La dysche´sie :
diagnostic et traitement
R
esum
e
La dysch
esie est un trouble digestif fr
equent, d
efini par un ensemble de
sympt^
omes et affectant 13 %
a 20 % de la population des pays occidentaux.
Sur le plan physiopathologique, la dysch
esie peut ^
etre fonctionnelle («
a
p
erin
ee normal »), ou secondaire
a une anomalie anatomique (trouble associ
e
de la statique pelvienne). Les deux m
ecanismes sont souvent li
es et des troubles
de la statique pelvienne sont pr
esents chez 80 % des patients. L’interrogatoire
et l’examen clinique sont fondamentaux. L’interrogatoire ne doit pas
m
econn
ˆtre un ant
ec
edent d’abus sexuel, en cas de dysch
esie s
ev
ere,
r
esistante au traitement. La prescription d’examens compl
ementaires n’est pas
syst
ematique. Les explorations sont propos
ees en cas d’
echec d’un traitement
de premi
ere intention et adapt
ees au m
ecanisme suspect
e. La manom
etrie
anorectale est l’examen fonctionnel de r
ef
erence pour mettre en
evidence un
asynchronisme abdomino-pelvien. Elle permet aussi de r
ealiser un test
d’expulsion du ballonnet et d’
evaluer la sensibilit
e rectale. Si un trouble de
la statique pelvienne est suspect
e, la colpo-cysto-d
ef
ecographie reste l’examen
de r
ef
erence pour le diagnostic et l’
evaluation quantitative. L’IRM dynamique
permet d’apporter des informations int
eressantes, et d’autres techniques plus
r
ecentes se d
eveloppent comme l’
echographie endo-anale dynamique. Le
traitement peut faire appel
adesr
egles hygi
eno-di
et
etiques en fonction de la
qualit
e des selles. Il ne faut pas oublier une prise en charge psychologique, en
particulier en cas d’abus sexuel. Sinon, le traitement repose en grande partie
sur la r
e
education anorectale par biofeedback avec des taux de succ
es allant de
44
a 100 % des cas. Plus rarement, et seulement en cas d’
echec des
traitements pr
ec
edents, lorsqu’une cause anatomique a
et
e observ
ee, et apr
es
un bilan fonctionnel et morphologique, un traitement chirurgical peut ^
etre
envisag
e.
nMots cl
es : asynchronisme abdomino-pelvien, trouble de la statique pelvienne, manom
etrie
anorectale, colpo-cysto-d
ef
ecographie, biofeedback
Abstract
Dyschezia is a frequent disorder, defined by different symptoms and affecting 13
to 20% of the population. The mechanism of dyschezia may be only functional
‘‘dyschezia with normal perineum’’) or related to an anatomical disorder (‘‘pelvic
floor disorder’’). However, these two mechanisms are often associated and 80%
of the patients suffering from a dyschezia have pelvic floors disorders. A careful
symptomatic assessment and a good clinical examination are important in
dyschezia. A sexual abuse may be searched at the inquiring. Further
investigations are not systematically prescribed. They will be made if a first
intention treatment has failed and they will be adapted to the mechanism
suspected. Ano-rectal manometry remains the gold-standard to diagnose
anismus. A balloon test expulsion will also be done as well as the measurement of
the rectal sensibility. If a pelvic floor disorder is suspected, the colpo-cysto-
defecogrpahy remains the gold standard for the diagnosis of pelvic floor
Dyschezia: from
diagnostic to treatment
V
eronique Vitton
(1)
, Henri Damon
(2)
,
Jean-Luc Faucheron
(3)
1
H^
opital Nord,
service de gastroent
erologie,
unit
e d’exploration fonctionnelle digestive,
13915 Marseille Cedex 20
2
H^
opital Edouard Herriot,
Exploration fonctionnelle digestive,
69437 Lyon ;
Clinique protestante,
69 300 Caluire et Cuire
3
CHU de Grenoble,
clinique universitaire de chirurgie digestive,
unit
e de chirurgie colorectale,
38043 Grenoble cedex
HEPATO
y
GASTRO
et Oncologie digestive
Tir
es
a part : V. Vitton
Pour citer cet article : Vitton V, Damon H, Faucheron JL. La dysch
esie : diagnostic et traitement.
