Centre Régional des Métiers de l‘Education et de la Formation Réalisé par : •EL-HEND MOHAMMED •YAMNI MOHAMED •EL BARNOUSSI HASSAN •GOURID RADOUAN Supervisé par : Année de Formation : 2014/2015 Pr. Lh . KADIRA PLAN • 1er axe ETUDE DU PRISME • • • • • Description d’un prisme Expériences de Newton relations du PRISME Dispersion par un prisme Condition d’émergence par la deuxième face. • 2eme axe systèmes dispersifs à réseau. • Définition • Grandeurs caractérisent le réseau : • Étude théorique de diffraction par réseau d’une onde monochromatique • Diffraction de la lumière blanche avec réseau Description d’un prisme • Un prisme c’est un milieu transparent (bloc de verre) séparé par deux faces non parallèles, dont l’arête commune est appelée arête utile.. • Le prisme est caractérisé par : o son indice de réfraction : n = c/v o son angle au sommet: A Description d’un prisme L’indice de réfraction du verre dépend de la longueur d’onde selon la loi de Cauchy : na b 2 a et b étant des constantes positives qui dépendent du verre. Alors le prisme est un dispositif dévie différemment des lumières de différentes longueurs d’onde. Expériences de Newton • 1ère Expérience : fait passer un faisceau de lumière blanche à travers un prisme en verre et on place un écran en face des rayons réfractés. On peut observer un étalage de couleur semblable à celle de l’arc en ciel. Expériences de Newton • 2ème Expérience : On réalise la même expérience que là n°1 et on capte a travers un écran troué juste un rayon d’une des longueurs d’onde, que l’on fait traverser à travers un deuxième prisme. On peut observer que ce faisceau de longueur d’onde subit juste une double réfraction, en effet ce rayon ne subit pas le phénomène de dispersion car il n’est composé que d’une seule longueur d’onde, contrairement à la lumière blanche qui est composée d’une infinité de longueur d’onde. Expériences de Newton Interprétation des résultats: • la lumière blanche est constituée de rayons associés à des couleurs différents. • l'indice de réfraction soit différent pour des lumières différentes est aujourd'hui appelé "dispersion" . la première explication scientifique au phénomène d'arc-en-ciel, il s'agit du même phénomène que dans l'expérience précédente, le prisme étant remplacé par des gouttes d'eau. relations du PRISME : •Il s’agit d’établir les relations entre les différents angles intervenant dans les constructions relatives au prisme. •Par habitude, sur le prisme, on raisonne avec des angles positifs non orientés (tous les angles sont compris entre 0 et /2). •On peut appliquer les relations de Descartes, pour la réfraction, Aux points I et J: Ou point I: sin i n sin r Ou point I’: n sin r sin i ' L’angle entre les deux normales est égal à l’angle entre les deux faces utilisées du prisme soit A. Ainsi dans le triangle IJK, la somme des angles donne : r r ( A) r r A ' ' ' Relations du prisme Il reste à déterminer la déviation, c’est-à-dire l’angle D entre le rayon émergent du prisme et le rayon incident. Pour cela, on calcule l’angle dont « tourne » le rayon à chaque interface. •En J, le rayon tourne d’un angle: ir • En J, le rayon tourne d’un angle: Globalement, le rayon tourne d’un angle i r ' ' D i i' r r ' D i i' A On peut récapituler les quatre formules du prisme : sin i n sin n sin r ' sin i ' rr A ' D i i' A Dispersion par un prisme Si λ croît, la relation de Cauchy impose à l’indice n de décroître. Or 1 sin r sin i n donc r croît. La relation entre r et r’ donne: r ' A r donc r’ décroît Enfin n sin r ' sin i ' donc comme n et r’ décroissent, i’ décroît. On en déduit que, si la longueur d’onde croît, i et D i i' A décroît Le prisme dévie donc plus le violet que le rouge. Condition d’émergence par la deuxième face En I, la lumière passe de l’air à un milieu plus réfringent donc il ne peut pas y avoir de réflexion totale ; par contre, en J, c’est possible. On va déterminer la condition sur l’angle d’incidence pour que la lumière puisse être réfractée sur la deuxième face et non réfléchie. En J, la lumière passe d’un milieu d’indice n à un milieu d’indice 1. Pour qu’il n’y ait pas réflexion totale, il faut que r ' Rlimavec sin R 1 Ainsi il n’y a pas réflexion totale en J si : 1 r ' Arc sin n D’autre part, le rayon pénètre dans le prisme en I donc 1 1 sin i 1, sin r sin i n n sin i n sin r . On en déduit : lim n soit, puisque r Rlim Avec la relation A = r + r’ et les deux relations précédentes, on peut écrire une première condition pour qu’il n’y ait pas réflexion totale sur la deuxième face : A 2Rlim Condition d’émergence par la deuxième face Par exemple, pour n = 1,5, R lim 41,8 .Ainsi, un prisme à angle droit sera un prisme à réflexion totale. On utilise des prismes à réflexion totale dans les appareils photos à « visée reflex », c’est-à-dire à visée à travers l’objectif. On se sert de prismes plutôt que de miroirs car ils sont plus faciles à manipuler et moins fragiles (en particulier le verre ne se corrode