Economiser : simplifier à quel prix pour les patients

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Economiser :
Simplifier à quel prix pour les patients ?
Atelier simplification et enjeux économique
14ème congrès de la SFLS jeudi 24 octobre
Economiser quoi ?
• De l’argent, oui… bien entendu.
• d’autres économies qui pourraient faire
« gagner » du temps
• améliorer les résultats obtenus,
quantitativement et qualitativement, tout en
contenant les moyens
Simplifier ?
• Rendre plus simple ?
• simplifier = économie : ne se vérifie pas toujours
•
•
•
•
contexte de ressources contraintes
l’assurance maladie contrôle les dépenses
les hôpitaux sont plus « fliqués » qu’avant
Les acteurs de la lutte contre le VIH doivent
s’emparer de ce débat, pour ne pas laisser la
main aux décideurs financiers
Un prérequis : la qualité
• Personne n’a envie de toucher à la qualité de
la prise en charge
• qu’une telle réflexion pourrait être une
occasion d’améliorer la qualité de la prise en
charge et de l’accompagnement
• (aspects sociaux dans un autre atelier)
Les pistes 1
• d’espacer les bilans viro-immunologique, de
trimestriels à semestriels
• pour des personnes « stabilisées » sur le plan
clinique, virologique, immunologique et, aussi,
social et professionnel,
• simplification qui entraine une économie de temps
pour le patient, une économie financière pour
l’assurance maladie et pour le patient, une
optimisation du temps des professionnels de santé
qui peuvent alors mieux et plus longtemps se
consacrer à ceux qui ne sont pas « stabilisés ».
(dernier rapport d’expert, page 125)
Les pistes 2
• que les patients qui sont stabilisés et qui ne
rencontrent pas de problèmes particuliers, par
exemple de comorbidités, puissent trouver
des services de ville accueillant, intégrés
• consultation médicale et au prélèvement pour
les bilans, mais aussi des consultations VIH
adjacentes à des consultations spécialisées, de
type gynécologique, proctologique, santé
sexuelle, etc.
Les pistes 3
• l’adaptation des doses d’ARV
• l’IAS sur la pathogénèse et les traitements du
VIH, une étude a présenté les possibilités
d’optimisation des doses
• pas de différences significatives, chez des
patients naïfs de traitement, entre le bras à
400 mg. d’efavirenz / jour et le bras à 600 mg.
/ jour
Les pistes 4
• les médicaments génériques
• disponibles en génériques : zidovudine, lamivudine,
combinaison zidovudine/lamivudine, et enfin plus
récemment lanévirapine. Des génériques
d’efavirenz devraient être disponibles courant 2014
• Décomposer Atripla ® :746 €
• Efavirenz générique et du Truvada : économiser 100
€ / mois, mais une prise unique quotidienne à deux
comprimés, une fois par jour
Les pistes 4
• influence sur l’observance et la qualité de la vie
des personnes vivant avec le VIH
• aller au bout de la démarche de la fixation du prix
du médicament ; de 280 € / mois la boite de
Viramune
• 124 € / en générique Mylan
• 13 € il y a deux semaines au Népal
• Les économies réalisées pourraient bien
largement permettre de renforcer les
programmes d’appui à l’observance
Les pistes 5
• une réflexion sur les coût des examens
• différence de prix entre un typage
lymphocytaire en France et en Afrique du Sud
(rapport de 1 à 10)
• différence entre une mesure de charge virale
entre les deux pays (rapport de 1 à 10 / 15
environ)
Intensifier la prise en charge
• l’amélioration du suivi des patients et
notamment la prévention des perdus de vue
• des réponses originales ont été apportées
dans de nombreux pays à ressources limitées
• la nécessité d’améliorer la qualité de la prise
en charge n’est pas un frein aux économies, et
la simplification et les économies peuvent
parfois être une opportunité de renforcer la
qualité
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