Le lave

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1 Historique
La lessiveuse apparaît au XIXème
siècle. Lorsque l'eau est en ébullition,
elle remonte par une cheminée et
arrose le linge.
En 1830 apparaissent, en Angleterre, les
premières machines à laver mécaniques.
Flandria, constructeur Français, crée la
barboteuse. C'est une machine en bois en
forme de berceau effectuant un
mouvement de va-et-vient et commandée
par une manivelle.
En 1929 apparaissent les premières machines à
laver française avec un essorage incorporé.
Bendix, société d'aviation américaine, crée en 1937,
la première machine à laver tout automatique.
En France, l'age d'or des lave-linge commence en 1950.
Les modèles en bois disparaissent pour laisser la place au métaux.
L'essorage est incorporé dans le même appareil.
Les premiers appareils réalisant des cycles complets et
automatiques arrivent sur le marché au milieu des années
60.
1977: Première lavante-séchante
Fin des années 70: De nouvelles options sont disponibles (Température et
essorage variable)
Au milieu des années 80, grâce à l'avènement
de
l'électronique
les
constructeurs
commencent à proposer des appareils peu
gourmands en électricité
Jusqu'à aujourd'hui le challenge relevé par les constructeurs concerne
désormais les consommations en eau et en électricité des appareils, en les
diminuant.
2 La dureté de l'eau
La dureté de l'eau s'exprime en degrés hydrotimétriques (°th). il
s'agit des minéraux générant le calcaire sous l'action de la
chaleur dans les appareils ménager.
Eau douce < 15°th
Eau moyenne 15 < °th < 25
Eau dure 25 < °th < 35°
Eau très dure > 35°th
2.1 Les effets d'une eau dure
- Dépôt de calcaire dans l'appareil.
- En se combinant avec la lessive les minéraux créent des
substances visqueuses blanches se déposant sur le linge.
- Diminution de l'efficacité de lavage
- Le linge aura tendance à grisailler
Solution: Augmenter légèrement le dosage lessiviel
2.2 Les effets d'une eau douce
- Débordements de mousses
- Vieillissement prématuré de l'appareil
- Réduction de l'efficacité de lavage
- Mauvais rinçage du linge
Solution: Diminuer le dosage lessiviel
3 Linge, salissures, et lessives
3.1 Le linge
Le linge est composé de fibres. Elle peuvent être de nature différente.
-Les fibres animales: Laine et soie.
-Les fibres végétales: Coton et lin.
-Les fibres minérales: Fibre de verre et amiante.
-Les fibres artificielles: Viscose, rayonne, fibranne, acétate etc...
-Les fibres synthétiques: Polyesters, polyamides, élasthanne, etc...
3.2 les symboles d’une étiquette
LAVAGE : le cuvier
Le cuvier,ce symbole exprime le lavage.
Les chiffres à l'intérieur du cuvier indiquent la température de
lavage maximale, en degré Celsius.
La main dans le cuvier signifie que l'on peut laver à la main. Le
symbole souligné d'un trait indique des précautions particulières
à respecter.
Température en °C
Action mécanique :
1 trait = réduite
2 traits = très réduite
BLANCHIMENT : le triangle
Ce symbole autorise le blanchiment avec tous types de produits, notamment
à base de chlore (exemple : eau de Javel) ou d'oxygène.
SECHAGE le cercle inscrit dans un carré
Ce symbole conseille sur le réglage du niveau de température
d'un sèche-linge : 1 point pour une température modérée (environ 50°
C), 2 points sans restriction.
REPASSAGE le fer à repasser
Ce symbole définit, par 1, 2 ou 3 points
la température maximale du fer à utiliser.
NETTOYAGE A SEC le cercle
Nettoyage à sec
TRAITEMENT INTERDIT la croix de Saint André
La croix de Saint André placée sur un symbole vierge de toute
indication d'entretien signifie que le traitement est interdit.
