I- PERCEPTION ET ATTENTION AUDITIVE

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Aide à l’élaboration de pistes de
remédiation après le bilan
psychologique
Béatrice. Quattrocchi-Risso
Psychologue DE
WISC IV
• Indice de Vitesse de Traitement (IVT)
– Lenteur du traitement de l’information
– Coordination visuo-motrice
• Indice de Compréhension Verbale (ICV)
– Langage: Expression
– Langage: Réception
– Raisonnement
• Indice de Raisonnement Perceptif (IRP)
– Raisonnement
– Perception visuelle
– Praxies
• Indice de Mémoire de Travail (IMT)
– Mémoire
– Attention
Ce qui trouble l’apprentissage
(liste non exhaustive)
•
•
•
•
•
•
Les troubles de la mémoire
Les troubles de l’attention
Les troubles de la perception visuelle
Les troubles du décodage de l’information
La lenteur du traitement de l’information
Les troubles des fonctions exécutives
LA MEMOIRE
Mémoire à court terme
Mémoire de travail
Mémoire à long terme
La mémoire dans le WISC IV
• Mémoire à court terme (MCT)  MCH OD
• Mémoire de travail (MDT)  MCH OI
• Mémoire à long terme (MLT)  COM – INF – RVB ARI
Tb de la MCT et de la MDT
Signes d’appel
• Oubli quasi immédiat et fréquent de la consigne de travail
• Difficulté à répéter une série aléatoire de deux à quatre
chiffres:
–
–
–
–
La norme est la répétition d’une série de 3 chiffres en MS
La norme est la répétition d’une série de 4 chiffres en GS
La norme est la répétition d’une série de 5 chiffres en CP
La norme est la répétition d’une série de 7 ±2 chiffres pour les adultes
Tb de la MCT et de la MDT
Que faire?
• Consignes courtes ou dessinées (pictogrammes) ou écrites
(pour les plus grands).
• Entraîner l’enfant à se répéter « dans la tête » ce qu’il faut
retenir pour quelques minutes afin de ne pas l’oublier.
Entraînement de la MDT auditive
• Exercices d’une durée de cinq à dix minutes avant chaque
période de travail individuelle.
• Mots dénués de sens de sorte que le rappel ne puisse
s’appuyer sur la mémoire sémantique mais uniquement sur la
mémoire phonologique.
Progression de l’entraînement disponible sur simple demande
par mail: [email protected]
Entrainement de la MDT auditive
I- PERCEPTION ET ATTENTION AUDITIVE
« Chaque fois que je te dirai un mot, tu devras le répéter,
même s’il ne veut rien dire. Attention, au début, ces mots
seront courts, puis ils seront de plus en plus longs. »
– Série 1: PA – TI – CHON – KO
– Série 2: SEVU – MOGA – ZINLE – JUBAN
– Etc…
Entrainement de la MDT auditive
II- HABILETES METAPHONOLOGIQUES – INVERSION
SYLLABIQUE ET PHONEMIQUE
• Inversion de syllabes: Radi  dira
• Inversion de phonèmes: Chi  ich
• Soustraction de la syllabe initiale: Fepa  pa
• Soustraction de la consonne initiale: Juss  uss
Entrainement de la MDT auditive
III- ACRONYMES AUDITIFS – FUSION DE PHONEMES
« on va faire un jeu avec des mots. Je vais te dire deux mots et
tu vas inventer un nouveau mot en mettant ensemble le son
qu’il y a au début de chacun des deux mots. »
• Par exemple, si je te dis « tante Alice », on garde le premier
son de « tante » qui est « T » et le premier son d’ « Alice»
qui est « A » et on met ces deux sons ensemble pour avoir
le mot « TA »
• Exemple: « bête horrible »  « BO »
• Exemple: « soleil ardent »  « SA »
La Mémoire à long terme
• L’encodage :
• Traitement et élaboration de l’information qui entre en
mémoire.
• Ex: citron peut être encodé avec: fruit – rond – jaune.
• Ex: associations d’idées, moyens mnémotechniques
• Indexation spatio-temporelle
• Le stockage :
• Consolidation par la répétition et le sommeil paradoxal.
• Reconstruction: anciennes informations confrontées aux
nouvelles et réactualisées.
• La récupération :
• Le souvenir est cherché en mémoire grâce aux indices de
l’encodage.
