude,
éclairage et auxiliaires.