Le contexte économique et budgétaire actuel 2 Une reprise mondiale d’ampleur modérée Croissance du PIB aux États-Unis et en Europe En % 5 4,5 4 3,5 3 2,5 2 1,5 3,8 3,5 1 2,1 1,4 0,5 0 2,7 2,3 0,8 0,3 2000 2001 Etats-Unis 2002 2003 Zone euro … avec des risques baissiers importants 3 Un redémarrage progressif en Europe Croissance du PIB en France et dans la zone euro En % 5 4,5 4 3,5 3 2,5 2 1,5 3,8 3,5 2,5 1 1,8 0,5 0 2000 1,4 2001 France 1,2 2,1 0,8 2002 2003 Zone euro … avec un avantage pour la France 4 Un socle de revenu et de consommation favorable Evolution du pouvoir d’achat et de la consommation des ménages En % 3,5 3 2,5 2,5 2,6 2 1,5 2,4 1,8 3,3 2,8 1 2,1 2,3 2002 2003 0,5 0 2000 2001 Dépense de consommation finale des ménages Pouvoir d'achat du revenu disponible brut des ménages … soutenu par les baisses d’impôt 5 Les finances publiques en 2002 : de l’affichage à la prévision Affichage LFI Prévision 2002 (points de PIB) (points de PIB) Les dépenses s’alourdissent 52,3 % 53,8 % Progression des dépenses de l’État (en valeur) +2% + 3,6 % Progression des dépenses maladie (en valeur) + 3,8 % + 7,0 % Le déficit public se creuse Le poids de la dette remonte 1,4 % 2,6 % 56,3 % 58,4 % 6 Les orientations de politique économique 7 La politique économique du Gouvernement Enclencher un cercle vertueux de création de richesses et d’emplois 1 - Redynamiser le marché du travail 2 - Encourager l’initiative 3 - Préparer l’avenir 8 La politique économique du Gouvernement 1 - Redynamiser le marché du travail Baisser les charges sur le travail peu qualifié pour faire reculer le chômage l Prendre des mesures ciblées qui valorisent le travail et favorisent l’insertion : - des jeunes (contrat jeunes en entreprises sans charges) - des travailleurs à bas salaires et à temps partiel (aménagement de la PPE) l 9 La politique économique du Gouvernement 2 - Encourager l’initiative Réduire le poids de la fiscalité sur les ménages (baisse de l’IR) pour : - augmenter le gain du travail sans accroître le coût pour les entreprises - renforcer l’attractivité du territoire l l Favoriser la création d’entreprises et l’innovation 10 La politique économique du Gouvernement 3 - Préparer l’avenir l Assurer l’avenir de nos retraites l Maîtriser la dette l Réformer l’État, décentraliser 11 Une politique des finances publiques cohérente avec cette stratégie économique 12 Une politique des finances publiques cohérente avec cette stratégie économique 1 - Des baisses d’impôts et de charges ciblées sur l’emploi et l’initiative 2 - Des dépenses publiques maîtrisées au service des priorités gouvernementales 3 - Un coup d’arrêt à la dégradation des comptes publics en 2003 4 - Une stratégie pluriannuelle pour revenir à l’équilibre et réduire la dette 13 Une politique des finances publiques cohérente avec cette stratégie économique 1 - Des baisses d’impôts et charges ciblées en faveur de l’emploi et de l’initiative 2003 En milliards d’euros Mesures en faveur des ménages Allégement de l’impôt sur le revenu Amélioration de la prime pour l’emploi Hausse du plafond de réduction d’IR pour emploi à domicile Mesures en faveur des entreprises Suppression de la part salariale de la taxe professionnelle Allégements de charges sur les bas salaires Contrats jeunes sans charges Total des mesures en faveur de l’emploi et de l’initiative 1,13 0,78 0,28 0,07 2,97 1,92 0,80 0,25 4,10 14 Une politique des finances publiques cohérente avec cette stratégie économique 2 - Des dépenses publiques maîtrisées, au service des priorités gouvernementales Dépenses publiques en % du PIB l Les dépenses de l’État progressent de 4,6 milliards d’euros (+ 0,2 % en volume ), dont 2 milliards pour les priorités (Défense, Sécurité, Justice, APD). 54 53,8 % 53,5 53,3 % 53 52,8 % l Grâce à des mesures de gestion, l’objectif de progression des dépenses maladie (ONDAM) est fixé à 5,3 % en valeur contre + 7 % en 2002. 52,7 % 52,5 52 2000 2001 2002 2003 Les dépenses publiques progressent de 1,5 % en volume. Leur poids dans le PIB s’allège de 0,5 point en 2003. 