Infection - E

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Les mécanismes d’action des agents
infectieux sur l’organisme humain
La relation hôte-agent infectieux
Les modes de transmission
Les facteurs de sensibilité
La notion de résistance
Plan
• Types de relation hôte-microorganisme
• Modes de transmission des microorganismes pathogènes à
l’homme
• Facteurs et mécanismes de virulence des micro-organismes
• Moyens de défense de l’hôte
• Stratégies du microorganisme pour échapper aux défenses de
l’hôte
Les micro-organismes
• Un micro-organisme (du grec mikrós, « petit » et de organismós, « organisme ») ou
microbe est un organisme vivant, microscopique c'est-à-dire
qu'il est invisible à l'œil nu et ne peut être observé qu'à l'aide
d'un microscope.
Les micro-organismes sont répartis en:
• Les bactéries
• Les virus
• Les champignons
• Les protozoaires
• Les helminthes (vers)
Relations entre organisme hôte et
micro-organisme
• Commensalisme: le micro-organisme vit chez l’hôte et parfois il
tire profit de cette situation, mais n’apporte aucune gêne
Bactéries commensales -> flore commensale
• Symbiose: « vivre ensemble », la cohabitation est salutaire
pour les deux; par exemple des bactéries implantés dans
l’intestin participent à la synthèse de la vitamine K utile dans la
coagulation du sang
• Exploitation: situation qui conduit à l’infection, l’hôte est gêné
par la présence du micro-organisme
Les frontières sont assez imprécis
• Du commensalisme à la symbiose:
La flore commensale s’oppose à l’implantation de bactéries à
potentiel pathogène (effet barrière).
• Du commensalisme à l’exploitation:
Certains membres de la flore commensale peuvent occasionner
des infections chez des sujets fragiles aux défenses
immunitaires amoindries.
Saprophytisme
• Saprophytisme: forme de nutrition permettant à un organisme
d’utiliser des matières organiques en décomposition
Bactérie saprophytes: bactéries de l’environnement (eau, sol, air
avec poussières et aérosols, aliments), leur présence dans
l’organisme est en général transitoire
Pathogènes
• Pathogène spécifique ou agent pathogène spécifique: se dit
d'un micro-organisme capable de provoquer une maladie quel
que soit le sujet (sauf dans le cas des porteurs sains)
• Pathogène opportuniste ou agent pathogène opportuniste : le
micro-organisme provoque une infection lorsque les défenses
immunitaires de l’hôte sont affaiblies (sujet immunodéprimé)
Différents termes
Micro-organisme ou Microbe ou Germe
Agent pathogène ou Agent infectieux
 Un agent infectieux ou un agent pathogène est capable de provoquer
une maladie infectieuse
 Tous les micro-organismes ne sont pas pathogènes pour l’homme
Infection
• L’infection est le résultat de
l’agression de l’hôte par un
micro-organisme = ce conflit
aboutit à une maladie chez
l’hôte
www.fungalinfectionhelp.co.uk/fungal-infection
Notions de colonisation et de portage
• Colonisation: présence de bactéries (au niveau cutané ou des
muqueuses) sans provoquer de maladie chez l’hôte
• Portage (porteurs sains): colonisation par des bactéries
pathogènes
Formes de l’infection
• L’infection par un micro-organisme peut se manifester de
manière très variable chez l’hôte, elle peut être:
inapparente
aiguë
chronique
• Cette évolution de l’infection vers telle ou telle forme dépend de
l’issue du conflit entre hôte et micro-organisme
Pouvoir pathogène ou pathogénicité
• Le pouvoir pathogène c’est l’agressivité du micro-organisme
(notion qualitative) = mécanismes qui sont mis en route par le
micro-organisme conduisant à la maladie (notion qualitative)
• La virulence est le degré d’agressivité (notion qualitative) =
c’est le pouvoir du micro-organisme de pénétrer chez hôte, de
s'y multiplier, de résister aux systèmes de défense de l’hôte et
d’entraîner les manifestations de la maladie
La virulence est déterminée par des facteurs génétiques du
micro-organisme et des conditions particulières rencontrées
chez l’hôte (terrain)
Les infections peuvent être d’origine:
 exogène (acquises à partir de l’entourage ou de
l’environnement)
ou
 endogène (provenant de la flore propre de l’hôte)
• Réservoir:
c’est l’habitat naturel du micro-organisme qui y trouve toutes les
conditions nécessaires à sa multiplication et donc au maintien
de son espèce
• Vecteur:
c’est un support permettant au micro-organisme d’être
disséminé et d’atteindre un hôte réceptif
Réservoirs
• La majorité des micro-organismes pathogènes pour l’homme
