UE4 “Organisation des soins et santé communautaire en milieu tropical” Université de Bordeaux II QuickTim e™ et un décompresseur sont requis pour vis ionner cette image. La Dengue Rémy Teyssou* Van Mai Cao-Lormeau* Hélène Gatti** Stéphane Lastère* * Institut Louis Malardé ** Centre Hospitalier de Polynésie Française Quic kTime™ et un déc ompres seur s ont requis pour visionner c ette image. Généralités / Définitions • La Dengue est une des maladies émergentes les plus préoccupantes • 2.5 à 3 milliards d’individus sont exposés • 50-100 millions cas/an • 500 000 cas nécessitent chaque année une hospitalisation. 90% de ces cas surviennent chez des enfants de moins de 15 ans • 25,000 morts chaque année Historique Ki-Dinga pepo « Swahili » Premières épidémies documentées en Asie, Afrique, Amérique, Europe au 17ème 18ème siècle Texas 1922: 500 000 cas Grèce 1927-28 1 000 000 de personnes infectées 1 000 décès Rôle d’Aedes aegypti démontré en 1907 Isolement DEN-1 et DEN-2 en 1945 Isolement DEN-3 et DEN-4 en 1960 Premières épidémies de dengue hémorragique à Manille (1953 et 1956) 1960-70: la dengue hémorragique s’étend à l’ensemble des régions d’Asie du Sud-Est Nombre de cas de DHF par décades Thailande, Vietnam, Indonésie QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visionner cette image. 1970: définition de la dengue par l’OMS Dengue « classique » Dengue hémorragique 1980: extension vers les Caraïbes, l’Amérique Dans les îles du Pacifique la dengue a été réintroduite dans les années 70s Progression de la dengue hémorragique sur le continent américain QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visionner cette i mage. Progression de la maladie dans le monde QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visionner cette image. Répartition mondiale de la dengue - 2006 QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visionner cette image. Nombre de cas moyen de dengue hémorragique dans le monde entre 1955 et 1998 QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visionner cette image. Le virus Généralités Arbovirus (arthropod-born virus) Famille des Flaviviridae Genre Flavivirus 4 sérotypes antigénétiquement distincts (DEN1, DEN2, DEN3, DEN4) L’infection par un sérotype protège contre ce sérotype uniquement Un sujet peut donc être infectés 4 fois (infection primaire ≠ infection secondaire) Structure QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visionner cette image. Virus sphérique 50 nm Enveloppé Capside icosaédrique Génome ARN monocaténaire Linéaire, non segmenté Polarité positive QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visionner cette image. Protéines virales 3 protéines structurales Protéine de capside Protéine d'enveloppe à l'origine de la production d’anticorps neutralisants Protéine de membrane 7 protéines non structurales (NS1, NS3, NS5, NS2a, NS2b, NS4a, NS4b) Le vecteur Généralité Tous les vecteurs du virus de la dengue sont des moustiques appartenant à la sous-famille des Culicinae et au genre Aedes Historique Rôle de Aedes (1903 à Beyrouth) Ae. Aegypti (1906 - 1918) Compétence vectorielle (1920) Ae. albopictus vecteur secondaire (1920 - 1926) Ae. Polynesiensis (1954) Cycles de transmission QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visionner cette image. Aedes aegypti DENV transmis par les femelles Moustique diurne Pics d’agressivité: matin et fin d’après-midi Gites anthropiques en milieu urbain Récipients de réserve d’eau Pots , vases Déchets (canettes, bouteiles, pneus) Répartition mondiale d’A. aegypti QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visionner cette i mage. Cycle de vie d’A. aegypti QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visionner cette image. Autres vecteurs Aedes albopictus Résistance élevée au froid Gites naturels Creux d’arbres, tiges de bambous, noix de coco) Récipients artificiels Barils de stockage d’eau, déchets Abondance dans les zones rurales et périurbaines Compétence vectorielle inférieure Aedes polynesiensis