2015 ea 3.1 cours-eleve la-pf

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Rappels de 1ère : Le financement : trouver des capitaux pour financer un projet lorsque l’on est un agent à besoin de financement
Actions et obligations sont des titres vendus sur les marchés financiers primaire (lors de l’émission : marché primaire = marché du neuf) et
secondaire (lors de la revente). La nature, les revenus et les caractéristiques de ces deux actifs financiers diffèrent.
Action
Obligation
Définition
c'est un titre de propriété : le détenteur d'une action est donc propriétaire c'est un titre de créance à long terme qui donne
d'une fraction du capital d'une entreprise. Ce titre donne à l'actionnaire droit à droit au détenteur de ce titre à un revenu, les
un revenu que l'on appelle dividende (qui varie en fonction des résultats de intérêts, en contrepartie de son prêt. À
l'entreprise puisque c'est le profit qui permet de verser les dividendes). Il lui l’échéance, l'obligation est remboursée au
donne également droit au vote à l'Assemblée Générale de l'entreprise où sont créancier.
prises certaines décisions. Plus un actionnaire détient d'actions, plus son
poids dans le vote est important car une action = une voix.
Titre de créance à long terme (plus de 7 ans)
Titre de propriété négociable d’une partie du capital d’une société.
donnant lieu à règlement d’un intérêt fixe et
déterminé en avance.
Rémunération
dividendes
intérêts
Caractéristiques Donne un droit de vote lors des Assemblées générales des sociétés
Aucune influence sur les décisions de
Dividende irrégulier en fonction des performances et de la politique de la l’entreprise
société
Montant de l’intérêt versé constant
Le prix varie en fonction des offres et des demandes (bourse, marché
secondaire)
Revendue au prix d’achat au terme
Les circuits du financement direct et indirect (d’après F Mishkin, Monnaie, banques et marchés financiers, Pearson, 2010 (9ème édition)).
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Finance indirecte ou intermédiée
Intermédiation
Dépôts
Intermédiaires
financiers (banques
de 2nd rang, fonds
collectifs, compagnies
d’assurance)
Prêts
Titres
Titres
Titres
Capitaux
Marchés financiers
(échange d’actions et
d’obligations nouvelles
marché primaire, ou
revente marché
secondaire)
Agents économiques à besoin de
financement (épargne <
investissement)
Entreprises
Administrations publiques 1
Capitaux
(1) : les ménages ne peuvent pas émettre de titres tandis que les entreprises peuvent émettre des actions et des obligations, et l’État peut
émettre des Bons du Trésor.
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Finance directe
Agents économiques à capacité de
financement (épargne >
investissement)
Ménages
Entreprises
Administrations publiques
Capitaux
Économie approfondie Partie 3 : Instabilité financière et régulation
Ch 3.1 Qu’est-ce que la globalisation financière ?
Notions
Actifs financiers, devises,
intermédiation financière.
Indications complémentaires
On présentera les principaux marchés financiers (marchés des changes et
marchés des capitaux) et le rôle économique de chacun d’entre eux. On
identifiera les différents acteurs y réalisant des transactions (entreprises,
investisseurs institutionnels, etc.). On insistera sur l’interdépendance des
différents marchés et sur l’importance de l’information pour leur
fonctionnement. On analysera le triple processus de désintermédiation,
déréglementation et décloisonnement qui caractérise l’évolution des
marchés des capitaux depuis les années 1980 et conduit à la constitution
d’un marché mondial des capitaux.
Acquis de 1ère : financement direct/indirect, taux d’intérêt.
Financement direct : rencontre directe entre les agents à besoin de financement et les agents à
capacité de financement/financement indirect : mode de financement reposant sur
l’intermédiation financière.
Taux d’intérêt : à envisager de deux manières :
- Pour l’emprunteur le taux d’intérêt correspond au coût du capital emprunté, il correspond
à un pourcentage de la somme empruntée à verser en plus de cette somme.
- Pour le prêteur, le taux d’intérêt correspond au prix du capital prêté (loyer de l’argent).
Les taux d’intérêt varient selon le risque et la durée du prêt. Ils peuvent être fixes ou variables.
Actifs financiers : actifs se présentant sous la forme de moyens de paiement, de créances ou
de titres de propriété. Ces actifs comprennent : la monnaie, les actions, les obligations, les
crédits octroyés à d’autres agents. Ils peuvent être vendus sur un marché financier.
Devises : monnaies étrangères. Les devises s’changent sur le marché des changes. Leurs cours
sont variables officiellement depuis 1976 (accords de la Jamaïque).
Intermédiation financière : une institution financière permet la rencontre entre agents à
besoin et agents à capacité de financement. Les banques sont passées de l’intermédiation de
bilan à l’intermédiation de marché.