3.3 Usure du linge
70% : au fait de le porter. 20 % : Le lave-linge 10% : sèche-linge
3.4 Les salissures
Les salissures pigmentaires :
terre, de poussières, de sable, de suie etc.
Les salissures blanchissables :
taches de vin, de fruits, d'herbe, de café, etc.
Les salissures grasses :
Huiles, beurre, graisses diverses
Les salissures protéiniques :
Ce sont les taches les plus résistantes, le sang, l'oeuf, poissons, etc
3.5 Les lessives
Les actions de la lessive :
L'action mouillante :
L'action émulsionnante
facilite
l'imprégnation
de l'eau dans les
diverses salissures.
Lorsque les salissures sont
extraites du linge, elles sont
divisées (émulsionnées) en
particules plus petites.
L'action anti-redéposition
L'action détachante
Garder les salissures en
suspension dans l'eau afin
qu'elle ne se redéposent pas
sur le linge.
élimination des taches
colorées,
et
des
salissures à base de
protéines (sang, oeuf).
L'action anti-calcaire
Le calcaire contenu dans l'eau ne doit pas
se déposer sur le linge, pour éviter de
rendre le linge rêche et grisaillant.
3.6 Les formes de lessive
La poudre
C'est le produit le plus efficace à
toutes températures, sur la plupart
des salissures
Les pastilles ou tablettes
Faciles à doser, il faut les mettre
directement dans le tambour.
Elles ont tendance à se dissoudre
plus lentement dans l'eau, ce qui
peut engendrer un mauvais
résultat de lavage.
Les spécialisés
Elles
présentent
des
caractéristiques pour agir dès
basses
températures,
et
contiennent des agents spécialisés
dans le traitement des linges
délicats et des couleurs.
Les liquides
Elles sont adaptées aux lavages
à basses températures car leur
dissolution est plus rapide, faciles
à doser, on peut les préconiser
pour les prélavages.
Les doses liquides
Enrobées d'un film plastique qui
a la propriété de se dissoudre
au contact de l'eau. Avec un
programme court, la dissolution
peut être incomplète.
Les lessives micros
Elles permettent un résultat optimum,
avec une dose minimum. Plus
concentrées en agents actifs, elles sont
très efficace à basse température.
3.7 Les additifs
L'assouplissant
-Facultatif, il se verse dans le
bac prévu, et il sera utilisé au
moment du dernier rinçage.
-Il permet d'obtenir un linge
plus doux, souple et supprime
les phénomènes d'electricité
statique.
-Essorage,
séchage,
et
repassage facilité.
Les produits détachants
-Ils existent, en spray, en gel ou
même en lingettes, et sont
appliqués directement sur le linge
avant
le
lavage.
-Ils existent également sous forme
de pastilles, à joindre à la lessive
avec le cycle de lavage.
L' eau de javel (ou Chlore)
Elle est utilisée comme agent de
blanchiment
et
désinfectant.
-Elle
doit
être
diluée.
-Elle est prise au premier rinçage.
Les anti-calcaires
-Ils se présentent sous la forme de
poudres ou de pastilles, et
préviennent contre les effets
néfastes
du
calcaire.
-Ils permettent au linge de rester
souple, et éviter son grisaillement
Les intégrables
4 Les poses
La pose libre.
Les encastrables.
On peut disposer de
ce type d'appareil
comme on le veut,
salle de bain, cuisine,
buanderie.
Les
appareils en pose libre
peuvent être choisis
en chargement par
dessus
(Top),
ou
frontal (Hublot).
Il s'agit des appareils
que l'on va glisser
sous un plan de
travail par exemple,
ils gardent leur aspect
d'origine, et l'on peut
retirer leur couvercle.
C'est généralement le
lave-linge à hublot qui
est caractérisé ainsi.
C'est le lave-linge que
l'on va installer dans une
cuisine aménagée. On
pourra l'habiller d'un
revêtement semblable
au design de la cuisine
de façon à ce qu'ils se
confondent
complètement. Les lavelinge à hublot sont
retenus
par
les
constructeurs pour ce
type de pose.
