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« Peut-on repenser l’éducation
à la lumière des recherches
récentes en
neurosciences affectives ? »
La réponse est
OUI
Les neurosciences affectives
et sociales :
• émotions,
• sentiments,
• capacités relationnelles
Que souhaitons nous
que nos enfants deviennent ?
curieux, entreprenant,
enthousiaste, créatif,
sociable, empathique,
coopérant.
Que nous apprennent les
recherches récentes en
neurosciences affectives et
sociales ?
Toutes ces qualités existent chez
l’enfant petit,
elles ne persisteront et se
développeront
qu’en fonction de l’entourage
L’enfant est un être en
construction,
Son cerveau est beaucoup plus :
• fragile, vulnérable,
• malléable,
• immature….
que tout ce qu’on pensait jusqu’à maintenant
Le cerveau de l’enfant est très
malléable
l’environnement social, affectif
agit directement,
en profondeur
sur le cerveau de façon globale :
cerveau cognitif et cerveau affectif
Environnement social, affectif
influence sur :
•
•
•
•
•
•
•
•
Sécrétion molécules cérébrales,
Développement neurones,
Myélinisation,
Synapses,
Circuits neuronaux,
Structures cérébrales,
Axe neuro-endocrinien qui régule stress.
Expression certains gènes,
Le cerveau de l’enfant est très
immature
Il n’est pas encore capable de
gérer ses émotions
Le cerveau de l’enfant est
extrêmement fragile
La maltraitance
verbale, physique
a des effets très nocifs
sur le développement du cerveau
Les relations humaines sont
capitales
Une grande partie du cerveau
est dévolue aux relations sociales
Ces recherches actuelles
nous disent
ce qui est nécessaire
au bon développement de
l’être humain
Ces recherches actuelles
nous disent
ce qui est nécessaire
au bon développement
l’être humain
La relation « idéale »:
empathique,
soutenante,
aimante
est la condition fondamentale
pour une évolution optimale
cerveau
L’empathie
• L’empathie affective :
sentir, partager les émotions,
les sentiments d’autrui sans être dans la confusion
entre soi et les autres.
• L’empathie cognitive :
comprendre les émotions et pensées d’autrui.
• La sollicitude empathique : nous
incite à prendre soin du bien-être d’autrui.
Empathie
indispensable pour avoir de
bonnes relations
Plus l’enfant vit des expériences
d’empathie,
plus il devient sociable
et moins, il développe
des comportements agressifs et
antisociaux.
(Nancy Einsenberg, 2009)
émotions agréables :
souhaits, besoins très profonds
satisfaits
émotions désagréables :
souhaits, besoins très profonds
Non satisfaits......
les émotions
connaissance
et
conscience de soi
Contrôlons nous
l’apparition de nos
émotions ?
Pas de connexion avec ses émotions
Quand dans l’enfance, interdiction
d’exprimer
des émotions désagréables
jugées comme négatives……
« Arrête de pleurer !
Vas faire ta colère ailleurs ! »
L’enfant se déconnecte de ses
ressentis…
pour ne pas souffrir
Quand dans l’enfance
il y a eu des humiliations,
des punitions
Expression des émotions
très bénéfique
apaisement et régulation
du cerveau émotionnel
Connexion avec ses émotions
+++++++++
Pour bien vivre, se connaître,
faire les choix qui nous correspondent
CNV
La communication non violente ou CNV
permet de parler
de façon empathique, bienveillante.
But : créer
une qualité de relation à soi-même et aux
autres.
Travail d’auto-empathie
et
d’empathie
La CNV permet
• de se connecter à ses ressentis
• et de les relier à ses besoins profonds
satisfaits ou insatisfaits.
L’adulte met alors
les mots adéquats sur ce qu’il ressent,
sur ce qu’il aurait voulu vivre
ou voudrait vivre actuellement.
Les circuits des émotions
Importance capitale pour le développement
de la personne
Quand ces circuits sont lésés
Malgré un QI intact,
Ces personnes ne savent plus prendre
décisions justes pour elles, concernant
choix essentiels :
Choix du :
•
•
•
conjoint,
travail,
lieu de vie.
Savoir gérer ses émotions
quand elles sont trop intenses
est absolument nécessaire.
L’Adulte,
Quand il éprouve colère, anxiété,
peur, frustration, jalousie….
Il se contrôle pour
ne pas agresser,
ne pas suivre toutes ses impulsions
Si la situation n’est pas dramatique,
Si le cortex préfrontal fonctionne correctement.
Le Cortex préfrontal
permet de :
• Se calmer
• Prendre les bonnes décisions face à nos
émotions,
sans :
• Agresser l’autre, physiquement, verbalement,
• Fuir immédiatement
• État de sidération
Etre capable de nommer
ce que nous ressentons calme
l’amygdale cérébrale, centre de la peur.
La « réévaluation »
modifie
l’impact émotionnel
Que se passe-t-il dans
le cerveau
de l’enfant ?
L’enfant est un être en
construction,
son cerveau est extrêmement:
• fragile, vulnérable,
• malléable,
• immature….
Le cerveau
est un organe plastique,
capable de « remodelage »
sous l’effet des expériences.
L’enfant
a une plasticité cérébrale
très active
37
Développement du cerveau
5 premières années.
La maturation cérébrale se termine
à la fin de l’adolescence
3ème décade de la vie
ultime étape
cortex orbito-frontal
Régulation
des comportements
émotionnels
et sociaux
Schématiquement
3 cerveaux :
• cerveau dit archaïque
• cerveau émotionnel
• cerveau supérieur ou néocortex
schématiquement
3 cerveaux
Cerveau archaïque
Cerveau émotionnel
Cerveau supérieur
ou néocortex
Cerveau archaïque,
Reptilien :
partie la plus ancienne du cerveau
humain.
Apparu il y a 500 millions d’années
Chez les poissons,
puis amphibiens et reptiles.
Cerveau archaïque
il déclenche face au danger :
• comportements instinctifs liés
à notre survie,
• réflexes d’attaque, de fuite ou
de sidération
Cerveau émotionnel
apparu chez les premiers mammifères
Il y a 150 millions d’années.
Cerveau émotionnel
•
•
tempéré par le cerveau supérieur : pour que les
émotions ne soient pas envahissantes,
rôle régulateur des instincts primitifs de survie
cerveau archaïque,
aide à contrôler les réactions d’attaque ou de fuite.
• olfaction, apprentissage, mémoire.
cerveau supérieur ou néocortex
chez primates,
Apparu il y a 2 ou 3 millions d’années.
85 % du volume cérébral total
enveloppe :
cerveau archaïque, cerveau émotionnel.
il est divisé en lobes : frontal, pariétal,
temporal, occipital.
Cerveau supérieur
Fonctions dites supérieures :
•
•
•
•
•
•
conscience,
langage,
capacités d’apprentissage,
perceptions sensorielles,
commandes motrices volontaires,
présence dans l’espace.
Lobe préfrontal
Ce lobe a connu la plus forte expansion chez
l’humain.
•
•
•
•
•
•
•
réflexion,
raisonnement, créativité,
imagination,
résolution des problèmes,
planification,
conscience de soi
empathie
chez l’enfant ?
L’enfant petit ne peut pas contrôler ses
émotions
Ce n’est pas qu’il ne sait pas
ou ne veut pas,
c’est qu’il ne peut pas
Chez l’enfant
Le Cortex préfrontal et les connections avec le
cerveau émotionnel
ne sont pas du tout matures,
La maturation est achevée à l’âge adulte
L’enfant petit
se contrôle difficilement :
•
•
•
•
tempête pour obtenir ce qu’il aime,
peurs incontrôlées,
véritables angoisses,
très grands chagrins.
Ce ne sont ni des caprices,
Ni un trouble pathologique
du développement
mais
la conséquence
de l’immaturité normale
de son cerveau
Le plus souvent,
l’entourage ne sait pas que
l’enfant petit
ne peut pas gérer ses émotions
Il ne l’a pas laissé exprimer
et prendre conscience de ses
ressentis
L’entourage lui a fait vivre :
des humiliations verbales,
physiques,
du stress
en croyant que
c’est « la bonne éducation ».
L’être humain ne nait pas
violent, agressif, déprimé.
