Optique Modèle scalaire des ondes lumineuses E. Ouvrard PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT 16 septembre 2016 E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique 16 septembre 2016 1 / 23 1 Modèle de propagation Aspect ondulatoire Propagation et retard de phase Milieu de propagation Retard de propagation Chemin optique Retard de phase Forme de la solution Fréquences spatio-temporelles Surfaces d’onde Cohérence des sources Localisation de l’information Train d’onde et largeur spectrale Longueur d’onde dans le vide 3 Sources lumineuses Lampe spectrale basse pression Sources thermiques L.A.S.E.R 4 Récepteurs d’intensité Flux E. Ouvrard (PC CPGElumineux Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique 2 16 septembre 2016 2 / 23 Modèle de propagation Aspect ondulatoire Source lumineuse Onde électromagnétique z z Ð → E x x Ð → B Ð → k y y On s’aperçoit que l’on ne peut pas définir de direction de polarisation de l’onde, cette caractéristique changeant à chaque train d’onde. Il sera donc judicieux de caractériser l’onde par une grandeur scalaire. vibration lumineuse La vibration lumineuse s(M, t) est une grandeur scalaire associée au champ électrique caractérisant l’onde lumineuse E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique 16 septembre 2016 3 / 23 Modèle de propagation Propagation et retard de phase Milieu de propagation On considère une vibration de fréquence ν indice du milieu Dans un milieu transparent linéaire et isotrope d’indice n, la vibration, de longueur d’onde λ0 dans le vide, se propage dans le milieu à une vitesse v telle que n(λ0 ) = c v Loi de Cauchy Selon la loi empirique de Cauchy, n(λ0 ) = A + B λ20 Avec A et B constantes E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique 16 septembre 2016 4 / 23 Modèle de propagation Propagation et retard de phase Phénomène de propagation non dispersive s(x, t) s Retard de propagation s(x + dx, t + dt) s(x, t) t t+d E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) t x Optique x 16 septembre 2016 5 / 23 Modèle de propagation Propagation et retard de phase Retard de propagation Activité Pour une impulsion τ : durée de propagation de l’impulsion entre S et M c : célérité de la lumière dans le vide ....... b t v : vitesse de propagation de l’impulsion dans le milieu. On peut l’exprimer en fonction de c b S n O M b b S M et n : v = . . . On peut exprimer τ en fonction de SM et v, puis en fonction de SM , v et c : τ = ....... = ........... E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique 16 septembre 2016 6 / 23 Modèle de propagation Propagation et retard de phase Retard de propagation Pour une onde harmonique La source émet une onde harmonique s(S, t) = S0 .cos (ωt) Vibration en M , en fonction de τ : s(M, t) = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . s(M, t) = S0 .cos (ωt − ϕ(M )) On peut exprimer le retard de phase ϕ(M ) en fonction de n, SM et λ0 : ϕ = . . . . . . . . . . . . . . . . . . E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique 16 septembre 2016 7 / 23 Modèle de propagation Propagation et retard de phase Retard de propagation Pour une onde harmonique La source émet une onde harmonique s(S, t) = S0 .cos (ωt) Vibration en M , en fonction de τ : s(M, t) = S0 .cos (ω [t − τ ]) s(M, t) = S0 .cos (ωt − ϕ(M )) On peut exprimer le retard de phase ϕ(M ) en fonction de n, SM et 2.π.n.SM λ0 : ϕ = λ0 Durée de propagation On perçoit en M la vibration émise en S avec un retard correspondant à la durée de propagation de l’information entre S et M b s (M, t) = s (S, (t − τ )) E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique 16 septembre 2016 7 / 23 Modèle de propagation Propagation et retard de phase Chemin optique On s’aperçoit que le retard de propagation dépend bien sur de la distance de propagation, mais également de l’indice du milieu. On peut alors définir un terme prenant en compte ces deux caractéristiques Chemin optique Le chemin optique (AB) entre les points A et B correspond à la distance qu’aurait parcouru l’onde dans le vide pendant la durée mise réellement par l’onde pour parcourir le chemin AB dans le milieu. (AB) = ∫P ∈Γ n(P ) .dl Avec Γ le chemin parcouru Pour un milieu homogène : b E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) (AB) = n.AB Optique 16 septembre 2016 8 / 23 Modèle de propagation Propagation et retard de phase Retard de phase Vibration en M La vibration de l’onde lumineuse issue d’une source S, en M s’écrit s(M, t) = s(S, t).e−i.(ϕSM ) avec ϕSM = ω.τ = 2.π(AB) λ0 où ϕSM est le retard de phase du à la propagation entre S et M E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique 16 septembre 2016 9 / 23 Modèle de propagation Propagation et retard de phase Forme de la solution Solution progressive Onde Progressive Harmonique se propageant dans le sens des x croissants Ð → est caractérisée par son vecteur d’onde k = kÐ u→x avec k le nombre d’onde. s(x, t) = S0 .cos(ωt − kx + ϕ0 ) Avec k = n.x c On y associe une représentation complexe s = S0 ei(ωt−kx+ϕ0 ) = S 0 ei(ωt−kx) avec S 0 = S0 eiϕ0 Avec ω la pulsation temporelle et k la pulsation spatiale Cette solution ne peut pas exister réellement car l’onde s’étend alors sur une longueur infinie... E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique 16 septembre 2016 10 / 23 Modèle de propagation Propagation et retard de phase s(x, t) Fréquences spatio-tempor s(x0 , t) t x x0 E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique 16 septembre 2016 11 / 23 Modèle de propagation