S ÉMINAIRE N. B OURBAKI C LAUDE G ODBILLON Cohomologies d’algèbres de Lie de champs de vecteurs formels Séminaire N. Bourbaki, 1972-1973, exp. no 421, p. 69-87 <http://www.numdam.org/item?id=SB_1972-1973__15__69_0> © Association des collaborateurs de Nicolas Bourbaki, 1972-1973, tous droits réservés. L’accès aux archives du séminaire Bourbaki (http://www.bourbaki. ens.fr/) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ Séminaire BOURBAKI 1972/73, 25e année, n° 421 Novembre 1972 D’ALGÈBRES COHOMOLOGIES DE LIE DE CHAMPS DE VECTEURS FORMELS par Claude GODBILLON 1. Introduction Soit k kn , vectoriel caractéristique corps commutatif de un g = g,~(n,k~ l’algèbre de Lie des et soient de endomorphismes des séries formelles l’algèbre 0 , sur E . E E l’espace et Chaque vecteur E* produit inté- u p? 0 de opère E rieur par désigne k~~E~~ ~ g(p) = Sp+~(E~~ de a ). En . o(n) , par E : @ E a (on particulier alors l’élément de On munit u , D(u) égale sur au u . On soriel par la dérivation sur a plus s’identifie Xp notera g ~~ souvent simplement produit la composante a , le produit ten- par g(p~ , ~ au isomorphe à est où d’un élément dans E g ; correspondant à l’automorphisme identique de de la structure (f .D(u~ (g~ ~ ~ g ~ v] = champs de vecteurs formels à ~ ~X,Y~p - ou ; v - n et d’algèbre (g.D(v)(f)) variables sur g(~? une est de Lie obtenue 0 u : k . On sera E . posant en l’algèbre est a H X de Lie des a sous-algèbre de Q isomorphe à g . r+ s= p De les plus, sous-algèbres Q pour p s -1 et ap- g ~ pour r~ p définissent [03B1r,03B1s] ~ 03B1r+s une filtration décroissante de ). l’algèbre de Lie a (on a p ~ -1 Si est el,...,en base de E, et une est la base duale si ~ ,...,~ n tout élément de de E~ , une série formelle [2 p e., (H , E q e .] ble des champs ~qi ~03BEj - q. = X de vecteurs formels topologie associée à sa g) filtration : est alors a logique M a sur (pour est k sur Cq(a,M) une et l’algèbre algèbre a-module un et l’application M l’espace a et E w q pour à valeurs dans X E topologique M = a x M ~ 0 , l’espace pour Cq(a,M) , q > 0 q ( ~~ ~ . > 0, (i.e. M M continue), est est un de la a de Lie topologique espace vectoriel a-module topologique lorsqu’or. des cochaînes continues de L’ algèbre opère a le [!.u.nit de la somme directe C~(a ,M) - £ Cq(a ,M) sur avec topo- ici par degré q sur est la cochaîne X.w = Le complexe des cochaînes continues désigne on (X1,...,Xq) ~ X.03C9(X1,...,Xq) - £ 03C9(X1,...,[X,Xi],...,Xq)) ; la est donc l’ensem- a [H,X] = pX . tels que topologie discrète de la de k . Si un est et H = exemple Le sous-espace . k et par . 2: p.e.. e. - On munit le corps sur Pi~~1’ " ’’~n) ou On a alors piei] = 03A303BEj ~pi ~03BEj £ 1~1 Pi~~1’~~~’~n)ei s’écrit o et Cq(a,M) est topologie faible. à valeurs dans a d le cobord M est alors défini par qz0 dm(X) = () X.m pour Naturellement les notions qui suivent sont de Lie topologique sur un corps topologique en m E CO(a,M) , fait valables pour toute commutatif. algèbre La H*(03B1,M) = Hq(a,M) cohomologie de à valeurs dans a M Lorsque définit est a-modules structure k sur le produit extérieur d’algèbre différentielle graduée, une M . Ces topologiques on où exposé b sous-algèbre Dans cette situation cohomologies jouent caractéristiques On fera usage dans cet E cohomologie continue I. M. Gelfand et D. B. Fuks ont déterminé dans la théorie des classes associée à la anticommu- est commutative. Dans [5] et [6] divers a-algèbre topologique une une M complexe est ce M . sur tative si de de filtre le spectrale [9]. de Hochschild-Serre image d’un projecteur continu de C*(a,M) complexe est q~0, pour rôle essentiel un feuilletages de la suite a est nul pour des H*(a,M) a . par les sous-espaces ,M) l’espace p s 0 , pour q et l’ensemble des cochaînes q + 1 des module topologique ; X. sont dans et on spectrale correspondant à b a k p > 0 pour 0 V X E b} semi-basiques relativement à est le dans comme l’algèbre produit tensoriel A(9*) 03C9(X1,...,Xp+q) = q ~ 0 . Chaque et [10] cette filtration est On rappelle enfin que sur telles que E vérifie 1 ( sur w est " est que le terme isomorphe à l’espace des W(9) d’une H( 0 si b- un de la suite ) cochaînes de degré p b ). de Weil ~ S(9*) des algèbre de algèbres extérieure Lie et symé- trique 9* , gradué de ~ Iir(~~~ ~ SS(9*) E n~ (~ ~~ , dY = Y W = par les sous-espaces et muni r+2 s = p d du cobord le cobord du l’élément déterminé par la relation y S~(~~~ de W (~ ~ sont étendus à 2. La M Lorsque w de est cq(a,M) , M dans a w(X 1 ,.,.,X q) = 0 a des cochaînes [2]. 0 par de cohomologie l’espace A(9*) complexe Les de k la topologique dont a-module topologie lesquelles il existe un entier est de filtration X i est discrète q-linéaires alternées tel que m supérieure à m . La topo- est alors discrète. En particulier, C1(03B1,k) = pour le où (p) , sous-espaces projection g a g , X et une on a (g(p))* = Sp+1(E) ~ E* ; somme directe pour ~Y1 ,X ~ ~ - par g(o) + p -1 Xo forme de connexion sur II = n : et + p ( on p1 + ... = des q remarquera que ces ). X ~ continue ïr([X,Y]) = [X , La forme de courbure - k , p-1 (g(-1)) ® po(g(o))~ p1 (g(1)) ® ... sous-espaces sont invariants La 0-module trivial = est la (X,Y~) par les éléments q > 0 , est l’ensemble des applications pour r k , et S(9*) . sur si l’un des logie de fie à valeurs dans sur 9 produits intérieurs à valeurs dans un est + quels de a a sur g à valeurs dans que soient X E g(o~ est, si on identig et de cette connexion est alors : Y E on a a . Cette forme de connexion détermine W = [2] dans suivantes, où est ’y ; morphisme ce ~1~ (g ~~ élément de un du morphisme 03C6 un complexe est caractérise par les relations et F l’élément correspondant de s1 (g~~ = I1p(g ~~ Il envoie donc et par conséquent dans s’annule et sur l’idéal J np(g -1 ~ ~ np(g 1 ~ ~ dans W de engendré E par S (g~) . Cet . r> n idéal est : un qu’algèbre tant en de sous-complexe W , , et on est graduée Wn (g*) ~ (S(g*)/( 03A3 Sr(g*)) . Le désignera isomorphe morphisme le n au induit cp W par complexe quotient produit tensoriel W de morphisme $ un n r>n ,k) . dans Le THÉORÈME premier résultat 1.- Le de Gelfand et Fuks est alors : morphisme 03C8 : W On en isomorphisme de H(W n) déduit : COROLLAIRE 1.- Les espaces n a sont de dimensions finies et nuls pour 2n . + Désignant X E un 2014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014 H*(a ,k) . sur q > induit ~ C*(03B1,k) n 201420142014201420142014201420142014 la somme par X , S s jet d’ordre ne r ~ 0 , d’un champ de vecteurs formel on a : r COROLLAIRE 2.