Tolérance à l’environnement salin Cycle de vie et gites comparables à A. aegypti petites collections d’eau de pluie, noix de coco, cavités naturelles autres vecteurs de distribution très localisée A. scutellaris (Nouvelle Guinée) A. africanus, A. furcifer (continent africain) A. mediovittatus (Caraïbes) Cycle de réplication du virus chez le moustique Aedes QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visionner cette image. La maladie Infection par le virus de la dengue Asymptomatique Fièvre indifférentiée Symptomatique Fièvre Dengue (FD) Sans hémorragie Avec hémorragie Dengue Hémorragique DH Sans Choc Avec Syndrome de choc (DSS) Fièvre indifférenciée Probablement la forme la plus fréquente de la maladie Fièvre Dengue (DF) Fièvre d’apparition brutale Céphalées Myalgies - Arthralgies Nausées vomissements Rash cutané Manifestations hémorragiques Dengue hémorragique (DHF) Définition OMS - 4 critères Fièvre Manifestations hémorragiques Thrombopénie < 100.000 Tableau de fuite plasmatique +++: Augmentation > 20% de l’hématocrite Hypoalbuminémie Epanchements pleuraux, ascite Signes hémorragiques signes cutanés: pétéchies, purpura,ecchymoses, epistaxis gingivorragies hématémèse, méléna hématurie Dengue avec Syndrome de Choc (DSS) 4 critères de DHS Associés à des signes de choc hypotension tachycardie extrémités froides hypoperfusion cérébrale Tous les patients en DHF ne progressent pas vers le DSS Signes de gravité douleurs abdominales, vomissements persistants passage de la fièvre à l’hypothermie signes neurologiques Diagnostic de la dengue hémorragique et critères de gravité selon l’OMS Fièvre Hémorragies Thrombopénie ≤ 100 000 Hémoconcentration ≥ 20% - Grade I: tourniquet positif - Grade II: saignements spontannés DH DSS - Grade III: insuffisance circulatoire (hypotension - pouls rapide) - Grade IV: choc profond Signe du tourniquet Brassard de tensiomètre Entre diastolique et systolique 5mn Plus de 20 pétéchies/2,5X2,5 cm de peau Fragilité capillaire Signes cliniques d’alerte de la dengue avec syndrome de choc QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visionner cette image. Complications atypiques Encéphalites Insuffisance hépato-cellulaire et hépatite fulminante Hémorragie gastro-intestinale Myocardiopathie Chez l'enfant: Dengue néonatale Forme paucisymptomatique chez le nourrisson Histoire de la maladie Complications DHF DSS Complications atypiques Fièvre 39-40° J0 J4 (début de la fièvre) DF Amélioration et guérison Fréquence des signes cliniques Signes cliniques DF chez l’adulte DHF chez l’enfant Fièvre ++++ ++++ Signe du Tourniquet ++ ++++ Rash cutané ++ + Myalgies - arthralgies +++ + Hépatomégalie 0 ++++ Pétéchies - échymoses + + Thrombopénie ++ ++++ Choc 0 ++ Source WHO - Clinical diagnosis of dengue Place des complications atypiques Elles ne rentrent pas dans la classification de l’OMS Elles n’ont pas été prises en compte dans les études épidémiologiques sur les facteurs de risque Exemples Guyane Polynésie Epidémie en Martinique (2005) Dengue: 126 cas FD: 119 cas DHF: 7 cas 41 cas sévères - 34 ne correspondant pas aux critères OMS (83%) 4 décès Hépatite fulminante Hémorragie cérébrale Myocardite aigüe Cholecystite alithiasique et choc septique Diagnostic biologique Diagnostic biologique Bilan non spécifique: NFS, plaquettes albumine ionogramme: transaminases BU: recherche hématurie Tests spécifiques: Mise en évidence du virus ou d’un de ses constituants Mise en évidence de la réaction immunitaire spécifique Diagnostic biologique Pas ou peu de syndrome inflammatoire NFS: leuco-neutropénie thrombopénie Fuite capillaire: hypoalbuminémie, hypoprotidémie Hémoconcentration: Ht urée, créat Hyponatrémie Cytolyse hépatique Diagnostic positif Différentes techniques doivent être utilisées en fonction du jour du prélèvement par rapport au début de la fièvre IgM Sérologie IgM Séroconversion Début des symptômes Inoculation D-7 à D-2 D0 D5 D15 Virémie - RT-PCR - NS1 - Viral RT-PCR (Lanciotti et al, 1992) Ag NS1 (ELISA, Biorad) IgM (ELISA, Panbio) Surveillance Diagnostic Algorithme de diagnostic Cas suspect <5 jours 5ème jour >5jours NS1 NS1 RT-PCR +/- IgM ou RT-PCR + + Typing RT-PCR DENV 1,2,3,4 Typing RT-PCR DENV 1,2,3,4 Séquençage, Epidémiologie moléculaire IgM Prise en charge Que peut-on proposer pour un suivi en externe chez l’enfant Bilan diagnostique < J4 NFS, Transa, CRP et PCR dengue si doute Revoir l ’enfant tous les jours +/- bilan bio (iono sg, NFS, urée), sauf si: alimentation OK, peu algique pas d’hémorragie, plaquettes > 50 000 Bilan bio large à J4-J5 si enfant difficile à évaluer (dont iono sg, alb. Transa et urée/créat) Prise en charge à domicile Repos au lit sous surveillance parentale, local aéré, sans bruit, peu éclairé, enfant découvert, protection contre les piqûres Alimentation « digeste » selon les goûts Boissons froides, sucrées et acides Compotes de fruits mixés froides Yaourts non crémeux peu sucrés Pas de crème, pas d’huile, pas de plat chaud Arrêt de tous les médicaments per os (AB +++) sauf le paracétamol - Pas d’AINS Si antalgiques inefficaces ou inutilisables: hospitalisation Critère d’hospitalisation chez l’enfant à < J5 D’abord les critères de gravité de tout tableau infectieux viral: Intolérance digestive, déshydratation, troubles hémodynamiques Douleurs +++, fièvre Troubles de conscience, convulsions Mais aussi plus spécifiquement: Alb < 32g (prot.<50g) - Na+ <130 meq - Transa X 8 Hémorragies +/- thrombopenie Critères d ’hospitalisation à > J5 ? Critères habituels de DHF ou DSS Hémorragies et Thrombopénie Troubles de conscience Intolérance digestive - douleurs abdominales (ascite +++) hypoalbuminémie, Ht > 45% signes de choc En insistant +++ sur: Tachycardie sans fièvre au repos, hyponatrémie Traitement Pas de traitement spécifique Hydratation Antipyrétiques (paracétamol) Corticoides, Ig polyvalentes, transfusions plaquettaires: Pas d’efficacité démontrée en terme de racourcissement du risque hémorragique Ne pas donner d’aspirine ni d’AINS Monitoring +++ Clinique: TA, diurèse, FC, Ht, plaquettes, conscience… Réévaluation pluri quotidienne Biologique : NFS-plaquettes X 1/j jusqu’à des plaquettes Iono sanguin, transaminases, protides, albumine Dépister les signes de gravité et traiter précocément Traitement DHF: fuite plasmatique d’installation rapide sur une courte durée (1-2 jours) apports excessifs apports insuffisants épanchements massifs DR, SDRA choc acidose métabolique CIVD Défaillance cardiaque Prise en charge en pédiatrie Choc: • Serum salé • Plasmion Deshydratation seule: • G5%+Nacl 6g/l Hyponatrémie et choc: • Nacl: 9g/l Antalgiques IV systématiques: • perfalgan, nubain Épanchements, hypoalbuminémie: • Perf albumine • Lasilix pour relance de la diurèse Thrombopénie: • Pas de transfusion sauf hémorragie sévère Antibiotiques IV Critères de sortie Apyrexie 24h Reprise de l’appétit Hématocrite stable Plaquettes > 50000/mm3 Pas de signes d’épanchements liquidiens Pan American Health Organization: Dengue and Dengue Hemorrhagic Fever: Guidelines for Prevention and Control. PAHO: Washington, D.C., 1994: 69 Diagnostic différentiel Grippe Leptospirose Paludisme en zone d’endémicité infections à Rickettsies Autres arboviroses (Chikungunya) Sepsis bactérien autre Pathogénèse des formes graves L’hypothèse des anticorps facilitant 1. Anticorps préexistants - infections précédentes par d’autre(s) sérotype(s) - favorisent la survenue de formes graves Récepteurs Fc sur les cellules cibles Bien établi in vitro Manque d’évidence chez l’homme Théorie des ADE Infection n°1 Infection n°2 Facilitation de l’entrée des virions infectieux dans la cellule Augmentation du nombre de cellules infectées Relargarge massif de médiateurs vaso-actifs Augmentation de la perméabilité vasculaire et du risque hémorragique DHF, DSS Etude en PF 1989-1997 DF DHF Total DHF I-II III IV Primaire 103 2 3 2 7 Secondaire 145 23 16 3 42 ND 87 6 9 0 15 La DHF n’est pas l’apanage des infections secondaires 2. L’hypothèse des génotypes virulents Exemple