Document 1 : les trois compartiments des marchés des capitaux
Marché des
actions
Marché des
matières
premières
Marché des
taux d’intérêt
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Marché primaire (parfois appelé marché du neuf): émission d’actions par
les entreprises
Marché secondaire : revente d’actions par leurs détenteurs.
Energie (pétrole, électricité, gaz)
Métaux (or, argent, cuivre)
Matières premières agricoles (blé, riz, cacao, café)
Marché monétaire marché sur lequel sont cotés des taux d’intérêt à court
terme (moins d’un an) et moyen terme (1 à 7 ans) : il comprend trois
compartiments :
- Marché monétaire interbancaire : les banques se prêtent et
s’empruntent des liquidités sous forme de monnaie banque centrale.
La Banque centrale intervient aussi parfois sur ce marché (politique
d’open market)
- Marché des bons du Trésor : titres à court terme émis par les Etats.
- Marché des billets de trésorerie : émissions de titres de financement
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à court terme par des entreprises.
Marché obligataire (c’est un marché à long terme : minimum 7 ans)
D’après la fiche éduscol sur le point 3.1 du programme d’économie approfondie.
1)
2)
3)
4)
Expliquez pourquoi le marché primaire est parfois appelé marché du neuf.
Définissez action, obligation. Comparez ces deux titres.
Différenciez une obligation d’un billet de trésorerie.
Distinguez billets de trésorerie et bons du Trésor.
Document 2 : à quoi servent les marchés financiers ?
Les marchés financiers contribuent au financement de l’économie et permettent aux acteurs
de réduire les risques en leur fournissant, via le prix des titres, des informations de nature à
faciliter leurs décisions. Le cas des marchés à terme montre qu’ils sont aussi à mêmes de jouer
un rôle d’assurance. […]
Cette complexification des marchés financiers, avec des titres qui s’éloignent de plus en plus
de ce qui est communément appelé l’économie réelle, offre une gamme étendue d’opérations
de financement ou de couverture des risques vers des opérations de spéculation, c’est-à-dire
des opérations qui n’ont d’autre but que de réaliser des gains à partir des anticipations sur
l’évolution des marchés. Or, la spéculation est de nature à contribuer à ce qui est dénoncé
comme étant des fluctuations erratiques des marchés ou bulles spéculatives, situations dans
lesquelles les cours de titres ne reflètent plus l’information qu’ils sont censés contenir. En se
développant et en se complexifiant, les marchés financiers apportent certes de meilleures
réponses aux attentes des acteurs économiques mais ils donnent aussi des arguments à ceux
qui les décrient.
Gilles Jacoud, « À quoi servent les marchés financiers ? », Cahiers Français 361, La
Documentation française, Mars-avril 2011.
Exercice 1 : le marché des changes
Le 7 septembre 2011, les taux de change entre la monnaie du Japon, celle des États-Unis et
celle de la zone euro étaient : 1 euro = 1,4 dollar, 1 dollar = 77 yens et 1 yen = 0,0092 euro
a. Vous disposez d’un million d’euros. Êtes-vous gagnant si vous changez vos euros
contre des dollars puis vous revendez les dollars contre des yens et enfin vous
convertissez les yens en euros ?
b. Êtes-vous gagnant si vous renouvelez l’opération précédente avec 1 yen = 0,01 euro ?
c. En quoi consiste finalement l’opération d’arbitragiste ?
Exercice 2 : Les acteurs des marchés financiers :
Agents
économiques
Raisons de recourir au marché des changes
Importateurs /
exportateurs
Investisseurs
directs à l’étranger
États
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Touristes
Spéculateurs
Document 3 : la globalisation financière
L’un des traits marquants de l’économie mondiale en ce tournant de siècle est la montée en
puissance de la finance internationale. Cette transformation appelée la globalisation financière
se définit comme la création d’un marché unique de l’argent au niveau planétaire. […] Par
suite de la globalisation financière, les entreprises multinationales industrielles ou financières
peuvent emprunter ou placer de l’argent sans limites où elles le souhaitent, quand elles le
souhaitent, en utilisant tous les instruments financiers existants. La règle des trois « D »
« désintermédiation », « déréglementation » et « décloisonnement », fonde le processus.
La « désintermédiation » est le recours direct des opérateurs internationaux aux marchés
financiers (finance directe) sans passer par les intermédiaires financiers et bancaires (finance
indirecte) pour effectuer leurs opérations de placement et d’emprunt. […]
Le « décloisonnement des marchés » correspond à l’abolition des frontières entre des marchés
jusque-là séparés : ouverture à l’extérieur des marchés nationaux en premier lieu ; mais aussi,
à l’intérieur de ceux-ci. […]
La « déréglementation » a été l’un des éléments moteurs de la globalisation financière. Les
autorités monétaires des principaux pays industrialisés ont aboli les réglementations des
changes de manière à faciliter la circulation internationale du capital.