H
epato Gastro 2012 ; 19 : 263-271. doi : 10.1684/hpg.2012.0712
doi: 10.1684/hpg.2012.0712
263
HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive
vol. 19 n84, avril 2012
ini-revueM
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 24/05/2017.
De´finition
La dysch
esie est un trouble digestif fr
equent affectant
13 %
a 20 % de la population des pays occidentaux, et
majoritairement des femmes [1, 2]. Elle fait partie du
syndrome de constipation fonctionnelle et est
egalement
appel
ee constipation terminale ou d’
evacuation. La
dysch
esie n’est pas d
efinie par un seul sympt^
ome mais
plut^
ot par un ensemble de signes cliniques pouvant ^
etre ou
non associ
es entre eux. Elle est d
ecrite comme une
difficult
ed
evacuation des mati
eres f
ecales, une exon
era-
tion longue ou en plusieurs temps, des efforts de pouss
ee
importants ou prolong
es et, parfois, le recours
a des
manœuvres digitales d’aide
al
evacuation, endoanales ou
endovaginales. Elle peut se manifester comme la n
ecessit
e
d’un recours fr
equent
a l’administration de suppositoires
ou de lavements
evacuateurs [3, 4]. Si cette affection est
fr
equente, et
a l’origine d’un absent
eisme moyen de
12 jours par an, il n’en demeure pas moins que 53 % des
patients ayant une dysch
esie n’ont jamais consult
e pour ce
motif. De plus, chez les patients ayant consult
e, des
explorations fonctionnelles n’ont
et
er
ealis
ees que dans 0,3
a 3,6 % des cas [1, 2, 5].
‘‘ La dysche´sie est de´crite comme une
difficulte´ d’e´vacuation des matie`res fe´cales,
une exone´ ration longue ou en plusieurs temps,
des efforts de pousse´ e importants ou prolonge´s
et, parfois, le recours a` des manœuvres digitales
d’aide a` l’e´vacuation, endoanales
ou endovaginales’’
Le diagnostic de la dysch
esie, de son m
ecanisme, et
d’
eventuelles maladies associ
ees, est fondamental
a poser
au travers de l’interrogatoire, de l’examen clinique et
d’
eventuels examens compl
ementaires, afin d’orienter la
prise en charge la plus adapt
ee.
Physiopathologie
Il existe deux groupes physiopathologiques :
soit la dysch
esie est fonctionnelle («
ap
erin
ee normal ») ;
soit elle est secondaire
a une anomalie anatomique
(trouble de la statique pelvienne associ
e).
Ces deux groupes sont souvent intriqu
es, et des troubles de
la statique pelvienne sont pr
esents chez 80 % des patients
rapportant une dysch
esie [6].
Dysche´sie fonctionnelle
Lorsque la dysch
esie est purement fonctionnelle, deux
causes principales sont possibles : l’asynchronisme abdo-
mino-pelvien et l’hypertonie instable du canal anal.
L’asynchronisme abdomino-pelvien (
egalement appel
ee
anisme) correspond
a une contraction paradoxale de la
sangle puborectale et du sphincter externe lors de la
manœuvre de Valsalva, au lieu de la relaxation que l’on
devrait normalement observer. Le patient, au cours de la
d
ef
ecation, va devoir affronter une barri
ere de pression qui
n’existe pas normalement et qu’il devra vaincre par des
efforts r
ep
et
es de pouss
ee. Cet asynchronisme abdomino-
pelvien peut ^
etre mis en
evidence cliniquement et par les
explorations fonctionnelles. La manom
etrie anorectale
montre une augmentation des pressions au niveau du
sphincter anal lors des efforts de pouss
ee. La rectographie
dynamique et l’IRM pelvienne dynamique peuvent mettre
en
evidence une fermeture de l’angle anorectal durant la
pouss
ee volontaire.