5 Les types
Le lave-linge top ou chargement par dessus.
bandeau de commande et couvercle sur sa face supérieure.
Ouverture par le dessus. Généralement d'une longévité
mécanique supérieure au frontal (support de la charge de linge sur
2 axes).Faible encombrement (40 cm de large). Capacité de
lavage, généralement limité à 5/6 Kg de linge (A quelques
exceptions près). Maniable (généralement sur roulettes). Ne peut
être installé dans une cuisine intégrable. Intervention technique
facilité pour le remplacement des pièces, accès par les flancs
(Sauf quelques exceptions).
Le lave-linge frontal ou chargement par devant.
Meilleures ventes sur le marché français, il a su détrôner sa
rivale en chargement par le dessus. Capacités supérieures à 5
Kg (6, 8 ou 10 kg). Plus encombrant (60 cm de large).
Couvercle pouvant être retiré pour insertion sous un plan de
travail, ou servir de table de travail. Possibilité d'installer un
sèche-linge sur son couvercle. Pose encastrable et intégrable
(Plus onéreuse). Moins maniable. Accès au organes pour
maintenance plus compliqué. Existe également en modèle
réduit pour petits espaces.
6 Diagramme sagittal
CORBEILLE LINGE
SALE
ARMOIRE
R19
R20
R11
R18
R10
SÈCHE-LINGE
R12
R13
R16
UTILISATEUR
R22
R4
R5
R23
R17
R9
R6
R2
R21
R7
RÉSEAU
D’ADDUCTION
R1
R15
MACHINE A
REPASSER
R3
R6
LAVE-LINGE
R6
R14
R21
R8
RÉSEAU
D’ASSAINISSEMENT
RÉSEAU EDF
7 Définition des relations
R1 : Produits lessiviels plus additifs dosés par l’utilisateur.
R2, R10, R14 : Sélection du programme et mise en marche des objets techniques : Lave-linge,
sèche-linge et machine à repasser.
R3 : Linge sale trié par nature de fibre, par couleur et en fonction du degré de salissure.
R4 : Linge propre à taux d’humidité réduit.
R5, R11, R16 : Contrôle visuel de la mise en marche et du déroulement du programme.
R6 : Énergie électrique.
R7 : Eau froide sous pression.
R8 : Eaux usées.
R9 : Eau déminéralisée.
R12 : Linge propre et sec mais froissé.
R13 : Linge propre à taux d’humidité réduit.
R15 : Linge propre et sec mais froissé présenté pièce par pièce.
R17 : Linge repassé.
R18 : Air chaud et humide.
R19 : Linge sale.
R20 : Linge repassé.
R21 : Eau condensée.
R22 : Particules de linge(peluches).
R23 : Produit assouplissant.
8 Schéma fonctionnel du premier degré
R5
R2
ACQUISITION
DES
CONSIGNES
GESTION
ET
TRAITEMENT
DES
DONNÉES
L1
L10
L2
FP2
L6
CONVERSION
É. ÉLECTRIQUE /
É. MÉCANIQUE
FP3
L9
L3
FP1
L7
L12
R6
ALIMENTATION
FA
L8
DU
CONVERSION
É. ÉLECTRIQUE /
É. THERMIQUE
L4
LINGE
R4
FP5
R1
L11
DISTRIBUTION
R3
LAVAGE
FP4
L5
R7
R8
FP6
L13
FP1 : ACQUISITION DES CONSIGNES
Acquérir les consignes de fonctionnement du lave-linge.
entrée :
 R2 : consignes de fonctionnement du lave linge saisies par l'utilisateur.
sortie :
 L1 : signaux électriques représentatifs des consignes de fonctionnement saisies par
l’utilisateur.
FP2 : GESTION ET TRAITEMENT DES DONNÉES
Cette fonction gère l’ensemble du fonctionnement du lave-linge
entrées :
 L1 : signaux électriques représentatifs de la consigne de fonctionnement saisie par l’utilisateur.
