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Des cartes pour comprendre la
Russie
Stéphane Gallardo, Lycée français de Vienne
http://www.dailymotion.com/video/xp4snb_vision-de-la-russie-2-2_news
Les Kouriles, périphéries insulaires de la Russie : le point de vue du Japon,
entre mémoire et revendication, différentes formes d'expression d'un contentieux
Le traité russo-japonais de 1855 accordait les îles Kouriles à la Russie à l’exception des quatre îles méridionales proches
d’Hokkaido. En 1875, la Russie cédait au Japon l'intégralité des îles Kouriles en échange de Sakhaline.
La guerre russo-japonaise de 1905, puis la Seconde guerre mondiale ont compliqué la situation. Le traité de San Francisco
(1951) stipulait en effet que les îles Kouriles devaient être cédées à la Russie. Mais le Japon considère que les îles Kouriles
méridionales doivent lui revenir. Aux yeux des japonais, les quatre îles situées au sud de l'archipel des Kouriles se rattachent
à Hokkaido.
Ce contentieux, dont les enjeux en termes de maîtrise des ressources (halieutiques, hydrocarbures) ne sont pas négligeables
est un des obstacles à la signature d'un traité de paix entre les deux pays.
La situation reste tendue et les "incidents" ne sont pas rares. Ainsi, le 16 août 2006, un pêcheur japonais avait été abattu par
des gardes-côtes russes, alors qu'il travaillait dans une zone dont la souveraineté est contestée. [16]
Au Japon, tout particulièrement sur l'île d'Hokkaido, la mémoire des îles Kouriles méridionales, qu'ils appellent
"Territoires du Nord" (Northern Territories / Hoppôryôdo), est entretenue de diverses manières, à travers différents
"lieux de mémoire". Leur "restitution" est revendiquée par des organisations politiques à travers des mobilisations
aux formes variées.
Ces documents en donnent quelques illustrations. (source du dossier documentaire sur les Iles Kouriles :
Géoconfluences)
1) "Transmettons la mémoire" : série de manifestations (août 2007) animées par une
organisation revendiquant la souveraineté sur les Kouriles méridionales*.
2) "Marchons, marchons vers les îles" : dans ce contexte revendicatif, une randonnée été programmée
le 9 septembre 2007*.
3) Près de Betsukai, groupe sculpté à l'entrée d'un musée entièrement consacré aux Territoires du Nord.
Les panneaux ci-dessous évoquent d'une manière plus ou moins "stylisée" les îles et ilôts revendiqués :
Itouroup (Итуруп) ou Etorofu (択捉島, Etorofu-tō) ; Kounachir (Кунашир) ou Kunashiri (国後島, Kunashiri-tō) ;
Chikotan (Шикотан ou 色丹島, Chikotan-tō) ; le groupe des Habomai (Хабомай ou 歯舞諸島, Habomai shotō).
4) "Revendiquons les Territoires du Nord"*
5) "Rendez-nous les Territoires du Nord".
"Lorsque nous aurons récupéré les îles, l'amitié pourra se
développer"
(panneau situé à Nemuro, d'initiative communale).
Le Caucase, une marche fragile
La Russie et ses voisins : de l’influence
à la puissance
OCEAN GLACIAL
ARCTIQUE
MOSCOU
GAZ
UE
K
Uk
A L’OUEST
JAPON
G
UE, OTAN
Anciennes
républiques
socialistes,
attirées par le
modèle de l’UE
UE sous
dépendance
énergétique ?
Tensions en
Ukraine (gaz) et
en Georgie
(Ossetie)
AU NORD
CHINE
ZEE revendiquée par la
Russie
L’Arctique un espace géostratégique
(enjeu des ressources d’hydrocarbures)
Passage du Nord-Est: un enjeu
économique
A L’EST
AU SUD
Rapprochement sino-russe
économique et politique
K
Japon :
tensions
à propos
des Iles
Kouriles
L’Islam, première religion russe en 2050
http://www.lematin.ma/journal/Russie_L-Islam-premiere-religion-en-2050/168196.html
Source : lematin.ma, 14/06/2012
Mosquée Kul Sharif dans le Kremlin
L’Islam deviendra probablement la première religion dans la Fédération russe en 2050 en raison des forts taux de natalité
dans les républiques musulmanes.
Actuellement, l’Islam est la seconde religion au sein de la fédération russe. Selon diverses estimations, les musulmans
seraient entre 11 et 22 millions, soit 8 à 15% de la population du pays. Toutefois, il est impossible de fournir des
statistiques officielles des musulmans pratiquants ou des pratiquants de quelque autre religion en Russie, car le
recensement de 2002 ne fait pas été de l’appartenance religieuse. (…) On ne peut exclure qu’ils soient 30 à 40 millions en
Russie. Ce n’est pas par hasard que le président Poutine a engagé, en août 2003, une politique de rapprochement avec
l’Organisation de la Conférence islamique. Elle y a un statut d’observateur depuis l’été 2005. (…) Les musulmans de Russie
appartiennent aujourd’hui à 40 ethnies. Les plus nombreux sont les Tatars (plus de 5 millions, soit-il 4% de la population de
la Russie, deuxième groupe de population après les Russes), les Bachkirs (plus d’un million) et les Tchétchènes (environ un
million). La majeure partie des musulmans de Russie sont sunnites. (…) La renaissance religieuse en Russie a entraîné
l’identification des musulmans de Russie en tant que force politique. De nouvelles organisations musulmanes et partis
politiques musulmans ne cessent d’apparaître. (…) Moscou, c’est deux millions de musulmans, mais seulement quatre
mosquées. Pour que les musulmans moscovites puissent pratiquer leur culte dignement, il leur faudrait 1 000 fois plus de
lieux de cultes. En attendant, chaque vendredi, chaque fête de l’Aïd, ils sont contraints de prier dehors sous les regards des
passants, les klaxons des voitures et sous le froid glacial de Russie. Une situation que dénonce Hassan Fakhritdinov, imam
de la mosquée historique de Moscou, à la BBC. Il indique avoir demandé aux autorités de laisser les musulmans
construire plus de mosquées, mais ses demandes sont restées sans réponse. L’affaire ne préoccupe pas la municipalité et
encore moins le Kremlin.
Rencontre entre l’ancien Président Medvedev et le
Patriarche de l’Eglise orthodoxe Cyrille pour la
Pacques en 2011.
L’islam en Asie
Source : P. Rekacewicz, www.monde-diplomatique.fr
 La complexité de la répartition des minorités est difficilement cartographiable
à l’échelle d’un Etat-continent comme la Russie
Exemple du Caucase
Source : Académie de Strasbourg
Russie: le nombre des pauvres en légère hausse (Rosstat)
MOSCOU, 12 avril - RIA Novosti
Le nombre de Russes vivant en-dessous du seuil de pauvreté a augmenté de 1,1% en 2011 par rapport à
2010, pour s'établir à environ 18,1 millions de personnes (12,8% de l'ensemble de la population), a
annoncé jeudi le Service fédéral russe des statistiques (Rosstat).
En 2010, la Russie comptait près de 17,9 millions d'habitants vivant en-dessous du seuil de la pauvreté
(12,6% de la population).
Le niveau de pauvreté est fixé par le gouvernement russe en fonction du prix du panier alimentaire, ce
dernier étant calculé sur la base de données sur les prix à la consommation fournies par Rosstat.
Au quatrième trimestre de 2011, le seuil de pauvreté moyen en Russie était estimé à 159 euros, soit
une baisse de 1,2% par rapport au troisième trimestre de la même année. Pour les adultes aptes au
travail le seuil de pauvreté était estimé à quelque 171 euros, pour les retraités à 125 euros, pour les
enfants à 153 euros.
Dans le même temps, la Banque mondiale (BM) a récemment annoncé que la pauvreté en Russie devait
reculer de 12,4% en 2011 à 11,3% en 2012. En 2010, le taux de la pauvreté en Russie est resté
inchangé, selon la BM.