« Mais à la crèche les enfants
mordent, frappent ! »
Oui, ceci est dû à leur âge,
à l’immaturité très importante
de leur cerveau,
et non pas à leur « méchanceté »
intrinsèque
Quand ils se sentent en danger
ou
que leurs besoins fondamentaux :
(besoin d’affection, d’attention,
besoin de jouer etc…) ne sont pas
satisfaits,
cerveau émotionnel et archaïque
dominant à cet âge là
La partie du cerveau
qui contrôle les impulsions,
les émotions commence à mûrir
entre 5 et 7 ans.
En dessous de 5 ans,
le cerveau archaïque
et émotionnel
domine.
Quand l’entourage ne console pas l’enfant,
molécules de stress
(cortisol, adrénaline…)
très toxiques
pour son cerveau en développement.
L’entourage de l’enfant
a un impact positif très important
sur le développement
global du cerveau de l’enfant
S’il sait :
• être empathique
• Aider l’enfant à exprimer ses émotions
• l’apaiser.
Ce passage,
ce moment de la vie de l’enfant,
ne durera pas
si les adultes apaisent l’enfant
au lieu de le réprimander plus ou moins
violemment,
en menaçant,
en criant,
en s’énervant,
en punissant.
Il ne s’agit pas
de céder
si cela n’est pas justifié…
mais d’apaiser…..
et d’aider à mettre des mots sur
ses émotions
Consoler un enfant « chamboulé »
participe à la maturation de son
cerveau.
Un petit bouleversé, en pleurs, a
besoin d’aide pour retrouver son
calme.
Chaque fois que l’adulte est empathique,
rassure, sécurise, console, soutient
l’enfant
• attitude douce, chaleureuse,
• ton de voix calme, apaisant,
• regard compréhensif,
• Il fait maturer son cerveau, ses lobes
frontaux
• Il l’aide à faire face à ses émotions, à
ses impulsions.
• Si personne n’aide l’enfant à se calmer,
• Si on le laisse seul,
Il risque de ne pas développer
les connexions cérébrales nécessaires.
Il n’arrivera pas à maîtriser ses émotions,
il aura des réactions violentes : hurler,
taper, mordre.
COF ou cortex orbito frontal
capital pour vie sociale.
structure extrêmement précieuse,
rôle dans :
•
•
•
•
Capacités d’affection, d’empathie,
Régulationémotions,
Développement sens moral,
Aptitude prendre décisions,
Facultés participant relations avec autrui.
Le développement du COF
dépend des expériences vécues par
l’enfant.
Modifie la vision
de ce qui est nécessaire
pour le développement de l’enfant.
La maturation du COF
dépend de l’entourage de l’enfant.
Si l’enfant reçoit sécurité affective, écoute,
les circuits du COF se renforcent
progressivement.
Une poussée de croissance neuronale,
multipliant les circuits,
débute vers 5 ans
et se poursuit jusqu’à 7 ans.
Epigénétique
L’environnement peut influer
l’expression des gènes.
Le stress, le maternage peuvent modifier
l’expression des gènes.
Michaël Meaney,
Le maternage retentit sur:
• façon d’être,
• réactions au stress
• facultés cognitives
Le maternage :
Prendre soin, réconforter, consoler,
modifie l’expression d’un gène
régulant les hormones du stress
et
améliore la mémoire et
l’apprentissage
en densifiant
les connexions de l’hippocampe.
Le stress des mères
retentit très négativement
sur les enfants.
Ce stress
se transmet de génération en génération
cliniquement et génétiquement.
Le maternage
Augmente une molécule vitale
pour le développement du cerveau,
le BDNF.
Brain-derived Neurotrophic factor ( BDNF)
facteur de croissance neuronale,
Intervient dans la prolifération, la survie, la
différentiation des neurones et leurs
connexions.
