In Economies et Sociétés, série « Socio-Economie du travail »,
AB, n° 35, 5/2013, p.691-723
Modes daccès à lemploi des diplômés en Côte dIvoire
Hilaire WAPOH
Enseignant Chercheur à lUFR des Sciences économiques et de gestion dAbidjan
Résumé
Lobjet de cet article est danalyser limpact des relations sociales et des intermédiaires
institutionnels sur le recrutement des diplômés en Côte dIvoire. Depuis la crise économique des
années 1980, linsertion des diplômés a cessé dêtre systématique et désormais laccès à un emploi
stable résulte de la mobilisation de relations sociales. Leffet du mode de prospection du marché sur
la qualité de lappariement est capté par un modèle de choix discret. Il établit un lien entre les
caractéristiques individuelles et la stratégie de recherche demploi. Il en ressort de façon significative
que les femmes utilisent plus les relations personnelles que les hommes et que les plus diplômés de
formation générale occupent des emplois instables. Létude suggère un renforcement de capacité des
structures légales de placement afin de réduire lasymétrie dinformation et les inégalités sur le
marché du travail.
Mots clés : Recherche demploi, interdiaires du marché du travail, contrat de travail, capital
Humain
Graduates in Ivory Coast: modes of access to employment
Abstract
The object of this article is to analyze the impact of the social networks and institutional
intermediaries on the graduates insertion in Ivory Coast. Since the economic crisis of the years1980,
the insertion of the graduates ceased being systematic and from now on, the access to stable job
results from mobilization of social relations. The impact of job search modes on the employments
quality is estimate by a discrete choice model. It establishes a link between individual characteristics
and the job search modes. The results obtained show that women use relations more than men and the
most graduates of classic formation occupy unstable employment. This article suggests an
improvement of institutional intermediaries service in order to reduce the inequality on the job
market.
Keywords:Job search, labour market intermediaries, employment contract, human capital
Classification JEL : J64, J41, J24
In Economies et Sociétés, série « Socio-Economie du travail »,
AB, n° 35, 5/2013, p.691-723
INTRODUCTION
Le caractère social de léchange a é longtemps omis par lanalyse économique. Le rôle des
normes sociales, les relations directes ou indirectes dont dispose un individu, les comportements de
voisinage ou les réseaux sociaux restent peu étudiés par une approche économique quantitative. Le
terme « interactions sociales » peut renvoyer à diverses réalités, mais nous retenons, dans notre étude,
la manière dont les réseaux sociaux sont susceptibles daffecter le fonctionnement du marché du
travail. Cest-à-dire la capacité de ces relations à créer des inégalités à linsertion. Depuis les dix
dernières années, les interactions sociales ont suscité un intérêt grandissant. Akerlof [1997], Glaeser et
al. [2003] sont les témoins de la progression de cette approche.
Laccroissement des inégalités face à lemploi constitue aujourdhui lun des traits majeurs de
lévolution du marché du travail en Côte dIvoire. Juste après lindépendance, le pays a investi dans la
formation des jeunes afin de participer à la construction de la nation. Sur le marché du travail, lemploi
a cru de 4,1 % par an de 1975 à 1980 et à cette époque, les diplômés sinséraient systématiquement à
la fin de leurs études par linterdiaire de la seule agence nationale de recrutement, lOMOCI (Office
de la main-d’œuvre de Côte dIvoire) [Faure Y.-A. et Médard J.-F. (1982)]. Lon pourrait se permettre
de parler déquilibre de plein emploi. Le réseau social bien que présent semblait alors moins
significatif en tant que mode daccès à lemploi. Tout diplômé, sans recourir à des relations
personnelles, pouvait occuper un emploi sur le marché du travail par lintermédiaire de lOMOCI.
