suite

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Interculturalité et
postmodernité : impact sur le
développement des marchés
dans les pays au sud de la
méditerranée
M. Ibrahima Samba DANKOCO
Docteur en Sciences de Gestion de l’Université de Corse
Agrégé des Universités, en Sciences de Gestion
Université Cheikh Anta Diop de Dakar/ Sénégal
e-mail : [email protected]
Introduction
Notre thèse sur l’évolution des marchés du
monde notamment ceux des pays au sud
de la méditerranée est l’aboutissement
d’un processus d’enrichissement de l’idée
de départ émise par le professeur Jaques
Orsoni une matinée d’hiver dans la cuisine
du domaine de Vero, au début des années
90 : « Ce qui est valable à Dallas n’est pas
valable à Damas ».
Introduction (suite)
Deux idées principales constituent le soubassement de la
présente théorie sur « la participation économique » des
pays au sud de la méditerranée :
- L’échange inégal a un fondement interculturel qui
trouve son origine dans l’histoire des pays sud
Méditerranéens (esclavage, colonisation)
- Des flux interculturels équilibrés et équitables avec les
pays au nord de la méditerranée conduisent
inévitablement au développement des marchés dans les
pays sud méditerranéens.
Plan de la présentation
I. Échanges économiques et interculturalité entre
les pays autour de la méditerranée
II. Postmodernité et évolution des marchés dans les
pays au sud de la méditerranée
III. Interculturalité et émancipation économique
des pays sud méditerranéens
I. Échanges économiques et interculturalité
entre les pays autour de la méditerranée
1) Interculturalité et échanges
économiques
2) L’impact de « l’interculturalité » sur
le développement des marchés
internationaux
3) La géographie actuelle du
commerce international
1) Interculturalité et échanges
économiques
Porcher a proposé
une définition
de
l’interculturel en le différenciant de la notion de
« multiculturel ».
Ainsi, selon Porcher, dans « interculturel », c’est
le préfixe « inter » qu’il est important de retenir.
En effet, « Inter » suppose toujours un échange,
un enrichissement mutuel entre, au moins, deux
entités culturelles. Sans échange il ne saurait
donc y avoir d’interculturalité, contrairement à
ce que laissent supposer beaucoup d’analyses
sur ce phénomène.
Porcher nous dit que « …l’interculturel est
l’articulation entre l’internationalisation et la
patrimonialisation » car l’essence de
l’homme le prédestine à s’identifier à
quelque chose tout en aspirant à autre
chose. Ce que le Président poète Léopold
Sédar Senghor (61) appelait « le rendezvous du donner et du recevoir ». Le respect
de cette double exigence chez tout le
monde serait alors à la base d’une
nécessité de dialogue entre cultures et d’un
échange entre cultures, c’est-à-dire à
l’interculturel.
1) Interculturalité et échanges économiques
Le deuxième aspect conceptuel lié à
l’interculturel et dont Porcher a parlé, c’est cette
nécessité de métissage culturel dont les hommes
ne peuvent se passer pour vivre et sophistiquer
leur existence. Ainsi, le capital culturel de
l’homme change et en même temps augmente
en quantité. Le métissage est donc vital car il
permet la distinction des appartenances
culturelles tout en les faisant évoluer vers ce que
l’on pourrait appeler la « civilisation de
l’Universel » (Senghor, 61).
1) Interculturalité et échanges économiques
Sans entrer dans les subtilités de la
différence d’orientation entre
l’existentialisme chez Sartre et chez Martin
Heidegger, on peut retenir que ce dernier
disait que la civilisation de la technique a
triomphé sur tout et que le modèle
cartésien allait unifier l’espace monde sur
des référentiels culturels standard menant
les hommes vers la « chute ».
1) Interculturalité et échanges économiques


On peut donc retenir que l’interculturalité implique
l’existence de différences culturelles acceptées par les
deux partis. Mais s’il y a « mépris culturel » ou refus de
la culture de l’autre, il se pose inévitablement des
difficultés à échanger.
La colonisation a compris cet état de fait en introduisant
l’école publique dans les colonies sud méditerranéennes.
En effet, l’école devait permettre de transmettre aux
populations indigènes des éléments de culture de
manière à permettre l’acceptation du projet colonial à
travers sa dimension économique, sociale et culturelle.

