La Seconde Guerre Mondiale Traité de Versailles (1919) – Amène une paix fragile – Il existe encore les vieilles idéologies de l’impérialisme, du militarisme et du nationalisme Crise économique des années 1930 – Récession mondiale – 1929-1939 La montée du fascisme – Forme extrême de conservatisme où le gouvernement est dirigé par un dictateur – Combine totalitarisme (les citoyens sont totalement soumis à l’autorité d’un dirigeant ou d’un gouvernement) et nationalisme militant Plusieurs régimes rejettent le traité de Versailles et la Société des Nations (League of Nations) – Dictatures fascistes Mussolini en Italie Franco en Espagne – Dictature nazie Hitler en Allemagne L’Allemagne, en particulier, cherche à réparer les injustices dont elle s’estime victime – L’annexion de l’Autriche et Tchécoslovaquie La Societe des Nations adopte une politique d’apaisement envers Hitler Les accords de Munich (1938) – Entente conclue entre l’Allemagne, la GB, la France et l’Italie prévoyant la cession de la Tchécoslovaquie à l’Allemagne – Hitler s’engage à ne plus formuler de nouvelles exigences territoriales en Europe Mais le 1er septembre 1939, l’Allemagne déclenchent un blitzkrieg (‘lightning attack’) contre la Pologne – Les troupes soviétiques passent la frontière orientale – Prise entre deux feux, la résistance polonaise s'effondre et la Pologne capitule Blitzkrieg « offensive militaire intense destinée à vaincre rapidement un ennemi » le 3 septembre – La GB et la France déclarent la guerre à l’Allemagne le 7 septembre – le Parlement du Canada s'est réuni en session spéciale Le 10 septembre – le roi George VI annonce que le Canada a déclaré la guerre. En décembre, des unités de la 1re Division d'infanterie canadienne s'embarquent pour la Grande-Bretagne Les régiments de milice sont mobilisés même avant que la guerre n’éclate Les volontaires s’engagent massivement sous les drapeaux 58 337 hommes et femmes en septembre [MAIS la réaction n’était pas enthousiaste comme au début de la 1ère Guerre Mondiale] juin 1940 – La France tombe et l’Italie entre en guerre aux côtés de l’Allemagne Le miracle de Dunkerque – 400 000 soldats alliés sont coincés entre la Manche (the Channel) et l’armée allemande – Entre le 26 mai et le 4 juin 1940 850 navires traversent la Manche pour procéder à l’évacuation de 340 000 soldats – le sauvetage héroïque d'un si grand nombre d'hommes remonte le moral du peuple britannique 1941 – Les combats s’étendre à l’Afrique du Nord et à la Chine La guerre se généralise pour inclure la plupart des pays du monde La bataille d’Angleterre La GB reste seule avec ses Dominions, et attend l'invasion allemande Churchill rallie son peuple et répète que la Grande-Bretagne est décidée à faire face à toute la furie et à toute la puissance de l'ennemi toute la côte de l'Europe abrite des sous-marins, des navires et des avions ennemis – l'aviation allemande est trois fois plus nombreuse pas encore prêtes à faire face à un ennemi aussi puissant – les troupes avaient dû abandonner la plus grande partie de leur matériel à Dunkerque – La 1re Division canadienne, qui possédait encore le gros de son matériel, prenait donc une importance vitale En juillet, les Canadiens étaient affectés au 7e Corps d'armée britannique commandée par le général McNaughton La Guerre Aérienne – L’Aviation Royale du Canada (ARC, RCAF) – La Royal Air Force (RAF) Grande-Bretagne des centaines de pilotes canadiens servent dans la RAF pendant la bataille de la GB – La Luftwaffe Forces aériennes allemandes le peuple britannique subit un bombardement aérien sans précédent de ses grandes villes RAF réussissent à abattre les avions allemands et à dominer l’espace aérien anglais – Système radar sophistiqué La GB survit le blitz Hurricane Spitfire Au début de la guerre, l’ARC compte 40 avions de combat modernes et 5000 hommes En 1945, l’ARC est la quatrième force aérienne du monde – En cinq ans, plus de 164 000 Canadiens (16 000 femmes) ont été en service actif lors des combats La Bataille de l’Atlantique Les Allemands cherchent à couper les lignes d’approvisionnement