des épidémies de dengue 3 en 1964, 1969 et 1989 en Polynésie française Avantage réplicatif de certains génotypes Virémie élevée corrélée à la sévérité Pas d’évidence que les génotypes individuels soient différents dans une population donnée entre formes graves et formes bénignes 3. Prédisposition génétique Formes sévères moins fréquentes chez les patients d’origine africaine que chez ceux de type caucasien (Guzman et al.) Association entre un des variants du promoteur du gène CD209 (gène codant pour la protéine DC-SIGN1 - récepteur identifié du virus de la Dengue sur les cellules dendritiques) avec un risque réduit de developer une dengue classique (Sakuntabhai et al.) D’autres d’études sont nécessaires 4. Rôle des cellules T Interaction entre les cellules présentatrices de l’antigène et les lymphocytes T Production de cytokines pro-inflammatoires INF - TNF Augmentation de la perméabilité capillaire fuite plasmatique « Original antigenic sin » 5. Autres facteurs Platelet activating factor Réactivité croisée Ac-anti NS1 et antigènes de surface de l’endothélium vasculaire Action directe du virus sur l’endothélium vasculaire Une maladie multifactorielle Formes graves Facteurs de risque individuels Age Répose immunitaire Infection secondaire Statut nutritionel Race? Facteurs virologiques Génotypes Facteurs de risque épidémiologiques Nombre de sujets réceptifs Densité vectorielle élevée Source: modified from Guzmán et al., Lancet Infectious Diseases 2002 Surveillance de la dengue Exemple de la Polynésie française Les épidémies de dengue en PF QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visionner cette image. Caractéristiques épidémiologiques Epidémies dues aux 4 sérotypes, originaires d’Amérique, d’Asie du Sud-Est ou de la région Pacifique Endémo-épidémique Les cycles épidémiques sont dues à l’introduction d’un nouveau sérotype à la réémergence d’un même sérotype après 5 to 6 years Absence de co-circulation de diférents sérotypes Tout se passe comme si la transmission active d’un nouveau sérotype bloquait la transmission du sérotype qui circulait précédemment Ce pattern spécifique pourrait être du Isolement géographique relatif mouvements de population (nouveaux résidents, étudiants revenant de pays non endémiques, naissance), avec une augmentation rapide du nombre de sujets réceptifs Présence de deux vecteurs (Aedes aegypti et Aedes polynesiensis) Climat relativement constant au cours de l’année Surveillance Objectifs Identification des cas détection précoce des épidémies détection précoce d’un nouveau sérotype mise en place rapide des mesures de lutte antivectorielle Evaluation Organisation générale La direction de la santé est en charge de la surveillance les données sont collectées à partir de réseaux Réseaux Réseau sentinelle 15 médecins généralistes (exerçant sur Tahiti, Moorea et Bora Bora) Notification hebdomadaire des syndromes fébriles au “Bureau des maladies infectieuses de la Direction de la Santé” Si un cas de dengue est suspecté, un prélèvement sanguin est adressé au laboratoire de l’Institut Louis Malardé + feuille de renseignements cliniques Surveillance virologique (Institut Louis Malardé) Diagnostic virologique (direct ou sérologique) Notification hebdomadaire des résultats au“Bureau des maladies infectieuses" Surveillance des cas hospitalisés Notifications des cas hospitalisés 5 hôpitaux, 2 cliniques privées Les définitions et critères de l’OMS sont utilisés pour définir les cas sévères (DHF/DSS) RESEAU de SURVEILLANCE de la DENGUE Fiche de renseignement devant accompagner toute demande d'examen de laboratoire (à compléter par le médecin prescripteur et par le laboratoire qui prélève et fait l’analyse) Médecin prescripteur: Date de prescription : ___/___/___ Fax : Identité du patient: NOM: Date de Naissance: Commune de Résidence : Lieu de travail: Prénom: Quartier ou district: N° de Téléphone : Signes cliniques Date de début des signes : ___/___/___ Date de prélèvement : ___/___/___ Fièvre Céphalées Fiche de