15 Une politique des finances publiques cohérente avec cette stratégie économique 3 - Un coup d’arrêt à la dégradation des comptes publics en 2003 En % du PIB Baisses des impôts et charges De 1997 à 2002 - 2,5 % – Réduction des dépenses publiques = - 1,1 % Dégradation durable des comptes - 1,4 % Les baisses d’impôts ont été financées pour 40 % par la réduction des dépenses publiques et pour 60 % par du déficit. Baisses des impôts et charges De 2002 à 2003 - 0,2 % – Réduction des dépenses publiques - 0,5 % = Redressement durable des comptes + 0,3 % La réduction des dépenses publiques (0,5 % du PIB) permet de financer les baisses d ’impôts (0,2 %), tout en améliorant le déficit de manière structurelle. 16 Une politique des finances publiques cohérente avec cette stratégie économique Entre 1997 et 2002, l’ampleur réelle de la dégradation a été masquée par des facteurs exceptionnels : l - les recettes fiscales ont progressé deux fois plus rapidement que la croissance sur 1999-2001 ; - une ponction très forte a été réalisée sur les recettes non fiscales : + 50 % depuis 1999. l En 2003, ces circonstances favorables disparaissent : - les recettes fiscales se réduisent spontanément de 0,2 point de PIB (rentrées fiscales d’IS et IR affectées par la faible croissance 2002) ; - les recettes non fiscales diminuent de 1,1 milliard d’euros par rapport à la prévision 2002 (0,1 point de PIB) et de 4 milliards par rapport à la LFI 2002. Alors que le redressement réel en 2003 est de 0,3 % du PIB, le déficit apparent se stabilise au niveau de 2002 (2,6 % de PIB) 17 Une politique des finances publiques cohérente avec cette stratégie économique 4 - Une stratégie pluriannuelle pour revenir à l’équilibre et réduire la dette Une progression des dépenses publiques inférieure à celle du PIB… l qui permet de poursuivre les baisses d’impôts et de charges… l l tout en réduisant le déficit et la dette. 18 Une progression des dépenses publiques inférieure à celle du PIB % en volume par an Scénario de référence Croissance du PIB (volume) 2,5 % Evolution des dépenses publiques 1,4 % dont État 0,3 % dont maladie 2,5 % Le poids des dépenses publiques se réduit de 2 points de PIB entre 2003 et 2006, ce qui permet de réduire le déficit et de poursuivre les baisses d’impôts 19 Après un coup d’arrêt au creusement du déficit en 2003… en % du PIB 0 0 -0,5 Scénario à 2,5 % -0,5 -1 -1 -1,4 -1,4 -1,5 -1,3 -1,6 -2 -2,1 -2,5 -2,6 -2,6 -3 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Programme de stabilité transmis à Bruxelles en décembre 2001 Programmation 2004-2006 … le Gouvernement replace les finances publiques sur un sentier de retour à l’équilibre 20 Dans un scénario de croissance de 3 %, le retour à l’équilibre est possible en 2006 Avec 2,5 % de croissance Avec 3 % de croissance Dépenses publiques : + 1,4 % en volume par an Dépenses publiques : + 1,4 % en volume par an Nouvelles baisses de PO : 9 milliards d’euros Déficit public de 1 % en 2006 Nouvelles baisses de PO : 13 milliards d’euros Quasi-équilibre en 2006 (- 0,5 %) 21 Le Gouvernement s’engage sur une trajectoire de réduction de la dette En milliards d’euros En % du PIB 59 Echelle de gauche 58,5 1050 1000 58 950 57,5 57 Echelle de droite 900 56,5 850 56 55,5 800 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Dette en % du PIB Dette en milliards d'euros 22 Recréer la confiance l Des comptes publics sincères Des dépenses publiques maîtrisées, dans le respect des priorités de la législature l Des baisses d’impôts et charges ciblées sur le travail et l’emploi l Un coup d’arrêt à la dérive des déficits, afin de revenir sur un sentier de réduction de la dette l 23 Le projet de loi de finances pour 2003 24 PLF 2003 : les choix du Gouvernement l Dépenses Financer les priorités, maîtriser les dépenses, restaurer l’investissement l Recettes Baisser les impôts pour l’emploi, l’initiative et les familles l Solde Stopper la dérive du déficit de l’État. Il est stabilisé en valeur absolue (baisse de 0,2 % en pourcentage du PIB) malgré : - la baisse des recettes non fiscales - la faible progression spontanée des recettes fiscales l La réforme budgétaire en actes Prendre, dès cette année, 4 initiatives de réforme budgétaire 25 Dépenses : maîtriser les dépenses pour financer les priorités + 0,2 % en volume (par rapport à la LFI 2002 rebasée) : 4,6 milliards d’euros l Priorités (Défense, Sécurité, Justice, Aide publique au développement) : + 2 milliards d’euros l l Dette et fonction publique : + 3,3 milliards d’euros l Autres dépenses : - 0,7 milliard d’euros 26 Dépenses : renforcer l’investissement pour préparer l’avenir Evolution 1997- 2002 Evolution 2002-2003 en milliards d’euros en milliards d’euros Investissements militaires - 1,3 + 1,5 Investissements civils - 0,2 + 0,4 Investissements totaux - 1,5 + 1,9 Le retard d’une législature rattrapé en une seule année. 