 L6 : signal électrique représentatif de la vitesse de rotation du moteur.
 L7 : signal électrique représentatif du niveau d’eau dans la cuve.
 L10 : signal électrique représentatif de l’état de la porte.
 L12 : signal électrique représentatif de la température de l’eau dans la cuve.
sorties :
 R5: compte rendu de l’état de fonctionnement du lave linge.
 L2 : signaux électriques de commande de rotation et de vitesse du moteur.
 L5 : signaux électriques de commande de la distribution de produits et d’eau.
 L8 : signal électrique de commande du chauffage de l’eau.
 L9 : signal électrique de commande du verrouillage de porte.
 L11 : signal électrique de commande de l’évacuation des eaux.
FP3 : CONVERSION ÉNERGIE ÉLECTRIQUE / ÉNERGIE MÉCANIQUE
Cette fonction permet la conversion de l’énergie électrique en énergie
mécanique permettant la rotation du tambour.
entrée :
 L2 : signaux électriques de commande de rotation et de vitesse du moteur.
sorties :
 L3 : mouvement de rotation du tambour.
 L6 : signal électrique représentatif de la vitesse de rotation du moteur.
FP4 : CONVERSION ÉNERGIE ÉLECTRIQUE / ÉNERGIE THERMIQUE
Cette fonction permet le chauffage de l’eau à l’intérieur de la cuve.
entrée :
 L8 : signal électrique de commande du chauffage de l’eau.
sortie :
 L4 : chaleur.
FP5 : LAVAGE DU LINGE
Cette fonction permet le lavage du linge
entrées :
 R3 : Linge sale trié par nature de fibre, par couleur et en fonction du degré de salissure.
 L3 : mouvement de rotation du tambour.
 L4 : chaleur.
 L9 : signal électrique de commande du verrouillage de porte.
 L11 : signal électrique de commande de l’évacuation des eaux.
 L13 : eaux de lavage.
sorties :
 R4 : Linge propre à taux d’humidité réduit.
 R8 : Eaux usées.
 L7 : signal électrique représentatif du niveau d’eau dans la cuve.
 L10 : signal électrique représentatif de l’état de la porte.
 L12 : signal électrique représentatif de la température de l’eau dans la cuve.
FP6 : DISTRIBUTION
Cette fonction permet d’obtenir de l’eau avec ou sans produit lessiviel. La
quantité d’eau distribuée est fonction du mode de lavage sélectionné, de la
charge de linge à laver et du type de séquence sélectionné.
entrée :
 R1 : Produits lessiviels plus additifs dosés par l’utilisateur.
 R7 : Eau froide sous pression.
 L5 : signaux électriques de commande de la distribution de produits et d’eau.
sortie :
 L13 : eaux de lavage
FA : (Fonction Annexe) ALIMENTATION
Cette fonction permet d’obtenir différentes tensions d’alimentation des cartes
électroniques.
entrée :
 R6 : signal électrique 230V / 50Hz(Réseau EDF).
9 Constitution
de l’appareil
Vue
d’ensemble
Vue coté droit
Vue coté gauche
Vue coté droit
Lave linge frontal
1. Minuteur
2. Boîte à produits
3. Tuyau évent vapeurs
4. Pressostat
5. Ressort suspension cuve
6. Cuve
7. Durit chargement lessive
8. Tuyau électrovanne-bac
9. Électrovanne alimentation en eau
10. Tuyau alimentation eau
11. Lest arrière
12. Poulie tambour
13. Palier
14. Thermostat
15. Élément chauffant
16. Tuyau vidange
17. Poulie moteur
18. Moteur
19. Amortisseur
20. Pompe vidange
21. Cloche prise pression
22. Filtre vidange
23. Tuyau cuve-corps filtre
24. Sécurité porte
25. Hublot
26. Joint de hublot
27. Lest avant
28. Tambour
1. Électrovanne alimentation en eau
2. Boîte à produits
3. Durit bac-cuve
4. Cuve
5. Tambour
6. Tuyau vidange
7. Filtre vidange
8. Pompe vidange
9. Durit cuve- corps filtre
10. Tuyau aspiration pompe de cyclage
11. Pompe de cyclage
12. Tuyau de cyclage
13. Élément chauffant
10 les différents éléments du lave linge
10.1 Le programmateur
1-Plaque de Connexions
2-Contacts
3-Micro moteur
4-Bloc cames rapides
Celui-ci est composé de cames
entraînées par un moteur
synchrone et des contacts
actionnés par les cames.
