PC - Approche ondulatoire de la m´ecanique
quantique
1 Dualit´e onde/corpuscule
1.1 Ondes ´electromagn´etiques et photons
1900 - Planck ´etudie le rayonnement du corps noir et abouti au fait que les ´echanges ´energ´etiques entre le champ
´electromagn´etique et la mati`ere sont quantifi´es.
Relation de Planck -Einstein :
1905 - Einstein interpr`ete l’effet photo´electrique.
Un rayonnement ´electromagn´etique correspond `a un flux de particules, les photons, qui portent une ´energie
Eγ=
En parall`ele, la th´eorie de la relativit´e attribue au photon une quantit´e de mouvement
ptelle que
1.2 Ondes de mati`ere
1923 - Compton met en ´evidence exp´erimentalement que la quantit´e de mouvement du photon vaut :
1924 - Diffraction des ´electrons `a travers des bifentes d’Young.
Les ´electrons se comportent `a la fois comme des corpuscules et comme une onde.
On peut leur associer un rayonnement ´electromagn´etique de fr´equence νtel que, dans le ef´erentiel du laboratoire,
1
PC - Approche ondulatoire de la m´ecanique quantique 2
2 Description d’une particule libre
2.1 Remise en cause de la notion de trajectoire
L’´electron tourne autour du noyau avec une vitesse vdans le ef´erentiel du noyau.
L’´electron poss`ede une charge ´electrique ⇒ ∃
E,
L’´electron poss`ede une vitesse et une acel´eration radiale dans le ef´erentiel du noyau ⇒ ∃
B.
L’espace est plong´e dans un champ ´electromagn´etique caus´e par l’´electron en rotation du noyau.
2.2 Fonction d’onde (1D)
En m´ecanique classique on d´ecrit une particule `a partir de sa position et de sa vitesse.
En ecanique quantique on associe `a une particule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ( . . . . . . . . . . . . pour les ´electrons en
chimie).
Pour une particule ´evoluant en 1D,
Rq : En ecanique quantique on utilise des conventions particuli`ere (ı, ν, kx ωt)
............ Diff´erence importante avec les ondes m´ecaniques (ou OEM) pour lesquelles la grandeur consid´er´ee
est r´eelle et on utilise les complexe comme outil.
PC - Approche ondulatoire de la m´ecanique quantique 3
2.3 Equation d’´evolution
Remarques :
D´eriv´ee premi`ere du temps so On doit absolument garder la convention ψ(x, t) = ψ0ei(kxωt)sinon tous les
signes changent.
On ne simplifie pas par ~car cette forme permet de faire apparaitre des grandeurs ayant un sens physique fort
en ecanique quantique. (op´erateur hamiltonien d’une particule libre ˆ
H=dfrac~22m∆)
Equation valable pour une particule libre, non relativiste, sans spin.
2.4 Superposition d’´etats quantiques
Retour sur l’exp´erience des bifentes :
Si la fente 1 est la seule fente ouverte ψ1(x, t)
Si la fente 2 est la seule fente ouverte ψ2(x, t)
Lin´earit´e de l’´equation de Schr¨odinger : Avec les 2 fentes ouvertes on a
ψ1(x, t) = ψ0ei(
k1
S1Mωt)
ψ2(x, t) = ψ0ei(
k2
S2Mωt)
PC - Approche ondulatoire de la m´ecanique quantique 4
2.5 Limite de la description en ondes planes - notion de paquet d’onde
|ψ(x, t)|2correspond `a une densit´e de probabilit´e.
La lin´earit´e de l’´equation de Schr¨odinger permet de construire un paquet d’onde normalisable par superposition
d’OPH. (Th. de Fourier)
— ∆xest la largeur du paquet d’onde dans l’espace des positions,
— ∆kou ∆pest la largeur spectrale du paquet d’onde (ou largeur du paquet d’onde dans l’espace des impulsion)
L’analyse de Fourier permet de montrer que, pour un paquet d’onde de forme quelconque,
PC - Approche ondulatoire de la m´ecanique quantique 5
Ce paquet d’onde ´evolue avec une vitesse vg=dω
dkappel´ee la . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . du paquet d’onde.
On a montr´e que l’´equation de dispersion erifi´ee par la particule se epla¸cant selon xs’exprime : k2=2mω
~
On peut aussi le d´eplacement d’une particule par un courant de probabilit´e. Par analogie avec la conduction
´electrique (
j=ρ
v), on d´efini le courant de probabilit´e par :
3 Particule dans un potentiel continu par morceaux
3.1 Ecriture de l’´equation de Schr¨odinger
Remarque : Vocabulaire - En ecanique quantique, potentiel = Energie potentielle
3.2 Etats stationnaires en m´ecanique quantique
3.2.1 D´efinition
On cherche une solution de l’´equation de Schr¨odinger sous la forme ψ(x, t)φ(x)f(t).
Pour l’´etude des ondes classiques (OEM, ondes dans une corde etc) les grandeurs ´etudi´ees sont eelles. Dans ces cas,
une OPPH a(x, t) = A0cos(ωtkx) peut ˆetre associ´ee `a une onde complexe a(x, t) = A0exp[i(ωtkx)] = A0eiωt eikx .
On voit donc que a(x, t) peut se mettre sous la forme a(x, t) = φ(x)f(t) sans pour autant qu’il s’agisse d’une solution
stationnaire.
En revanche, en m´ecanique quantique, ψ(x, t) = ψ0et eikx constitue une solution en onde stationnaire car
ψ(x, t)C.
1 / 6 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !