Bien manger pas cher
Aux situations de précarité s’ajoutent désormais les effets encore plus larges de
l’austérité et des restrictions en tout genre… Mais il faudra toujours manger pour
vivre ! Pour des raisons économiques, voire écologiques, il sera vraisemblablement
de plus en plus utile d’apprendre à cuisiner équilibré sans trop dépenser.
Quels sont les aliments pratiques et économiques ?
Le lait, les œufs et les légumes secs sont les principaux aliments peu chers et d’excellente
qualité nutritionnelle. Comme l’œuf, le lait apporte des protéines de bonne qualité, des
vitamines et des minéraux. Les viandes à mijoter (bœuf aux carottes, blanquette de veau…)
sont aussi de bon rapport prix/qualité nutritionnelle. Il faut bien sûr y ajouter les aliments
pratiques et indispensables comme le pain, les fruits, les yaourts, fromages et fromages
blancs. Sans oublier tout ce qui donne de la saveur : beurre, crème fraîche, fromage râpé,
mais aussi épices et herbes aromatiques. Thym, laurier, curry, paprika, muscade, curcuma
pour parfumer les plats. Ou encore cannelle, sucre vanillé, eau de fleur d’oranger pour les
yaourts et fromages blancs nature…
Comment manger équilibré et bon marché ?
On piochera dans les grandes familles d’aliments ; pain et féculents, fruits et légumes, lait et
produits laitiers, viandes, poisson ou œufs, matières grasses, produits sucrés… En
choisissant les fruits et légumes de saison (moins chers), les viandes et poissons dont les
prix sont les plus abordables. On peut aussi régulièrement remplacer la viande ou le poisson
par des œufs ou des plats à base de lait : gratins, sauce béchamel, lasagnes… Sans oublier
d’utiliser le lait pour des desserts : flans, crèmes, milk shake aux fruits, clafoutis…
Que faut-il avoir en réserve ?
Tous les aliments de base. Dans le réfrigérateur : œufs, lait, fromages (emmental, comté,
cantal, camembert, brie…), laitages (yaourts et fromages blancs), fruits et légumes de
saison, beurre. Dans les placards : lait (UHT, en poudre ou concentré), féculents (pommes
de terre, pâtes, semoule, riz, polenta…), conserves de légumes (tomates, lentilles, pois
cassés, haricots, pois chiches…), pâtés et poissons en boîte (sardines, thon, maquereau…),
conserves de fruits.
Comment ne pas gaspiller ?
Pour tous les aliments, il y a un art d’utiliser les restes (rubriques spéciales dans les livres,
les revues de cuisine ou sur Internet).Si l’on a trop de pain par exemple, on peut le congeler,
coupé en tranche ou en morceaux. Même dur, il servira en croûtons pour une soupe. Autre
exemple, les restes de fromage, congelés dans un sachet, puis râpés selon les besoins :
fondus, ils accompagneront des pâtes ou des légumes.
Comment faire de bonnes courses ?
D’abord ne pas avoir le ventre vide, pour éviter les tentations. Mieux vaut manger avant ! Et
aussi faire une liste, prévoir les quantités nécessaires. Partir avec sacs et cabas, pour
gagner quelques centimes à chaque fois. Au marché et dans les magasins, il est
indispensable de comparer les prix (au kg). De repérer les produits de saison et en
promotion. Tout en se méfiant des lots (« 2 achetés + 1 offert »), qui incitent à acheter plus.
Attention, les formats familiaux ne sont pas toujours moins chers. Pour les produits de base,
les prix bas sont aussi de bonne qualité. Enfin, on lira aussi les dates limites de
consommation (DLC= à ne pas dépasser)) ou d’utilisation optimale (DLUO : on peut encore
consommer l’aliment les jours qui suivent). (Nutrinews hebdo)
CERIN : « Manger bon marché ».