Les mesures d'encouragement fiscal prises par le gouvernement ont permis d'atténuer les
conséquences négatives de la crise mondiale, mais un nombre important de Russes vivent toujours
en-dessous du seuil de la pauvreté, d'après la BM. Une partie importante de la classe moyenne
reste vulnérable à de nouveaux chocs capables d'affecter ses revenus. Le redressement de la
croissance d'après-crise n'a pas encore donné de résultats tangibles malgré l'amélioration de la
situation sur le marché du travail, a conclu la banque.
C. L’EXEMPLE DU DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL :
RESSOURCES, PEUPLEMENT ET DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL : LES PARADOXES DU TIOUMEN.
Evolution de la population russe
(1989-2009)
Source : Académie de Strasbourg, manuel Hachette Tale
Source : Académie de Strasbourg
Forte attractivité
migratoire du fait
de la présence
d’activités
d’extraction des
hydrocarbures
IDH élevé et forte croissance
économique
Intégration intense
à l’économie monde
via les oléoducs
Région de
Tioumen
Faible peuplement et fortes
contraintes naturelles
Ressources abondantes
Logique pionnière de mise en valeur
du territoire héritée de l’époque
soviétique avec une urbanisation
rapide et élevée
Une région en plein développement …
Source : Académie de Strasbourg
Forte
MAISattractivité
présence
migratoire
temporaire
dudes
fait
deouvriers
la présence
qui
dépend
d’activités
de la
d’extraction
rentabilité de
des
hydrocarbures
l’exploitation
IDH élevé et forte croissance
économique
Région de
Tioumen
Faible peuplement
MAIS une richesse
produite largement
Intégration
intense
accaparée par
les
àfirmes
l’économie
monde
et l’Etat
au
via
les oléoducs
détriment
des
populations locales
Ressources abondantes mais
fortes contraintes naturelles
Logique
MAIS tendance
pionnière
à de
la contraction
mise en valeur
du
territoire
du territoire
russe sur
hérité
les de
espaces
l’époque
utiles :
lasoviétique
pérennitéavec
du peuplement
une urbanisation
dépend
de la rentabilité
rapide et des
élevée
gisements
… mais un développement peu durable.
Source : P. Rekacewicz, www.monde-diplomatique.fr
Source : P. Rekacewicz, www.monde-diplomatique.fr
Le changement climatique et l’enjeu du passage du Nord-est
Le passage du Nord-Est, aussi désormais appelé route maritime du nord, (en
russe, Се́верный морско́ й путь, Severniy morskoy put’, abrégé en Sevmorput’)
est une voie maritime qui permet de relier l'océan Atlantique à l'océan
Pacifique en longeant la côte nord de la Sibérie. Il emprunte le cap Nord, le
détroit de Kara, le cap Tcheliouskine et aboutit au détroit de Béring, la plupart
de son trajet s'effectuant dans les mers arctiques. Il n'est navigable qu'en été.
Mais des chenaux de navigation sont ouverts par de puissants brise-glace
nucléaires russes pour étendre au maximum la période de navigation sur cette
voie stratégique. (…)Le passage du Nord-Est suscite de nouveau l'intérêt pour la
navigation commerciale entre l'Europe et l'Asie. Plus encore que le passage du
Nord-Ouest canadien, le réchauffement climatique a touché les glaces de
l'Arctique russe et le passage est désormais navigable une partie de l'année.
Actuellement la Russie oblige tout navire à disposer d'une autorisation et à être
accompagné d'un brise-glace russe au prix prohibitif. Mais il devrait être bientôt
autorisé d'y naviguer avec juste une coque à l'étrave renforcée. À titre
d'exemple, le trajet maritime Rotterdam-Tokyo est long de 14 100 km par le
passage du Nord-Est, de 15 900 km par le passage du Nord-Ouest, de 21 100 km
par le canal de Suez (route actuelle, soit 7 000 km de plus) et 23 300 km par le
canal de Panama.
Source : wikipedia
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