LE DON DU SALUT David Roper Jean 3.16 nous dit que “Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique.” Cet acte fut accompli en faveur de tous (Rm 6.10 ; 2 Co 5.14 ; 1 P 3.18), mais Jésus dit clairement que tous ne seront pas sauvés (cf. Mt 7.13-14). Il appartient à chaque personne d’accepter ou de rejeter l’offre de Dieu. Bien que nous ne puissions mériter notre salut (Ep 2.8-9), nous devons nous l’approprier par notre obéissance aux commandements de Dieu (Mt 7.21). Que devons-nous faire ? Certains disent qu’il ne faut rien faire, qu’il suffit de croire au Seigneur. Selon Jean 3.16 il faut croire, en effet (“afin que quiconque croit en lui ne périsse pas”). Cependant, cette foi doit s’exprimer par la repentance (Lc 13.3), par la confession (Mt 10.32) et par le baptême (Ac 2.38). Jésus l’a dit clairement : nous devons croire et être baptisés. “Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné” (Mc 16.16). Jésus dit, en somme, qu’il nous sauvera de nos péchés passés lorsque nous aurons fait ce qu’il nous commande de faire. Certains passages nous disent que nous sommes sauvés par le sang de Christ ; selon d’autres, nous sommes sauvés au moment de notre baptême. Jésus dit, par exemple, que son sang fut répandu “pour le pardon des péchés” (Mt 26.28), alors que Pierre dit aux gens de se repentir et d’être baptisés “pour le pardon de vos péchés” (Ac 2.38). De même, Jean dit que nous sommes “délivrés de nos péchés par son sang” (Ap 1.5), et Ananias dit à Saul qu’il avait besoin d’être “baptisé et lavé” de ses péchés (Ac 22.16). L’épistolier aux Hébreux dit que le sang de Christ “purifiera-t-il notre conscience” (Hé 9.14), alors que Pierre écrivit que le baptême est “la de-mande (adressée) à Dieu d’une bonne conscience” (1 P 3.21). Ces passages ne se contredisent pas ; ils disent, pour certains, comment obtenir le salut et, pour d’autres, quand ce salut est obtenu. Les Israélites furent guéris par la puissance de Dieu quand ils regardaient le serpent. De même, nous sommes sauvés par le sang de Jésus quand nous lui obéissons, y compris quand nous sommes baptisés. Paul écrivit : Nous avons donc été ensevelis avec lui dans la mort par le baptême, afin que, comme Christ est ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection ; nous savons que notre vieille nature a été crucifiée avec lui, afin que ce corps de péché soit réduit à l’impuissance et que nous ne soyons plus esclaves du péché (Rm 6.4-6). Mais grâce à Dieu, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été transmise. Libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice (Rm 6.17-18). L’Écriture raconte l’histoire de certaines personnes qui profitèrent du don divin du salut, par exemple les trois mille âmes du jour de la Pentecôte (Ac 2.36-38, 41). La Bible parle également de personnes ayant refusé ce don, telles que Félix et le roi Agrippa (Ac 24.25 ; 26.28). Triste à dire : quelques-uns refusent toujours le don de la grâce de Dieu. Si vous le refusez, et que vous vous perdez, vous n’aurez qu’à vous en prendre à vous-même. Des millions de gens meurent spirituellement à cause de leur péché ; mais Dieu fournit un remède ! Mettez votre confiance en son sacrifice, faites sa volonté, et vous serez guéri (1 P 2.24-25). Si vous faites partie de ces millions, ne vous détournez pas de Dieu aujourd’hui. Tournez-vous plutôt vers lui par la foi et l’obéissance. © VERITE POUR AUJOURD’HUI, 2007 Tous Droits Réservés