Troubles perfusionnels - Société Française de radiologie

Troubles perfusionnels hépatiques focaux :
du signe au diagnostic
M LAFITTE, A OLIVER, F JAUSSET, C SELLAL, V LOMBARD, D REGENT, M CLAUDON, V LAURENT
Service de radiologie adultes, Vandœuvre-Lès-Nancy, France
Centre Hospitalier Universitaire de Nancy
- Journées Françaises de Radiologie 2013 -
Connaître l’épidémiologie des principales entités
s’accompagnant de troubles perfusionnels hépatiques
(TPH)
En connaître la physiopathologie en fonction de
l’anomalie causale.
Savoir utiliser le trouble perfusionnel comme un
véritable marqueur de détection d’une lésion focale
hépatique ou d’un trouble vasculaire
Introduction
Objectifs
Visibles après injection, principalement à la phase artérielle
Aspect du parenchyme variable selon les phases
Habituellement reconnaissables à leurs bords rectilignes
Peuvent avoir une topographie mal sysmatisée quand ils sont liés à une
obstruction des veines hépatiques, de la veine porte ou encore à une
compression hépatique
Peuvent être pseudo-nodulaires, comme en périphérie des microshunts
artério portes du foie cirrhotique
3 principales classes :
En périphérie d’une lésion focale non traitée
En périphérie d’une lésion traitée
Secondaire à une anomalie vasculaire
Introduction
Physiopathologie des TPH
La maladie causale peut être une pathologie tumorale
bénigne ou maligne
Dans ce cas, 3 mécanismes sont décrits :
Shunt artério-porte tumoral
Hypoperfusion portale : compression, infiltration, thrombose
Effet siphon des tumeurs hypervasculaires : la tumeur
hypervasculaire sollicite l’artère pour subvenir à ses besoins et
en fait « profiter » le parenchyme voisin qui dépend de cette
artère (risque de surestimation de la taille de la lésion)
Phénomènes physiopathologiques
Périphérie d’une lésion non traitée
Dans le cas des pathologies malignes, le CHC est souvent
associé à des troubles perfusionnels, par plusieurs
mécanismes :
« Hypertrophie » du bit artériel du lobe ou segment contenant la
tumeur
La tumeur hypervasculaire peut « voler » le sang du parenchyme
adjacent qui apparait hyporehaussé à la phase artérielle par rapport au
foie controlatéral par compensation incomplète par le flux artériel
Inversement, le parenchyme adjacent à la tumeur peut recevoir un
approvisionnement plus important que d’habitude et montrer une
rehaussement artériel intense alors que le rehaussement autour de
cette zone est moins marqué que le foie à distance de la lésion.
Périphérie d’une lésion non traitée
Phénomènes physiopathologiques
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