ont pour réservoir l’homme lui-même, auquel ils se sont
adaptés, la transmission peut être directe et indirecte
L’homme est l’unique réservoir de la rougeole, poliomyélite,
varicelle, méningite à méningocoque, syphilis et paludisme
• Plusieurs maladies infectieuses humaines ont un réservoir
animal, ce sont les zoonoses, telles la peste (rongeurs), les
salmonelloses (volaille, rongeurs); la transmission peut être
directe et indirecte
• L’environnement est source d’exo-contaminations
exemple Legionella bactérie de l’eau
• Pour certains micro-organismes il existe plusieurs réservoirs
Modes de transmission
• Transmission directe: a lieu le plus souvent par contact direct
de personne à personne (notamment pour les agents infectieux
dont la survie dans le milieu extérieur est éphémère) ou à partir
d’un animal contagieux
• Transmission indirecte: passe par un intermédiaire (vecteur):
 Eau et alimentation contaminées par des agents d’infections
d’origine humaine ou animale
 Sol (vers, Clostridium tetani)
 Arthropodes (moustiques, mouches, tiques, poux)
par exemple, le paludisme transmis par anophèle
Transmission de l’agent infectieux
Différentes voies de transmission à partir des sources de
contamination et réservoirs sont possibles:
 aérienne
 cutanée (contact avec la peau) ou transcutanée (piqûre
d’insecte vecteur)
 digestive (choléra, fièvre typhoïde – ingestion d’eau ou aliments
contaminés)
 génitale pour les infections sexuellement transmissibles
 sanguine (virus des hépatites B et C, le VIH, le Plasmodium,
des bactéries)
 de la mère à l’enfant « transmission verticale » transplacentaire
et/ou au moment de l’accouchement (VIH, toxoplasmose,
hépatite B, syphilis)
Transmission par voie aérienne
• Transmission directe aérienne pour les infections respiratoires:
rougeole, grippe, tuberculose, varicelle
• Par contact avec les gouttelettes de salive (méningites
bactériennes, mononucléose infectieuse)
• Contamination directe à partir d’un animal contagieux (fièvre Q)
Transmission cutanée
par la peau
• Pénétration de l’agent infectieux à la faveur d’une lésion de la
peau chez l’hôte
Exemples:
 Infections à Staphylococcus aureus (furoncle)
 Infections à streptocoque du groupe A (érysipèle)
 Transmission du virus de la rage après morsure ou griffure par
l’animal infecté
 Transmission par l’intermédiaire des mains sales (chez des
patients hospitalisés: infections à Staphylococcus aureus ou
Acinetobacter baumannii)
Exemple de transmission cutanée
ou transcutanée par l’intermédiaire d’objets contaminées
 Par du matériel (par exemple cathéters) chez les patients
hospitalisés
 piqûre par aiguille contaminé, coupure par objet souillé (AES
des personnels de santé)
www.afpssu.com/ressources/tatouage1.jpg
Transmission digestive
• Ingestion d’eau ou aliments contaminés (choléra, fièvre
typhoïde)
• Transmission féco-orale par l’intermédiaire des mains sales (les
mains sont souvent le vecteur entre la source fécale et
l’ingestion quand les conditions d’hygiène sont précaires)
L’infection dépends à la fois du micro-organisme et de
l’hôte
Copyright © 1996 The University of Texas Medical Branch at Galveston
Etapes du processus infectieux
• Première étape: colonisation de la peau et/ou des muqueuses
• Deuxième étape: invasion -> conduit à une infection localisée
franchissement des barrières cutanéo-muqueuses
inflammation au niveau de la porte d’entrée (secondaire à la
multiplication bactérienne)
+/• Troisième étape: dissémination à partir de la porte d’entrée
exemple des bactéries:
 dissémination par voie sanguine = bactériémie ou lymphatique
 localisations secondaires: métastases septiques
 sepsis (infection généralisée)
Du côte de l’agent infectieux
Les manifestations cliniques de l’infection dépendent de:
• La dose infectante qui est la plus faible quantité de microorganismes capable de produire la maladie infectieuse chez un
hôte donné
 Shigella: dose infectante de l’ordre de 102 bactéries
 Salmonella: dose infectante de l’ordre de 105 bactéries
• La rapidité de multiplication
• Facteurs de virulence (ou de pathogénicité): ce sont les
composants du microorganisme qui sont nécessaires ou qui
potentialisent sa capacité à provoquer la maladie (les
composants qui participent à la croissance normale du microorganisme ne sont pas inclus)
Facteurs de virulence(ou de pathogénicité) des microorganismes
• Nombreux et variés