- Toute classe de les valeurs r , dépendent cohomologie que des jets contient de d’ ordre 2 des champs un cocycle dont de vecteurs formels. En effet Une cochaîne e(H)w = - rw . degré en peut démontrer directement 1.- On Remarque est l’image de $ C*(a,k) w E En particulier L’ensemble poids C des De . de cocycle C C ,on r dans C*(03B1,k) -rm a = induit un Enfin le complexe C o degré supérieur Par g(o) , g(-1) 2 et de façon et r/ plus, pour r n2 à + et g(1) le 0(E)w H3(03B1(1),k) = k , di(H)w . en C sous-complexe de et C*(a,k) est acyclique: r est la conséquent Et par directe somme west si un l’inclusion de cohomologie. est de dimension finie n = 1 , les © g(-1) ~ g(o) un composantes g(1) chaque degré en et nul en On avec pour générateur en nulles de 03B1i sont C k , o de la classe du degrés en 1 g(i) , ,k> déduit que 03B11 . non respectivement générateur ~ d03B1o OE-i = = isomorphisme 3 , on peut alors trouver que complexe un 2n . exemple lorsque © 0 , si elle vérifie r est r 1(H) ; produit intérieur stable par le poids façon suivante : cochaîne dans une r C*(a,k) le corollaire 1 de la est dite de des cochaînes de C contenue dans q = = ° 1 , -1 , o , i , pour cocycle OE sous-complexes A 0 , q/ ° , ? © d03B1 . o o Démonstration du théorème 1 On filtre le à la sous-algèbre complexe g(o) . filtration est alors C*(a,k) Le terme Ep,q1 isomorphe à par les de la suite où P correspondant spectrale associée à cette est la somme directe pour + p-i + p1 ... = g espaces sont invariants par E est encore g ( °’ On filtre d’autre U p Up,q , 03A3 trale sur p est l’ensemble des éléments de par les ( °~~ 0 V X E g ). relativement à basiques a W complexe sous- conséquent, Par ,k~ ~ i(X~u~ - E Ces sous-complexes p ~ 0 , où l’image dans W de la @ des sous-espaces correspondant à isomorphe à Enfin le termes de ces est de Le théorème 1 2n ; W p encore ~ C*(03B1,k) donc induit avec conséquence une sous-algèbre due à J. et q impair comme p > ou 2n , précédemment de degré et à r sur les un morphisme des premiers isomorphismes précédents. directe de la proposition ci- C.Q.F.D. PROPOSITION 1.- Le . + de la suite spec- dessous. C*(a,k) 2s = p (U ) ). pour la filtration spectrales compatible sera Ep,q1 Le terme soit + r l’espace des invariants symétriques morphisme 03C8 : W n suites directe pour Ss(g*)) . p = 2r ~ pour (éléments basiques somme cette filtration est nul pour où g le .... q 0 est r ~ q part Bp où degré 03B8(H) . semi-simples pour ( B~ = ~c~ des cochaînes de l’espace est et Hq(g isomorphe à invariants par (g(-1)) ~ (g(1)) ~ A des sous-espaces p P morphisme * : V basiques de W des relativement à fera induit sur la un sous-algèbre isomorphisme B des de la basiques de g ( o) . La démonstration de cette Vcy, - l’objet du proposition, dont la version paragraphe suivant. exposée ici est 3. Détermination des basiques de Lemme 1.- Toute forme linéaire 1 Démonstration. Soit ’ = On peut supposer que E* . Désignant par est nulle sur Lorsqu’on a est le c est un et e. est (l1) ~...~ g(lr) nulle lorsque , r q . r une sont choisis dans Z ou 0 pour E , une on (-1) base E* . - 03B61,...,03B6n est ra.mené â vérifier ~1-~~1,... , ~i ,soit ~ik i ,, n’apparaît q conditions, si 03BE1,...,03BEr . Dans des formes formel 03B8(X)03BEi = g de la forme correspondant à Si des éléments de r la base duale de tout élément q > 1 ,...,03BE 03BE1,...,03BEr champ de vecteurs [X,e. ] = - et 03BE E e1,...,en pas dans la suite des X (o) ~ g telle forme invariante. Il suffit de vérifier que une {jo sont des éléments de a) (g (-1 ) ) éléments de la forme ept nulle sur les que A , invariante par g ~ l1 ~ ... ~ lr de sur ces , i = i ~ ik 03B8(X)Z = - cZ où 0 on a 1,...,r ; pour et donc , ik entier positif non nul. C.Q.F.D. Lemme 2.