Les différents types de MLT
• Mémoire épisodique ou autobiographique
– Ex: mémoire des événements personnels
• Mémoire sémantique
– Ex: mémoire des mots, des idées, des concepts
• Mémoire procédurale
– Ex: conduire une voiture
Tb de la MLT – Signes d’appel
• Méconnaissance d’une leçon, d’une poésie apprise la veille
(liaison famille-école)
• Fréquents oublis d’éléments de la vie quotidienne:
– Liste simple de courses à proximité.
– L’enfant se rappelle que quelqu’un a appelé au téléphone
mais ne sait plus qui et pourquoi bien qu’il s’agisse d’une
personne proche, d’un membre de la famille).
Tb de la MLT
Que faire?
• Il faut forcer l’information à entrer en mémoire
– en la répétant,
– en donnant des « trucs » de mémorisation,
– en donnant une signification à l’information.
• Si cela ne fonctionne pas  donner des outils qui vont
remplacer la mémoire (ex : table de multiplication,
calculatrice, dictionnaire, bescherelle, etc.).
• Donner des indices (catégorie, première lettre, moment où le
sujet a été abordé, etc)
• Donner des choix de réponses (QCM).
L’attention
Distractibilité
Difficultés d’écoute
Manque de concentration
Oubli rapide
Perte du matériel
Difficultés d’organisation
Tb de l’attention
• Difficultés à gérer les mécanismes de l’attention:
– Pas un manque d’attention mais plutôt des difficultés à la
garder au bon endroit.
• Enfant décrit comme:
– Lunatique
– Perdu dans ses pensées
– Facilement distrait par les bruits et les déplacement autour
d’elle.
– Difficultés à s’organiser, oubliant ce qu’il faut faire ou égarant
ses affaires
– Erreurs d’impulsivité à l’oral comme à l’écrit.
Tb de l’attention
Que faire?
Lorsqu’un trouble d’attention est dépisté, plusieurs
adaptations sont possibles pour tenter d’améliorer la
situation.
Elles vous sont présentées dans les diapos suivantes selon la
difficulté rencontrée par l’enfant.
Distractibilité
• Position stratégique: Elève assis dans la première rangée de la
classe dans une zone où il n’y a pas trop de circulation et à la
portée de l’enseignant.
• Fractionnement de la tâche: S’il a de la difficulté à terminer
son travail car il est trop distrait, lui mettre un signe
quelconque à la moitié et lui demander de venir montrer son
travail lorsqu’il l’a atteint.
• Organiser le matériel: ne laisser que le matériel nécessaire à
l’exercice sur la table.
• Lui donner davantage de temps pour son travail.
Difficultés d’écoute
• S’assurer que l’élève écoute les explications (faire reformuler
par exemple)
• Lui dire et lui démontrer comment bien écouter:
– Exemple : pose tes coudes sur ta table, place ton menton
entre tes deux mains, suis ton enseignante des yeux,
entends ses paroles dans ta tête, etc.
• Lorsqu’on lui adresse la parole, attendre d’avoir son attention
avant de commencer à parler. Dire son nom ou lui toucher
l’épaule pour attirer son attention.
Manque de concentration & difficulté
à soutenir son attention
• Consignes courtes et claires.
• Appuyer l’enseignement avec du matériel concret et des
exemples. Souligner ce qui est important en couleur.
• Fractionner les tâches longues en plusieurs petites tâches.
Petites évaluations plus fréquentes que longues évaluations.
• Donner la possibilité de faire les évaluations dans une salle
tranquille avec peu d’élèves (REGAD par exemple).
Oubli rapide
• Fournir à l’élève des directives écrites ou dessinées qu’il peut
consulter en tout temps.
• Lui demander de souligner ou passer au stabilo les
informations importantes dans les problèmes écrits, les textes
lus, etc.
Perte du matériel
• Apprendre à l’enfant à « faire son ménage » régulièrement (à
jour fixe) dans son cartable et son casier. En profiter pour
vérifier s’il a tout ce dont il a besoin.
• Donner aux parents une deuxième série de livres qu’ils
gardent à la maison.
• Garder le surplus de crayons et de stylos de l’élève pour lui en
fournir au besoin.
Difficultés d’organisation
• Lui apprendre à sortir le matériel nécessaire avant de débuter
les explications.
• Donner peu de travail à la fois et un échéancier clair si le
travail est long. Vérifier fréquemment si les étapes de
l’échéancier sont atteintes pour éviter le travail de dernière
minute et le retard.
• Enseigner la présentation du travail de manière systématisée.