renseignements cliniques Arthralgies, Myalgies Signes digestifs (nausées, vomissements) à adresser à l’Institut louis Malardé Eruptions cutanées devant un cas suspect de dengue Signes hémorragiques (pétéchies, épistaxis, purpura…) Autres : Notion de voyage hors de la Polynésie française dans les 15 jours précédant le début de la maladie: Oui Si Oui, où ? Non à remplir par la laboratoire Nature de l’examen demandé : sérologie IgM Résultats des analyses : Antigène NS1 RT-PCR Rˇseau sent inelle de Polynˇs ie fran¨a ise Données hebdomadaires à adresser au “Bureau des Maladies Infectieuses” Renseignements communiquer chaq ue semaine par fax au 48 82 24 Direction de la Santˇ Š Bureau des pathologies infect ieuses Nom du mˇde cin ou du dispensaire: Annˇe Semaine du au Pour chaque nouveau cas rˇpondant aux dˇ finitions suivantes, indiquer lÕ‰ge dans la colonne correspondante Diarrhˇe aigu‘ 1 - au moins 3 selles liquides ou molles par jour, 2 - datant de moins de 14 jours, 3 - motivant la consultation Syndrome grippal 1 - Fi¸vre ˇl evˇe (³ 3 dÕappar ition brutale 2 - accomp agnˇe de myalgies 3 - et de signes respiratoires ou ORL Age (en annˇe)* Suspicion de den gue 1 - fi¸vre ˇl evˇe (³ 3 pparition brutale datant de moins de 8 jours 2 - et syndrome algique : cˇphalˇes, arthralgies ou myalgies 3 - et absence de tout point d'appel infectieux (en particulier respiratoire) Age (en annˇe)* Age (en annˇe) Cas proba ble** 1 1 1 2 2 2 3 3 3 4 4 4 5 5 5 6 6 6 7 7 7 8 8 8 9 9 9 10 10 10 11 11 11 12 12 12 13 13 13 14 14 14 15 15 15 Number of dengue suspected cases A adresser la Direction de la Santˇ BP 611 Papeete Tahiti Fax : 48 82 24 Qui ck Ti me ™ et un d éc omp res se ur s on t req ui s p ou r v i si on ne r c ette i ma ge . Fiche de déclaration des hospitalisations pour dengue (à transmettre par télécopie dès la sortie du patient) Nom: ________________ Prénom : ________________ Date de naissance : __/__/___ Adresse géographique : _____________________ Quartier ou district : __________________ Commune : ______________ Ile : ______________ Hospitalisation du __/__/___ au __/__/__ Hospitalisation demandée par : ________________ Etablissement : __________________ Service : _________________ Sign e(s) justifiant l'h ospitalisation : _______________________________ Facteurs de risque : 0 N NP* Grossesse Immunodépression Hémoglobinopathie T hrombocytopathie *NP : non précisé SIGNES CLINIQUES : Date de début des signes : ___/____/____ 1. Fièvre ou épisode fébrile aigu récent : 0 N 2. Manifestations hémorragiques : 0 N - signe du tourniquet ou équival ent : - pétéchies ou purpura banal : - épistaxis, gingivor ragies ou méno-métrorragies : - purpura cutanéo-muqueux extensif : - hémorragies viscérales : préciser :______________________________ - autres : préciser : ______________________________ 3. Epanchement(s) séreux (pleural, ascite,…) : 0 4. Signes de choc : 0 - pouls disproportionnée/temp érature : - différentielle pincée (< 20mmHg) ou hypoT A : - signes de choc autres : préciser : ____________________________________ 5. Autres signes de gravité (neurologique, hépatique,..) : 0 N préciser : __________________________________ CRITERES BIOLOGIQUES : 1. Thrombopénie (plaquettes < 100 000/mm3) : 0 N NP NP Données concernat les malades hospitalisés à envoyer au “Bureau des Maladies Infectieuses” N N NP NP NP NP Définition des cas Cas suspect Fièvre (>38.5°C), céphalées, nausées, fatigue, douleurs rétro-orbitales, myalgies, arthralgies Début de la fièvre depuis moins de 10 jours Pas d’évidence d’autre maladie infectieuse Prélèvement sanguin à visée diagnostic Cas positif = un des tests suivants est positif RT-PCR NS1 IgM • Cas confirmé” • NS1+; RT-PCR + • Séroconversion IgM • Ces probable • IgM + sur un simple échantillon Exemple de suivi épidémiologique Surveillance des cas suspects et confirmés de dengue de 2001 à 2007 Deux épidémies ont été identifiées: même sérotype (sérotype 1) , méme génotype (génotype IV) 2001 epidemic Interepidemic period Cas