5-Bloc cames lentes
6-Carter
10.2 L’électrovanne
C’est un composant à la fois hydraulique et
électromécanique destiné à admettre la
quantité d’eau nécessaire dans l’appareil.
Caractéristiques :
Tension nominale, ex : 230V – 50Hz
Impédance de la bobine, ex : 1950 Ω à 20C
Débit, ex : 8l / min
Nombre de voix, ex : 1 voie
Symbole :
1. Entrée eau
2. Corps électrovanne
3. Filtre
4. Réducteur débit
5. Bobine
6. Ressort
7. Noyau mobile
8. Caoutchouc
9. Membrane
10. Sortie eau
Contrôle de l’efficacité
Elle charge toujours de l’eau, même avec l’appareil arrêté :
-Electrovanne bloquée mécaniquement, remplacer l’électrovanne.
Elle charge toujours de l’eau pendant le cycle de lavage :
-Vérifier le circuit hydraulique du pressostat et le pressostat.
Elle ne charge pas d’eau :
1. L’électrovanne vibre (ronflement bobine), mais elle ne charge pas d’eau :
- Vérifier le circuit hydraulique d’alimentation électrovanne (robinet fermé,
pression hydrique insuffisante, tuyau alimentation étranglé);
- Electrovanne bloquée mécaniquement: remplacer l’électrovanne.
2. L’électrovanne ne vibre pas:
- Mesurer l’enroulement bobine (3500 - 4500 ohms): s’il est défectueux, remplacer
l’électrovanne;
- Electrovanne bloquée mécaniquement: remplacer l’électrovanne;
- Vérifier le circuit hydraulique du pressostat et le pressostat;
- Vérifier le fonctionnement correct du minuteur ou de la carte
électronique principale.
Electrovanne 3 voies :
Electrovanne Vapeur (pas dans
les lave-linge)
Electrovanne avec débitmètre
Si l’électrovanne comprend un débitmètre, ce capteur émettra des impulsions électriques de
5 V à l’électronique principale. Ceci se fait par un aimant qui ouvre et qui ferme un contact
Reed. L’aimant se trouve sur une turbine tournante. La pression de l’eau fait tourner la
turbine et envoie des impulsions à l’électronique principale
10.3 : le pressostat
C’est un composant qui permet de détecter le
niveau d’eau dans la cuve.
Pressostat
Cuve
Tambour
Tuyau pressostat
Tuyau de vidange
Chambre de compression
1. Trou entrée air
2. Diaphragme
3. Chambre interne
4. Lame contact
(déclenchement rapide)
5. Vis réglage niveau
6. Vis réglage différentiel
Le pressostat joue le rôle d’un interrupteur
commandé par la pression. Lors du
remplissage, le niveau d’eau monte dans la
cuve et dans la chambre de compression.
L’air prisonnier dans le circuit étanche
(pressostat, tuyau de pressostat et chambre
de compression) monte en pression. Sous
l’effet de cette pression, la membrane se
déforme et le contact change d’état. Le seuil
de déclenchement est réglable par une vis.