pas). Quelle est maintenant la condition sur l’angle d’incidence i? À la limite, r ' R donc r A - R . On peut calculer alors l’angle limite d’incidence lim ilim par : lim sini lim nsinr n sin(A - R lim ) Si i ilim, r A Rlim et r' R lim : il n’y a pas réflexion totale. Pour A = 60◦ et n = 1,5, on trouve ilim 27,9 Pour ne pas avoir de réflexion totale, il est nécessaire que ilim i 2 donc on a toujours intérêt à envoyer de la lumière sur un prisme avec une forte incidence. Existence d’un minimum de déviation Si on éclaire le prisme en lumière monochromatique et si on fait varier l’angle d’incidence i en partant de i , on s’aperçoit expérimentalement que la déviation diminue, passe par 2 un minimum noté Dm puis augmente à nouveau. Il s’agit de déterminer une relation entre A et n et Dm Pour cela, on utilise le retour inverse de la lumière. Un angle d’incidence i donne l’angle d’émergence i’ et par retour inverse de la lumière, un angle d’incidence i’ donnera l’angle d’émergence i. Étant donné que D = i+i’−A, les angles d’incidence i et i’ donneront la même déviation. Ainsi, dans le cas général, la déviation est la même pour deux angles donc la forme de la courbe de la déviation D en fonction de l’angle d’incidence est l’une des deux représentées sur la figure. Elle présente donc un minimum ou un maximum obtenu d’après ce qui précède lorsque i = i’ (retour inverse de la lumière). Expérimentalement, on trouve qu’il s’agit d’un minimum. les quatre formules du prisme donnent avec i=i’ : Soit avec sin i n sin r r' A 2 et Dm A A r :sin n sin 2 2 Dm i i A Cette relation est utilisée en travaux pratiques pour déterminer l’indice d’un prisme comme cela est décrit dans le paragraphe suivant. Définition • Un réseau en optique c’est une surface optique très mince constituée d’un très grand nombre de fentes ou de sillons fines, identiques et équidistants. Réseau dispersifs réseau par transmission réseau par réflexion fentes sillons Grandeurs caractérisent le réseau : • Pas du réseau a C’est la distance entre deux fontes successives • Nombre de fontes par unité de langueur n n = 1/a : nombre de traits par unité de langueur Étude théorique de diffraction par réseau à transmission d’une onde monochromatique • 1er cas : incidence verticale: a I’ I H • La différence de marche entre deux rayons successifs = IH. • On considère le triangle II’H: IH sin II ' a a sin 1 a I’ I H Nombre de franges a intensité maximale • D’autre part en peut montrer que IM I 0 cos 2 IM est maximale si IM = I0 k 2k • Les rayons lumineux difracté selon l’angle , interférent a l’infini et la différence de marche est 'un entier de la langueur d’onde . • De (1) et (2): a sin k k sin kn a Sachant que 1 sin 1 1 kn 1 1 1 k n n Finalement le nombre de franges a intensité maximale est égale un entier des nombre entier comprise entre 1/n et 1/n Remarque • Le réseau par transmission est un dispositif donnant des interférences non localisé pour observer le phénomène en une distance raisonnable en utilise une lentille convergente x (K) R I’ a I (E) O F’ F’k F’ Abscisses des franges a Imax • A partir du graphe précédent on a: xk tan xk tan . f ' f' • est petit donc: tan = sin • A partir de la relation a sin k • en trouve: xk kf ' n Distance entre deux franges a Imax xk kf ' n xk 1 (k 1) f ' n l xk 1 xk f ' n Les franges a Imax sont équidistants 2er cas : incidence non verticale: I ' H’ ' ' I’ H ' Nombre de franges a intensité maximale • La différence de marche entre deux rayons successives = IH-I’H’. • D’autre part on a: IH= a sin et I’H’= a sin 0 = a (sin - sin 0) (1) D’autre part en peut montrer que IM I 0 cos 2 IM est maximale si IM = I0 k 2k De (1) et (2) on a: sin = sin 0+ kn Sachant que 1 sin 1 1 sin 0 1 sin 0 k n n Finalement le nombre de franges a intensité maximale est égale un entier des nombre entier comprise entre --1-sin0/n et 1-sin0/n Abscisses des franges a Imax (K) R I’ a I x O (E) F’k F’ F’ xk tan xk tan . f ' f' est petit donc: tan = sin xk f ' (sin 0 kn) Diffraction de la lumière blanche avec réseau • Lorsqu’on remplace le laser avec de la lumière blanche le phénomène de la dispersion de la lumière a eu lieu, K=2 K=1 Lumière blanche K=0 K=-1 K=-2 Observation expérimentale • Sur l’cran on observe une tache centrale (k=0) qu’est blanche. • Puis une alternance de spectres avec chevauchement qui devient important quand kaugmente et avec une déviation importante du rouge par rapport au violet (cas contraire du prisme). Explication • Dans le cas d’une incidence normale on a: sin=kn Pour k=0; =0 que ce soit ce qui donne une tache centrale blanche. • Chaque rayons ce difracte pour donner plusieurs frange d’ordre k et l’ensemble des franges de même ordre k donne un spectre. • Pour petit on a: =kn. • Et comme 2v< r • 2v <r ce qui explique le chevauchement entre deux spectre de k=1 et k=2 et en générale pour les spectre de k et k+1. • Le rouge est en grande déviation cela est expliquer par la relation =kn Merci pour votre attention