Jusquen 1991, loffice de main-d’œuvre a tenu le monopole des placements. Mais, avec ladoption
du nouveau code du travail en 1992 visant à la flexibilité externe pour lentreprise, le gouvernement a
permis la libéralisation du recrutement des travailleurs. Le nouveau code autorise sormais
louverture dautres bureaux et offices de placement de demandeurs demploi. Au terme de ces
nouvelles dispositions dinterdiation sur le marché du travail, lOMOCI a fait place à lAgence
détudes et de promotion de lemploi (AGEPE). LAGEPE est une agence publique qui a pour rôle
deffectuer le premier appariement entre les offres et les demandes demploi qui lui sont adressées.
Depuis la crise économique de 1980 et les politiques dajustement structurel qui ont suivi, le marc
du travail en Côte dIvoire connaît des difficultés pour absorber loffre de la main-d’œuvre [Diomande
K. (1997)]. La file dattente sest allongée et les diplômés rencontrent des obstacles pour accéder à un
emploi stable. La fonction publique qui recrutait les diplômés en fin détudes a procédé au gel
progressif de ses emplois [Alpha A. (1993)]. Laccès facile à lemploi avant le déséquilibre du marc
du travail sest ainsi transformé en un investissement de recherche demploi, linformation devenant
de plus en plus imparfaite. Le réseau social est désormais plus mobilisé par certaines catégories
dactifs afin daugmenter leur chance dinsertion. En situation dasymétrie de linformation, les
fonctions qualifiées comme les emplois de cadres soctroient moins par promotion [Baraton M.
(2006)]. Dans cette étude, nous discutons laspect inégalitaire et discriminatoire des relations sociales
sur le marché du travail, ce qui nest pas spécifique à un pays en développement. Nous supposons dans
une approche scientifique déquilibre général que lusage des relations sociales pour accéder à un
emploi nest pas compétitif et ne peut constituer un moyen égalitaire dappariement. Nous admettons
que le mode daccès à lemploi, non concurrentiel comme le réseau, est sans coût pour lentreprise et
le chômeur et peut conduire à un équilibre de Nash pour les deux agents. Cet équilibre nest pas
socialement optimal. Ainsi, mobiliser ses relations personnelles revient plus rentable que toute autre
forme de recrutement [Mathieu F-R. (1990)]. En effet, la sélection à lembauche par le réseau ne
retiendrait principalement que ceux qui ont une dotation suffisante de relations sociales, ce qui
soppose à la théorie du filtre qui privilégie le capital humain comme signal de recrutement. Le réseau
est susceptible de retenir les moins productifs pour léconomie dune nation sil est choisi pour
In Economies et Sociétés, série « Socio-Economie du travail »,
AB, n° 35, 5/2013, p.691-723
minimiser les coûts de recrutement. Bayer et al. [2005] ont justifle bien-fondé de la prise en compte
des relations de réseaux qui influencent de façon croissante leffet des politiques économiques. Ce
mode doccupation amène à nous interroger sur ladéquation de la théorie du signal et celle du filtre au
problème de lemploi des diplômés lorsque lon doit intégrer laspect sociétal dans la théorie de la
recherche demploi. Nous nous interrogeons aussi dans le cadre dune théorie de choix, sur lutilité des
demandeurs demploi à choisir des réseaux ou des interdiaires formels pour être occupés. Il sagira
de vérifier dans le cas de la Côte dIvoire certains résultats de travaux de recherche réalisés dans les
pays développés. Pour ces études antérieures, les individus les plus diplômés utilisent les réseaux
sociaux et ont plus de chance dobtenir des contrats à durée indéterminée contrairement aux moins
diplômés et surtout aux femmes qui mobilisent les interdiaires institutionnels. On pourrait donc
soutenir par hypothèse quen Côte dIvoire, les plus diplômés mobilisent moins les réseaux,
contrairement aux femmes et aux moins diplômés, et que le réseau est devenu, toutes choses égales par
ailleurs, le mode le plus efficace doccupation. Nous supposons que les diplômés de formation
classique utilisent plus le réseau que les diplômés issus de la formation professionnelle. Cet article
sarticule autour de deux parties. La première présente la revue de la littérature et le cadre
économétrique, la deuxième explicite le modèle, présente les données et les résultats empiriques.