• Si l’enfant reçoit de l’aide des autres, lui demander de rendre
service en retour à ceux qui l’aident.
La perception visuelle
Coordination visuo-motrice
Perception figure/fond
Positions dans l’espace
Coordination visuo-motrice
• Elle coordonne l’action de la main avec l’oeil pour ainsi
accomplir des mouvements en souplesse. Elle est donc
capitale pour l’écriture et la lecture.
• Pour les difficultés de coordination visuo-motrice
– Demander à l’enfant de suivre les lignes avec son doigt
lorsqu'elle lit.
– Ne pas lui demander de copier rapidement quelque chose
qui est écrit au tableau.
Perception figure/fond
Perception figure/fond
• C’est la possibilité de faire abstraction d’un ensemble
d’éléments pour se concentrer sur un seul.
– Par exemple, l’enfant se concentre sur le ballon pendant qu’il court
mais perçoit les autres éléments pour les éviter.
• Un enfant qui a des difficultés à ce niveau est souvent
désorganisé parce que son attention sera attirée par plusieurs
stimuli à la fois.
– Par exemple, l’enfant est incapable de trouver ses effets personnels
même s’ils sont sous ses yeux.
– Il peut avoir de la difficulté à trouver des renseignements dans une
table des matières, un mot dans le dictionnaire, sauter des lignes ou
des pages entières, etc…
Perception figure/fond
Que faire?
• Enlever le matériel non nécessaire sur la table, les éléments
superflus sur les feuilles.
• Toujours ranger son casier ou son cartable de la même
manière pour trouver rapidement le matériel.
• Grossir le caractère des lettres et laisser des espaces entre les
informations écrites.
• Lorsqu’on le fait chercher dans un livre ou un dictionnaire,
préciser exactement où chercher (post it par ex). Lui donner
de l’aide si ça ne va pas.
• S’assurer qu’il a trouvé sa page avant de commencer les
explications.
• S’il ne peut suivre ce qui est écrit au tableau, lui donner une
feuille où les mêmes informations sont écrites.
Positions dans l’espace
• C’est la capacité
– De donner la position exacte d’un objet
– De retrouver dans un ensemble de figures semblables celle qui a la
même position.
Positions dans l’espace
Que faire?
• Difficultés d’organisation sur la feuille
– placer des repères visuels sur sa table (gommette bleue en haut pour
le ciel et marron en bas pour la terre, une verte à gauche et une rouge
à droite) ou sur son poignet droit (point au stylo).
– utiliser des feuilles avec des interlignes larges et diminuer
progressivement les interlignes
– lui laisser coller un « Post it » sur sa page pour rerpérer où il en est.
• Lecture: apprendre à repérer l’espace entre les mots en
demandant à l’enfant de placer son index après chaque mot
écrit pour garder un espace.
• Travailler avec du matériel ou des jeux les concepts spatiaux
(ex. en haut, en bas, dessus, dessous, gauche, droite, etc.).
Le décodage de l’information
Difficultés séquentielles
Difficultés d’abstraction
Difficultés conceptuelles
Difficultés d’organisation des idées
Lenteur du traitement de l’information
Difficultés séquentielles
• Ne peut mettre des éléments en ordre ou mélange l’ordre des
éléments
• Doit commencer au début pour trouver une lettre ou un jour
de la semaine:
– Ex: nomme toutes les lettres pour trouver la position du e
– Ex: nomme tous les jours pour trouver la position du mercredi.
Difficultés séquentielles
Que faire?
• Lui donner un plan avec les étapes nécessaires à la réalisation
d’un travail.
• Si le travail doit être remis après une longue période de
temps, lui séparer le travail en petites parties avec des
échéanciers pour chacune.
• Lui montrer l’ensemble avant de lui demander de s’arrêter aux
détails.
• Les détails importants devraient être soulignés ou encadrés.
• Utiliser des exemples de la vie quotidienne dans le travail avec
les images séquentielles par exemple.
Difficultés d’abstraction
• Difficulté à comprendre l’information dans le contexte où elle
est utilisée, à inférer un sens, à généraliser.
– Confond les sens des mots qui en ont plusieurs
– Ne comprend pas les plaisanteries.
• La pensée est très concrète, ce qui est sous jacent reste
invisible, l’enfant ne peut pas distinguer ce qui est utile de ce
qui ne l’est pas, l’essentiel du superflu, et ce qui est approprié
de ce qui ne l’est pas.
• L’enfant aborde chaque événement comme s’il était nouveau
et isolé de son propre ensemble de règle. Cela peut mener à
une difficulté de flexibilité mentale.
