Négociation en salle des marchés Séance 10 Banque d’investissement et salle des marchés Les risques Les activités principales Acceptation de note d’échange Finance corporative Négociation de titres financiers Gestion de portefeuille Organisation de prêt Acceptation de notes d’échanges 4 Banque Exportateur 5 3 2 6 1 Banque acceptante 6 Importateur 1.Exportation de biens pour valeurs de $1m 2. Exportateur demamde La banue d’accepter de payer $1M en trois mois 3. Banque accepte 4. Exportateur demamde à la banque d’escompté la note. 5. Banque lui donne $950,000 6. 3 mois plus tard, la banque présente la note à la banque acceptante pour paiement de $1M. Celle-ci va chercher l’argent à l’importateur. Finance corporative 1. Marché primaire- obligation et action • Nouvelle émission de titre Détermination du prix Trouver des investisseurs Avis général « underwriting » - garantie d’acheter les titres nonvendus Liaison avec les firmes d’avocats et comptables Finances d’entreprises 2. Mergers and Acquisitions • L’agresseur veut des conseils en ce qui concerne le prix, « timing », tactiques… • L’objet de l’acquisition a besoin de conseils pour se défendre. • Banque charge des prix de consultations très élevés. Ex: Drexel Burnham Lambert et les junk bonds. Les LBOs • Le jargon White knight White squires Trojan Horse Poison Pill Finances d’entreprises 3. Conseils généraux et recherche pour leur client • Prévision sur le marché, les taux de change et d’intérêt… • Développement et innovation des méthodes d’évaluation et de produits. Négociation de titres financiers Front office - négociation des titres Back office – support du front office Gestion de fonds D’où proviennent les fonds: • Les fonds de la banque • Individus (gros montants) • Entreprises (ex: accumulation pour take-over) • Fonds de pensions • Fonds Mutuels Organisation d’une salle des marchés Fonctions d’une salle de négociation Direction Front-office (negociateur) Back-Office Comptabilité Audit Interne Direction Générale définit : Objectifs et motivations poursuivis Les marchés, instruments, opérations et courtiers autorisés Les limites d’exposition Les niveaux de délégation L’évaluation des performances La comptabilité est en charge de La définition des procédures comptables La production de rapports synthétiques Le pointage des comptes Responsabilités du Back-Office Séparation des tâches Définition et formalisation des procédures Connaissance des risques “Settlement” Définition et formalisation Qui peut s’engager avec la banque ? Sur quels marchés et opérations ? Pour quels montants ? Qui peut autoriser un dépassement et comment ? Qui peut valider une opération ? Le suivi et la connaissances des risques De taux De change De contrepartie La maîtrise de ces risques passe par un suivi en temps continu Le système mis en place doit permettre Le contrôle immédiat des opérations Le rapprochement entre les données du système de gestion et celles de la comptabilité Des procédures d’évaluation permanente des résultats Tâches du Back-Office Vérification des traitements Confirmation des opérations Initialisation de la comptabilisation Vérification des avis d’opérés, des dépôts et des appels de marge Transferts de fonds Suivi des positions VaR Trois types d’organisation Back-Office spécialisé Back-Office avancé Back-Office copie conforme de la salle des marchés Back-Office spécialisé Assure exclusivement le traitement des opérations de son pupitre de négociation Avantages: Simplicité des procédures de traitement Faible contrainte en terme de profil de personnel Rapidité de mise en oeuvre Back-Office spécialisé Inconvénients Spécialisation du personnel qui limite la mobilité ultérieure des agents Clivage important entre les opérateurs et les agents du back-office Charge administrative alourdie pour le front-office Le Back-Office avancé Agent détaché qui est l’interface entre le comptoir et les différents Back-Offices en aval Coordination du règlement des litiges, le calcul des résultats, suit directement les opérations initiées par le comptoir Qualification comparable à celle des opérateurs Le Back-Office avancé Avantages • Décharge des tâches administratives du Front-Office • Meilleur compréhension des résultats Désavantages • Faible qualification des back-offices • Risque de double traitement Le Back-Office copie conforme du Front-Office Assure