Le maternage
Prendre soin, câliner,
réconforter, consoler
Ruth Feldman
Israël
fait sécréter
de l’ocytocine
Ocytocine
• Aide à percevoir émotions
• Molécule de l’amitié, de
l’amour
• Procure du bien-être,
• Diminue stress, puissant
anxiolytique
Ocytocine
agit
sur les structures cérébrales
impliquées
dans la genèse, la perception
des émotions
Ocytocine
favorise l’empathie,
aide à décrypter les
expressions des yeux, du
visage
l’ocytocine en favorisant l’empathie,
aide l’adulte à :
• percevoir signaux émotionnels de enfant,
• les interpréter correctement
• y répondre rapidement, de façon appropriée
(Shamay-Tsoory, 2011)
C’est ce qu’on appelle l’attachement sécurisé
L’ocytocine
est sécrétée quand :
•
•
•
•
•
interaction harmonieuse,
ambiance chaleureuse,
conversation agréable,
plaisir partagé,
simple échange de regard s’il est bienveillant
L’ocytocine
est sécrétée aussi lors de toute stimulation
sensorielle :
•
•
•
•
•
•
•
•
mots doux,
contact tendre,
caresses,
baisers,
orgasme,
accouchement,
tétée
eau chaude.
Le contact doux, respectueux,
molécules bienfaisantes, anti-stress :
Ocytocine
Dopamine
Endorphines
Sérotonine
Ocytocine
dopamine
endorphines
serotonine
• ocytocine
•
dopamine
•
endorphines
•
sérotonine
Dopamine
Plaisir à vivre
motivation
créativité
L’ocytocine
diminue le stress
Puissant anxiolytique,
hormone antistress.
L’ocytocine a de grandes
implications sociales
• Réduit l’anxiété, l’appréhension
sociale
• Contribue au lien social, à la
cohésion du groupe
• Favorise la coopération, l’altruisme
Ocytocine
diminution du
stress
empathie
coopération
Amour,
amitié
confiance
Créer des relations bienveillantes,
chaleureuses
avec les enfants
• Aide l’enfant à évoluer positivement,
• Augmente son sentiment de bien-être, de
confiance,
• Diminue son anxiété
• son agressivité.
(Uvnas-moberg, 1997 ; Cozolino, 2006).
Le stress bloque la sécrétion
d’ocytocine,
dopamine, endorphines, sérotonine.
Si les adultes sont dans l’ autoritarisme/ enfant : à la
maison, à l’école,
si quotidiennement : reproches, ordres, punitions,
cris, humiliations,
Enfant ressent du stress, de la peur, de la colère.
Quand l’adulte
ne soutient pas, n’encourage pas enfant
quand il entreprend,
quand le stress règne,
la sécrétion de dopamine
est bloquée…
Compétitivité, comparaison,
stress : la sécrétion de dopamine
est bloquée
Collaboration, coopération,
plaisir : l’ocytocine, la dopamine
sont sécrétées
Corps calleux
Réseau de fibres
qui transmet l’information entre
les deux hémisphères cérébraux.
Pour avoir une bonne intelligence sociale,
la communication intracérébrale
doit se dérouler correctement.
Chaque hémisphère fonctionne
indépendamment.
L’enfant a de brusques sautes d’humeur.
•
humeur joyeuse, rit, chante, parle, joue
(cerveau gauche dominant)
puis d’une minute à l’autre,
•
devient maussade, mutique, se roule par
terre comme un bébé
(cerveau droit dominant).
Si les adultes sont compréhensifs, empathiques,
aimants,
L’enfant progressivement
trouvera les mots pour exprimer
sa colère (cerveau gauche)
au lieu de crier, s’agiter ou
de se rouler par terre
sans s’exprimer.
les adultes ont un rôle important
pour que les deux hémisphères
fonctionnent en harmonie :
quand
• Ils aident à mieux comprendre ce qu’il
ressent,
• ils trouvent les mots justes pour décrire
ses émotions,
ils favorisent le développement du corps
calleux
L’imitation
facteur très important dans le
développement de l’enfant.
Est sous-tendue par l’action de neurones
particuliers
Les neurones miroirs.
L’enfant nous imite,
nous lui transmettons en priorité
ce que nous faisons
et
ce que nous sommes.
L’amygdale cérébrale
centre de la peur,
est parfaitement mature
dès la naissance,
Elle déclenche la sécrétion des
molécules de stress
L’amygdale cérébrale
est capable chez le tout petit
de stocker des souvenirs,
mais ces souvenirs
sont inconscients.