Difficultés conceptuelles
• Difficulté de faire des liens entre les éléments: les faits sont
appris sans faire de liens entre eux.
• Plus l’enfant avance dans sa scolarité moins il pourra retenir
les informations car les liens entre celles-ci permettent de
prendre moins de place en mémoire à long terme et de mieux
les retenir
Difficultés d’abstraction et difficultés
conceptuelles
Que faire?
• Il faut donner des explications concrètes.
• Donner des exemples, faire des démonstrations.
• Expliquer pourquoi les informations enseignées sont
importantes, faire ressortir ce qui est important.
• Montrer les liens entre les nouvelles notions et celles
apprises précédemment.
• Ne pas donner deux objectifs à travailler à la fois.
• Si l’enfant à tendance à rester sur sa position, ne pas
prendre cela pour de l’opposition mais pour de l’insécurité.
Difficultés d’organisation des idées
• Difficulté à intégrer l’information dans l’ensemble des autres
informations traitées par le cerveau.
• Ces enfants n’arrivent pas à se faire un tableau d’ensemble au
fur et à mesure qu’ils reçoivent l’information  Ils peuvent
répondre à des questions à la fin d’un texte mais ne peuvent
expliquer le contenu général du texte.
Difficultés d’organisation des idées –
Que faire?
• Leur apprendre à faire un plan de travail.
• Leur apprendre à faire un résumé.
• Leur apprendre à prendre des notes en cours de lecture (cycle
III).
Lenteur du traitement de l’information
• L’enfant ne peut pas traiter l’information rapidement.
• Il peut sembler amorphe et dépassé par les attentes de
l’enseignant.
• Il termine toujours le dernier et peut prendre de deux à trois
fois plus de temps pour faire le même travail que les autres.
• Il peut se sentir souvent vidé de son énergie.
Lenteur du traitement de l’information
Que faire?
• Diminuer la quantité de travail; arrêter les exercices écrits
lorsque la notion est comprise.
• Privilégier l’oral ou les QCM pour les exercices et les
évaluations
• Donner davantage de temps pour effectuer le travail.
• Leur demander d’écouter en classe plutôt que d’écrire et leur
donner les notes photocopiées d’un autre.
Tb des fonctions exécutives
Ce sont des fonctions qui administrent, supervisent et
contrôlent toutes les fonctions spécifiques (langage, mémoire,
geste, aptitudes visuo-spatiales, raisonnement, gnosies):
– Rôle du choix des données et de l’attention sélective
– Stratégie, planification de l’action, inhibition des routines
non adéquates (excès ou défaut d’inhibition)
– Déclenchement des procédures adéquates
– Fonction d’arrêt ou mise en route d’ajustements
Tb des fonctions exécutives
Signes d’appel (1)
• Persévération
– Dans les idées, le langage, les gestes, le graphisme…
– Peut être spontanée (tripotage constant sans but et sans
fin, gribouillage répétitif) ou provoquée par la tâche
(exercices d’algorithmes rythmiques)
– Ex verbal : « dire les jours de la semaine »  « jeudi
vendredi, jeudi mercredi, jeudi mercredi septembre » et
c’est l’adulte qui doit l’arrêter.
– Ex graphisme : on lui demande un A et un V  il va
démarrer « AV » puis « AAAAA »
Tb des fonctions exécutives
Signes d’appel (2)
• Les irruptions d’automatisme (non-inhibition)
– Ex : compter à l’envers à partir de 12 : il démarre bien 12,11 puis
repart 11,12, 13…
• Les réponses de type « n’importe quoi »
– Ex : « Donne-moi le cube vert et le jaune » parmi cinq et l’enfant
donnera tout.
• Les diffluences et les coq-à-l’âne
– Ex : « raconte l’histoire du petit chaperon rouge » : il la raconte en
incluant des éléments d’autres histoires
• Le problème relationnel et comportemental
– Ex : L’enfant rit devant une situation triste et inversement. Absence
d’empathie
• Anosognosie : n’a pas conscience de ses troubles. Enfant pour
qui "rien ne marche" ; ni la récompense, ni la menace.
Tb des fonctions exécutives – Que
faire?