I. LA REVUE DE LA LITTERATURE ET LE CADRE THEORIQUE
I. 1.La revue de la littérature
I. 1.1 Le contexte du marché du travail de la Côte dIvoire
La recherche demploi en Côte dIvoire est en étroite relation avec lévolution du système éducatif
du pays. Lhistoire de la Côte dIvoire a enregist deux systèmes éducatifs majeurs ; le système
traditionnel et un autre avec lintroduction de la civilisation occidentale par les colons français. Le
système éducatif traditionnel vise la transmission des us et coutumes aux jeunes générations afin de
renniser les civilisations anciennes. Cette forme déducation na pas dorganisation administrative
de type moderne, mais elle repose sur la crédibilité des plus âgés qui ont le gage de la sagesse et du
pouvoir hiérarchisé. Léducation est aussi laffaire de tous, la famille ayant un sens large de la
communauté. Toutefois, léducation devient restrictive pour ce qui est de lapprentissage des
spécialités, telle la formation de forgerons. Dans tous les cas, les savoirs et savoir-faire enseignés
permettent aux initiés doccuper des responsabilités dans la société en assurant la survie de la famille
par la production de biens et de services nécessaires. La recherche demploi nest à cette époque
soumise à aucune contrainte de marché du travail et moins encore de marché de produits. Il sagit
simplement de satisfaire des contraintes dune consommation primaire qui marque lintégration et
laffirmation de tout homme dans une société africaine. Un chef de famille doit pouvoir garantir la
quiétude de son ménage en lui assurant principalement un logement et de la nourriture par le travail.
Lemploi est disponible par lexistence de terres cultivables.
La formation moderne basée sur lécriture fut introduite en Côte dIvoire par lécole coranique
inspirée de la religion musulmane. Ce système éducatif na pas dorganisation administrative mais se
distingue de la formation traditionnelle en faisant intervenir des professionnels de lenseignement.
Lécole coranique offre une éducation globale et intégrée qui inclut la formation morale.
À larrivée des colonisateurs, il existe deux formes déducation sur le territoire ivoirien. Une forme
traditionnelle et une forme coranique qui permettent aux populations dacquérir des connaissances.
Face à ces systèmes éducatifs mal organisés, les colonisateurs fraais vont sempresser de proposer,
voire imposer, une nouvelle forme déducation. Elle sera la base du système éducatif moderne calqué
sur lécole européenne. Les fondements de ce système seront posés en partie par les missionnaires
In Economies et Sociétés, série « Socio-Economie du travail »,
AB, n° 35, 5/2013, p.691-723
catholiques à qui les Fraais confient la tâche dassurer les enseignements dans les premières écoles
créées. Lexpansion des écoles modernes sera plus rapide que celle des écoles coraniques. Bien
organisé et bien structuré, le système éducatif moderne va devenir la principale forme déducation sur
lensemble du territoire. Après la Seconde Guerre mondiale, le Général de Gaulle convoque une
conférence à Brazzaville, capitale du Congo au terme de laquelle les participants conviennent de
vulgariser léducation dans les colonies françaises dAfrique. Cest en 1944, à la conférence de Dakar
au Sénégal, que lorganisation pratique du système déducation des pays francophones a été décidée.
À partir de ces écoles, la civilisation traditionnelle va connaître une transformation. La nouvelle
génération épousera progressivement la civilisation moderne surtout pour ce qui est de lintégration
dans la société. Il faut désormais être scolarisé, avoir un niveau déducation concurrentiel pour pouvoir
obtenir une occupation valorisante dans les emplois modernes en milieu urbain. Cependant,
lévolution de léducation ne pourrait à elle seule expliquer laccès à lemploi sur le marché du travail
en Côte dIvoire. Il est nécessaire de prendre en compte les clivages ethniques et les disparités sociales
nées de ladministration coloniale. En effet, le mode daccès à lemploi sur le marché du travail est
endogène à la création de lEtat de la Côte dIvoire. LÉtat a été créé après le découpage de la société
par les Européens en groupes ethniques afin de mettre en place une administration coloniale, prémisses
de linstauration de la politique de léconomie de plantation. Cette délimitation du territoire antérieure
à lindépendance sest faite sur une base arbitraire mais à des fins objectives : partir des
différenciations dialectiques existantes et arriver à créer des groupes de populations distincts par un
ordre subjectif dimportance en termes démancipation, dindigénat ou de civilisation. Ainsi selon
lordre hiérarchisé des qualifications, les peuples du Sud-Est, les Agni, aristocrates et grands
exploitants de lagriculture dexportation (café et cacao) sont mieux considérés que les autres peuples.
