La Répression de
la Résistance en France
par les autorités d'occupation
et le régime de Vichy
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En 1940, l'armée Allemande entre en France. A
moitié envahie, la France signe l'Armistice le 22 juin
1940 à Rethondes. La France doit verser à l'Allemagne
une lourde indemnité de guerre et assurer l'entretien
des troupes d'occupation. L'Alsace et la Lorraine sont
désormais allemandes. Les Allemands occupent le nord
est et l'ouest du pays, tandis qu'une zone libre
indépendante (régime de Vichy) est dirigée par le
gouvernement français.
Le Régime de Vichy est le régime politique de
Philippe Pétain qui assura le gouvernement de la
France du 10 juillet 1940 au 20 août 1944 durant
l'occupation allemande, et dont le siège se situait à
Vichy, alors en zone libre.
L'occupation est issue de la défaite française en
mai 1940 face aux armées du Reich. L'occupation de la
France, au terme de l'armistice du 22 juin 1940 signé
entre le Reich et le gouvernement français du maréchal
Pétain divise le territoire en plusieurs zones
d'occupation. Une ligne de démarcation sépare la zone
d'occupation Nord de la zone d'occupation Sud. La
zone "Libre", administrée par le gouvernement de
Vichy, ne connaît pas l'occupation de fait mais l'Etat
français y mène une politique de collaboration d'Etat.
Pendant toute la période de l'occupation,
l'administration française obéit aux ordres de Vichy.
Une Milice est créée en janvier 1943 pour aider
les Allemands à traquer les résistants et les Juifs.
Qu'est ce que la résistance ?
Développement de la résistance
Les débuts de la répression
Intensification de la répression
Comment le régime de Vichy était-il organisé pour réprimer la résistance ?
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Pendant la guerre, on appelait résistants ceux qui s’opposaient au régime de Vichy et àl’occupation allemande. En
pratique la résistance a revêtu quatre formes principales :
la collecte de renseignements utiles aux alliés.
la lutte politique par la distribution de tracts ou de journaux clandestins,
l’assistance aux juifs, aux réfugiés, aux parachutistes alliés, etc.., grâce aux filières d’évasions,
la lutte par les armes, à base de guérillas, d’exécutions et de sabotages.
Ces trois derniers modes ont été dominants en France et plus globalement en Europe de l’Ouest.
Dans le cas français, les résistants se sont rassemblés dans trois types d’organisations différents:
les réseaux, qui sont des groupes restreints ( 7 à 88 personnes maximum ), souvent en contact avec la France libre, à
Londres, et les services secrets alliés;
les mouvements, qui comptent parfois plusieurs milliers de militants, visent d’avantage à informer la population, à
lutter contre la propagande de Vichy et du Reich. Les plus importants s’appellent Combat, Libération-sud, Franc-Tireur,
Défense de la France... ; ils éditent des journaux du même nom et se montrent plus indépendants à l’égard de Londres.
les maquis, souvent organisés par les mouvements, rassemblent des combattants dans des zones difficiles d’accès :
marécages, forêts, montagnesCe sont des bases de départ pour mener des opérations de guérilla.
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