D. Plihon, « Les enjeux de la globalisation financière », Mondialisation au-delà des mythes,
La Découverte, 1997.
5) Expliquez en quoi consistent les trois D. Illustrez-les grâce aux exemples français de
réforme mentionnés page 104 (et repris ci-dessous).
Réformes sur les marchés financiers
1983 : autorisation de nouveaux instruments financiers (par exemple des formes hybrides
d’obligations)
1984 : loi bancaire qui met fin à la spécialisation des banques (entre banques d’affaires et
banques de dépôt), en créant une catégorie universelle : les établissements de crédit, pouvant
réaliser tout type d’opérations.
Les banques de dépôt (ou banques de détail, ou encore banques commerciales) géraient les
comptes des particuliers et des PME : leurs rôles consistaient à gérer les dépôts, fournir des
moyens de paiement (chéquiers, CB, virements) et octroyer des prêts. Les banques
d’investissement ou banques d’affaires ne géraient pas de dépôt et n’étaient pas des
établissements de crédit. Ces banques étaient des sociétés de conseils stratégiques et
financiers réservées aux grandes entreprises réalisant des transactions sur les marchés
financiers. Leurs ressources provenaient des prix facturés pour les conseils et montages
juridiques (introduction en Bourse, augmentation du capital par exemple). De nos jours, les
banques universelles assurent à la fois les fonctions des banques de dépôt (ex : octroi de
crédits) et des banques d’investissement (ex : gestion de portefeuilles financiers).
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1986 : démantèlement du contrôle des changes
1986 : diversification des titres de dette publique
1986-1987 : autorisation de produits dérivés (Les marchés dérivés sont des marchés de
couverture au sein desquels certains agents économiques souhaitent souscrire une forme
d’assurance en vue de se protéger contre les fluctuations des taux de change, de cours de
titres ou du prix des matières premières.)
1988 : fin du monopole sur l’intermédiation boursière des agents de change
2007 : diversification des lieux d’échange d’instruments financiers, fin du monopole des
Bourses.
D’après Pierre Cyrille Hautcoeur, « Les marchés financiers français : une perspective
historique », Cahiers français n° 361, mars-avril 2011. (Sauf passages en italique ajoutés par
Mme Auffant)
Document 4 : les banques en mutation
La mondialisation financière devait être fatale aux banques du fait de la concurrence
des marchés financiers et du rôle grandissant des investisseurs institutionnels (fonds de
pension, sociétés d’assurances…). Ces prédictions pessimistes ne se sont pas vérifiées. […]
Le développement des marchés de capitaux a largement profité aux banques, qui en sont
devenues des acteurs majeurs. La raison est simple : pour fonctionner, les marchés financiers
ont besoin d’intermédiaires qui, par leurs nombreuses opérations d’achat et de vente de titres,
assurent leur liquidité. Les banques ont donc préservé leur place au sein des systèmes
financiers en développant une activité profitable d’intermédiation de marché, à côté de leurs
opérations d’intermédiation traditionnelle. La finance bancaire ne se limite désormais plus à
l’octroi de crédits ; les achats de titres par les banques contribuent de manière croissante au
financement de l’économie. […] Pour s’adapter à la concurrence, au développement des
marchés et aux exigences de la clientèle, les banques ont été amenées à diversifier leurs
activités. Le marché des services financiers est désormais dominé par des grands groupes
bancaires et financiers dont l’activité s’internationalise. Ces groupes cherchent à être présents
dans les trois grands domaines de la finance : la banque, l’assurance et la gestion de titres.
J Couppey-Soubeyran, D Saïdane, D Plihon, “Les banques en mutation”, Alternatives
économiques HS 75 (La finance), 1er trimestre 2008
6) À partir de ce document justifiez le sous-titre du cours : « une désintermédiation
bancaire à relativiser ».
Document 5 : Les effets positifs attendus de la globalisation financière
La globalisation financière s’est traduite depuis les années 1980 par l’accroissement
considérable des flux financiers dans l’économie mondiale. […]
Pour le courant libéral, la globalisation financière favorise l’investissement et la croissance :
elle optimise l’allocation de ressources en améliorant l’ajustement entre besoins et capacités
de financement des agents économiques et concourt à la baisse des taux d’intérêt du fait de
l’intensification de la concurrence entre les institutions financières. De plus, de nouvelles
formes de placements (innovations financières) et la création de nouveaux marchés tel que le
NASDAQ aux États-Unis, spécialisé sur la cotation d’entreprises de haute technologie,
facilitent aussi l’ajustement entre capacités et besoins de financement à l’échelle mondiale ;
de nouveaux acteurs tels que les investisseurs institutionnels (organismes de placement
collectifs) améliorent l’efficience des marchés financiers en développant leurs activités de
collecte d’épargne et de placements au niveau mondial.