• Leur production est conditionnée et induite en réponse aux
moyens de défense mis en jeu par l’hôte agressé
• Ils sont caractéristiques du microorganisme
Facteurs de virulence des bactéries
Facteurs qui contribuent à l’adhésion, à la colonisation et à l’invasion des tissus
ainsi qu’à la dissémination systémique
 Facteurs d’adhésion
•
L’adhésion bactérienne est obligatoire pour la bactérie, c’est le début du
processus de colonisation
Exemple des « pili » pour l’adhésion et des flagelles qui assurent la mobilité
pour lutter contre le flux urinaire chez E. coli uropathogène
Exemple de protéines de surface bactérienne appelés adhésines chez S.aureus
 La production de structures permettant l’agrégation des bactéries entre
elles et à la surface bactérienne (biofilms)
www.azaquar.com/iaa/microb/ma_images/bacterie.gif
Facteurs de virulence des bactéries
Facteurs qui contribuent à l’adhésion, à la colonisation et à l’invasion des
tissus ainsi qu’à la dissémination systémique
 Production des substances inhibitrices pour échapper à la flore
commensale de barrière
 Production d’enzymes (appelés protéases) pour pénétrer au niveau
des muqueuses
 Production d’enzymes qui endommagent les tissus et facilitent la
propagation (dissémination) des bactéries
Facteurs de virulence des bactéries
Facteurs qui contribuent à l’adhésion, à la colonisation et à l’invasion des
tissus ainsi qu’à la dissémination systémique
 Facteurs pour capter le fer nécessaire à la multiplication bactérienne
 Production de toxines extra-cellulaires responsables d’effets nocifs
pour l’hôte
Sécrétion à l’extérieur de la bactérie, diffusion dans l’organisme
 Production de toxines qui provoquent une rupture membranaire des
cellules cibles
Types de facteurs de pathogénicité
gsbs.utmb.edu/microbook/images/fig25_3.jpg
Facteurs de virulence des bactéries
Facteurs qui contribuent à l’adhésion, à la colonisation et à l’invasion des
tissus ainsi qu’à la dissémination systémique
 Facteurs de résistance au système immunitaire
capsule rôle de protection contre l’activation du complément
capsule protège contre la phagocytose
camouflage avec des molécules ressemblant à celles de l’hôte
 Facteurs permettant la survie à l’intérieur des cellules de l’hôte
Certains micro-organismes sont capables de se multiplier à l’intérieur des
vacuoles phagocytaires ou du cytoplasme des macrophages: bactéries à
multiplication intra-cellulaire ( M. tuberculosis), parasites (Toxoplasma)...
Invasion par Shigella
Facteurs de virulence (pathogénicité) liés aux virus
• Les facteurs viraux susceptibles de modifier la virulence sont
divisés en plusieurs catégories:
 Facteurs d’échappement aux défenses immunitaires:
composante majeure de la virulence virale
 Facteurs intervenant dans la réplication virale
 Facteurs intervenant dans la dissémination du virus au sein de
l’organisme
 Protéines virales toxiques
Du côte de l’hôte
Les manifestations cliniques de l’infection dépendent de:
Facteurs génétiques
Facteurs environnementaux
• La capacité de l’hôte à se défendre permet d’éliminer l’agent
infectieux, ou tout du moins contenir sa prolifération
• Conditions qui influencent l’efficacité des mécanismes de
défense:
 l’âge
 la dénutrition
 la fatigue
 le stress
 l’environnement
Défense anti-infectieuse
• Défense anti-infectieuse non spécifique indépendante du microorganisme infectant
 Barrières anatomiques
 Réaction inflammatoire
 Facteurs plasmatiques et cytokines
 Les cellules NK
 Les autres substances
• Défense anti-infectieuse spécifique
 Immunité par production d’anticorps
 Immunité à médiation cellulaire
Défense anti-infectieuse
•
Empêcher l’entrée des agents infectieux (barrière cutanéo-muqueuse,
mécanique, PH, …)
• Lors d’une première entrée, éliminer l’agent infectieux:
 Ralentir la progression de l’agent infectieux avec les « moyens du bord » =
Immunité innée (Complément, macrophage, NK, PNN…)
 Puis le développement progressif de l’immunité spécifique d’antigène
« nettoie » ce qui reste = Immunité spécifique (Ac, LT CD4+ et LT CD8+)
• Lors d’une réapparition, réponse accélérée grâce à la mémoire immunitaire
(Ac, LT CD4+ et LT CD8+)
Réponse non spécifique ou immunité innée ou naturelle
• Barrière anatomique
Triple protection:
 mécanique
 chimique (acidité gastrique)
 biologique
anne.decoster.free.fr/immuno/inonspe/3inflam.jpg
Réaction inflammatoire locale
•
•
La réaction inflammatoire locale constitue la première ligne de défense