Hypothèse : Il existe une
concomitance entre les flux culturels
et les flux de biens et services dans
les relations entre nations.
1) Interculturalité et échanges économiques
- L’intraculturalité est vue comme la
reproduction de la culture nationale à
l’intérieur des frontières du pays.
Hypothèse : Les flux intraculturels
favorisent la consommation nationale
des productions locales
Nord méditerranée
Intraculturalité
Consommer local
Méditerranée
Intraculturalité
Consommer local
Sud méditerranée
1) Interculturalité et échanges économiques
- L'extraculturalité elle signifie qu'une culture s'exporte
sans qu'il y ait échange ou contrepartie culturelle avec
un espace cible. L'inculturalité traduit la situation dans
l'espace qui reçoit des flux culturels extérieurs sans y
répondre par des flux inverses. Un processus
d’acculturation entraîne alors une situation
d’inculturation par rapport à la culture d’origine.
Hypothèse : Les échanges culturels entre le nord
de la méditerranée et le sud de la méditerranée se
sont faits dans un sens unique (extraculturalité) à
tel enseigne que les flux de marchandises ont
emprunté le même sens et se sont effectués
essentiellement dans le sens nord/sud (Schéma
2).
Nord méditerranée
Extraculturalité
Exportations
Méditerranée
Inculturalité
Importations
Sud méditerranée
1) Interculturalité et échanges économiques


L'interculturalité signifie la coexistence de
cultures échangeant des flux de valeurs. Elle
suppose donc que chaque culture reçoit et
donne à l'autre culture. L’interculturalité est ainsi
le moyen par excellence pour développer les
échanges entre nations.
Hypothèse : La situation actuelle du
commerce mondial n’est que le reflet des
déséquilibres dans les flux culturels entre
les peuples qui composent le monde.
Nord méditerranée
Interculturalité
Import/Export
Méditerranée
Interculturalité
Import/Export
Sud méditerranée
2) L’impact de « l’interculturalité » sur le
développement des marchés internationaux

Toutes les conditions semblent réunies pour que
l’action des opérateurs économiques du Sud ne
soit pas significative dans l’évolution des
secteurs économiques du Monde. En effet, les
cinq positions possibles dans le schéma de M.
Porter ne confèrent pas à ces opérateurs du Sud
la possibilité de participer aux échanges
mondiaux soit en tant que partenaire influent
des secteurs ou concurrents directs ou indirects
de ces mêmes secteurs. L’opérateur du Sud a un
pouvoir d’influence faible sur chacune de ces
positions malgré un appui très important de la
part des États et des organismes internationaux.
2) L’impact de « l’interculturalité » sur le
développement des marchés internationaux
(suite)

Les exemples de l’AGOA et des accords
commerciaux Europe-Afrique illustrent
bien l’inefficacité des appuis institutionnels
à la participation des États du Sud aux
échanges mondiaux.
2) L’impact de « l’interculturalité » sur le
développement des marchés internationaux
(suite)

