la pubalgie

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Rééducation et
réadaptation en
neurologie
Carlo BERTONCELLI
CONDUITE DE l'EXAMEN
NEUROLOGIQUE STANDARD



1. MOTRICITE
2. SENSIBILITE
3. REFLEXES
 4. FONCTIONS VEGETATIVES
 5. FONCTIONS SENSORIELLES
 6. FONCTIONS SUPERIEURES
 7. TROUBLES A EXPRESSION MOTRICE
 8. TROUBLE A EXPRESSION SENSITIVE
 9. TROUBLES DES REFLEXES
 10. TROUBLES DES FONCTIONS SUPERIEURES
1. MOTRICITE
Marche
 Station debout
 Tonus musculaire
 Étude des Mouvements
 Troubles trophiques musculaires
 Motricité de l’extrémité céphalique

Marche
spontanée, ébrieuse, fauchage,
steppage,
 dandinant, " à petits pas "
 talon - pointe,
 funambule, à la recherche d’un trouble
de l’équilibre.
 épreuves de Babinski-Weil = (marche en
étoile, les yeux fermés) et du piétinement
sur place (FUKUDA)

Station debout
 pieds
joints, yeux ouverts, à
la recherche d’une danse
des tendons.
 épreuve de Romberg (bras
étendu)
 résistance à la poussée.
Tonus musculaire
Hypotonie :
 soit cérébelleuse
 soit proprioceptive
 soit pyramidale à sa phase aiguë (témoignant
de l’action facilitatrice des voies descendantes
sur les mécanismes réflexes segmentaires).
 ballant exagéré des bras " signe du fléau " de
la main et du pied.
 amplitude accrue des mouvements imposés =
épreuve de Stewart-Holmes: Épreuve de
l’élévation contrariée des membres
supérieurs.
Hypertonie :
 spastique ou élastique: caractéristique du
syndrome pyramidal .
Les mouvements imposés rencontrent une
résistance dont l’intensité s’accroît avec le
degré d’étirement, le membre reprenant sa
position initiale dès qu’il est abandonné.
 plastique : extrapyramidale ou parkinsonienne.
= résistance invariable au déplacement passif
fixant la nouvelle position de l’articulation.
= roue " dentée " recherchée au niveau des
poignets, coudes et épaules ± cheville.
Étude des Mouvements:
Mouvements répétés et rapides
permettant de dépister : soit une
 atteinte pyramidale frustre,
 soit une atteinte extrapyramidale,
 soit une atteinte cérébelleuse.
- battement de mesure du pied,
- tapotage pouce - index,
- mouvements de pianotement des doigts
Mouvements répétés et alternatifs
 mouvements de marionnettes
=frapper la cuisse alternativement de la paume
et du dos de la main
recherchant une adiadococinésie = incapacité
d’effectuer à un rythme rapide des
mouvements de sens opposé (syndrome
extrapyramidal, cérébelleux).
Mouvements " talon-genou " et " doigts-nez " :
 Le mouvement peut dépasser son but ce qui
exige une correction, elle est excessive
hypermétrie
- soit cérébelleuse,
- soit proprioceptive.
Troubles trophiques
musculaires
amyotrophie :
de non-utilisation avec force
musculaire normale
 neurogène périphérique,
systématisée avec déficit moteur
 myogène, proximale avec déficit
moteur. pseudo-hypertrophie
(mollets +++) dans certaines
myopathies.

Étude de la force segmentaire
La recherche :
 spontanée
 contre résistance
 contre pesanteur
analyser la répartition du déficit moteur:
- proximal ou distal, symétrique ou non,
obéissant ou non à la systématisation
périphérique ou centrale.
- de façon globale
Motricité de l’extrémité
céphalique
cervicale :
 antépulsion ou rétropulsion de la
tête
 contre résistance
 sémiologie de " tête tombante "
oculaire
2. SENSIBILITE
Superficielle
 Tactile
 Douloureuse (nociception)
 Profonde:
- Vibratoire (pallesthésie)
- Sensibilité positionnelle segmentaire
- Stéréognosie

L’examen minimum de la sensibilité est comparatif et
porte sur :
sensibilité superficielle :
 sensibilité tactile, par un attouchement léger avec
le bout des doigts ou un morceau de coton ;
 sensibilité douloureuse (nociception), à l’aide d’une
aiguille à usage unique et en prenant garde à ne
pas provoquer de saignement.
sensibilité profonde :
 sensibilité vibratoire (pallesthésie), à l’aide d’un
diapason dont le manche est appliqué sur les
structures osseuses ;
 sensibilité positionnelle segmentaire, en
demandant au malade dont les yeux sont fermés
d’indiquer le sens du déplacement passif que l’on
fait subir à son gros orteil ou à son index ;
 stéréognosie, en demandant au malade d’identifier
par la palpation et sans l’aide de la vue les objets
que l’on a déposés dans sa main.
3. REFLEXES
1- Réflexes ostéo-tendineux :
La percussion doit s’exercer
exclusivement sur le tendon du
muscle exploré. Le réflexe est
facilité par le relâchement du
muscle exploré, relâchement que
l’on obtient en détournant
l’attention du sujet.
2 - Réflexes archaïques
réflexe polysynaptique
n’apparaissant qu’en cas de
lésions bilatérales susmésencéphaliques,
la préhension forcée (grasp
réflexe - grasping).
4. FONCTIONS VEGETATIVES
 Le
contrôle sphinctérien
 Fonction sexuelles
 Régulation tensionnelle
 Sudation et fonction lacrymale
5. FONCTIONS
SENSORIELLES
 GOUT
 OLFACTION
 VISION
 AUDITION
6. FONCTIONS SUPERIEURES
Vigilance et attention, comportement
thymie
 Orientation: temps, espace, personnes.
 Mémoire
"à court terme" ou "antérograde"
 Apprentissage de faits nouveaux: saisie
de l'information, fixation mnésique,
rétention (stockage), évocation.

 Calcul
 Gnosies
somesthésiques
visuelles: objets, images,
visages, couleurs, lieux.
 auditives: sons, bruits, musique.
7. TROUBLES A EXPRESSION
MOTRICE

A.
B.
C.
D.
E.
Symptômes
Troubles de la marche et de
l'équilibre
Gêne manuelle
Troubles de la parole
Troubles de la déglutition =
dysphagie.
Troubles de l'oculomotricité
A. Troubles de la marche et de
l'équilibre
Les plaintes sont :
 une limitation du périmètre de marche
qui il est important de quantifier
notamment pour le suivi évolutif.
- illimité, peut courir
- limité mais > 500 m
- limité mais < 500 m
- nécessité d'une aide uni ou bilatérale
(canne), sur ± 100 m
- ne peut faire un pas ; utilisation
permanente d'un fauteuil roulant ; usage
des mains
B. Gêne manuelle
 Cause:
- soit déficitaire,
- soit ataxique,
- soit dystonique…
C. Troubles de la parole
1)
Troubles articulatoires = trouble
articulatoire avec conservation des
fonctions corticales, compréhension
et mémoire des mots.
Dysarthrie:
Le patient dysarthrique comprend
parfaitement ce qu'il entend, peut lire
et écrire, mais est incapable de
prononcer un mot correctement.
2) Troubles phonatoires
- Dysphonie : diminution du volume vocal, voix
chuchotée, voix scandée, voix nasonnée, voix
rauque…
3) Troubles phasiques
= Perturbation acquise de la production et/ou
de la compréhension du langage oral ou écrit
en rapport avec une lésion encéphalique.
4) Troubles du langage autres
En rapport avec une perturbation globale des
fonctions perceptives et intellectuelles
(confusion, démence, délire…).
D. Troubles de la déglutition = dysphagie.
E. Troubles de l'oculomotricité
1) Diplopie
 Voir un objet unique, en double
témoigne d'une paralysie ou
parésie d'un muscle
oculomoteur. La diplopie est
binoculaire et disparaît en vision
monoculaire.
II. Examen clinique
A.
B.
C.
D.
E.
F.
G.
Mouvements anormaux
Marche
Station debout
Trophicité musculaire
Force segmentaire
Études des mouvements
volontaires
Tonus musculaire
A. Mouvements anormaux
Méthode d'analyse
Modalité de la contraction musculaire =
phasique ou tonique.
Rythmicité.
Topographie
+ focalisée ou segmentaire/généralisée
+ variable ou fixe.
Contexte d'apparition
+ repos
+ attitude
+ intention et action.
TREMBLEMENTS
Mouvement oscillant, rythmique, ± régulier,
résultant de la contraction phasique et
alternante de muscles agonistes et
antagonistes.
Tremblement physiologique
+ concerne tous les muscles,
+ présent à l'éveil et lors de certains phases du
sommeil,
+ mouvements fins non visibles à la l'œil nu,
sauf au niveau des doigts " tendus ",
Tremblement pathologique
+ ne concerne que certains muscles (mains doigts +++, la tête, la langue, les cordes
vocales),
+ présent uniquement à l'éveil,
Tremblement de repos
. parkinsonien,
. prédominant mains, avant-bras,
menton, langue,
. ä marche, émotion, stress.
 Tremblement d'attitude
. Exagération du tremblement
physiologique = ä froid intense et
anxiété, hyperthyroïdie, hypoglycémie
. alcool ou autres sédatifs.

