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Iopinion _ traitement implantaire
CAD/CAM
2_2012
Fig. 1_Scan 3-D GALILEOS
avec couronne CEREC importée.
Fig. 2_Guide chirurgical SICAT.
Fig. 3_Insertion des piliers ZrO2.
_Le Cone Beam Faisceau est un des systèmes
d’imagerie parmi les plus avancés actuellement dispo-
nibles sur le marché. L’aperçu de la troisième dimension
simplifie la procédure de diagnostic, améliore la sécu-
rité du traitement et réduit les doses de rayonnement
pour les patients. En outre, il y a des arguments convain-
cants de médecine légale en faveur du CBCT. Avec l’aide
d’images CBCT 3-D, les utilisateurs peuvent interpréter
la situation clinique avec une précision beaucoup plus
grande. Ils peuvent évaluer les angles de forage optimaux
pour les diverses perspectives (sagittale, coronale, axiale)
et générer des coupes transversales et des images pa -
noramiques. Par rapport à la CT conventionnelle, les sys-
tèmes CBCT 3-D sont moins sensibles aux objets métal-
liques. Grâce à la disponibilité de l’imagerie 3-D, les den-
tistes sont mieux à même d’évaluer les risques de traiter
certains cas en interne. En outre, les utilisateurs peuvent
créer des réseaux CBCT numériques avec leurs collègues
et signaler leurs services aux dentistes traitants.
Une bonne raison pour l’achat d’un système CBCT est
le temps et l’effort dépensés pour envoyer des patients
aux radiologues externes, tant pour le patient que pour
le dentiste. Dans certains cas, les patients ne reviennent
pas. En outre, les résultats du diagnostic sont parfois re-
tardés et les rapports ne sont pas directement attribués
aux images aux rayons X. Les références aux radiologues
externes tendent à perturber le patient dans le proces-
sus de consultation. L’expérience a montré que les pa-
tients accordent une plus grande expertise à un cabinet
dentaire lorsque tous les services proviennent d’une
source unique et quand le dentiste est directement im-
pliqué dans le diagnostic aux rayons X. Le coût plus élevé
d’une image CBCT par rapport à une radiographie pa -
noramique traditionnelle peut facilement être justifié
par la clarté du diagnostic et les avantages thérapeu-
tiques. Un argument convaincant est que le CBCT con -
tient 300 Mo de données, contre seulement 5 Mo dans le
cas d’une vue de radiographie panoramique numérique.
La planification des implants à l’aide de GALILEOS et
du CEREC réduit le nombre de rendez-vous. On a besoin
de moins de travail au laboratoire. Dans la plupart des
cas, il n’est pas nécessaire de réaliser des maquettes
en cire. La combinaison de l’imagerie numérique et de
la CAO génère toutes les informations nécessaires pour
le laboratoire dentaire, assurant ainsi la transparence
des procédures de travail. Le facteur décisif est que l’in-
tégration de GALILEOS et CEREC rationalise le workflow
du dentiste et conduit à des résultats cliniques fiables.
_Amélioration de la fiabilité clinique...
Une caractéristique très utile du système GALILEOS
est la base de données implantaire intégrée, qui contient
les données dimensionnelles des
dif férents types d’implants commu-
nément utilisés (Astra, Straumann,
BIOMET 3i, Bicon, BioHorizons et
Z-Look). En combinant les images
GALILEOS, le scan CEREC clinique
et la conception virtuelle de la su-
perstructure, l’utilisateur peut se
passer d’un modèle en cire (Fig. 1).
A la place, un modèle est utilisé, qui
est facilement fixé dans la bouche
du patient (Fig. 2). La planification
Fig. 1
Fig. 2 Fig. 3
Traitement implantaire
« sécurité d’abord »
Auteurs_ Dr Neal S. Patel & Dr Jay B. Reznick, États-Units
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prothétique est réalisée entièrement en numérique en
utilisant le logiciel CEREC. Par la suite, la planification des
données de prothèses sont importées dans la numéri -
sation CBCT, éliminant à la fois la nécessité de faire une
radio du modèle et celle de réaliser un modèle de pro-
thèse en baryum-sulfate. Cela conduit à des résultats
qui sont plus précis. Par ailleurs, puisque aucun sulfate
de baryum n’est utilisé, l’image CBCT est de bonne qua-
lité. Les positions des trous de forage sont déterminées
au moyen de guides de chirurgie en matière plastique
(SICAT/Sirona). L’implantation mini-invasive, sans lam-
beau, élimine la nécessité d’élévation du lambeau. Ce
n’est pas seulement une diminution du traumatisme
chirurgical, mais cela permet également le placement
immédiat de la restauration sur implant.
... et moins de travail au laboratoire
La possibilité d’importer l’image des données dans
le CBCT CEREC rationalise considérablement la plani -
fication implantaire. L’interaction entre GALILEOS et
CEREC signifie que seulement deux rendez-vous sont
nécessaires, à un intervalle de cinq à sept jours. Grâce
au guide chirurgical, l’insertion chirurgicale invasive des
pièces intra-osseuses prend seulement 15 minutes, ce
qui entraîne une plus grande précision et une réduction
du stress. En utilisant la méthode classique (c’est-à-dire
sans scan CBCT et sans guide chirurgical), chaque pose
d’implant nécessite jusqu’à 45 minutes et s’accom-
pagne de plus grands risques. Jusqu’à présent, des pro-
fils d’émergence individuels avec des piliers angulés
sur mesure ont souvent été nécessaires pour compen-
ser les divergences dans les angles d’insertion entre les
implants et les superstructures. Grâce au processus de
planification implantaire intégré, il est désormais pos-
sible de fournir à des prix compétitifs des piliers indus-
triellement préfabriqués (Fig. 3). La planification précise
de l’angulation par l’image CBCT et le processus de fo-
rage guidé assurent une meilleure adéquation entre
l’implant endo-osseux et la superstructure. Si nécessaire,
des piliers spéciaux peuvent être créés à partir d’oxyde
de zirconium (ZrO2) en utilisant le système inLab.
En général, les implants sont fixés sur une seule dent.
Les résidus de surplus de colle doivent être éliminés avec
précaution afin de protéger la gencive. Après avoir fixé
le pilier et fermer l’accès à la vis, il est conseillé de placer
un cordon de rétraction pour exposer le tissu et la marge
de connexion du pilier. Le point d’appui est conditionné
avec de la poudre de titane pour préparer l'empreinte in-
tra-orale en utilisant le CEREC AC et pour la conception
finale de la couronne sur implant (Fig. 4). La couronne
est alors automatiquement fraisée d'un bloc (IPS e.max
CAD, Ivoclar Vivadent) de disilicate de lithium (LS2) pour
être adaptée aux dimensions anatomiques. L'essai de-
vrait être fait avant la cristallisation. Ensuite arrive la
cristallisation, puis le polissage/vernissage et la fixation
au point d’appui (Fig. 5). Dans les cas d'exigences esthé-
tiques plus contraignantes (par exemple, dans la zone
antérieure), la couronne au LS2peut être recoupée et
ensuite céramisée de manière individuelle (Fig. 6).
_Conclusion
Dans une large mesure, GALILEOS et CEREC simpli-
fient la planification implantaire et la fabrication de la
superstructure. Les résultats cliniques sont prévisibles.
Comparé aux méthodes conventionnelles, le traitement
est beaucoup plus rapide. Les images 3-D et la propo -
sition de prothèse virtuelle jouent un rôle précieux dans
le conseil au patient. En outre, il y a une probabilité accrue
que le patient accepte la plausibilité du traitement pro-
posé et qu’il donne son consentement plus rapidement._
Fig. 4_Capture d’écran de la
construction CAO de couronnes
sur implants.
Fig. 5_Couronnes LS2
adhésivement collées aux piliers.
Fig. 6_Implants avec
superstructures
in situ
.
Note de la rédaction : Cet article
est paru dans la version anglaise
deCAD/CAM, Vol. 2, Numéro 1/12
Fig. 6Fig. 5
Le Dr Neal S. Patel travaille
dans un cabinet dentaire
à Powell, Ohio. Il est un
utilisateur de CEREC, ainsi
qu’un utilisateur avancé
du système CBCT GALILEOS.
Le Dr Jay B. Reznick travaille
dans un cabinet dentaire
à Tarzana, Californie. Il est
spécialisé en implantologie,
ainsi que dans les greffes
des dents et de la peau.
CAD/CAM
_les auteurs
Fig. 4
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