- On a B" = 0 pour Démonstration. Puisque SOUS-e SPaCeS p Bp impair et est la somme somme de ces r(g(-1)) r(g(1)) S directe pour I1p ’ ( 3(-1~~ ~ 1‘~p~ ( g(1~ ~ ~... , contenu dans la C. on sous-espaces pour + p1 + ... déduit du lemme 1 qUe lesquels p_1 s p1 + pour p2 = Bp + p p = 2r des est .... D’autre part, également une contenu dans la p = p + 2p + somme de ces lesquels sous-espaces pour Ce qui .... ° 9(H) , B cochaîne basique étant invariante par 1 p. == 0 on et a de p est plus = p . ° C.Q.F.D. Le rame 3.- Soit c un invariant v.,...,v r û ~~ degré © v .j ) = Lemme 4.- Soit $ 2014 a en [ §Îj © une effet v., j fl(u.i ,u J.) u .i ] = - = J- 2§ ,j( u .i) §j. © v, , © i v .. j cochaîne invariante de degré Démonstration. On peut tout d’abord supposer que éléments d’une base base on duale, et que peut g , et soient sur des éléments de ë......~ t r et 2014201420142014201420142014201420142014. ~ r 2014201420142014201420142014201420142014 0~ ~ Démonstration. On fl ( ui. ,§Îj de des éléments de u.,...,u , 1 ri 3(_~) ’ symétrique de u 1 ,...,un vl,...,vr plus supposer de g~ 1) , dont §ÎJ © v J.) Et par 2r , = et soit sont les désignera 0 pour j - i , ... , r . premiers par ’1,...,Ç sont choisi.s dans cette base. Si que 03BEj(ui ) - et c-onséquent ul,...,ur on 0 la n 0 X Soit alors 0 [X,u.] = le i > 1 pour champ 03B8(X)03BEj = et On conclut alors de vecteurs formel 0 On a -u1 , pour j = 1,...,r . dans la démonstration du lemme 2. comme C.Q.F.D. Démonstration de la proposition 1. On déduit tout d’abord du lemme 3 injective, rieurs à et du lemme 2 f en degrés impairs et en degrés supé- 2n . Soit où qu’elle est bijective est que 03C8 B2r , alors f3 E est linéaire en les Le lemme 4 montre que l’on peut écrire r ~ n . , et 03BEi vj et symétrique en ® les vi . C.Q.F.D. 2.- Dans le Remarque ont donné K le 1’espace total est E - connexion singulier de trale de W un par i réels, Gelfand et Fuks ~~ ~ ~~ : suivante de U(n, C) , fibré principal universel de groupe 2n sur du classifiant K : la BU(n, C) et X cohomologie réelle de X n n celle de C) sur le fibré X induisant n sur n ° est le corps des nombres BU(n, C) du fibré induit isomorphe à ~ ~K . k squelette de dimension En effet, une où i’interprétation géométrique Soit ? :: et soient cas et G1(n, R) détermine un ont des un algèbres morphisme de de Weil Wn isomorphisme du deuxième terme le deuxième terme de la suite isomorphes, et dans le complexe de la suite spec- spectrale de Leray-Serre du fibré H~(a (n~ , k) 4. Description de On rappelle tout d’abord les résultats suivants concernant le terme spectrale associée à de la suite (i) il existe des éléments E’=EP que espace (ii) (iii) P possède u q U2q’° , appartienne à l’algèbre [c.,...,c 1 cients dans cobord les et d cq avec ~-~ polynômes de degrés gie. Ce qui ramène toute partie I engendrée par Soit d’entiers la moins un non positifs en p où , q à un de publié, et les la c . La complexes H*(a(n),k) Vey a cohomologie uq avec somme dw q . ; coeffi- munie du engendrés Tp correspondance X : Vn des à celle de -~ W n u anneaux - q par w q compatible des suites de cohomolo- H(V ) . plus généralement déterminé pour de la sous-algèbre V n, Ide Vn q E I . l’ensemble des suites croissantes finies dont la = q 2q, à isomorphisme des premiers termes J. c 2n . conséquent également et par W E~ u1 , ... , un~ ~ les de tel que degré est de c q morphisme (1,...,n][ c~,...,cn ~n sous- isomorphe à l’algèbre W est et filtrée par les idéaux description travail de basiques de du = cq au 1 élément basique de un degrés supérieurs spectrales correspondantes, un du E[u 1 ,...,u n ] q c......c n les filtrations et induisant Dans 1,...,n , tels q = dans w soit l’algèbre graduée Vn détermine dwq en en déterminé par polynômes conséquent des éléments tronqués Soit alors représentant un et par Pn des k H2q- 1(g,k) , u1,...,un ;; par chaque = isomorphe à l’algèbre extérieure soit engendré E°’2q- u (: 1 [3] : W la filtration de E1 est inférieure à n . Pour (éventuellement vides) une telle suite j = (jl,j2,...~ , on non 1 , de i partie et de est V n, l; v.. THÉORÉME désignera on partie =(j 1 ,j ~ ,...) de s’il y par + + j2 et ... en a un io le et on désignera sinon. De +ce plus petit élément un (J. Vey).- 2 i + |j| > n , Vn On E2r en plus même pour toute i de si i = (il,i2,...~ , i1 on associe l’élément de cocycle vérifiant , I de i est forment des une cocycles base de et à toute suite ...~® (u. i. A u. i~ /B v.. ij = cohomologie io ~ jo ... si et seulement si on V - Les classes de i2 a va a ses différentielles et do alors montrer par récurrence prenant les classes des éléments d2r + 1 sur v.. r , r ~ (c ~1 c ~2 ... io + ~ j j v.. , > n . i H(V 1) . Démonstration. La suite spectrale associée à la filtration de celle de le par jo sinon. vide et A toute j I dans petit élément de j ~j~ - j1 posera 0 , induite par nulles. que l’on obtient une base de vérifiant l’une des deux conditions suivantes : Pour tion B. r = 1 , E est isomorphe est satisfaite par tous les On subdivise le type B en r au gradué associe à v... quatre sous-types : et la condi- La différentielle BL , B3r Br et Si Br . type Br dans J I , (c.... les clauses de Br type en Une base du noyau classes de = r+ 1 A. , types E2r+2 e t de e; type ce type B1 , B2 types cas, A , A, et on a un élément (resp. (j1, j’ = ... , type Br . de l’image) de et Cfr d~ r A types est le dernier terme de , j03B1+1,...)> Transforme est alors bijectivement est donc constituée par les B4r (resp. B3r ) ; les classes de celle de l’élé- sur v ij ou j qui montre que celles de B2 , B3 prenant ,...) , , Ce (c1 ... } envoie la classe de d2 La suite r . ...) ~ (u .^. u. A v,,= cj03B1 , cr r . vérifïe j’ - et n les est nulle. Mais dans soit La différentielle inférieur à sui te j I de v1 . Br+1 ’ = ...) ~ n’est pas dans r conséquent est dans r ment la D’autre part, si sont vides, et par ‘~r de Br . ou annule les classes des éléments d~r et r et on B2 , r obtient ce une base de qui coïncide avec B4r = Br+1 ’ ° Le résultat voulu est ainsi démontré, et le théorème 2 s’en déduit immé- e C.Q.F.D. COROLLAIRE 3.- La dimens ion de de l’entier q i1,...,ir,j1,...,j de la forme (n),k) , 2(i1 -+ ... q > 0 , est égale + j1 + ° ... au nombre d’écri- + js~ - r où sont des entiers vérifiant les relations suivantes : s (v~) 1~ s ~~ . Par exemple, vement de dimension COROLLAIRE 4.