Les ondes ultralentes ou hypertonie instable du canal anal
repr
esentent la deuxi
eme cause de dysfonctionnement
sphinct
erien responsable de dysch
esie (figure 1). Chez
certains sujets constip
es, la pression anale de repos peut
^
etre tr
es
elev
ee. Il existe par ailleurs des variations cycliques
de grande amplitude de la pression de repos du canal anal.
Il est alors plus difficile de relaxer un canal anal tr
es tonique
disorders. However, dynamic MRI is a recent interesting exploration in this
indication. There are also some emerging investigations as dynamic endo anal
ultrasonography but this latter is still, for the moment limited to some medical
teams. Treatment of dyschezia may need changes in the dietary habits and
laxatives prescription according to the quality of the stools. However, the
biofeeback training is the most specific treatment of dyschezia with a success
rate from 44 to 100%. Finally, after failure of a conservative treatment, when a
pelvic floor disorder is diagnosed, and after functional and morphological
evaluation, a surgical treatment may be indicated.
nKey words: anismus, pelvic floor disorders, anorectal manometry, colpo-cysto-d
ef
ecogra-
phy, biofeedback training
264 HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive
vol. 19 n84, avril 2012
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 24/05/2017.
qu’un appareil sphinct
erien dont la pression de fermeture
est normale.
Dans certains cas, il peut exister une dysch
esie s
ev
ere sans
cause fonctionnelle
evidente : il s’agit de l’akin
esie rectale,
nouvelle entit
ed
ecrite par A. Dubreuil et J.L. Faucheron
[7]. Cette entit
e correspond
aund
ebit d’
evacuation
particuli
erement lent, mais sans obstacle fonctionnel ni
anatomique, et survient pratiquement exclusivement en
cas d’ant
ec
edents de chirurgie pelvienne.
Dysche´sie par troubles de la statique
pelvienne
Ces troubles peuvent ^
etre isol
es ou le plus souvent associ
es
entre eux. Les plus fr
equemment observ
es sont le prolapsus
rectal interne (30 %) et la rectoc
ele (19 %). On peut
egalement trouver une ent
eroc
ele (19 %), un v
eritable
prolapsus rectal (13 %) et un p
erin
ee descendant (10 %)
[8, 9].
Le prolapsus rectal interne, en dehors des sympt^
omes
fonctionnels induits, peut
egalement ^
etre
a l’origine d’un
ulc
ere solitaire du rectum.
‘‘ La dysche´sie est associe´e a` des anomalies
anatomiques dans 80 % des cas’’
De´marche clinique
Interrogatoire
L’interrogatoire a une place fondamentale dans la d
emarche
diagnostique de la dysch
esie. Les ant
ec
edents obst
etricaux
(dur
ee de l’accouchement par voie basse, d
echirure,
extraction instrumentale), de chirurgie pelvienne (en
particulier l’hyst
erectomie) et de chirurgie digestive sont
importants
apr
eciser. Les maladies g
en
erales, les prises
m
edicamenteuses et les habitudes hygi
eno-di
et
etiques
doivent
egalement ^
etre document
ees. La r
ealisation de
manœuvres digitales d’aide
al
evacuation doit syst
emati-
quement ^
etre cherch
ee car souvent non
evoqu
ee spon-
tan
ement par les patients. Il peut s’agir de manœuvres
endovaginales (assez sp
ecifiques d’une rectoc
ele), de
manœuvres de maintien du p
erin
ee ou de manœuvres
endo-rectales d’extraction.
Figure 1. Ondes ultralentes visualis
ees sur un enregistrement manom
etrique.
265
HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive
vol. 19 n84, avril 2012
Dysche
´sie
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 24/05/2017.
