•1°) une conviction plus ou moins absolue, inaccessible ou peu
accessible à la critique, au raisonnement, à la démonstration ou
la réfutation.
•2°) Une dimension d’évidence interne, personnelle au sujet,
avec une certitude subjective inébranlable et non partagée par
le groupe. Cette évidence interne conditionne le caractère de
non-influençabilité par l’expérience, les raisonnements
contraignants ou les preuves : rien ne sert de contredire un
délirant et de lui dire qu’il se trompe.
•3°) Le troisième critère, plus que la dimension de contradiction
avec la réalité ou d’impossibilité du contenu (un mégalomane,
fils de la reine de Sabah et de Tony Blair) réside dans la
dimension de contradiction interne, comme par exemple la co-
existence d’un discours d’omnipotence mégalomaniaque et de
toute puissance avec des thèmes de persécution.