Ils bénéficient de ce fait de la part des colons dun pouvoir de domination sur les autres peuples du
pays. Les peuples du Nord, commerçants, ont le sens des échanges, le goût du profit et sont des
travailleurs dociles. En dehors du commerce, ils sont utilisés dans les plantations du Sud-Est comme
main-d’œuvre. À ce titre, les Dioula et les Senoufo, originaires du Nord occupent une bonne place
dans la classification. Les peuples originaires du centre, les Baoulé sans identité propre, sont assimilés
aux Agni. Les peuples de lOuest, en particulier les Bété, peuple résistant vivant en zone forestière
avec de petites parcelles agricoles, étaient disqualifiés et considérés comme des indigènes. Ainsi, les
té ont été cantonnés principalement au travail for lors de la colonisation. Ils étaient aussi
employés dans les plantations du Sud-Est. Cette région devient dès lors le grand pôle de production du
café et du cacao, ce qui contribue à son développement à cette époque. La classification des peuples
sera par la suite admise par le peuple ivoirien dans son ensemble comme une hiérarchisation héritée de
ladministration coloniale. Ainsi naissent les clivages ethniques et les inégalités sociales renforcées par
le développement inégalitaire des régions dans la concurrence de léconomie de plantation. Chaque
région va réclamer son identité et sa valorisation par lexploitation de lagriculture dexportation (café
et cacao). Léveil des consciences induit par les frustrations nées des discriminations sociales va
conduire à la création dassociations à coloration ethnique et politique dans le but de valoriser et
daffirmer lidentité ethnique. La recherche dune identité et dune indépendance vis-à-vis de certains
peuples consirés comme supérieurs est à lorigine du dualisme (État, ethnie) en Côte dIvoire. Ce
dualisme a suscité plusieurs conflits dont le dernier est la crise militaire qui a buté en 1999 jusquà
ce jour [Chauveau J.-P. (2000)]. Cette dernière crise a inéluctablement rendu instable le marc du
travail et renforcé les différenciations ethniques. Les effets inégalitaires et discriminants du réseau
social sur le marché du travail en Côte dIvoire prennent donc involontairement source dans cette
stratification des ethnies. On pourrait donc sinterroger : le seau serait-il devenu un moyen de
réduction des écarts dinégalité de développement entre certaines ethnies ? Ou encore, le réseau social
serait-il de fait, un système pour faire prévaloir la supériorité de certains peuples consirés comme
dominants en suivant la structure hiérarchique établie par les européens ? Chauveau J-P et Dozon J-P
In Economies et Sociétés, série « Socio-Economie du travail »,
AB, n° 35, 5/2013, p.691-723
(1988) donnent des éléments de réponse à ces interrogations dans une approche sociologique de la
création de lÉtat ivoirien. Pour eux, la te dIvoire sest construite et développée autour de la
cristallisation des ethnies. À cela il faut ajouter la recherche de lidentité et de la différenciation des
peuples et surtout lautonomisation des régions avec lexpansion de léconomie de plantation. Les
groupes ethniques fonctionnent de ce fait comme des petits États différents dun point de vue
identitaire. Chaque micro-État cherchant à saffirmer par son développement humain. Les clivages
ethniques devraient donc avoir un impact inégalitaire sur le mode daccès à lemploi formel. Ce sont
ces emplois formels et modernes, basés sur le salariat, qui constituent lobjet de cet article.