Tremblement essentiel
. d'action,
. de basse fréquence,
. Antécédent familiaux (transmission
autosomique dominante) chez adulte
jeune.
. Augmentation stress, émotion,
. Diminution alcool.
 Tremblement d'intention et d'attitude
. Cérébelleux: irrégulier, ± rythmique,
. les membres, le tronc, la tête,
. Augmentation émotion, stress,
Diminution alcool.

MYOCLONIES
Contraction phasique, brève, d'un
groupe de muscles, irrégulier en rythme
et amplitude, le plus souvent asynchrone
et asymétrique. Ce mouvement peut être
isolé ou se répéter plusieurs fois.
On distingue :
 Les myoclonies essentielles, bénignes,
apparaissant à tout âge, le plus souvent
dans l'enfance, d'étiologie inconnue.

Les myoclonies de nature épileptique

Les myoclonies associées à d'autres
pathologies neurologiques:
- Creutzfeldt-Jacob = myoclonies diffuses,
déclenchées par stimuli sensoriels.
- Encéphalopathie métabolique ou toxique.

Les myoclonies d'intention ou d'action
dyskinésies volitionnelles.= myoclonies
déclenchées par un mouvement
automatique ou volontaire, voire même par
la simple intention de l'action. Le plus
souvent, dans les suites d'une anoxie
cérébrale.
BALLISME
Mouvement phasique extrêmement
brusque, de grande amplitude,
respectant le tronc et prédominant à la
racine des membres (exemple : membre
supérieur projeté en dessus et en avant
avec flexion et enroulement sur son axe).
 Le plus souvent unilatéral =
hémiballisme, par lésion du noyau sousthalamique controlatéral.
TICS
Contraction phasique, non
rythmique, aboutissant à des
mouvements brusques, souvent
 stéréotypés et itératifs,
disparaissant au cours du
sommeil parfois associés à des
phénomènes vocaux
LA CHOREE
Mouvement involontaire, brusque, explosif,
anarchique, imprévisible : grimace de la
face, haussement d'épaule, flexion ou
extension d 'un ou plusieurs doigts. La
chute est liée à un dérobement brusque
d'un membre inférieur.
 La phonation et la déglutition peuvent être
perturbées. Ces mouvements s'associent
à une hypotonie diffuse. Les étiologies
sont multiples (héréditaires, iatrogènes,
maladies de système, AVC…).
L'ATHETOSE
Mouvement phasique, involontaire,
parasitant le maintien de la posture
= mouvements lents, reptatoires +
prononcés sur les muscles distaux +
langue. Ce sont des mouvements
alternant
 extension-pronation et
flexion-supination du bras,
éversion-inversion du pied…
DYSTONIES
Contraction tonique, simultanée des
muscles agonistes(++) et antagonistes,
imposant à certains segments de
membres ou à une partie du corps des
attitudes extrêmes de contorsion.
 Le mouvement est lent mais peut
s'exacerber sous la forme d'un spasme
dystonique.
La dystonie ne se produit pas pendant le
sommeil, peut n'apparaître qu'à
l'occasion d'un mouvement volontaire
(d. d'action ou de maintien d'une attitude)
On distingue :
les dystonies généralisées : diffusion de la
dystonie
- l'ensemble du corps, rendant impossible, la
marche et les gestes de la vie quotidienne.
- dystonies symptomatiques (encéphalite,
maladie de Wilson, post-neuroleptique…)
- dystonia musculorum deformans (affection
génétique).
les dystonies segmentaires intéressant un ou
deux membres ou le cou plus un membre.
- torticolis spasmodique = dystonie des muscles
du cou entraînant une déviation latérale de la
tête (latérocolis), cédant le plus souvent après "
geste conjurateur " (contact du doigt sur le
menton).
B. Examen clinique de la
MARCHE
Déficitaire
2) Ataxique
3) Marche " parkinsonienne "
4) Astasie - Abasie
1)
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