- Hq(a(2),k) 2 , 1 2 et q~ est nul pour L’espace 5 , 7 q = pour est 0 , 5 , 7 a de a de a V ). est Puisque U , est isomorphe l’extension contravariante En la (en l’algèbre symétrique et de particulier, projection formelles de a si sur enveloppante sous-algèbre une tant qu’espace E . Par de M de est le g , M ,) espaces Ci E complexe C*(a ,M) est ,r(E*)) et ,Ar(E*)) et SE , une 1,...,n , duit tensoriel en u~,...,un tels que M si est supplémentaire a au produit tensoriel de M est a un a o-module, @ M . isomorphe à A(E*) g-module par [4] . algèbre de cohomologie, on algèbre différentielle bigraduée que l’on l’algèbre vectoriel) sous-algèbre d~: la commutative de isomorphe à 03B1^03B2 = (-1)pq+rs03B2^03B1 remarquera par les sous- pour s(E*)) . PROPOSITION 2.- Il existe des éléments q = [6] a-module des formes différentielles Avant de déterminer cette dernière que le (resp. a -module déduit du a est le est de conséquent = M E ; et sur est triviale. à valeurs dans le s f orme s différentielles (resp. V) l’algèbre U Soit a respecti- q - 2n . 1 ~ COROLLAIRE 5.- La structure multiplicative de 5. La cohomologie de et 8 . et nul pour 8 et de et uE q soit cohomologie E~ ui , ... , un~ ~ Pn~ c ~ , ... , cn~ et de l’algèbre P [c ,....c ] E c de l’ des Hq(a q(E*)) , isomorphe au algèbre extérieure polynômes en c ,...,c , pro- ~ ~ . , un~ ou degré est de c q , tronquée degrés supérieurs en à n . Démonstration. La suite spectrale de Hochschild-Serre associée à la sous-algèbre , , gBO) de E"’ terme son a a des cochaînes de basiques relativement à L’ intersection ments invariants par ~’~ D de la g somme pour ; et C*(a Ce montre que le terme qui de H*(g,k) et de isomorphe p1 + P2 + ... plus précisément isomorphe à l’algèbre est au l’espace sous-espace des élé- E1 est B isomorphe au ° B~ des éléments invaD l’algèbre que des p . On déduit donc de = basiques produit et que les différentielles D , est g (o~ . isomorphe à l’espace est l~p(g (-1 )~ ~ A (g/.B) ; Paniques de est D où directe des ... Dp l’étude du paragraphe ) que gradué) o , Or(E~~ ~ f1 n ~ (g 1 ~ ~ ~ 2 (g ( L ~ ® riants de D isomorphe à d , des C*(a,k) . de tensoriel s ~ 1 , (non sont nulles. C.Q.F.D. 6. Cohomologies Lorsque symétriques à [.9] relatives k = ~ , une on identifie sous-algèbre de complexe des cochaînes de o(n) : l’algèbre q y et on 0 pour tout désigne X E m complexes WO et n au n le par au groupe sous- orthogonal 0(n) et telles o~( n~ . groupe des spécial orthogonal des éléments de WSO des matrices anti- invariantes par On introduit de même le sous-complexe basiques relativement Lie basiques relativement est l’ensemble des cochaînes que de W n S0(n) , cochaînes de ainsi que les basiques relativement à sous- et S0(n) respectivement. L’homomorphisme WSO et de désigne de cohomologie PROPOSITION 3.