En dehors des sympt^
omes m^
emes de la dysch
esie, il faut
pr
eciser le nombre de selles, leur consistance, l’
emission de
glaires ou de sang, des douleurs ou une pesanteur
p
erin
eale, et des signes d’incontinence anale associ
ee. Il
faut
egalement identifier une atteinte des autres
« compartiments » du p
erin
ee en cherchant une dyspa-
reunie, une dysurie, des imp
eriosit
es mictionnelles ou une
incontinence urinaire.
Enfin, il faut
egalement penser
apr
eciser le contexte social
et psychologique du patient (ch^
omage, difficult
es familia-
les), et
evaluer le retentissement des sympt^
omes sur les
diff
erentes dimensions de la qualit
e de vie. Il faut chercher,
avec pudeur et pr
ecautions, un ant
ec
edent d’abus sexuel.
En effet, Leroi et al. ont montr
e que la pr
evalence des abus
sexuels est quatre fois plus fr
equente chez les patients
ayant des troubles digestifs de la partie terminale de
l’intestin (essentiellement une constipation) que chez ceux
se plaignant de troubles moteurs de la partie proximale du
tube digestif [10].
‘‘ La pre´valence des abus sexuels est quatre
fois plus fre´ quente chez les patients ayant
des troubles digestifs de la partie terminale
de l’intestin (essentiellement une constipation)
vs ceux se plaignant de troubles moteurs
proximaux’’
Examen clinique
Son r^
ole est majeur, en particulier dans la recherche de
troubles de la statique pelvienne associ
es, avec une tr
es
bonne valeur pr
edictive n
egative [11].
Le patient peut ^
etre initialement examin
e en position genu-
pectorale ou en d
ecubitus lat
eral gauche, mais l’examen
doit se poursuivre en d
ecubitus dorsal pour une meilleure
evaluation de la pouss
ee. La position genu-pectoral sous-
evalue les prolapsus pelviens.
Le premier temps de l’examen proctologique est l’inspec-
tion, d’abord au repos puis en pouss
ee. Elle cherche une
cicatrice, une fissure, un prolapsus mucoh
emorroı¨daire ou
rectal. L’inspection permet
egalement d’appr
ecier la
trophicit
e vulvovaginale et de mettre en
evidence une
colpoc
ele affleurant la vulve. La pouss
ee permet
d’appr
ecier une descente p
erin
eale qui peut prendre
l’aspect d’une ballonnisation p
erin
eale. La mise en
evidence d’un prolapsus rectal n’est pas toujours possible
a l’examen en raison de la g^
ene occasionn
ee [3].
L’examen se poursuit par un toucher rectal qui permet de
chercher un f
ecalome ou la pr
esence de selles dans le
rectum. Il appr
ecie le tonus sphinct
erien et peut montrer
l’absence de rel^
achement sphinct
erien lors de la pouss
ee.
Le toucher rectal avec l’index en crochet cherche la
pr
esence d’une rectoc
ele
a la face ant
erieure du rectum. La
palpation bidigitale d
emasque une
elytroc
ele devant
l’
ecartement des deux doigts lors de la pouss
ee li
ee
ala
descente des anses digestives.
L’examen
a l’anuscope peut mettre en
evidence un ulc
ere
solitaire du rectum et peut voir s’engager un prolapsus
rectal interne en pouss
ee.
L’examen se poursuit en d
ecubitus dorsal,
a nouveau au
repos et
a la pouss
ee afin de mettre en
evidence une
colpoc
ele.
‘‘ L’examen clinique a un roˆle fondamental
dans la dysche´sie’’
Examens comple´ mentaires
La r
ealisation d’examens compl
ementaires n’est pas
syst
ematique dans la dysch
esie, surtout dans un premier
temps.