La peur, le stress
sont très néfastes pour un cerveau
immature.
Les structures cérébrales
qui apaisent la peur
ne sont pas encore développées
chez enfant.
l’adulte,
possède les structures cérébrales
qui permettent de :
• faire face aux peurs
• pouvoir calmer l’amygdale
cérébrale, centre de la peur.
L’enfant a souvent très peur
sans être capable
comme les adultes
de se raisonner et de se calmer.
L’enfant petit
n’est pas encore capable de comprendre
réellement
ce qui se passe en lui,
ni de le nommer.
Le fonctionnement inconscient
de l’amygdale
permet de comprendre pourquoi
nous ne mémorisons pas
les traumatismes vécus
dans nos premières années.
L’amygdale stocke les souvenirs, n’oublie
pas.
Les souvenirs de peur
continuent à agir chez l’enfant
sans qu’il en ait conscience,
le modifiant, le perturbant.
L’éducation par la peur est très nocive
la peur, les menaces :
« Si tu continues tu vas être puni »
laissent des traces souterraines,
délétères qui continuent à agir
à l’âge adulte.
Hippocampe
place centrale :
Apprentissage
Mémoire
L’hippocampe
place centrale dans la mémoire
mémoire émotionnelle,
consciente et à long terme
Cette mémoire est active
entre 3 et 5 ans
L’hippocampe fabrique
des nouveaux neurones continuellement,
tout au long de notre vie.
Il est remodelé en permanence
Sa taille varie en fonction
des apprentissages, des souvenirs.
La mémoire et l’apprentissage
sont intimement liés
La mémoire : trace qui reste d'un
apprentissage.
Hippocampe est au cœur
de tout apprentissage.
Le cortisol
active l’amygdale, centre de la peur,
altère l’hippocampe.
L’esprit est paralysé par la peur.
La personne n’est plus capable d’écouter ni
d’apprendre.
L’enfant mémorise dans son amygdale
les émotions de peur, d’angoisse,
mais n’enregistre rien
dans son hippocampe.
Le maternage
favorise le développement de
l’hippocampe.
La peur empêche de penser et d’apprendre.
Atmosphère soutenante, encourageante,
sans stress,
meilleures seront :
la mémorisation,
la compréhension.
Quand il y a du stress :
Les circuits pour penser, apprendre, réfléchir,
mémoriser sont perturbés voire inhibés.
Quand le stress est intense :
dépossession des facultés intellectuelles,
penser clairement n’est plus possible
(Bangasser, 2010).
Le stress dans une classe,
• La peur du regard des autres,
• De paraître nul devant le prof, les camarades
de classe, les mauvaises notes,
• Les comparaisons,
Sont contre performants,
altèrent l’apprentissage (Elizuya, 2005)
quand l’enfant a peur,
cercle vicieux :
•
•
•
•
•
Il apprend mal,
A de mauvaises notes,
Est en situation d’échec,
se sent nul, humilié,
ne veut plus aller en classe.
2 systèmes
régulent
la réponse au stress :
Système nerveux végétatif
Système neuro-endocrinien.
Le système végétatif
système nerveux autonome.
Se divise en :
Système nerveux sympathique
Système nerveux parasympathique.
Système nerveux sympathique
activateur,
prépare à l’action physique et
intellectuelle
Adrénaline
Noradrénaline
appelées catécholamines.
Face à un stress important,
Système sympathique :
réponse de
• lutte,
• Fuite,
• Inhibition.
Adrénaline
Taux normal : énergie pour vivre.
Taux trop élevé :
angoisse et/ou en colère.
corps en hypervigilance, prêt à :
• attaquer,
• fuir,
• ou à se replier.
Ne pas consoler un enfant
rend le système sympathique hyperactif.
Si l’entourage ne console pas
avec calme et douceur un enfant :
chagrin,
angoisse, stress, peur,
Hyperactivité système sympathique
se renforce.
Système parasympathique,
Apaise
Régule les émotions.
• meilleur équilibre émotionnel,
• favorise la faculté de penser,
• de se concentrer.
Le système neuro-endocrinien :
sécrète
le cortisol
Le stress permanent rend
cet axe hyperactif
Sécrétion continue de
cortisol.