27 Dépenses : les priorités du Gouvernement Sécurité : + 5,7 % pour la police, avec 3 100 créations d’emplois l Justice : + 7,4 % avec 1 924 créations d’emplois l l Equipement militaire : + 12,3 % l Aide publique au développement : + 24 % 28 Dépenses : maîtriser les effectifs Evolution des effectifs budgétaires civils 15000 13500 12000 10500 9000 7500 13937 6000 9027 4500 3000 + 3 788 4939 Police, Justice 1500 0 -1089 -1500 - 4 877 2000 2001 2002 2003 29 Recettes : les recettes fiscales 2003, une évaluation prudente Les recettes fiscales progresseront spontanément moins vite que la croissance : l Recettes fiscales à législation constante (en valeur) Croissance du PIB (en valeur) + 3,1 % + 3,9 % Ce phénomène est lié aux recettes d’IR et d’IS, assises sur les résultats 2002. l Cette situation contraste nettement avec les dernières années : Elasticité* 1999 2000 2001 LFI 2002 2,3 1,9 1,6 1,0 Prévision 2002 LFI 2003 0,3 0,8 * Progression comparée des recettes fiscales et du PIB 30 Recettes : recettes non fiscales, sortir progressivement de prélèvements excessifs En milliards d ’euros 36 35 34 33 32 31 30 29 28 27 26 25 24 23 22 21 20 35,2 32,3 31,2 31,1 27,4 23,1 1999 2000 2001 LFI 2002 2002 révisé PLF 2003 31 Recettes : moins de prélèvements non fiscaux en 2003 LFI et LFR 2002 PLF 2003 en milliards d’euros en milliards d’euros Fonds d’épargne 2,893 2,350 COFACE 1,830 0,690 1 % logement 0,730 0,270 32 Solde : 2003, un coup d’arrêt à la dérive du déficit En milliards d’euros 46 44,6 Audit 2002 44,6 PLF 44 42 40 38 37,7 36 34 32 31,4 31,3 30 29,1 28 1998 1999 2000 2001 2002 2003 33 Les mesures fiscales du PLF 2003 : priorité à l’emploi et à l’initiative En milliards d’euros Allégement de l’impôt sur le revenu 0,77 Majoration de la prime pour l’emploi 0,28 Baisse de divers impôts 0,11 Allégements de taxe professionnelle 1,92 Réforme de la fiscalité des distributions - 0,27 Allégements de charges pour les entreprises* 1,05 Total 3,86 NB. : la revalorisation des taxes sur le tabac figure dans le PLFSS * dont 140 millions d’euros de contribution du FOREC 34 Les mesures fiscales du PLF 2003 : priorité à l’emploi et à l’initiative 1. Alléger l’impôt des ménages, soutenir l’emploi, l’initiative et les familles Pérennisation et poursuite de la baisse de l’impôt sur le revenu l - L’allégement de 5 % de l’impôt voté en loi de finances rectificative 2002 est amplifié : baisse supplémentaire de 1 % - Le maintien à leur niveau actuel du plafond de la décote et du quotient familial amplifie l’effet de l’allégement pour les contribuables à revenus modestes et les familles - Le taux marginal supérieur de l’impôt passe de 52,75 % (LF 2002) à 49,58 %, taux le plus bas depuis la création de l’impôt sur le revenu sous sa forme actuelle en 1959 35 Alléger l’impôt des ménages, soutenir l’emploi, l’initiative et les familles Taux marginal supérieur d’imposition à l’impôt sur le revenu Taux 75 % 75 70,2 % 70 65 60 % 60 56,8 % 54 % 55 52,75 % 50 % 50 49,58 % 19 * 85 * 19 88 19 91 19 94 19 97 20 00 20 03 82 19 79 19 76 19 19 73 45 * Compte tenu des majorations exceptionnelles de 1981 à 1985. Années de paiement de l’impôt sur le revenu 36 Les mesures fiscales du PLF 2003 : priorité à l’emploi et à l’initiative 1. Alléger l’impôt des ménages, soutenir l’emploi, l’initiative et les familles l Augmenter la PPE pour les travailleurs à temps partiel et indexer les seuils 3,2 millions de personnes travaillant à temps partiel bénéficieront d’une augmentation Le montant de la prime versée à un salarié à mi-temps rémunéré au SMIC passe de 215 à 322 euros soit un gain de 107 euros (+ 50 %) n 37 Les mesures fiscales du PLF 2003 : priorité à l’emploi et à l’initiative Revalorisation de la prime pour l’emploi pour l’ensemble des salariés à temps partiel (exemple : salarié