Symbole :
Le pressostat analogique
Le principe repose sur la mobilité d'un aimant (en contact avec la membrane). Celui-ci
en se déplaçant dans une bobine vient modifier la valeur de l’inductance. Cette
variation d’inductance modifie la fréquence d’un oscillateur
Fréquence (Hz)
L’information
délivrée
au
programmateur est une fréquence
qui varie en fonction du niveau d’eau
dans la cuve
45
36
100
200
300
Pression (mm CE)
10.4 La sécurité de porte
Elle assure le verrouillage et le déverrouillage de la porte par l’intermédiaire d’une
CTP et elle rend compte de l’état de la porte par l’intermédiaire d’un contact qui
fait office de fin de course.
1. P.T.C.
2. Plaquettes bi-métal
3. Contact en position de repos
4. Contact fermé
Le PTC est une résistance en matériau céramique qui a la Caractéristique d’augmenter sa
résistance interne en fonction de la température.
Dans ce dispositif, le PTC est utilisé comme élément chauffant des plaquettes bi-métal. Par
effet de la température, les deux plaquettes Se déforment (de A à B) en déplaçant le levier qui
va fermer le contact de l’interrupteur général.
En même temps, le cliquet, commandé par la lame du contact, sort en bloquant le curseur.
Le tout s’effectue en environ 5 secondes à partir du moment où le dispositif est alimenté.
Quand on coupe l’alimentation, le PTC refroidit (1-2 min) et les plaquettes se portent dans la
position initiale en ouvrant le contact et en libérant le curseur.
Variante avec dispositif pneumatique
Un tuyau raccorde le retardateur au
corps filtre.
Quand la pression sur la membrane
dépasse la force du ressort antagoniste
(100 ± 30 mm de colonne d’eau), le
cliquet sort en bloquant le curseur.
Sécurité de porte à ouverture immédiate
Certains
modèles
avec
contrôle
électronique sont équipés d’un dispositif
instantané de sécurité porte; cela signifie
qu’il est possible d’ouvrir la porte dès que
le tambour s’arrête.
1. PTC de protection du solénoïde
2. Solénoïde
3. Leviers
4. Came
5. PTC-bimétal
6. Contacts électriques (interrupteur général)
7. Cliquet de blocage
10.5 Pompe de vidange
Les eaux du bac de rétention saturées de salissures, ainsi que les eaux de rinçage et
d’essorage, sont évacuées par pompage vers le réseau d’assainissement. Le moteur utilisé
et de type synchrone à spires de frager
2
Exemples de caractéristiques:
Tension d’alimentation : 230 V / 50 Hz
Vitesse de rotation : 3000 tr/min
Puissance absorbée : 34 W
Courant absorbé : 0.3 A
Débit : 16 l/min
Valeur ohmique à 20 °C : environ 155 
1. Roue
2. Rotor
3. Stator
Le rotor est formé d’un aimant permanent et la rotation peut s’effectuer aussi
bien dans le sens des aiguilles d’une montre que dans le sens contraire.
Le rotor peut tourner pendant environ un quart de tour sans faire tourner la roue.
C’est pourquoi, si la roue est bloquée par un corps étranger, le rotor peut
effectuer des petits mouvements dans le sens des aiguilles d’une montre puis
dans le sens contraire jusqu’à débloquer la roue.
Le débit de ces pompes est d’environ 22-25 l/min, la hauteur d’élévation
maximum est de 90 cm.
Contrôle de l’efficacité
1. Vérifier que la roue n’est pas bloquée par des corps étrangers et qu’elle n’est
pas usée.
2. Vérifier la résistance de l’enroulement du stator. La mesure doit être d’environ
150/200 Ω.
Attention! Dans certains cas, si elles sont alimentées à vide (débranchées du
circuit hydraulique), les pompes de type synchrone peuvent ne pas démarrer car,
étant donné leurs caractéristiques de fabrication, elles ont besoin d’un couple
antagoniste sur la roue pour permettre au rotor de tourner dans un sens ou
l’autre. C’est pourquoi les pompes doivent être essayées uniquement montées
sur la machine, après qu’un peu d’eau a été chargée.