Taux élevé, prolongé du
cortisol
peut altérer
certaines zones cérébrales
chez l’enfant.
Bruce Mac Ewen
Directeur de laboratoire
de
Neuroendocrinologie
New York
Sécrétion prolongée de cortisol :
Modification du métabolisme et de
l’immunité
Maladies chroniques et auto-immunes :
diabète, sclérose en plaques,
polyarthrite rhumatoïde etc…..
Maltraitance émotionnelle
Tout comportement ou parole qui :
rabaisse l’enfant,
le critique,
le punit,
lui procure un sentiment d’humiliation,
de honte.
Tout ce qui lui fait peur
La maltraitance émotionnelle
C’est aussi :
L’isoler, le rejeter
L’ignorer, ne pas répondre à ses
besoins d’affection, de soin, de
protection
Le stress des premières années
entraine de nombreux troubles de l’humeur
chez l’enfant
a des répercussions
sur sa vie d’adulte,
hypersensibilité au stress avec manifestations
anxieuses
et/ou dépressives.
Le stress
durant la vie prénatale, la petite
enfance
diminue la neurogénèse
(développement de nouveaux
neurones).
Les premières années de vie sont
déterminantes
La privation affective,
la maltraitance des enfants
durant les premières années
Peuvent entrainer des
répercussions irréversibles
sur équilibre affectif
à l’âge adulte.
• difficultés de concentration avec
agitation (Syndrome d’hyperactivité ou ADHD:
Attention Deficit Hyperactivity Disorder),
•
•
•
•
•
•
•
anxiété,
agressivité,
dépression,
troubles de la personnalité,
conduites antisociales
Addiction à l’alcool , aux drogues
suicide
Les plus délétères
négligence,
abandon précoce,
peuvent altérer de façon très profonde
le développement du cortex préfrontal
Troubles sévères :
• régulation des émotions
• attention
• apprentissage
(Hanson, 2010).
Les paroles blessantes,
humiliantes
ont des
répercussions désastreuses sur
l’enfant
Les paroles blessantes
sont associées à des risques de :
•
Délinquance,
•
Agressivité importante.
• Troubles de la personnalité :
personnalité border-line, narcissique,
compulsive, paranoïaque
(Teicher, 2006 ; Tomoda, 2011, Teicher, 201O).
le stress, les traumatismes
dans la petite enfance
Accélèrent le raccourcissement des
télomères : font vieillir plus vite.
Télomères courts :
Risque plus élevé :
de maladies liées à l’âge,
espérance de vie plus courte. (Shalev,
2013)
La résilience
Les facteurs de résilience
sont nombreux,
l’essentiel :
• Entourage familial,
• Amical,
• Adultes autour de lui.
Le tempérament
Influence
la façon de traverser les expériences
délétères.
Différences individuelles
dans la manière d’être et d’agir.
Différences peuvent être très grandes
L’importance du jeu
Rire, s’amuser
est très bénéfique
pour le cerveau
J’ai
2
ans
Le jeu et le plaisir qui l’accompagne
fertilisent
la croissance des circuits
de l’amygdale et du cortex préfrontal.
Pendant les jeux : le BDNF, « engrais »
augmente
dans les lobes frontaux
le temps passé à jouer
- est un immense plaisir pour l’enfant
- est bénéfique pour :
• La croissance neuronale et
synaptique
• La consolidation de certaines voies
neuronales.
Jouer tous les jours,
suffisamment longtemps,
participe :
• Au développement de l’intelligence
sociale, émotionnelle de l’enfant
• A l’équilibre psychologique global.
Les jeux de contact =
effets anti-anxiogènes naturels
profond bien-être, joie
diminution stress, anxiété.
Ces découvertes scientifiques
vont toutes dans le même sens,
et modifient
Notre compréhension de l’enfant,
nos idées préconçues sur une
« bonne » éducation
Plus l’enfant aura reçu de l’empathie,
plus il aura été soutenu, encouragé
dans sa curiosité, son désir d’apprendre,
de coopérer
Moins il aura eu de stress,
plus il saura être empathique avec les
autres, coopérant,
et il deviendra entreprenant et
créatif….
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