En considérant la dimension du capital humain dans la transformation de la société, la demande
déducation à satisfaire par les pouvoirs en place devient préoccupante. La demande déducation
augmente avec la croissance démographique en suivant une disparité selon les régions. La
scolarisation des enfants sera particulièrement plus faible dans les régions du nord à forte communauté
musulmane par rapport au reste du pays. Cependant la création dinfrastructures daccueil adéquat ne
suit pas la demande déducation. Les effectifs délèves vont crtre et on assiste à la surcharge des
salles de classe, ce qui aura inéluctablement une répercussion sur la qualité de la formation. Dans son
rapport sur le défi de léducation en Côte dIvoire paru en 2003, lUnesco estime le nombre délèves à
3 millions en 2002 dont 73 % relevant du primaire, 17 % du premier cycle du secondaire, 5 % du
second cycle, 1 % de lenseignement technique et professionnel et 4 % du supérieur. Ce niveau
déducation a été atteint gce à leffort financier consenti par les gouvernements ivoiriens, les
partenaires du développement comme la Banque mondiale et aussi au partenariat développé avec le
secteur privé denseignement. Le pays a consacré environ 4 % de son PIB à léducation en 1999. En
termes nominaux, les penses publiques déducation sont passées de 200,186 milliards de FCFA en
1992 à 315,68 milliards en 1999 (57,7 % en 7 ans). Si nous considérons la classe dâge des 6-17 ans,
comme population focale pour la scolarisation, sur un effectif total de 4 756 652 selon le Recensement
général de la population et de lhabitat (RGPH) de 1998, seuls 2 147 812 sont scolarisés, soit 45 %. La
situation est encore plus critique chez les filles où la proportion scolarisée est de 39 % pour un effectif
de 2 433 628 élèves. Les résultats du recensement général de la population et de lhabitat de 2002
montrent un taux daccroissement global de scolarisation de 10,19 % sur 3 ans soit 3,32 % par an.
Chez les filles, le taux daccroissement des effectifs est de 10,17 % sur 3 ans soit 3,28 % par an. Ainsi,
le taux daccroissement annuel des effectifs est à peu près le même pour les filles et pour les garçons.
Léducation moderne induit ainsi une variante nouvelle au niveau de loccupation de la population en
emploi. À côté du travail traditionnel se développe plus rapidement le travail moderne corrélé avec la
formation des ressources humaines.
Juste après les indépendances, le marché du travail moderne de la Côte dIvoire a besoin de main-
dœuvre et les demandes demploi sont quasiment satisfaites [Faure Y.-A. et Médard J.-F. (1982)].
Cest la riode des investissements tous azimuts et de la quasi-gratuité de laccès aux établissements
publics de soins, de santé et déducation. Lemploi a crû de 4,1 % par an de 1975 à 1980 plus que
proportionnellement à laccroissement de la population. Mais cette embellie sera contrastée par la crise
économique des années 1980 suivie de programmes drastiques dajustement structurel [Diomande K.
(1997)]. Ainsi, dans le secteur moderne urbain, la Côte dIvoire est passée dune situation proche du
plein emploi en 1980 à un taux de chômage de 2 %. Le secteur public est contraint par les mesures de
redressement du FMI et de la Banque mondiale à la limitation du recrutement et la liquidation dun
certain nombre dentreprises de 1980 à 1985 [Alpha A. (1993)]. Après les mesures daustérité
adoptées dans la fonction publique, le nombre de fonctionnaires se situe à 285 000 en 2009. Cet
effectif qui a très peu varié au cours des dernières années laisse une place plus importante au secteur
privé formel qui emploie quant à lui 498 906 salariés en 2002, contre 556 678 en 1998. La baisse de
lemploi dans le secteur pri est la conséquence des crises politiques à répétition que connaît le pays
1 / 24 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans l'interface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer l'interface utilisateur de StudyLib ? N'hésitez pas à envoyer vos suggestions. C'est très important pour nous!