Les limites concurrentielles qui se posent à
l’opérateur du Sud s’expliquent par
l’existence d’un ethnocentrisme et des
stéréotypes dans les relations d’affaires
internationales. Elles s’expliquent
également par l’expression du phénomène
de « self-shock » qui limite les capacités
des opérateurs du SUD et les inhibe.
3) La géographie actuelle du commerce
international
L’analyse de l’évolution du commerce
mondial depuis les années 50 donne un
résultat assez édifiant sur l’impact des flux
culturels sur les échanges économiques
qui ont évolué deux fois plus vite que la
production mondiale.
Tableau n°2 : Anciennes et nouvelles puissances commerciales
1973
U.E
Allemagne (1)
Etats-Unis
Japon
Chine
France
Royaume-Uni
Pays-Bas
Italie
Canada
BelgiqueLuxembourg
Hong-Kong
Corée
Mexique
Espagne
Taïwan
Singapour
Russie (2)
Suéde
Suisse
Malaisie
Thailande
Brésil
Indonésie
Inde
Monde
Part
_
13,3
13,6
7,1
_
6,9
5,9
4,6
4,3
4,9
4,3
1,0
0,6
0,5
1,0
0,9
0,7
4,1
2,4
1,8
0,6
0,3
1,2
0,6
0,5
####
Rang
_
2
1
3
21
4
5
7
9
6
8
25
38
44
24
28
34
10
11
13
40
51
19
39
41
2003 (commerce
intra-UE inclus)
Valeur Part
Rang
_
_
_
748,5
10,0
1
723,8
9,6
2
471,8
6,3
3
437,9
5,8
4
386,7
5,2
5
304,6
4,1
6
294,1
3,9
7
292,1
3,9
8
272,7
3,6
9
255,3
228,7
193,8
165,4
151,7
150,3
144,1
134,4
101,2
99,4
99,4
80,5
73,1
61,0
56,0
7 503
3,4
3,0
2,6
2,2
2,0
2,0
1,9
1,8
1,3
1,3
1,3
1,1
1,0
0,8
0,7
100%
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
24
25
30
31
(1)
Allemagne de l'Ouest (seulement) en 1955, 1973 et 1988
(2) URSS de 1955 à 1988. Fédération de Russie en 2003
2003 (3) (commerce
intra-UE exclu)
Valeur
Part
Rang
1105,4
19,4
1
723,8
471,8
437,9
_
_
_
_
272,7
12,7
8,3
7,7
_
_
_
_
4,8
2
3
4
_
_
_
_
5
_
228,7
193,8
165,4
_
150,3
144,1
134,4
_
99,4
99,4
80,5
73,1
61
56
5 708
_
4,0
3,4
2,9
_
2,6
2,5
2,4
_
1,7
1,7
1,4
1,3
1,1
0,1
100%
_
6
7
8
_
9
10
11
_
12
13
15
16
20
21
3) La géographie actuelle du commerce
international
(suite)
« Globalement, selon les années, depuis
1955, la part des PDEM oscille entre 2/3 et
¾ du commerce mondial ; celle des pays
en développement (PED) fluctuant entre
1/6 et plus d’1/4 ; celle des pays en
transition variant autour d’1/10. » Cet
ordre des choses est quasiment le même
jusqu’à nos jours.
3) La géographie actuelle du commerce
international
(suite)
 Une autre constatation importante est que
les échanges entre les trois bloc de la
triade (Europe de l’ouest, l’Amérique du
Nord et l’Asie) représente depuis 1980,
70% du commerce mondial. La somme du
commerce interne à chacun de ces trois
blocs donne 50% du commerce mondial.
3) La géographie actuelle du commerce
international
(suite)
2 130 67.7% (29.2)
Europe occidentale : UE+AELE
)
(2
5%
18
.1%
9.
5%
)
)
4%
‘4.
18
0
29
8
949 49.9% (13%)
%
.4
(3
.8%
16
AMERIQUE
DU NORD
9%
7.
9
31
404 40.7% (5.59%)
8
24
(4
.1
%
)
EUROPE
OCCIDENTALE
219 22 % (3%)
ASIE
428 22.5% (5.9%)
Amérique du Nord :
États-unis +Canada
Asie : Japon+Chine+6pays du SE asiatique :
Taiwan, Hong Kong, Corée,Malaisie, Singapour, Thaïlande
3) La géographie actuelle du commerce
international
(suite)
Lahsen et Sandretto (2005) ont remarqué
que : « Les pays du « Nord »
commercent principalement entre
eux (pour les ¾ de leur montant) et
relativement peu avec les pays du
« Sud ». En 2003, 80% des exportations
des pays d’Europe occidentale allaient vers
des pays développés, 7% vers les pays en
transition et 13% vers les PED. »
3) La géographie actuelle du
commerce international(suite)

Les données statistiques sur le
commerce mondial montrent que les
pays du Sud commercent
principalement avec le Nord et très
peu entre eux.
3) La géographie actuelle du
commerce international (suite)

Les cinq premiers PED représentent la moitié du
commerce Sud-Sud et les dix premiers pèsent
70% de ces échanges. Les cinq premiers
exportateurs sont aussi les cinq premiers
importateurs. (Chine, Corée, Singapour, Taïwan,
Malaisie). Ces chiffres montent si besoin en était
que les opportunités commerciales dans le Sud
sont largement exploitées par les pays du Sud
les plus performants. Peut-être que c’est cela qui
fonde leur puissance économique émergente.
3) La géographie actuelle du commerce
international
(suite)
 L’interculturalité est certainement à
l’origine du fait que, depuis 2002, la Chine
a remplacé les USA comme premier pays
fournisseur du Japon.
 Il faut s’attendre en effet que
l’interculturalité soit plus forte entre deux
pays asiatiques qu’entre l’un de ces pays
et les USA.
Conclusion (I)