• L’aider à démarrer l’activité (incapacité à s’organiser et à
planifier une activité pour en trouver le bon démarrage)
• Utiliser un code qui ne l’humilie pas lorsqu’il subit son
impulsivité (claquement de doigt, signe de la main pour le
ramener dans l’activité en cours)
• Le canaliser : pas de distracteurs (autres codes pour éviter les
répétitions gestuelles ou orales)
Les conséquences de ces troubles
L’estime de soi
Le sentiment de sécurité
L’identité et l’image de soi
Le sentiment d’appartenance
Les compétences scolaires
Les compétences sociales
L’estime de soi - définition
•
Conscience de sa valeur personnelle basée sur:
–
–
•
•
•
Les croyances, perceptions et opinions issues du regard des autres
sur soi (surtout en bas âge)
Le regard porté sur soi-même (à partir de ses expériences).
Éviter que l’enfant ne généralise un échec à trop d’aspect de
sa vie.
Remettre en question ses perceptions (distorsions
cognitives; dialogue pour confronter les pensées
dysfonctionnelles).
Questionner l’enfant  introspection  prise de conscience
de son jugement et sur quoi il repose.
1- Le sentiment de sécurité
« J’ai confiance en moi et dans les autres »
Possibilités et limites.
– Apprendre qu’on a le contrôle ou que quelqu’un pourra
nous contrôler
– Établir des limites réalistes
– Appliquer des règlements de façon cohérente, constantes,
concertée (pour qu’il puisse intérioriser)
– Développer le respect de soi
– Développer le sens de la responsabilité
– Construire la confiance en soi et mutuelle
2. L’identité et l’image de soi
« Je me connais bien »
Forces et faiblesses
–
–
–
–
Fournir une rétroaction
Reconnaître les forces des élèves
Manifester de l’amour et de l’acceptation
Aider les élèves à évaluer leurs forces et leurs limites
3- Appartenance
« Je prends ma place dans le groupe et je fais une
place aux autres »
Capacités à partager, appartenance au groupe
• Créer un environnement approprié
• Explorer les responsabilités quand on est membre d’un
groupe
• Promouvoir l’acceptation et l’intégration des autres
dans le groupe.
–
4- Compétences scolaires
« Je fais des efforts »
Poursuivre des buts
« J’atteins mes objectifs »
Se projeter dans une réussite
– Construire la confiance en soi
– Aider les élèves à se donner des buts réalistes et
accessibles.
5- Compétences sociales
•
•
•
•
Trouver des solutions à des situations sociales
Apprendre à gérer le stress
Développer sa sensibilité à la relation
Apprendre la gestion mentale: définir le problème, évoquer
les solutions possibles, comparer les avantages et
inconvénients, choisir.
• Apprendre la détermination: se fixer des buts et des solutions
réalistes.
• Développer sa capacité d’adaptation (ouverture et flexibilité),
sa capacité à s’adapter en faisant de la résolution de problème
interpersonnel
Dépression - Définition
Attention : la dépression de l’enfant ne
ressemble pas du tout à la dépression de
l’adulte. C’est un trouble grave. Elle peut être
en lien avec un trouble des apprentissages.
Elle peut se manifester dès la maternelle.
Dépression – Signes d’appel (1)
• Phases d’hyperactivité motrice fréquentes avec mise en
danger : grimper tout en haut des arbres, marcher sur les
toits, traverser la rue sans regarder, chutes avec
blessures…Provocations et bagarres.
• Phases d’abattement rares et discrètes : pleurs qui
commencent et finissent brutalement, sans raison évidente.
• Plaintes multiples, sentiment d’incompréhension,
découragement, irritabilité, voix chuchotée.
Dépression – Signes d’appel (2)
• Troubles de la concentration : même avec de la bonne
volonté, l’enfant n’arrive plus à se concentrer aussi longtemps
qu’avant : il n’arrive à apprendre que les trois premières lignes
de la récitation. L’enfant abandonne vite, à la moindre
difficulté.
• L’enfant détruit son matériel, détériore ses affaires, gâche ses
réalisations, voire s’auto mutile.
• Plaintes somatiques (mal au ventre, mal à la tête, fatigue,
absences répétées).
Dépression – Que faire?
• Rassurer l’enfant sur ses capacités, valoriser ses réussites, ne
pas dramatiser ses échecs.
• Prendre en compte ses difficultés relationnelles, accepter ou
tolérer son isolement.
• Lors des mises en danger ou des agressions, ne pas crier, mais
lui rappeler les règles et lui confirmer qu’il est capable de les
respecter.
• Favoriser l’art (musique, peinture) et la création pour
permettre d’autres moyens d’expression de la souffrance.
MERCI DE VOTRE ATTENTION
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