l’intégralité des traitements liés aux opérations initiées par le Front office Avantages • Qualité du service maximale • A même de suivre et de comprendre l’ensemble des opérations • Facilité de transfert entre Back et Front • Calcul et analyse des résultats plus aisés Le Back-Office copie conforme du Front-Office Inconvénients • Qualifications élevés des agents = masse salariale alourdie • Organisation plus complexe pour la centralisation du suivi des positions Le courtier C’est l’intermédiaire entre l’acheteur et le vendeur (entre les clients et les traders, entre les dealers ou les marketmakers…) Le courtier ne prend pas de position sur le marché. Le courtier est un agent, il est rémunéré par la commission sur les transactions qu’il initie. Agency broker : buy side (agit pour des client de la firme) Inter-dealer boker : sale side (assure que les traders de différentes institution pouissent passer leurs transaction de mani`re confidentielle. Le trader Son objectif : acheter bas et vendre haut… Donc générer du profit pour la banque. Orden driven trading : lorsqu’un trader exécute un ordre au marché pour le compte d’un client Proprietary trading : le trader prend position au nom d’une institution. L’information : La quotation en live des marchés, la recherche techinque et fondamentale. Sales people Objectif : Générer de l’activité pour la banque. Rémunération : % des ventes et/ou bonus si objectif atteint. Lien entre les services de l’institution financière (commercial banker, back office, trader…) et les clients. Coté buy side, les sales travaillent pour les trésoriers corporatifs, les investisseurs institutionnels et les investisseurs privés fortunés. Qualités : l’entregent, la disponbilité, l’écoute, le dynamisme, l’information. L’analyste Émettre des recommandation d’investissement Analyste de marché et analyste macro Analyse technique, fondamentale, quantitative Analyste pour des institution de sell side (courtiers) ou buy side (Fonds de placement) Qualité : connaissance du marché, rigueur, esprit de synthèse Les risques Introduction aux risques 1. Risques financiers 2. Classifications des risques 3. Risque de marché et de crédit 4. Credit rating et événement de crédit 5. Principes économiques du risque de crédits 6. Les écarts de crédit Risques de détenir une option Changement dans le prix ou la volatilité du sous-jacent Changement dans le taux sans-risque Manque de liquidité au moment de la revente Événement catastrophique Risque de crédit de contrepartie (incapacité de payer si l’option termine ITM) Les risques Risque de marché: possibilité de fluctuations inattendues dans les conditions du marché • Variation dans les prix, les taux de change ou de rendement • Variation dans la volatilité des marché Méthode d’évaluation • VAR- le gain/perte potentiel pour un titre ou portefeuille associé à un mouvement donné du prix pendant une période de temps. • 2 possibilité: Mesure standardisé proposé par comité de Bâle. Modèle interne de la banque, qui est le maximum entre • Le VAR du jour précédent • 3 * le VAR moyen des soixante jours précédent. Les risques Exemple de calcul de VAR: • Si P0=80$ et σ=10$ • 1% des chances que le titre monte demain à 80 + 2,33*10 = 103,30$ • 1% des chances que le titre baisse demain à 80 – 2,33*10 = 56,70$ • Donc il y a 99% de chance que l’on perde, demain, moins de 80-56,70$ = 23,30$ • 23,30$ : VAR du portefeuille à 99% 68%: 95%: 98%: μ -2,33σ μ -1σ μ -2σ μ μ μ μ +1σ 95%: μ +2σ 98%: μ +2,33σ Risque opérationnel Manque de contrôle interne Possibilité d’erreur ou de pannes du système de négociation/gestion des risques • Évaluation erroné • Mauvaise évaluation des risques • Fraude • Panne du système • Risque de poursuite légales Risque opérationnel Quelques exemples: • Trading non-autorisé • Erreur et omission d’origine humaine • Départ de personnel clé • Activité frauduleuse • Évaluation incorrecte des positions • Communication inadéquate • Problème technologiques… Risque de liquidité Liquidité de fonds • Pas assez de fonds pour continuer les opérations bancaires. (e.g. Barring’s ne pouvait plus répondre à leurs appels de marges). Liquidité de marché Possibilité de coûts plus élevés/inhabilité d’ajuster sa position - Accroissement de l’écart bid/ask - accès au crédit diminue - Les market-maker sont supposés créer la liquidité mais ce n’est pas toujours suffisant. - e.g. La