suspects Cas confirmés 2006 epidemic Arbre phylogénique montrant une forte homologie Entre les souches isolées en 2001 and 2006 Dji98 I 100 99 Cam98 I Haw45 I 67 PF89 V Arg301 V 100 Mal72 III Tha63 II 44 100 Tha54 II Tha80 IV PF01 IV 100 Dengue 1 genotype IV Souches isolées en 2001 PF06-206 100 100 56 PF06-242 PF06-32 Dengue 1 genotype IV Souches isolées en 2006 0.01 to obtain the tree, E gene sequences of the Polynesian strains have been compared to the published DENV-1 E sequences L’épidémie de 2006 Epidémie (re-émergence) débute en juillet 2006 2809 cas suspects 818 cas confirmés > 80% des cas positifs ont été identifiés à tahiti et Moorea Les autres cas viennent principalement de Bora Bora Incidence pour 100 000 232/100 000 à Tahiti, 256/100 000 à Moorea 311/100 000 à Bora-Bora Age moyen : 24 Sex ratio : 1 Specific age distribution and incidence rate of positive cases GraphiqueAge 4: Répartition par âge et taux* distribution 220 450 Nombre Number 200 of decases cas 180 400 350 160 Taux Rate per 100,000 300 140 120 250 100 200 80 150 60 100 40 20 50 0 0 <5 5-9 10-19 20-29 30-39 40-59 >60 Age groups Classes d'âge * TRate aux calculé pourindividuals 100 000 individus de la classe d'âgewas à partir des données dusupplied Secretariat of per 100,000 of the relevant age group calculated from data by the Secretariat of the Pacific Community, Nouméa, 2006 the Pacific Community, Noumea, 2006 Positive cases Cas positifs Taux Ratepour per 100,000 100 000 hab Situation en 2007 1841 cas positifs Incidence élevée chez les 10-19 ans Nombre de cas sévères plu élevé dans la même tranche d’âge tranche d'âge < 5 ans 5-9 ans 10-19 ans 20-29 ans 30-39 ans 40-59 ans 60 ans et + Total nombre de cas positifs taux pour 1000 habitants 188 238 566 174 238 354 83 1841 8 10 11 4 6 7 5 8 Information et Retro information Mensuelle Au autorités politiques Aux réseaux (médecins généralistes, Institut Louis Malardé, hôpitaux et cliniques) au « Pacific Public Health Surveillance Network » (PPHSN – Secrétariat de la Communauté du Pacifique) Exemple de rétro information (semaine 23/2007) Prévention: lutte contre les gîtes larvaires Lutte anti-vectorielle CHSP: centre d’hygiène et de salubrité publique – 5 agents Pulvérisation d’adulticide Efficacité pour contenir un foyer limité (DENV 2 en janvier 2007) Pas d’effet notable sur un foyer étendu 2006: signature d’une convention Etat-PF (DS, CHSP; communes) : Lutte anti-vectorielle au sein de 2 communes: Faa’a et aéroport Papeete et le port Mars 2007: campagne médiatique de sensibilisation de la population Mai 2007: plaquettes d’information à l’aéroport pour les arrivants L’approche vaccinale Un sérotype vs 4 sérotypes Hypothèse des ADE Nécessité d’une répose antigénique équivalente pour les 4 sérotypes Les essais cliniques La stabilité et la bonne tolérance des vaccins vivants atténués Critères de choix d’un site pour une étude d’efficacité vaccinale Prérequis épidémiologiques Population stable et bien définie et nombre de sujets suffisant Transmission permanente d’au moins 2 sérotypes Incidence suffisante de DF/DHF, périodicité de pics épidémiques Infrastructures correctes pour la mise en place d’une étude (système de santé; transports; communication) Coopération active des autorités locales de santé publique Pays politiquement stable Existence de laboratoires locaux Laboratoire de diagnostic pour virologie et le diagnostic sérologique “This will require the presence of a good laboratory-based surveillance system that is capable of monitoring the dengue virus serotypes that are circulating, as well as the incidence of mild/severe disease. This is an important, if not critical determining factor for selecting a site for vaccine efficacy trials » WHO CRITERIA Laboratoire de reccherche sur place et centres hospitalier compétents das le domaine de la dengue et des arboviroses Les différents vaccins en cours de développement QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visionner cette image. Merci de votre attention