Deux évolutions sont à retenir de ce
qui précéde:
les rapports d’échange Sud-Sud sont
plus profitables aux pays du Sud qu’à
ceux du Nord;
Conclusion (I)(suite)

On constate que la globalisation en tant
que phénomène culturel à sens unique a
été à l’origine de la forte croissance des
années après guerre, mais dés que les
populations les plus exposées ont accédé
partiellement aux biens culturels
concernés, on a assisté au tassement des
flux dans les années 80 et 90.
Conclusion (I)(suite)


Aujourd’hui, dans les zones géographiques
significatives du commerce international, on
semble vouloir exploiter plus les échanges
internes, faute de potentialités de croissance
ailleurs, ce qui maintient une bonne partie de
l’humanité à la périphérie de l’économie
mondiale.
Toute la problématique de la réduction de la
pauvreté dans les pays du Sud trouve son
origine dans un tel phénomène.
Au vu de tout ce qui précède, on peut
affirmer que le défaut
d’interculturalité entre les pays au
Sud de la méditerranée et ceux du
Nord méditerranéen explique la
faiblesse des marchés en Afrique.
II. Postmodernité et évolution des marchés
dans les pays au sud de la méditerranée
1) Définition de la postmodernité
2) L’impact de la postmodernité sur
l’évolution des marchés dans les pays
sud méditerranéens
1) Définition de la postmodernité


En sociologie, « la post-modernité désigne
la dissolution de la référence à la raison
comme totalité transcendante dans les
sociétés contemporaines occidentales. La
post-modernité, à la différence de la
modernité, ne rattache plus l’idée de
progrès à un sens synthétique qui le
justifie.
Il s’agit aussi d’un mode précis de
régulation des pratiques sociales et de
reproduction des rapports sociaux
découlant des contradictions de la
modernité politique et institutionnelle.
1) Définition de la postmodernité
(suite)

Avec la postmodernité on assiste à « la fin
des modèles sociologiques. Sous la
bannière du droit d'être absolument soi
même, tous les modes de vie deviennent
légitimes. Le modèle patriarcal explose. Le
modèle masculin traditionnel est remis en
question. La féminité devient plurielle. Le
modèle familial est challengé ou
contesté. »
1) Définition de la postmodernité
(suite)

La révolution postmoderne a permis de passer
d’une logique de classe à celle de style de vie,
de mode de vie. De cette manière, « la frontière
qui séparait les générations est brisée par le
culte de la jeunesse. Les comportements se
rapprochent. La différenciation masculin/féminin
est parfois remise en cause. On aboutit alors à
« une remise en cause de la distinction
élitaire/populaire, à une tolérance pour tous les
modes de vie. »
2) L’impact de la postmodernité sur l’évolution
des marchés dans les pays sud
méditerranéens

Une chose était pendant longtemps que les
populations du sud se sentaient obligées de
s’adapter au mode de vie occidental à travers les
biens manufacturés conçus et vendus dans
l’espace du Sud. Les divers produits et services
comportant une certaine charge culturelle sont
souvent en contradiction avec les valeurs
culturelles locales mais, sans pouvoir y échapper
les populations du Sud sont obligées de s’en
accommoder. Car en vérité, le besoin
d’intégration les y amène.

2) L’impact de la postmodernité sur l’évolution
des marchés dans les pays sud
méditerranéens
(suite)
Les difficultés à adopter les biens
manufacturés de la postmodernité viennent
du fait que, alors que la modernité
constitue la référence générale pour
concevoir ces biens, les pays du Sud pour
leur grande majorité n’ont pas totalement
quitté la société traditionnelle. Aujourd’hui,
pendant que la société postmoderne se
met en place progressivement, les
différences d’hier risquent d’être
exacerbées entre le Nord et le Sud qui ne
dispose d’aucun moyen pour se protéger
des influences culturelles postmodernes.