crise de 1998. Risque de liquidité Liquidité : c’est pouvoir convertir un titre ou un contrat financier en cash dans un laps de temps court après notification. La liquidité dépend de : • La taille de la transaction • Le temps de conversion (temps d’exécution de la transaction) • Le coût de la conversion (bid-ask, commissions, coût de l’information et de la recherche) • Profondeur du marché • Compétitivité du marché (nombre de market-makers) La liquidité de n’importe quel marché n’est pas constante! Risque de liquidité Types de risque de liquidité: • Condition de trading normales • Crises de marché (les marchés sont reliés : 1998) Impact sur la VAR : • Liquidity crunch : mouvement du prix et accroissement du spread. VAR en hausse dans le marchés illiquides, à part si on peut retarder la transaction. VAR Position Illiquide Position Liquide Période de détention 3 Catégories de risque de liquidité La microstructure des marché Comportement des investisseurs Le type de produit Risques (cont.) • Risque systémique: défauts corrélés ou manque de liquidité globale • Risque de crédit: Possibilité de perte dûe à un changement imprévu dans la qualité de crédit d’un contrepartie La gestion des risques Le risque de liquidité Ajustement de la VAR pour le risque de liquidité • On ajuste la VAR originelle basée sur le seul risque de marché afin de tenir compte du risque de liquidité. • On ajuste la VAR originelle par le biais d’un facteur d’ajustement : Facteur d'ajustement Bid - ask SpreadIlliquidité Bid - ask SpreadLiquidité La gestion des risques Le risque opérationnel Un système de contrôle adéquat doit : • • • • • • • • Politique de risque claire Règlement approprié et documenté adéquatement Séparation du front et back office Gestion du risque indépendant (middle office) Fonction de contrôle interne (audit) efficiente Règle de décision financière appropriée (Sharpe) Mécanisme incitatifs Contrôle du risque et limitation des preneurs de décision. La gestion des risques Le risque opérationnel Le rôle des intervenants: • Compréhension de l’activité • Qualifications • Délégation • Compréhension des risques • Remise en question continuelle du système La gestion des risques Le risque légal Le risque légal : incertitude sur le respect des terme des contrats une fois qu’il y a violation ou litige. Sources : • • • • Documentation incomplète Établissement de la preuve de violation Définition de la juridiction faisant loi Non-anticipation des changements dans la loi et leurs interprétations • Changement dans la règlementation La gestion des risques Le risque légal Gestion du risque légal : • S’assurer du meilleur conseil légal avant de signer le contrat. • Emploi des conventions maîtresses (Master Agreement) • Quantifier le risque légal lorsque c’est possible Des exemples de mauvaises gestion du risque… Risque de marché et opérationnel: • Barings • Daiwa 13 juillet 1995, Toshihide Iguchi, vice-président de la branche de la banque Daiwa à New-York, confie dans une lettre de 30 page à son président avoir perdu 1,1 milliards USD en transigeant sur les obligation fédérales US. Pendant 11 ans, il a couvert les pertes de ses transactions en vendant les titres détenus par Daiwa et ses clients. Il falsifiait les livres! Conséquences : les actifs de Daiwa et ses réserves (200 et 8 milliards USD) lui ont permis d’absorber la perte. Mais la banque a du se retirer des Etats-Unis et se concentrer sur son marché domestique suite au poursuites judiciaires et criminelles intentées par le ouvernement US contre la banque. Pourquoi? Iguchi (comme Leeson) s’occupait du back et front office de la banque, qui était un acteur majeur du marché des titres à revenu fixes US. Des exemples de mauvaises gestion du risque… Risque de marché et opérationnel: • Allied Irish Bank (février 2002) Perte de 750 millions USD Branche de Allied Irish Bank à Baltimore Pourquoi: Un trader, John Rusnak, dont la mission initiale était de faire de l’arbitrage sur les dérivés devises (volatilité) faisaient en fait du directionnel et falsifiait les entrées comptables… Comment faisait-il?? Ils vendait des options virtuelles, et rentraient dans les livres des revenus autant virtuels pour couvrir ses pertes… Il manipulait également la VAR… Qui était calculée alors à même ses propres informations, alors que son calcul daoit se faire de manière indépendante!!