Le syndrome métabolique

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Le syndrome
métabolique et ses
altérations
épigénétiques liées à la
nutrition
Introduction
Le syndrome métabolique, également connu sous le
nom syndrome X, n’est pas une maladie spécifique,
mais désigne plutôt une série de problèmes liés à un
mauvais métabolisme corporel : hauts taux d’insuline
et de cholestérol, hypertension et excès de poids.
Il constitue un stade précoce de plusieurs maladies
graves, comme le diabète de type II, les troubles
cardiovasculaires et les accidents vasculaires
cérébraux (AVC).
Introduction
 Deux causes :
_Un style de vie sédentaire et une mauvaise
alimentation, pour la majorité des cas.
_L’hérédité
 Pourquoi l’étudier ?
_Surtout présent chez les adultes, et de plus en plus
présent chez les jeunes occidentaux, et même chez
les enfants.
_En Amérique, On estime qu’un adulte sur quatre en
est atteint, soit environ 47 millions de personnes.
_En Europe, il toucherait 15 % des adultes.
Plan
Introduction
I.
Le syndrome métabolique et son lien
avec l’épigénétique
1) Troubles métaboliques dus au syndrome
métabolique
2) Le code épigénétique
3) Relation entre épigénétique et nutrition
II.
Les gènes soumis à empreinte
parentale
1) Définition
2) Implications dans le développement foeto-placentaire
3) Implication dans le développement post-natal
Conclusion
I. Le syndrome
métabolique et
son lien avec
l’épigénétique
1) Troubles métaboliques dus
au syndrome métabolique
Résistance
à l’insuline
Taux élevé de
triglycérides
sanguins >
1,7mmol/L
Glycémie élevée >
6,1mmol/L
Diminution des HDLcholestérols<1mmol/L chez
les hommes et 1,2mmol/L
chez les femmes
Risques
cardiovasculaires
élevés
Altération
des artères
Obésité surtout
abdominale avec
un tour de taille
supérieur à
88cm chez la
femme et à
102cm chez
l’homme
1) Troubles métaboliques dus
au syndrome métabolique
•
Mauvais et bon cholestérol : leur rôle
"mauvais" cholestérol : LDL-cholestérol ou lipoprotéines de faible
densité (les LDL) fabriquées par le foie qui vont transporter le
cholestérol vers les tissus.
"bon" cholestérol : HDL-cholestérol ou lipoprotéine de forte densité
transportant le cholestérol excédentaire des tissus vers le foie où il
sera éliminé.
Schéma du rôle des transporteurs du
cholestérol
1) Troubles métaboliques dus
au syndrome métabolique
• Le rôle de l’insuline dans le début du syndrome
métabolique
Normalement, l’insuline agit sur :
- la lipase qui inhibe la libération des AGL
du tissu adipeux
- la sécrétion des VLDL par le foie.
- l’action de la LPL, qui hydrolyse les
triglycérides des VLDL.
Cela permet une réduction :
- des VLDL riches en triglycérides
- des LDL circulantes
Conséquences : nombreux problèmes
cardiovasculaires
2) Le code épigénétique
Code épigénétique : c’est le fait que
certains gènes s’expriment alors que
d’autres sont silencieux.
Cela peut être de façon transitoire ou
permanente.


Ce code est divisé en plusieurs niveaux :
- code de la méthylation de l’ADN
- code des histones
- code des co-activateurs
- code des co-récepteurs
2) Le code épigénétique
• Exemple du rôle du code épigénétique
Chez l’adulte : on peut voir qu’il existe
une augmentation des altérations de
la méthylation de l’ADN avec l’âge
qui peuvent être une accentuation
du syndrome métabolique.
3) Relation entre
épigénétique et nutrition

Exemple : si une souris suit un régime
riche en hydrate de carbone pendant la
gestation, cela va avoir une répercussion
au niveau du code épigénétique de son
nouveau-né entraînant une diminution du
taux de cellules  du pancréas.
Cela va avoir pour conséquence une
diminution de la production d’insuline et
donc l’obtention pour le nourrisson d’une
résistance à l’insuline : signe premier du
syndrome métabolique.
II. Les gènes soumis
à empreinte
parentale
1) Définition
• Un gène à empreinte parentale est caractérisé
par une expression monoallélique : l'allèle
maternel ou paternel s'exprime alors que l'autre
est rendu silencieux par des modifications
épigénétiques. Celles-ci peuvent être dues à
une méthylation de l’ADN, à des interactions
ADN-protéine et ADN-ARN, ou à la localisation
du chromosome dans l’espace nucléaire.
1) Définition
•Antagonisme des GSEP maternelle et
paternelle
1) Définition
•
Établissement, conservation et
transmission de l’empreinte
génétique.
•
Implication des GSE dans les
processus adaptatifs.
2) Implications des GSE dans le
développement foeto-placentaire
• L'empreinte parentale intervient dans l'apport et la
demande en nutriments, plus précisément :
- dans la capacité de transport des nutriments ;
- dans la régulation des interactions aux interfaces
foeto-maternelles ;
- dans la croissance du placenta ;
- dans la résistance vasculaire du placenta ;
- dans le contrôle de l'apport en nutriments au
placenta.
Les gènes à expression maternelle contrôlent
négativement la croissance (à l'inverse des
gènes à expression paternelle).
Exemple des gènes Igf2 et Igf2r
•Impact de l'environnement seulement en
fin de grossesse
•Labilité épigénétique des gènes placentaires
3) Implications des GSE dans
le développement post-natal
Mise en évidence de deux complexes
fondamentaux de GSEP,
responsables de l’adaptation
métabolique et du développement
du nouveau-né: GNAS et PEG 1,3.
Ces deux complexes ont des rôles
différents selon si les gènes sont
soumis à empreinte paternelle ou
maternelle.
3) Implications des GSE dans
le développement post-natal
 Chez le nouveau-né
Bleu: GSE P
Rouge: GSE M
3) Implications des GSE dans
le développement post-natal
Chez l’adulte
C’est essentiellement le complexe Peg
qui intervient sur le développement.
Il favorise la mise en réserve
d’énergie ainsi que le bon
développement de l’individu.
Si ces gènes sont invalidés, on
constate alors un retard de sevrage
et de la puberté.

Conclusion


Nous avons vu l’importance d’étudier les
origines épigénétiques, liées au mode de
nutrition, du syndrome métabolique.
De plus, ce fléau pourrait être transmis de
manière transgénérationnelle. Une modification
de la nutrition du nourrisson, pendant la période
de lactation (lait riche en hydrates de carbone)
peut entraîner la transmission à la seconde
génération de l’hyper-insulinisme.
Conclusion


Les transposons et les GSE parentales
pourraient être les supports épigénétiques des
altérations transmises aux générations
suivantes par ces effets
« transgénérationnels ».
40 % du génome humain est occupé par des
transposons. On ne peut donc pas négliger
l’impact substantiel, en terme de santé
publique, de l’influence du régime précoce
adopté, sur ces séquences.
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