L`insertion professionnelle des diplômés des cycles supérieurs

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L’insertion professionnelle
des diplômés
des cycles supérieurs
ACFAS 2006
De l’ordre du Mythe
► Les
diplômés des cycles supérieurs (DCS) =
 « N’ont pas de problème à se trouver une job »
 « Coûte trop cher pour faire le même travail
qu’un diplômé du 1er cycle »
 « Très spécialisé (trop) »
 « Pas polyvalent »
État de la situation
►
Grandes différences d’une discipline à l’autre (Sciences de
l’administration vs Arts)
►
Dépend de la conjoncture économique (ex: crise des
télécommunications)
►
Bonne corrélation entre leur emploi à temps plein et leur
formation (en 2001, pour 85,4% DCS de maîtrise et 93,5%
DCS de doctorat)
►
Porte d’entrée au Marché du Travail (MT) = Grandes
entreprises (500 emp. et +)
Les obstacles à une insertion
optimale
►
La formation mal adaptée aux besoins du marché du travail
(privilégie encore trop carrière universitaire)
►
Marché du travail peu informé des avantages à embaucher
une main-d’œuvre hautement qualifiée (MOHQ), surtout
dans milieu communautaire et coopératif
►
Compétition plus féroce. (DCS + immigration hautement
scolarisée) = plus de MOHQ sur le marché = surenchère,
inflation des diplômes
►
Peu ou pas de projet professionnel par peur, manque de
temps ou attitude de procrastination
Formation mal adaptée
Université
Conditions non contrôlées
Création valeur intellectuelle
Crédibilité scientifique
Axée sur une mission
Déductive ou analytique
Axée sur les disciplines
Découvertes fortuites-curiosité
Pas de contraintes de temps
Biens publics
PUBLISH OR PERISH
Industrie
Conditions contrôlées
Réalisation valeur économique
Applicabilité industrielle
Axée sur le marché
Inductive ou synthétique
Axée sur les problèmes
Progression vers un but
Calendriers à respecter
Biens privés (propriété)
INNOVATE OR EVAPORATE
Les solutions
►
Meilleur arrimage de la formation aux exigences et aux
pratiques de la R-D en milieu industriel (ex : Bourses en
milieu pratique = excellent programme, ex: formation
continue avec cours d’appoint pour une industrie en
particulier)
►
Plus de moyens pour les services de placement et
d’orientation. (Assurer suivi de l’étudiant du secondaire
jusqu’à son entrée sur MT)
►
Promotion des DCS auprès des PME, OSBL, organismes
et/ou réseaux communautaires. Perspectives de partenariat
de recherche avec les universités (ex: les ARUC du CRSH)
Conclusion
►
À l’ère de l’économie du savoir et de l’innovation, de la mondialisation, de
l’autoroute de l’information et des communications, le Qc est coincé sur le plan
de sa compétitivité internationale dans une position intermédiaire limitée.
D’une part, des pays comme la chine nous dépassent d’un point de vue de la
production technologique courante, et d’autre part, des pays comme les É-U
nous dépassent sur le plan des technologies de pointe.
Il nous faut mettre en valeur au maximum notre talent
individuel et collectif et mieux profiter des aptitudes de notre
main d’œuvre hautement qualifiée, notamment nos diplômés
des cycles supérieurs
►
Notre génération vit de multiples mutations sociales qui affectent
inévitablement le marché du travail. Le plein emploi tel que la génération de
nos parents l’ont connu est en voie d’extinction (à l’exception peut-être de la
fonction publique). Le plein emploi des temps modernes c’est la capacité que
chacun d’entre nous aura de toujours pouvoir se replacer ailleurs, de rebondir.
De nos jours, la stabilité en emploi d’un individu dépendra
étroitement de sa capacité à maintenir son employabilité à son
maximum.
L’approche de l’insertion optimale permet de miser
sur l’individu comme acteur de sa propre insertion
en emploi mais impose de lui donner les outils
pour y parvenir :
- formation adaptée aux exigences du MT
- services d’orientation et de suivi tout au long de
sa formation académique
- valorisation des diplômés des cycles supérieurs
auprès des milieux non traditionnels
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