- H*(a,SO) H~(a ,0) , par Er et le terme p permet Ep impair induit (Ap) isomorphisme les algèbres de sur (U p) de de cohomologie filtration de isomorphe à est des cochaînes sur g à ~(n) . détermine W une filtration de n spectrale correspondant à isomorphe à une spectrale correspondante l’algèbre la filtration et dans n H*(WSO) n et détermine relativement à de la suite un de de la suite est réelles, basiques et le terme pour où même, WO envoie H*(03B1,0) . sur . De H’~(WOn) L’homomorphisme 03C8 Démo nstration. La filtration valeurs C*(a ,R) complexes. ces et de H~(g , e) ® BP n C*(o,SO) . dans n On W -~- t’~: H~(g , m~ ~ pour WSOn , , cette filtration est nul p = 2r . La proposition 1 alors de conclure. La vérification est analogue pour H*(WOn) . C.Q.F.D. PROPOSITION 4.du L’algèbre complexe de cohomologie où V l H*(WOn) est isomorphe à l’algèbre de I est l’ensemble des entiers impairs de {1,...,n} . Dém.or_.--:tr3tior=. Le terme WOn est nul pour peut alors préciser suivante [~ 1] :: Ep impair p la de la suite et spectrale associée à isomorphe à description donnée au H~(g ,0) ~ la filtration de pour p = 2r . On début du paragraphe 4 de la façon (i) pour les impair q ~ être choisis dans WO si l’on dans H2q-1 (g ,0) , désigne encore x(uq) = q ’ par E I , - que x(cq) = q et dw , q dont la classe de cohomologie n Démonstration. Lorsque précédente pour n est WOn faut la modifier de la (i) pour uq peuvent être (ii) dans à , un pair, est c désignera un un iso- de cocycle encore par la isomorphe à est n cn pour n - n pour impair également description donnée valable pour dans la dé,onstration le . cas n = 2r , il façon suivante (1] :: 3 , ... , 2r - 1 choisis dans il existe (dv)2 = dw (iii) q = 1 est c) 1,...,n , induit n - - WOn X : dans L’algèbre de cohomologie H*(WSO) H*(WOn)[x]/x2 impair et à n n’est pas nulle. On .. E~u ,u , ...~ . C.Q.F.D. cc.:omologie correspondante PROPOSITION 5.- q = w q l’homomorphisme H*(WOn) . sur la classe de 3 , 5,..., , On déduit alors du théorème 2 que, pour la classe de peuvent u q q = 1 uq , précédemment comme w , q q I) morphisme de des classes q isomorphe à l’ algèbre extérieure est On vérifie alors déterminé par 1 E w ; n (ii) représentants élément WSOn v les , (en représentants fait dans et E un classez wq ; choix de E w Uo,2n-1 n tel que n ; si l’on H2~-(g m~ désigne et par extérieure encore X E par u1 , H2r (g e~~ E[u1’ ...,u2r-1 q = 1, 3 ,..., la classe de ’X~ ’ ° 2r-1 , dv, la classe de ç~} est wqq isomorphe On vérifie alors que la correspondance x ~ I = dv détermine homomorphisme un {1,3,...,2r-1} et du u ~ R[x]/(x2 - complexe dx = 0 , dans induisant WSOn dw ~ c w , et c), isomorphisme un où en coho- mologie. C.Q.F.D. 7. Appendice Des résultats la cohomologie On sait de des plus ou algèbres moins complets champs de vecteurs formels ; et dans H, on peut montrer, est de dimension finie. Par Lie des champs contre, on une primitives sous-algèbre d’une la situation où cette comme dans la remarque ignore si la ~11~, ~12~. algèbre enfin que la la détermination de la sur une cohomologie cohomologie variété [7]. de H*(a,R) 1, que cohomologie l’algèbre joue de Lie des un de Lie sous-algèbre de sa con- cohomologie l’algèbre de vecteurs formels hamiltoniens est de dimension finie Signalons férentiables été obtenus concernant également de Lie infinies transitives et qu’une telle algèbre s’identifie à tl.ent l’élément ont de ~8~ . rôle essentiel dans champs de vecteurs dif- BIBLIOGRAPHIE [1] A. BOREL - Sur lacohomologie des espaces fibrés homogènes et des espaces principaux (1953), compacts, Ann. of Math., 57 de groupes de Lie p. 115-207. [2] H. 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