10.6 Les thermoplongeurs :
Ils permettent de chauffer l’eau à
température sélectionnée par l’utilisateur
la
1. Fourreau tubulaire
2. Connecteur
3. Élément chauffant à filament
4. Isolant
1. Elément de chauffage
2. Fusible Thermique
3. CTN, sonde de température
4. Raccordement
Exemples de caractéristiques :
Tension nominale : 230V / 50 Hz
Type : avec thermofusible de 128 °C incorporé
Puissance : 2000 W ou 2400 W
Valeur ohmique à 20 °C : environ 20
10.7 Le moteur d’entrainement
10.7.1 Le moteur universel
Ce type de moteur est
désigné par universel car il
peut
être
alimenté
indifféremment en courant
continu ou en courant
alternatif. Il fourni un couple
de démarrage et demande
un courant d’appel assez
important.
Cependant
l’inversion de son sens de
démarrage et la variation de
vitesse en courant alternatif
sont
des
opérations
basiques.
Exemple de Caractéristiques :
Tension nominale : 230 V / 50 Hz
Nombre de pôles : 2
Sens de rotation : 2
Vitesse de rotation : 1150 tr/min
Résistance stator : 1.5   7 %
Résistance rotor : 1.7   7 %
Résistance tachy : 90   10 %
Inversion du sens de rotation
Une inversion du sens de rotation pendant la
phase lavage entraîne un lavage plus
efficace. Pour inverser le sens de rotation du
moteur, il suffit de changer le sens du
courant soit dans l’induit soit dans l’inducteur.
Réglage de la vitesse du moteur
Ce réglage est obtenu en modifiant, à l’aide d’un contrôle électronique, la tension (V)
appliquée au moteur.
La technique adoptée est la commande par “découpage de phase” du TRIAC. Le
TRIAC est un interrupteur électronique bidirectionnel. La fermeture du circuit entre
A1-A2 (anodes) s’effectue
grâce à des impulsions d’allumage sur la borne (G).
Convertisseur CA/CC pour moteur universel
Ce composant est utilisé uniquement sur certains modèles avec contrôle électronique, il a pour
fonction de convertir le courant alternatif, généré par le
triac de la carte électronique principale, en courant “continu” pour l’alimentation du moteur de
rotation du tambour.
Symbole :
Schéma électrique :
10.7.1 Le moteur Asynchrone
On peut les trouver dans les appareils à essorage variable de grosse capacité (+ de 6 kilos de
linge), associés à une électronique spécifique.
Moteur asynchrone monophasé
Il s’agit de moteurs du même type que ceux utilisés dans les sèche linge ou les pompes de
cyclage des lave vaisselle. À la différence que les enroulements utilisés pour le lavages et
l’essorage sont différents :
Le stator est formé de quatre enroulements:
- 2 enroulements de vitesse élevée à deux polarités, pour le fonctionnement en essorage:
Un enroulement de fonctionnement et un de démarrage, avec le condensateur en série.
La rotation du tambour à vitesse élevée s’effectue toujours dans le même sens (inverse des
aiguilles d’une montre).
- 2 enroulements de faible vitesse pour le fonctionnement en lavage. Au niveau de la
réalisation, ils sont identiques, à 12 ou 16 polarités.
Moteur asynchrone triphasé
Les moteurs asynchrones triphasés sont constitués d’un stator sur lequel
sont enroulés
les bobinages (enroulements imprégnés dans des résines, qui
garantissent une excellente protection contre l’eau) qui constituent les
pièces polaires.
Les bobinages sont toujours en nombre multiple de trois. À l’intérieur du stator, on trouve un
rotor solidaire de l’arbre, constitué d’un empilement de tôles magnétiques qui comprend un
circuit
(généralement en aluminium moulé sous pression) dénommé à cage d’écureuil, car il est
constitué d’une série de barres disposées de façon à former un cylindre entre deux anneaux.
Quand le stator génère un champ magnétique tournant, des courants électriques se créent
par induction dans la cage. En s’opposant au champ générateur, ils produisent un couple
moteur sur le rotor.