Il n’y a pas de consensus concernant la r
ealisation des
explorations compl
ementaires dans la dysch
esie. Leur
indication est la confirmation du diagnostic (explorations
fonctionnelles) et surtout la recherche de troubles de la
statique pelvienne associ
es (explorations morphologiques),
afin de mieux comprendre le ou les m
ecanismes impliqu
es
dans les sympt^
omes et de proposer ainsi un traitement
adapt
e.
‘‘ La re´alisation d’examens comple´mentaires
n’est pas syste´matique dans la dysche´ sie,
surtout dans un premier temps’’
‘‘ Il n’y a pas de consensus concernant
la re´alisation des explorations
comple´mentaires dans la dysche´ sie’’
En revanche, il est n
ecessaire, en particulier en cas
d’apparition r
ecente des sympt^
omes ou de signes d’alarmes,
de ne pas n
egliger l’
elimination d’une maladie organique par
une coloscopie et/ou une imagerie pelvienne.
Explorations a` la recherche d’une
anomalie fonctionnelle
Elles peuvent ^
etre propos
ees apr
es
echec du traitement
initial m
edical pour confirmer le diagnostic de trouble de
l’exon
eration et comprendre le m
ecanisme
a l’origine des
sympt^
omes.
266 HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive
vol. 19 n84, avril 2012
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 24/05/2017.
Manome´trie anorectale
La manom
etrie anorectale permet d’
evaluer de mani
ere
quantitative et qualitative le fonctionnement anorectal. Elle
reste l’examen fonctionnel de r
ef
erence pour chercher
une asynergie abdomino-p
erin
eale ou dyssynergie recto-
sphinct
erienne. N
eanmoins, cet examen p
eche par son
manque de standardisation et de reproductibilit
e avec une
mauvaise sensibilit
e [12].
Anomalies manome´ triques a` rechercher
en cas de dysche´ sie
Mesure du tonus de repos et contraction volontaire
Les pressions anales sont le plus souvent normales chez les
patients dysch
esiques [13].
Recherche des re´flexes rectoanal inhibiteur (RRAI)
et rectoanal excitateur (RRAE) (figure 2)
En effet, l’absence de RRAI ne permet pas d’affirmer une
maladie de Hirschprung ; le RRAI est parfois technique-
ment non d
etectable (seuil de d
eclenchement trop
elev
e).
L’absence de RRAI traduit une maladie de Hirschsprung qui
est tr
es rarement observ
ee
al
^
age adulte, sauf parfois dans
sa forme courte. En cas de doute et avant de conclure chez
l’adulte, il faut s’assurer de la qualit
e de l’enregistrement
(absence de f
ecalome, m
egarectum, probl
eme technique).
De´fe´cation simule´e
En cas d’asynergie abdomino-p
erin
eale, l’effort de pouss
ee
s’accompagne, soit d’une augmentation paradoxale de la
pression anale, soit d’une absence de relaxation ou d’une
relaxation incompl
ete (figure 3). Ces anomalies peuvent
^
etre associ
ees
a une contraction paradoxale isol
ee du
sphincter anal externe ou associ
ee
a une contraction
paradoxale du muscle puborectal. Il est important de noter
que si le diagnostic d’absence d’asynergie manom
etrique a
une bonne valeur pr
edictive n
egative, il existe 15 % de
faux positifs chez les volontaires sains.
Il est possible de mesurer le d
efaut de relaxation par la
formule suivante : pourcentage de relaxation anale =
pression anale la plus faible au cours de l’effort de
pouss
ee/(pression anale au repos 100) [14].
Test d’expulsion du ballonnet
Ce test utilise un ballon gonfl
e avec 50 mL d’eau environ.
Le patient doit pouvoir expulser le ballonnet sur une chaise
Figure 2. Le r
eflexe rectoanal inhibiteur apparaı
ˆt comme une relaxation du sphincter anal interne lors de la distension rectale.
267
HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive
vol. 19 n84, avril 2012
Dysche
´sie
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 24/05/2017.
1 / 9 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !