Le VIH/sida est la maladie infectieuse la plus mortelle
du monde.
Elle a fait, à ce jour, plus de 30 millions de morts. On
estime que chaque année 1,8 million de personnes
meurent du VIH/sida.
Les polythérapies antirétrovirales empêchent le VIH
de se multiplier dans l’organisme.
Si le virus arrête de se reproduire, les cellules
immunitaires peuvent vivre plus longtemps et de protéger
l’organisme contre les infections.
Environ 6,65 millions de séropositifs pour le VIH ont
eu accès à un traitement antirétroviral dans les pays à
revenu faible et intermédiaire fin 2010.
Cela représente seize fois plus qu'en 2003. Dans
l’ensemble, la couverture par les traitements
antirétroviraux dans les pays à revenu faible ou
intermédiaire a continué à augmenter et elle était, fin
2010, de 47% des 14,2 millions de personnes pour qui un
traitement était justifié.
On estime à 3,4 millions le nombre d’enfants qui vivent
avec le VIH/sida.
Selon les chiffres de 2010, la plupart d’entre eux vivent en
Afrique subsaharienne et ont été infectés par leur mère au
cours de la grossesse, de l’accouchement ou de
l’allaitement au sein. Près de 1100 enfants sont infectés
par le VIH chaque jour. Le nombre d’enfants qui reçoivent
des antirétroviraux est passé d’environ 75 000 en 2005 à
456 000 en 2010.
La transmission mère-enfant est presque toujours
évitable.
Cependant, l’accès à des interventions préventives reste
limité dans la plupart des pays à revenu faible ou
intermédiaire. On a pourtant fait des progrès. En 2010,
48% des femmes enceintes vivant avec le VIH ont
bénéficié des schémas thérapeutiques les plus efficaces
(ceux recommandés par l’OMS) pour prévenir la
transmission mère-enfant du virus.
Le VIH est le principal facteur de risque de survenue
d’une tuberculose évolutive.
En 2010, plus de 350 000 personnes vivant avec le VIH
sont décédées des suites d’une tuberculose. Cela
représente à peu près le cinquième des 1,8 million de
décès dus au VIH cette année-là. La majorité des
personnes atteintes à la fois d’une infection à VIH et de la
tuberculose habitent en Afrique subsaharienne (environ
82% des cas enregistrés dans le monde).