2) L’impact de la postmodernité sur l’évolution
des marchés dans les pays sud
méditerranéens
(suite)
La postmodernité mène à un dialogue de
sourd donc entre le Nord et le Sud car
échanger, c’est communiquer
culturellement. Si dans un sens par la force
de médiums et de supports de
communication l’amalgame peut faire des
résultats, dans l’autre, l’incompréhension
entraîne un rejet systématique et motivé
de l’offre.
Les produits du sud n’ont pas pour ainsi
dire un marché car leur charge culturelle
rend très difficile leur absorption par les
marchés du Nord (exemple de l’Agoa).
Conclusion (II)
La postmodernité ne facilitera pas la tâche
aux pays du Sud méditerranéen car elle
exige un niveau de langage que les
acteurs du Sud auront du mal à
comprendre totalement et à parler du fait
de leur encrage dans un univers culturel
différent, pour ne pas dire opposé à celui
du Nord.
III. Interculturalité et émancipation économique
des pays sud méditerranéens
L’émancipation économique des pays
au sud de la méditerranée peut être
le résultat de deux actions possibles :
 l’organisation
d’une
véritable
interculturalité
avec
les
pays
nord méditerranéens; La promotion
économique des pays concernés doit
passer par une promotion culturelle.
III. Interculturalité et émancipation économique
des pays sud méditerranéens (suite)

organiser une interculturalité entre les
pays du sud, considérés comme un pôle
économique à part entière et devant
entretenir des liens intraculturels forts
basés une approche plurielle. (Développer
les échanges sud-sud).
III. Interculturalité et émancipation économique
des pays sud méditerranéens (suite)

En effet, il est démontré, de nos
jours, que les dragons d’Asie trouvent
les moyens de leur dynamique
économique dans les relations qu’ils
entretiennent avec d’autres pays du
Sud. C’est ainsi que leur part dans le
commerce mondial ne cesse
d’augmenter au point qu’elle sera
dominante, dans une dizaine
d’années, si les tendances actuelles
continuent.
III. Interculturalité et émancipation économique
des pays sud méditerranéens (suite)

L’avenir économique des pays au Sud
de la méditerranée se trouve donc
plus dans le SUD que dans le NORD[1]
à cause des malentendus
interculturels qui subsistent entre ces
deux blocs.
[1] Nous rappelons ici qu’en 2005, à
Dakar (Sénégal), l’évaluation de
l’AGOA a donné des résultats très
mitigés, au regret des américains.
III. Interculturalité et émancipation économique
des pays sud méditerranéens (suite)