contre les micro-organismes après les barrières anatomiques
La détection d’un micro-organisme par notre système immunitaire
(détection par des récepteurs des motifs communément retrouvés à la
surface des microorganismes) va entraîner localement l’initiation d’une
série d'événements impliquant des cytokines, le système du
complément…
Les cytokines
•
Les cytokines sont des substances solubles de communication
(messagères) synthétisées par les lymphocytes ou les macrophages
Classées en interférons, facteurs de nécrose des tumeurs, interleukines
•




Elles sont à l’origine des symptômes:
Fièvre (TNF, IL-1, IL-6)
Troubles métaboliques et l’amaigrissement (TNF, IL-6)
Leucocytose
Induction de la synthèse des protéines de l’inflammation par des
hépatocytes, en particulier de la CRP (protéine C réactive)
La CRP « opsonise » des bactéries permettant l’activation du
complément c’est à dire qu’en se fixant sur la bactérie elle facilite son
ingestion par les phagocytes
Le système du complément
• Le système complémentaire est constitué des protéines
sériques qui agissent de manière coordonnée, suivant une
cascade enzymatique
• La complément agit de plusieurs façons:
 Action lytique
Lyse (destruction) des cellules infectées par un virus
 Induit une opsonisation
c’est à dire qu’en se fixant sur la bactérie il facilite son ingestion par les
phagocytes
 Action chimiotactique c’est à dire tendance à se déplacer
dans une direction déterminée sous l'influence des substances
chimiques (cytokines)
www.maladies-a-tiques.com/Reponse%20non%20spe...
Les interférons
•
Sont des glycoprotéines produites par la plupart des cellules en
réponse à des différents stimuli, notamment au décours d’une infection
virale
• Activités:
 Sécrétés par les cellules soumises à une infection virale, bloquent la
multiplication du virus dans les cellules voisines (induisent la synthèse
des protéines antivirales)
 Inhibition de la croissance bactérienne
 Diminution des réponses à médiation cellulaire...
L’action de l’interféron constitue un moyen de défense naturelle
efficace et rapide contre l’infection virale
Interferon “priming” Interferons are produced in response to a viral infection and spread to the nearby
cells where they activate interferon-stimulated genes (ISGs), which are responsible for the
establishment of an “antiviral state” by preventing viral replication and also alert the immune system.
www.acapi.com/images/know_fig4.jpg
Réaction inflammatoire
• Vasodilatation et extravasation des protéines
• Afflux des leucocytes circulants (PNN) et des monocytes qui
dans les tissus vont se différentier en macrophages
Phagocytose
• Les macrophages vont phagocyter les microorganismes, et ce
d’autant plus facilement qu’ils sont opsonisés
• Phases de la phagocytose:
 Phase de fixation
 Phase d’ingestion
 Phase de digestion
Après phagocytose, les microorganismes se trouvent piégés
dans le phagosome
• L’environement généré au sein du phagosome (acidification,
accumulation d’enzymes lysosomiales...) est particulièrement
défavorable à la survie du microorganisme
pedagogie.ac-montpellier.fr/.../Phagocytose.jpg
A. Douay Lycée Lacroix - Narbonne
Réaction inflammatoire
anne.decoster.free.fr/immuno/inonspe/ins.htm
La réponse antibactérienne spécifique
• L’immunité spécifique ou acquise implique une reconnaissance
spécifique des constituants antigéniques
• Les antigènes des bactéries (classiquement des substances
polymériques) sont capables de stimuler directement les
lymphocytes B
• Les anticorps libérés sont de classe IgM , la réponse
immunitaire est uniquement de type primaire
Immunité à médiation cellulaire
rôle primordial dans la défense antivirale
• Les antigènes viraux sont reconnus par des lymphocytes T
• donc la réponse humorale reste tributaire du rôle helper des
lymphocytes T
• les lymphocytes produisent des cytokines (dont l’interféron
gamma) qui stimulent les monocytes et macrophages,
renforçant les moyens non spécifiques de défense antivirale
Effet paradoxal de la réaction immune
• La destruction des cellules infectées est assuré par le système
immunitaire
• L’immunité peut dépasser dans certaines circonstances son rôle
bénéfique et être à l’origine d’atteintes immunologiques de
l’organisme humain, voire des phénomènes auto-immuns
Différents types de défense
•
•
•
Défense contre les bactéries extra-cellulaires: réponse innée Ac de faible
affinité polyréactifs (IgM), complément, polynucléaires neutrophiles puis
