Chapitre 22 Ancêtre commun : Les vivants d’aujourd’hui proviennent d’espèces ancestrales et sont une «descendance modifiée» Espèce: Population dont les individus peuvent se reproduire entre eux dans un environnement naturel et donner naissance à une descendance capable à son tour de se reproduire Mutation: Modification aléatoire de l’ADN; formation de nouvelles protéines – de nouvelles caractéristiques Évolution adaptative: Résultat de la sélection naturelle; caractères héréditaires rendant un organisme apte à survivre et à se reproduire dans un milieu donné Au début, planète très jeune avec organismes comme aujourd’hui (6000 ans) Plusieurs personnes ont élaboré des théories avant Darwin Carl Von Linné: Taxonomie - Classement des êtres vivants (Fig. 1.14) - «Pour la plus grande gloire de Dieu» - Darwin va s’en servir comme argument en faveur de l’évolution Georges Cuvier : Paléontologie - Étude des fossiles dans les strates des roches (Fig. 22.3) - Plus la strate est profonde, plus les fossiles sont différents des formes d’aujourd’hui - Il s’est opposé aux évolutionnistes catastrophisme (sécheresse ou inondation) James Hutton et Charles Lyell : Gradualisme et Uniformitarisme - Des processus lents et petits, mais de longue durée peuvent causer des changements considérables - Terre beaucoup plus vieille que 6000 ans Lamarck : Ancêtre commun (Fossiles) Transformisme - Comparer des fossiles avec espèces contemporaines - Les espèces peuvent se transformer en d’autres espèces 1 - Usage/non usage ; le besoin crée l’organe se développe s’atrophie Exemple : - yeux atrophiés de la taupe - cou de la girafe qui s’allonge 2- Hérédité des caractères acquis ex : cou des girafes de plus en plus long avec les générations (atteinte de feuilles de plus en plus hautes) Théologie perturbée Charles Darwin - Né en 1809 - L’origine des espèces (1859) - Grâce à son voyage à bord du Beagle (1831) (Fig. 22.5) - En Amérique du Sud - Il formule sa théorie Observations : Les espèces végétales et animales des régions tempérées d’Amérique du Sud ≠ les espèces des régions tempérées d’Europe mais sont semblables aux espèces des régions tropicales de l’Amérique du Sud Exemple : Géospizes (pinsons) des îles Galápagos (Fig. 22.6) Espèces semblables, mais distinctes (taille des becs) Ressemblaient à d’autres espèces vivant sur le continent sud-américain, mais n’existent pas ailleurs dans le monde S’explique par la radiation adaptative (Fig. 24.11) ( vents et courants océaniques) Descendance modifiée :Une nouvelle espèce émerge d’une forme ancestrale à la suite de l’accumulation d’adaptations à un milieu différent (Fig.22,7) Sélection naturelle : inégalité des chances de reproduction. Les individus ayant des caractères phénotypiques les rendant plus aptes à survivre dans leur environnement se reproduiront le plus Ernst Mayr, biologiste de l’évolution, a décomposé la sélection naturelle en 5 propositions (constats) desquelles découlent 3 inférences (conclusions) Proposition 1 : Toutes les espèces ont une grande fertilité Si tous les descendants de chaque espèce survivaient et se reproduisaient, il y aurait un surnombre. Proposition 2 : Les populations gardent une taille stable Proposition 3 : Les ressources naturelles sont limitées ( ou encore présence de prédateurs ou de toxines) Inférence 1: Une partie seulement des descendants survivent ( lutte pour la survie) Proposition 4 :Des variations permettent à chaque individu d’être unique Proposition 5 : Ces variations sont héréditaires Inférence 2 : Les individus ayant des caractéristiques favorables (+ aptes) survivent et se reproduisent davantage Inférence 3 : Les caractères favorables s’accumulent ( parce que héréditaires); la population se modifie lentement mais sûrement La sélection naturelle correspond à l’inégalité des chances de reproduction, et son produit est l’adaptation des organismes d’une espèce à leur milieu de vie Pas industries (pas de pollution) : lichen sur arbre et phalènes claires Beaucoup industries (pollution) : arbre et phalènes sombres lichen sur Résistance des bactéries aux antibiotiques : Milieu sans antibiotique toutes bactéries Milieu avec antibiotique des bactéries résistantes Évolution du VIH (Fig. 22.13) Résistant au 3TC; ce médicament imite nucléotide C Les mutants distinguent le faux C du vrai 2 points clés de la sélection naturelle : - La sélection naturelle est un processus de transformation graduelle et non de création. - La sélection naturelle est tributaire du temps et de l’espace; elle favorise les caractères qui permettent la meilleure adaptation au milieu immédiat. (caractère favorable dans une situation peut devenir nuisible dans une autre) A) Homologie anatomique (anatomie comparée) - Structures homologues : structures semblables car ancêtre commun (qu’importe la fonction) (Fig. 22.14) - Organes vestigiaux : structures atrophiés peu ou pas utiles Exemples : serpent os du bassin (reptiles marcheurs) appendices vermiformes, coccyx - Rotule + colonne vertébrale de l’humain = structures pour mammifères tétrapodes (maux de dos et de genoux avec le temps) - - B) Homologie embryonnaire Le développement embryonnaire répète l’histoire évolutive de l’espèce Le développement embryonnaire d’espèces différentes est très semblable Ex: embryons des vertébrés sacs branchiaux (Fig.22.15) Poulet vs humain C) Homologie moléculaire (Fig.22.16) Le code génétique est quasi-universel (ADN et ARN) chez végétaux et animaux (permet les OGM); même codon pour acide aminé Humains et bactéries possèdent beaucoup de gènes en commun D) Biogéographie C’est l’étude de la distribution géographique des espèces (Fig.22.17) Évolution convergente Deux espèces de lignées différentes peuvent finir par se ressembler du fait qu’elles occupent un environnement semblable. E) Archives géologiques - Ordre des fossiles dans les strates Ex: Procaryotes dans roches + vieilles puisque ancêtres des vivants Fig. 22.18: Certains fossiles font le lien entre ancêtre et actuel (fossiles transitionnels) Preuves fossiles que oiseaux descendent d’une même branche de Dinosaures F) Sélection artificielle (faite par les humains) Sélectionnent des géniteurs possédant les caractères souhaités; vaste éventail de formes (Fig. 22.10): Permet une visualisation rapide de ce qui s’est probablement produit très lentement