L’ITA, L’ISRA et autres centres de
recherches ont déjà démontré leur
capacité à créer;
L’interculturalité avec le reste du monde
nous permettra de nous libérer du «
génocide culturel » (Boutéflika, 2006)
pour consommer nos propres produits.
Chiffres du commerce extérieur du
Sénégal
Continent
AMERIQUE
ASIE
EUROPE
AFRIQUE
AUSTRALIE
Total
3EXPO
912333026
20871781962
22364666055
42259208292
35300
86408024635
Pays
FRANCE
BELGIQUE
SUISSE
total
%TOT
10,25162583
0,831417332
5,809931544
16,89297471
EXPOMOY
304111008,7
6957260654
7454888685
14086402764
11766,66667
28802674878
%/TOT
1,055842938
24,1549116
25,88262624
48,90657838
4,08527E-05
100
Chiffres du commerce extérieur du
Sénégal
EXPORTATIONS DU SENEGAL DE 2003 à 2005
0%
1%
24%
AMERIQUE
ASIE
49%
EUROPE
AFRIQUE
AUSTRALIE
26%
Maghreb
Pays
ALGERIE
MAROC
MAURITANIE
TUNISIE
Total
UEMOA
Pays
BENIN
BURKINA FASO
COTE D'IVOIRE
GUINNE-BISSAU
MALI
NIGER
TOGO
Total
3EXPO
55005000
3492197511
1455129315
1796990006
6799321832
EXPOMOY
18335000
1164065837
485043105
598996668,7
2266440611
3EXPO
693193382
678698244
12901280967
6979995768
5859222488
164967777
621561624
27898920250
%TOT
0,063657282
4,0415199
1,68402104
2,07965639
7,868854613
EXPOMOY
231064460,7
226232748
4300426989
2326665256
1953074163
54989259
207187208
9299640083
%TOT
0,802232646
0,785457424
14,93065143
8,077948544
6,780877717
0,190917195
0,719333218
32,28741817
Pays francophones :
Pays francophones :
FRANCE
BELGIQUE,
LUXEMBOURG
SUISSE
ALGERIE
BENIN
BURKINA FASO
CAMEROUN
VIET-NAM DU NORD
VIET-NAM DU SUD
CENTRAFIQUE
CONGO (RDC)
CONGO
COTE D'IVOIRE
GABON
GUINEE
ILE MAURICE
MALI
MAROC
MAURITANIE
NIGER
TOGO
TUNISIE
TOTAL
3EXPO
EXPOMOY
%TOT
8858227375 2952742458 10,25162583
718411293
5020247080
55005000
693193382
678698244
572374954
425424140
79698727
67500000
39232210
122766413
12901280967
350897369
1550346430
274120415
5859222488
3492197511
1455129315
164967777
621561624
1796990006
45797492720
239470431
1673415693
18335000
231064460,7
226232748
190791651,3
141808046,7
26566242,33
22500000
13077403,33
40922137,67
4300426989
116965789,7
516782143,3
91373471,67
1953074163
1164065837
485043105
54989259
207187208
598996668,7
15265830907
0,831417332
5,809931544
0,063657282
0,802232646
0,785457424
0,662409488
0,492343323
0,09223533
0,078117745
0,045403433
0,14207756
14,93065143
0,406093497
1,794215799
0,317239534
6,780877717
4,0415199
1,68402104
0,190917195
0,719333218
2,07965639
53,00143466
Chiffres du commerce extérieur du
Sénégal
Continent
AMERIQUE
ASIE
EUROPE
AFRIQUE
AUSTRALIE
TOTAL
BRESIL
THAILANDE
3IMP
IMPMOY
%/TOT
134 656 250 037
44 885 416 679
17,5851
429 173 049 869
143 057 683 290
56,0468
127 124 947 505
42 374 982 502
16,6016
73 344 714 045
24 448 238 015
9,5783
1 441 786 274
480 595 425
0,1883
765 740 747 730
255 246 915 910 100,0000
96 730 592 590
240 832 899 054
32 243 530 863
80 277 633 018
12,6323
31,4510
Chiffres du commerce extérieur du
Sénégal
IMPORTATIONS DU SENEGAL DE 2003 à 2005
10% 0%
18%
AMERIQUE
17%
ASIE
EUROPE
AFRIQUE
AUSTRALIE
55%
PAYS
LIBAN IMP
VIET-NAM DE NORD
VIET-NAM DU SUD
FRANCE
SUISSE
ALGERIE
BENIN
BURKINA
CAMEROUN
CENTRE AFRIQUE
CONGO
COTE D'IVOIRE
EGYPTE
GUINEE
TOGO
TUNISIE
MAROC
MAURITANIE
MALI
TOTAL
PAYS FRANCOPHONE
3IMP
IMPMOY
72279976
26001408090
45063319440
53810792810
348951941
113519317
1766332636
71063869
394176
36072
3528232
34513043604
6227846665
477678304
2816598590
7371495189
7087255102
783646
865551
1,85747E+11
24093325,33
8667136030
15021106480
17936930937
116317313,7
37839772,33
588777545,3
23687956,33
131392
12024
1176077,333
11504347868
2075948888
159226101,3
938866196,7
2457165063
2362418367
261215,3333
288517
61915731070
%TOT
0,0094
3,3956
5,8849
7,0273
0,0456
0,0148
0,2307
0,0093
0,0001
0,0000
0,0005
4,5071
0,8133
0,0624
0,3678
0,9627
0,9255
0,0001
0,0001
24,2572
PAYS
BENIN
BURKINA
COTE D'IVOIRE
TOGO
MALI
TOTAL
Pays
4 ALGERIE IMP
4 LIBYE IMP
4 MAURITANIE IMP
4 TUNISIE IMP
4 MAROC IMP
TOTAL
3IMP
PAYS DE L'UEMOA
IMPMOY
1766332636
71063869
34513043604
2816598590
865551
39167904250
MAGHREB
IMPMOY
3IMP
113 519 317
68 397
783 646
7 371 495 189
7 087 255 102
14573121651
588777545,3
23687956,33
11504347868
938866196,7
288517
13055968083
%TOT
0,2307
0,0093
4,5071
0,3678
0,0001
5,1150
%TOT
37 839 772
0,0148
22 799
0,0000
261 215
0,0001
2 457 165 063
0,9627
2 362 418 367
0,9255
1,9031
4857707217
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