entre l’Amérique du Nord et la GB La Marine Royale Canadienne – 13 navires et 3000 hommes au début de la guerre – 373 navires de combat et plus de 100 000 hommes Les attaques de sous-marins U-Boat allemands sur les convois se multiplient Le mois de mai 1941 – 28 sous-marins parviennent à couler près de 6 millions tonnes de marchandises – ils les coulent plus vite qu'on ne peut les remplacer on constitue des convois pour régler les mouvements des navires et pour pouvoir mieux les escorter par mer et par air A convoy of merchant ships assembling in Bedford Basin, Halifax, April 1941 16 september 1939 – Le premier convoi part de Halifax escorté par les destroyers canadiens Saint-Laurent et Saguenay jusqu'à ce qu'il soit rendu loin dans l'Atlantique où des croiseurs britanniques prennent la relève – La navigation dans le Nord Atlantique est extrêmement dangereuse La protection n'est pas suffisante pour empêcher de lourdes pertes – On construit de nouveaux types de navires Les corvettes – les scientifiques travaillent désespérément pour concevoir de nouvelles façons de repérer et de détruire les sous-marins Les corvettes Conçue sur le modèle d'une baleinière – Construit rapidement et pas très chère elle peut se manipuler mieux qu’un sous-marin Endurance longue Les 60 hommes d'équipage qui y sont entassés doivent vivre dans des conditions peu enviables Néanmoins, ces petits navires, dont les 14 premiers furent construits à la fin de 1940 s'avérèrent précieux dans la guerre anti-sousmarins View from HMCS Chambly of the first flotilla of Canadian-built corvettes en route from Halifax to St. John's, Newfoundland, 23 May 1941. German U-boat U-210 from HMCS Assiniboine during attack that let to its sinking 6 August 1942. Les sous-marins ennemis commençant à se risquer plus loin à l'ouest nouvelles bases pour les navires et les avions en Islande et à Terre-Neuve – Les bases de Terre-Neuve relèvent du Canada (la responsibilité de Canada) – la force d'escorte de Terre-Neuve – En juillet, la force d'escorte de Terre-Neuve compte 12 groupes et escorte des convois jusqu'au 35o ouest L’ARC – le premier escadron de patrouille maritime est stationné à Gander depuis 1940 – assure le soutien aérien de la force d'escorte de Terre-Neuve – les avions de la défense côtière de la RAF ainsi que les escadrilles du ARC patrouillent toute la route, à l'exception d'un secteur d'environ 300 milles au milieu de l'Océan – Sous commandement Américain les escortes sont presque toujours en infériorité numérique par rapport aux bandes de sousmarins allemands Vers 1942… L'ennemi détruit les caboteurs depuis la mer des Antilles jusqu'à Halifax et pénètre même dans le golfe du SaintLaurent plus de 200 navires qui étaient pour la plupart, des pétroliers sont coulés à dix milles des côtes canadiennes ou américaines les sous-marins allemands peuvent attaquer plus ou moins librement dans un certain secteur du milieu de l'Atlantique connu comme le «Black Pit» Mars 1943 – conférence sur les convois de l'Atlantique (Atlantic Convoy Conference) – Les Britanniques, les Américains et les Canadiens – convenu que la Grande-Bretagne et le Canada se partageront la responsabilité de l'Atlantique Nord – Le contre-amiral Murray reçoit le commandement direct au secteur de l'Atlantique limité par une ligne allant vers l'est à partir de New York et vers le sud à partir du Groënland le long du 47e méridien ouest En mai 1943, l’ARC acquiert de la GB certains des bombardiers Liberator à longue portée dont il a besoin pour couvrir le milieu de l'Océan et de nouveaux navires d'escorte La bataille de l'Atlantique se poursuit jusqu'à la fin de la guerre L’ARC et la MRC ont réussi à renverser la situation dans leur secteur de l'Atlantique Des milliers de marins canadiens servent dans la marine marchande Un marin sur six perdra la vie – Cinq fois plus élevé que dans la marine de guerre Plusieurs sont capturés comme prisonniers de guerre Après la guerre, ils ne recevront pas les mêmes avantages que les anciens combattants, même s’ils se sont retrouvés au coeur des zones de combat