Propagation et retard de phase A t fixé Fréquences spatio-tempor A x fixé s(x, t) s(x, t) x λ Pulsation Fréquence Période t T k ω k σ= 2π 2π 1 λ= = k σ ω ν= 2π 2π 1 T= = ω ν E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique 16 septembre 2016 12 / 23 Modèle de propagation Surfaces d’onde Surface d’onde La surface d’onde correspond à l’ensemble des points de l’espace séparés du même chemin optique de la source. Théorème de Malus Les surfaces d’ondes sont orthogonales en tout point aux rayons lumineux issus d’une même source ( n’ayant pas subi de phénomène de diffraction) M K J Exemple : Pour un objet situé dans le plan focal objet d’une lentille, l’onde est Sphérique avant la lentille Plane ensuite D’après les définitions précédentes : (SM ) = (SJ) = (SK) S E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique 16 septembre 2016 13 / 23 Cohérence des sources Localisation de l’information Passage d’un paquet d’onde en x = 0, avec ωn = ω0 + nδω s(0, t) t s(t) = ∑2n=−2 cos(ωn t − kn x) s(0, t) t s(t) = ∑5n=−5 cos(ωn t − kn x) Aspect temporel/spatial L’enrichissement en longueurs d’ondes (ou pulsations) du paquet d’onde entraine une diminution de la durée du paquet d’onde E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique 16 septembre 2016 14 / 23 Cohérence des sources Train d’onde et largeur spectrale L’émission lumineuse est un mécanisme complexe correspondant à l’excitation des atomes, ions ou molécules, chacun émettant alors une vibration lumineuse. Vu d’un point M , cette vibration peut être vu sous deux aspects Aspect temporel Aspect spectral S0 t ∆ν τ ν Non chromaticité d’une source On associe à la durée du train d’onde τ une largeur spectrale ∆ν autour de la fréquence ν d’émission. Ces grandeurs sont reliées par une relation de la forme E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) τ.∆ν ≡ 1 Optique 16 septembre 2016 15 / 23 Cohérence des sources Longueur d’onde dans le vide Dans le cas idéal d’un train d’onde de durée infinie, on pourrait donc considérer l’onde monochromatique(caractérisée par une fréquence unique). Longueur d’onde dans le vide La vibration lumineuse monochromatique se propageant à la vitesse c = 3.108 m.s−1 dans le vide, la longueur d’onde λ0 associée à cette vibration a pour expression λ0 = c ν Spectre de la lumière : 380 400 420 440 460 480 500 520 540 560 580 600 E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique λ (nm) 16 septembre 2016 16 / 23 Sources lumineuses Lampe spectrale basse pression Principe de fonctionnement Une lampe à décharge est constituée d’un tube ou d’une ampoule en verre remplie de gaz ou de vapeur métallique, sous haute ou basse pression. Exemple de lampes à décharge Les tubes fluorescents : On les nomme couramment néons. En fait la lumière émise par la décharge n’est pas directement visible. C’est une poudre déposée sur la surface intérieure du tube qui ré-émet dans le domaine visible. Lampes à vapeur de sodium basse pression : Ce type de lampe est le type de lampe à décharge le plus efficace, mais aux dépens d’un rendu de couleurs très pauvre. La lumière jaune quasi monochromatique réduisent son utilisation à l’éclairage public. E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique 16 septembre 2016 17 / 23 Sources lumineuses Sources thermiques Principe d’émission Le modèle appliqué à un solide amené à haute température correspond au modèle du corps noir. On peut imaginer le solide comme une cavité à l’intérieure de laquelle les atomes sont soumis à une agitation thermique. Bien qu’il y ait une quantification de l’énergie émise par ce corps noir, on peut considérer son spectre comme continu. Le corps noir va émettre avec une intensité maximum décrite par la loi de Wien : 2, 9.10−3 λM ax = T E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique 16 septembre 2016 18 / 23 Sources lumineuses L.A.S.E.R (source : http ://youtu.be/UDxdq_ ogqR8) E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique 16 septembre 2016 19 / 23 Sources lumineuses L.A.S.E.R On obtient donc grâce à ce dispositif : Des photons émis d’une énergie toujours identique Une émission régulière correspondant à des trains d’onde de très grande longueur. Source LASER Les sources LASER seront celles que l’on pourra considérer comme monochromatiques et quasi-ponctuelles. E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique 16 septembre 2016 20 / 23 Récepteurs d’intensité Flux lumineux Flux lumineux Un faisceau de lumière de section S et de vibration lumineuse s(t) a une puissance, nommée également flux lumineux : Φ(M, t) = α.s2 (t) Φ(t) = α.S0 .cos2 (ωt) = α. 1 + cos (2.ω.t) 2 E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique 16 septembre 2016 21 / 23 Récepteurs d’intensité Capteur optique Principe du capteur Un capteur optique est un système de conversion de puissance lumineuse Φ en une grandeur (le plus souvent une intensité électrique) A Ce capteur se comporte comme un filtre passe-bas du premier ordre avec une fréquence de coupure fc Les capteurs actuellement sur le marché vérifient tous fc < 1010 Hz Φ A Gdb fc 0 ≡ 2.1014 f (Hz) E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Capteur Optique f (Hz) 0 16 septembre 2016 22 / 23 Récepteurs d’intensité Capteur optique Sensibilité du capteur Le capteur n’est sensible qu’à la valeur moyenne du flux lumineux A = k. ⟨s2 (t)⟩ On définit la sensibilité du capteur comme étant le gain de la fonction de transfert A S= Φmoy E. Ouvrard (PC CPGE Lycée Dupuy de Lôme - LORIENT) Optique 16 septembre 2016 23 / 23