Introduction
Ces déclarations d'intention sont pour le moment assez anarchiques, chaque pays choisissant son année de référence et son année
d'objectif. Plutôt bonne élève, l'UE s'engage par exemple à baisser ses émissions de 40% par rapport à leur niveau de 1990 (année de
référence) à horizon 2030 (année d'objectif), tandis que les Etats-Unis n'envisagent qu'une baisse de 30% par rapport au niveau de 2005
à horizon 2025.
L’existence de telles conférences, depuis 1972, illustre le fait que la croissance économique, telle qu’elle s’opère dans la période
contemporaine, altère l’environnement et compromet le développement des générations futures. Un tel constat nous invite à nous poser
les questions suivantes :
•Quelles sont limites écologiques de la croissance ?
•Nos modes de vie actuels empêcheront-ils les générations futures de bénéficier d’un niveau de bien-être au moins équivalent au
nôtre ?
•Comment les pouvoirs publics peuvent-ils faire évoluer les comportements quotidiens afin de préserver le climat ?
Du 30 novembre au 16 décembre 2015, Paris
accueillera la 21econférence sur le climat (COP
21)de l’ONU. Cette conférence apparaît
cruciale car elle doit aboutir à un accord
international sur le climat qui permettra de
contenir le réchauffement global en deçà de
2°C.
A quelques semaines du début de la
conférence, 59 pays seulement ont pris des
engagements pour réduire leurs émissions de
gaz à effet de serre. Et ce en comptant les 28
pays membre de l'Union européenne qui
partagent un objectif commun.