La vitesse de rotation maximum en tours par minute d’un moteur asynchrone est liée à la
fréquence d’alimentation et au nombre de paires de pôles.
Les moteurs triphasés sont caractérisés par une fiabilité élevée déterminée par l’absence de
balais.
Ils peuvent également être alimentés par des variateurs, à partir d’une source d’alimentation
encourant continu.
Les enroulements du stator peuvent être couplés en étoile ou en triangle.
Module de commande moteur induction triphasé
Forme des signaux d’alimentation du moteur
Caractéristiques des moteurs asynchrones triphasés
Moteur asynchrone avec générateur tachymétrique, sans balai (donc durée de vie
plus longue et moins de bruit)
- la vitesse de rotation du moteur est commandée en fréquence et tension,
permettant un contrôle de la vitesse plus précis. Meilleurs rendements ( 40%
comparé au 15% du moteur universel classique )
- Échauffement très faible permettant des cadences très élevées ( 95% de temps
de brassage )
- Vitesse de rotation max. : 1800 tr/min
Filtre antiparasite
Il s’agit d’un dispositif qui, branché à l’entrée de la ligne d’alimentation électrique du
lave-linge, évite l’émission des perturbations en radiofréquence.
Schémas électriques
L’appareil émet des perturbations en radiofréquence :
- vérifier l’efficacité de l’installation de terre.
L’appareil ne fonctionne pas :
- avec un ohmmètre, mesurer si le composant est interrompu:
- entre 1 – 3, environ 0 Ω ;
-entre 2 – 4, environ 0 Ω.
Intervention des protections de l’installation électrique:
-mesurer avec un ohmmètre (capacimètre) si le composant est en court-circuit entre
3 - 4 (>500KΩ);
- vérifier s’il y a des dispersions vers la masse.
Thermostat à bimétal
Ce type de thermostat, dans les différentes versions avec un ou deux contacts,
normalement fermés ou ouverts, peut être utilisé pour:
- contrôle de la température de l’eau de lavage;
- contrôle de la température de l’air de séchage;
- sécurité contre les surchauffes
1. Capsule en acier
2. Bimétal
3. Contact
4. Ressort
5. Tige température élevée
6. Tige basse température
Principe de fonctionnement
Le disque bimétal, quand il atteint la température d’étalonnage du thermostat, se
déclenche et,à l’aide d’une tige, ouvre (ou ferme, selon la version) les contacts.
Pendant le refroidissement, le bimétal retourne à la position initiale quand la
température de réenclenchement préétablie est atteinte.
Thermostat réglable
Les thermostats ont pour fonction de régler et contrôler la T° de l’eau de lavage.
Ils peuvent être du type à dilatation de fluide avec La possibilité de régulation de
la T° d’intervention.
1. Bulbe
2. Tube capillaire
3. Gaine tube capillaire
4. Corps thermostat
5. Contact
Contrôle de l’efficacité
1 - À l’aide d’un testeur, vérifier si, à froid, les contacts
sont en position correcte (normalement fermés).
2. Faire chauffer le bulbe du thermostat et vérifier si la
commutation des contacts s’effectue correctement.
3. Laisser refroidir le thermostat et vérifier si les contacts
retournent dans la position de réenclenchement.
4. Vérifier si le tube capillaire du thermostat est fixé
correctement sur la cuve et la présence des spires.
Sonde de température NTC
Sur les modèles électroniques, une sonde de type
NTC est utilisée pour le contrôle de la température
de lavage: elle est réalisée de façon à ce que sa
résistance interne diminue quand la température
augmente. La diminution de la résistance est
détectée par le contrôle électronique qui débranche
l’élément chauffant une fois la température désirée
atteinte.
1. Résistance NTC
2. Capsule métallique
3. Bornes
4. Boîtier en plastique
Contrôle de l’efficacité
À l’aide d’un testeur, vérifier si la valeur de résistance de la sonde correspond à la
température.
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