Marc Montoussé (dir.) 100 fiches pour comprendre la mondialisation, éd. Bréal.
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Exercice pour synthétiser le chapitre 3.1 - Complétez avec : dérèglementation,
décloisonnement, désintermédiation, actifs financiers, devises, besoin de financement,
capacité de financement, obligations, actions.
Le système financier est « l’ensemble des institutions (marchés de titres et intermédiaires
financiers), des règles et des pratiques qui, au sein d’un espace donné (un pays, une région ou
le monde entier), rendent possibles des échanges d’argent. Ces échanges se font entre ceux
qui ont accumulé de l’argent en épargnant chaque année une fraction de leur revenu et ceux
qui n’ont pas suffisamment pour financer une dépense d’investissement ». (Jézabel Couppey
Soubeyran, Monnaie, banques, finance, PUF, 2012).
Ainsi, divers agents économiques interviennent sur les marchés financiers que ce
soient sur les marchés des capitaux ou sur le marché des changes. Ces marchés sont le lieu où
s’échangent
des
……………………………..
comme par
exemple des
…………,
……………., …………... Les marchés financiers mettent en relation des agents à
………………………………
(entreprises,
États)
et
des
agents
à
…………………………………… (fonds d’investissement qui peuvent être spécialisés dans
les retraites, investisseurs institutionnels et aussi fonds spéculatifs). Sur ces marchés
l’information étant souvent asymétrique, des organismes spécialisés appelés agences de
notation évaluent la valeur des actifs. Le marché des changes permet de convertir des actifs
financiers (devises, actions…) dans une autre monnaie. Les marchés financiers permettent
également de se couvrir contre des risques de fluctuations des cours (cours des matières
premières, cours des devises par exemple). Certains agents économiques se spécialisent alors
dans des produits risqués et spéculent.
Le développement des produits dérivés est une des conséquences de la globalisation
financière, le triple processus de ………………………, ………………………… et
…………………………. (ou 3 D) qui caractérise l’évolution des marchés financiers depuis
les années 1980.
La globalisation financière se caractérise par l’apparition d’un marché unique des capitaux
fonctionnant à l’échelle de la planète du fait de la circulation instantanée des informations, de
la suppression des contrôles des changes ou de l’homogénéisation des produits proposés aux
épargnants. Les agents à la recherche de capitaux, d’emprunts ou de placements à effectuer,
disposent désormais d’une grande autonomie puisqu’ils peuvent opérer sur les marchés
internationaux.
Les 3 D désignent un important mouvement de libéralisation et de mondialisation des marchés
financiers depuis les années 1980, transformant les circuits de financement de l’économie. La
………………………… a eu pour objectif de diminuer voire de supprimer les
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réglementations qui encadraient l’activité financière afin de rendre le système financier plus
concurrentiel et d’élargir les opportunités de placement et de financement. La
.…………………….. a favorisé la circulation internationale des capitaux ainsi que le
développement d’innovations financières.
Le décloisonnement est immédiatement lié à la …………………………… puisqu’il désigne
à la fois la suppression de l’encadrement réglementaire des banques qui les cantonnait à des
réseaux et à des activités spécifiques de financement, et la suppression des frontières entre les
marchés nationaux et internationaux de capitaux.
La ……………………….. : dans quelle mesure ? La ……………………….. désigne la
progression de la finance directe où les agents à …………………………. et les agents à
………………………. se rencontrent directement sur les marchés financiers (la nature de la
créance est la même que celle de la dette –une action émise, puis achetée par exemple-) alors
que, dans un système de financement indirect, les banques transforment l’épargne de court
terme en prêts de long terme ou créent de la monnaie par le crédit. Avec
…………………………, les banques ne disparaissent pas mais leur fonction traditionnelle de
crédit évolue vers un rôle de placement sur les marchés financiers. On passe d’une
intermédiation de bilan vers une intermédiation de marché.
La globalisation financière est censée avoir des avantages liés à la concurrence plus
forte sur les marchés des capitaux. Néanmoins elle a accru les risques sur ces marchés en
particulier le risque systémique : possibilité que le défaut de paiement d’un agent
économique (une banque, un État) ou l’effondrement des cours sur un marché (par exemple le
marché immobilier américain) se propagent à l’ensemble du système financier d’un pays ou
de la planète entière.
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