Quel est le principe du traitement chirurgical ?
L’objectif du traitement est de soulager les douleurs et de récupérer
une plus grande aisance pour réaliser les gestes de la vie de tous les jours.
L’acromioplastie consiste à raboter le bec osseux de l’acromion pour
augmenter l’espace de glissement des tendons et ainsi diminuer le conflit
entre les tendons et l’os afin de diminuer l’inflammation.
L’ablation de la calcification qui consiste à évacuer chirurgicalement
la calcification qui est incluse dans le tendon.
La réparation des tendons de la coiffe des rotateurs consiste à
refixer les tendons au niveau de leur insertion initiale sur l’humérus à l’aide le
plus souvent d’ancres métalliques ou résorbables sur lesquelles sont fixés des
fils très résistants. Durant cette intervention 2 gestes sont souvent
associés :une acromioplastie pour protéger les tendons cicatrisés et un geste
sur le tendon du biceps (ténodèse ou ténotomie) car celui-ci est dans la
grande majorité des cas pathologique et ne coulisse plus correctement dans
sa gouttière.
Déroulement de l’intervention ?
Ces interventions sont réalisées sous anesthésie locorégionale qui
est plus ou moins associée à une anesthésie générale en position semi-
assise. Vous pourrez également bénéficier d’un cathéter antalgique posé par
l’anesthésiste avant l’intervention diminuer les douleurs. Ce cathéter sera
retiré avant la sortie.
L’intervention dure en moyenne une heure mais cela dépend des gestes qui
sont réalisés.
Après l’intervention, le patient est surveillé dans la salle de réveil pendant
environ 2 heures puis regagne sa chambre.
L’hospitalisation dure de 48 à 72 heures.
Quels sont les risques de la chirurgie ?
En dehors des risques liés à l’anesthésie, Il existe quelques risques
spécifiques à ce type de chirurgie.
- La « non-cicatrisation des tendons », qui est d’autant plus fréquente
que la rupture est ancienne, qu’elle est de grande taille, que le patient est âgé
(plus de 65 à 70 ans) et enfin que le patient est fumeur. Il faut savoir que la
non cicatrisation des tendons ne correspond pas à la persistance des mêmes
douleurs qu’avant l’intervention. Même en cas de « re-rupture » les douleurs
sont malgré tout le plus souvent améliorées.!