développement d’une immunité spécifique avec des Ac de forte affinité
(maturation des LB) en premier IgM spécifiques puis IgG spécifiques +
activation du complément + phagocytose par polynucléaires neutrophiles
Défense contre les bactéries intra-cellulaires: rôle de immunité à médiation
cellulaire LT CD4 TH1 et macrophages réponse innée: faible importance puis
immunité spécifique les LT spécifiques de l’Ag deviennent des TH1 qui
produisent de l’interféron gamma qui agit avec le TNF des macrophages pour
activer les macrophages création d’un granulome inflammatoire
Défense contre les virus: rôle de immunité innée cellules NK, en parallèle la
réponse spécifique se développe activation des LT CD8 qui migrent dans le
tissu infecté destruction des cellules infectées; les Ac sont produits mais ils
sont peu efficaces (le virus est dans la cellule)
www.pasteur.fr/icono/RAR/RAR2006/cavaillon.jpg
From bacteria to infectious diseases. Interaction of microbial derived molecules with host's cells leads
to the production of cytokines, a prerequisite for innate immunity. Overwhelming production is
associated with severe inflammation while the concomitant anti-inflammatory response may be
associated with increased susceptibility to nosocomial infection (Annane D, Bellissant E, Cavaillon J-M
(2005) Septic Shock. The Lancet 365: 63-78).
Traitement des infections
• Trois principes sont à respecter dans le traitement des
infections:
 Traitement symptomatique: traiter les symptômes pour
maintenir un état général permettant au système immunitaire
d’éliminer l’infection au bout de quelques jours
 Traitement étiologique: suppression de la cause
 Traitement palliatif: pallier à la perte d’une fonction
(insuline/diabète)
Antiseptiques et désinfectants
• Formulations contenant des agents chimiques qui sont utilisés
dans la lutte contre les micro-organismes
• Objectif: réduire, voire détruire les flores microbiennes nuisibles
ou risquant d’être nuisibles
• Les désinfectants s’appliquent sur des matériaux inertes, alors
que les antiseptiques sont des préparations destinées à une
application sur des tissus vivants.
• Selon leur activité les antiseptiques seront dits bactéricides
et/ou fongicides, et/ou virucides
• Les antiseptiques sont à usage local
Antibiotiques
• Les antibiotiques sont des agents strictement antibactériens
(innocuité habituelle pour les cellules de m’organisme humain)
• Ils sont classés sur la base de leur structure chimique
• Plusieurs familles d’antibiotiques sont individualisés:
 Inhibiteurs de la synthèse de la paroi bactérienne
 Les inhibiteurs du fonctionnement des membranes
 Les inhibiteurs de synthèse ou de fonction des acides
nucléiques
 Les inhibiteurs de la synthèse des protéines bactériennes
Cibles de l’antibiothérapie
site www.microbes-edu.org
Résistance des bactéries aux
antibiotiques
• Résistance naturelle: caractéristique propre à l’ensemble des
souches d’une espèce bactérienne, transmissible à la
descendance
• Résistance acquise: concerne une proportion plus ou moins
grande des souches d’une espèce bactérienne
•




Résistance par:
Inactivation enzymatique
Défaut de pénétration de l’antibiotique dans la bactérie
Par efflux actif
Par défaut d’affinité pour la cible
Défaut de pénétration de l’antibiotique
site www.microbes-edu.org
Efflux actif de l’antibiotique
site www.microbes-edu.org
Inactivation enzymatique
site www.microbes-edu.org
Modification de l’affinité de la cible pour
l’antibiotique
site www.microbes-edu.org
Traitement antiviral
• Les virus pour se multiplier, détournent à leur profit la
machinerie cellulaire. Les médicaments anti-viraux doivent
inhiber la multiplication des virus dans la cellule sans perturber
la synthèse des constituants de la cellule normale.
• Les processus particuliers du cycle de multiplication virale
constituent la cible pour la chimiothérapie antivirale
• Lorsque les signes clinique apparaissent, le virus s’est multiplié
abondamment
• Il n’existe pas de substance active sur les virus latents
Stérilisation
• Inactivation physique des micro-organismes: la stérilisation,
consiste en l’inactivation la plus complète des micro-organismes
portés par les supports inertes solides ou présents dans des
liquides (préparation des médicaments, fabrication des
dispositifs médicaux à usage unique ou présents dans des
liquides)
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