Dualité onde-corpuscule Pour la lumière Au XV II e siècle, deux écoles s’affrontent afin de modéliser la propagation lumineuse Newton avec une approche corpusculaire de la lumière Fresnel avec un concept ondulatoire par analogie aux ondes mécaniques Les expériences d’interférence d’Young tranchent en faveur de Fresnel. La modélisation de Maxwell renforce cette approche. Cependant le caractère ondulatoire ne permet pas d’expliquer des phénomènes tels que l’effet photoélectrique. E. Ouvrard (PC Lycée Dupuy de Lôme) Mécanique quantique 1/9 Dualité onde-corpuscule Pour la lumière Les expériences d’interférence d’Young tranchent en faveur de Fresnel. La modélisation de Maxwell renforce cette approche. Cependant le caractère ondulatoire ne permet pas d’expliquer des phénomènes tels que l’effet photoélectrique. Relation de Planck-Einstein On associe à une onde électromagnétique de pulsation ω et de vecteur Ð → → → d’onde k = k.Ð u des photons d’énergie E et de quantité de mouvement Ð p tels que E = h.ν et → Ð → ̵Ð p =h k ̵ = h ≡ 10−34 J.s Constante réduite de Planck : h 2.π E. Ouvrard (PC Lycée Dupuy de Lôme) Mécanique quantique 1/9 Dualité onde-corpuscule Ondes de matière Modèle proposé en 1923 par Louis de Broglie Validé par Davisson et Germer en 1927 relation de de Broglie On associe à un corps matériel d’énergie E et de quantité de mouvement Ð → p une onde de de Broglie (ou onde de matière) de fréquence νDB et de longueur d’onde λDB tels que E = h.νDB Attention νDB ≠ c λDB E. Ouvrard (PC Lycée Dupuy de Lôme) et λDB = h p ... Mécanique quantique 2/9 Description de l’état quantique Interprétation de Born Pour la lumière, une zone d’intensité plus lumineuse peut être vue comme une zone où la probabilité d’y recevoir un photon est forte. Mais c’est également une zone où ∣E∣2 est élevé. Par analogie... Fonction d’onde L’état physique d’une particule quantique (quanton) est parfaitement défini par une fonction d’onde complexe Ψ qui représente l’amplitude de probabilité de l’état considéré. La fonction d’onde est caractéristique de l’état en un point M , à l’instant t : Ψ(M, t) On se limitera au cas unidimensionnel : Ψ(x, t) E. Ouvrard (PC Lycée Dupuy de Lôme) Mécanique quantique 3/9 Description de l’état quantique Densité de probabilité densité de probabilité ∣Ψ∣2 représente la densité de probabilité d’existence de l’état physique du quanton. ρ(M ) = dP = ∣Ψ(M, t)∣2 dτ Pour le cas particulier unidimensionnel, on parlera plutôt de densité linéïque de probabilité E. Ouvrard (PC Lycée Dupuy de Lôme) ρ(x) = dP = ∣Ψ(x, t)∣2 dx Mécanique quantique 4/9 Description de l’état quantique Normalisation Normalisation de la fonction d’onde La probabilité de trouver la particule dans tout l’espace doit être égal à 1. b 2 ∭espace ∣Ψ(M, t)∣ .dτ = 1 Pour le cas unidimensionnel : b Ex : Ψ(x, t) = A.sin ( Exprimer A 2 ∫espace ∣Ψ(x, t)∣ .dx = 1 −i.E.t π.x.x ) .e h̵ ∀0 < x < L et Ψ(x, t) = 0 sinon. L E. Ouvrard (PC Lycée Dupuy de Lôme) Mécanique quantique 5/9 Description de l’état quantique Normalisation Exemple : Orbitale atomique Orbitale atomique L’orbitale atomique correspond à la fonction d’onde associée à un électron d’un atome. On peut représenter une surface à l’intérieure de laquelle la probabilité de trouver l’électron est de 95% par exemple. E. Ouvrard (PC Lycée Dupuy de Lôme) Mécanique quantique 6/9 Description de l’état quantique Inégalité d’Heisenberg Indétermination ∆X A une variable X est associée une indétermination ∆X pour sa mesure telle que √ ∆X = ⟨X 2 ⟩ − ⟨X⟩2 Principe d’indétermination d’Heisenberg La mesure à un instant donné de la position x et de l’impulsion px d’un quanton présentent des indéterminations ∆x et ∆px vérifiant l’inégalité ∆x.∆px ⩾ h 4.π L’inégalité d’Heisenberg peut être approchée en traitant l’exemple de la diffraction par une fente. Application : Exercice SP4-5 E. Ouvrard (PC Lycée Dupuy de Lôme) Mécanique quantique 7/9 Description de l’état quantique Principe de superposition Principe de superposition Si on peut imaginer plusieurs états associés au quanton, la fonction d’onde correspondra alors à une combinaison linéaire de ces états. Φ = α1 .Φ1 + α2 .Φ2 + ... Φ doit être normalisée. E. Ouvrard (PC Lycée Dupuy de Lôme) Mécanique quantique 8/9 Description de l’état quantique Principe de superposition Exemple : Interférences et trous d’Young On note resp. Φ1 = Φ1 .ejϕ1 et Φ2 = Φ2 .ejϕ2 les fonctions d’ondes associées aux quanton lorsque seule la fente F1 ou F2 est ouverte. Déterminer la loi de probabilité en M lorsque les deux fentes sont ouvertes. Par symétrie du système, on peut proposer la fonction d’onde : Φ = α. [Φ1 + Φ2 ] On a donc : ∣Φ∣2 = α2 . [∣Φ1 ∣2 + ∣Φ2 ∣2 + 2. ∣Φ1 ∣ . ∣Φ2 ∣ .cos∆ϕ] Le principe de superposition est cohérent avec l’expérience d’interférences par des trous d’Young d’un faisceau d’électrons. E. Ouvrard (PC Lycée Dupuy de Lôme) Mécanique quantique 9/9