rémunéré sur la base du SMIC) Prime pour l’emploi annuelle en euros 500 400 300 200 100 0 0 10 20 30 40 50 PPE 2002 60 70 80 PPE 2003 90 100 Proportion d’un temps complet en % 38 Les mesures fiscales du PLF 2003 : priorité à l’emploi et à l’initiative 1. Alléger l’impôt des ménages, soutenir l’emploi, l’initiative et les familles l Relèvement de 6 900 à 10 000 euros du plafond des dépenses ouvrant droit à la réduction d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile Doublement de l’abattement prévu en cas de donation entre grands-parents et petits enfants l Prorogation jusqu’à la fin de l’année 2003 du taux réduit de TVA de 5,5 % pour les services d’aide à la personne et les travaux portant sur les logements l 39 Les mesures fiscales du PLF 2003 : priorité à l’emploi et à l’initiative 2. Renforcer l’attractivité du territoire et la compétitivité des entreprises, pour l’emploi Suppression définitive de la part salariale dans l’assiette de la taxe professionnelle en 2003 l l Allégement de la taxe professionnelle des professions libérales l Exonération de taxe professionnelle pour les investissements en faveur de la recherche l Suppression progressive de la contribution des institutions financières 40 Les mesures fiscales du PLF 2003 : priorité à l’emploi et à l’initiative 3. Préserver l’environnement et garantir le développement durable Prorogation jusqu’au 31 décembre 2005 des crédits d’impôt en faveur des dépenses d’équipement du domicile principal et d’économie d’énergie l Reconduction jusqu’au 31 décembre 2005 du crédit d’impôt en faveur de l’acquisition ou de la location de véhicules propres (GPL, GNV ou électriques) l l Amortissement accéléré des biens destinés à la protection de l’environnement 41 Les mesures fiscales du PLF 2003 : priorité à l’emploi et à l’initiative 4. Simplifier l’impôt et les relations avec l’administration fiscale l Amorcer la réforme du régime fiscal des distributions l Simplifier les modalités de déclaration et de paiement de l’impôt pour plus d’un million de petites entreprises l Supprimer le droit de licence sur les débits de boissons, taxe à faible rendement 42 Les mesures fiscales du PLF 2003 : priorité à l’emploi et à l’initiative 5. Renforcer la libre administration des collectivités locales et favoriser l’intercommunalité l Assouplir le lien entre les taux des impôts directs locaux pour accroître l’autonomie des collectivités territoriales et de leurs groupements Prolonger d’un an le régime transitoire dans le cadre de la réforme du financement des services d’enlèvement l des ordures ménagères 43 Notre stratégie fiscale pour accroître l’attractivité du territoire, soutenir l’initiative et l’emploi l Les priorités : - poursuivre l’allégement des impôts pour les ménages - rendre la fiscalité des entreprises compétitive - encourager l’investissement, l’initiative et l’esprit d’entreprise par un aménagement de la fiscalité du patrimoine - simplifier l’impôt et supprimer les impositions obsolètes l La méthode : - définir un calendrier de poursuite de l’allégement de l’impôt sur le revenu - engager une réflexion sur les grands axes d’une réforme de la fiscalité du patrimoine - lancer la concertation sur les simplifications 44 La réforme budgétaire en actes 45 La réforme budgétaire en actes Réformer la construction budgétaire l Plus de transparence : - présentation de la programmation pluriannuelle dès le PLF - rapport sur les prélèvements obligatoires présenté en même temps que le PLF l Plus d’efficacité : - la procédure interne à l’exécutif sera modifiée, pour donner de meilleures fondations au débat d’orientation budgétaire de printemps - mise en place au sein du Minéfi d’une structure unifiée de pilotage de la mise en œuvre de la LOLF 46 La réforme budgétaire en actes Réformer l’exécution budgétaire l Plus de transparence : - une prévision d’exécution du budget de l’État sera publiée à mi-année - les procédures de régulation sont désormais transmises au Parlement l Plus d’efficacité : - les procédures de régulation budgétaire, qui restent indispensables, doivent être réformées - la solution : une mise en réserve de crédits très tôt dans l’année, intangible et transparente, donc plus lisible pour les gestionnaires 47