UPI Cognitif - Handiressources

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Troubles des Apprentissages,
Handicap Cognitif
Beaucoup reste à faire
Apport des nouvelles technologies
Ariel CONTE
Président de l’association CORIDYS
www.coridys.asso.fr
[email protected]
Point de vue d’un responsable associatif

Janvier 1994 quatrième congrès de
l’UNFDD au ministère de la Santé

Nécessité de créer un organisme
capable de :
décloisonner le monde professionnel
 rassembler et diffuser l’information
(Bibliothèques, site Internet, plaquettes)
 construire une stratégie pour faire bouger les
pouvoirs publics




Juillet 1994 Création de CORIDYS
par des professionnels et des parents
d’enfants dyslexiques et dysphasiques,
mais élargissement à l’ensemble des
« Dysfonctionnements
Neuropsychologiques »
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
Centres de Ressources
Accueil, orientation, information
Formation des enseignants
Appui technique sur le terrain
Ateliers de remédiation cognitive
Actions départementales régionales et
nationales
GROUPE DE TRAVAIL CORIDYS
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

1996-1999
Suite au conseil d’inspecteur de l’IGAS
Regroupe des praticiens, des chercheurs,
des groupements professionnels et des
associations.
Grandes difficultés pour aboutir
Mais contact avec le Haut Comité de la Santé
Publique qui propose de publier un dossier
LE TOURNANT DE 1999



Revue du Haut Comité de la Santé Publique
(adsp), en mai 1999 :
« TROUBLES D’APPRENTISSAGE
PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE ? » :
Dyslexie, dysphasie, dyscalculie, dyspraxie,
TDAH, Précocité et troubles d’apprentissage
Article signalant des besoins communs pour
l’ensemble des « dysfonctionnements
neuropsychologiques »




Mai 1999 : États Généraux de la lecture
Un atelier est consacré à « Dyslexie et
Dysphasie »
Échanges assez vifs avec Ségolène
Royal
Nombreuses actions de l’ensemble des
associations à cette époque
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L’Inspecteur J.C. Ringard est chargée
d’un Rapport sur « Dyslexie et
Dysphasie »
Il est rendu public en Juillet 2000
Deuxième commission mise en place
par D. Gillot, à la suite d’un
remaniement ministériel
Rapport Veber rendu public en Octobre
2000

Plan d’action du gouvernement annoncé le
21 mars 2001

Deux circulaires sont publiées :
en mai 2001, Circulaire sur les les Centre
Référents et les réseaux
en février 2002, « Mise en oeuvre d'un plan
d'action pour les enfants atteints d'un trouble
spécifique du langage oral ou écrit »

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Rapport IGAS/IGEN sur les Troubles
complexes du langage - janvier 2002

Confirme la gravité de la situation

Recommande :
- une étude épidémiologique sur un secteur
- une enquête de quantification des
mauvaises orientations

Pas suivi d’effet pour l’instant

2002 : création d’associations de
parents d’enfants dyspraxiques et
TDAH

Janvier 2007: Expertise collective de
l’INSERM sur « Dyslexie,
Dysorthographie, Dyscalculie »
QUELQUES CHIFFRES

Au minimum, 5% de la population
D’après les chiffres du Rapport Ringard ne
concernant que les troubles du langage,
revus à la hausse par l’expertise de
l’INSERM, ne concernant que dyslexie,
dysorthographie et dyscalculie.

5% de 62 000 000 = 3 100 000 personnes
concernées en France

5% des moins de 20 ans scolarisés (15 000
000)= 750 000 enfants, ados et jeunes
adultes ayant des besoin éducatifs
particuliers,

dont 150 000 souffrant de troubles très
sévères (possibilité de reconnaissance
formelle d’un handicap)
ÉTAT DES LIEUX 7 ANS APRÈS le « PLAN
D’ACTION »
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Trop peu de moyens mis en œuvre
Champ du « Plan d’Action » trop restreint
Beaucoup de familles sont perdues malgré un
travail important des associations
L’Éducation nationale se mobilise, mais :
Gros problème de formation
Difficultés à se représenter la problématique
PROBLÈME D’ACCÈS AUX SOINS

Temps d’attente pour R.V. dans les Centres
Référents de 8 mois à 1an 1/2

Accueil et qualité des bilans laissant souvent à
désirer

Prises en charge limitées, trop souvent, à de
l’orthophonie, sans accompagnement des
familles

Fonctionnement des réseaux souvent
médiocre

Les orthophonistes ne sont pas assez
nombreux (un peu plus de 15 000 pour
tous les âges et de nombreuses
pathologies)

Besoin de psychomotriciens de
neuropsychologues, de psychologues
cognitivistes, d’ergothérapeutes…

Leurs actes ne sont pas remboursés en
libéral

Beaucoup de CMPP ou d’institution
médicosociales ont encore une
approche très psychanalytique





Une partie de la population est
particulièrement exclue du dispositif existant
Les familles défavorisées :
n’ont pas la force de se battre pour avoir un rendezvous à l’hôpital
vont peu vers le secteur libéral (en dehors de
l’orthophonie)
La demande des adultes « Dys » émerge et
tout reste à faire dans ce domaine
LOI DU 11 FÉVRIER 2005
«Loi pour l'égalité des droits et des chances,
pour la citoyenneté des personnes
handicapées »
«Constitue un handicap au sens de la
présente loi, toute limitation d'activité ou
restriction de participation à la vie en société
subie dans son environnement par une
personne
en
raison
d'une
altération
substantielle, durable ou définitive d'une ou
plusieurs fonctions physiques, sensorielle,
mentale, cognitive ou psychique, d'un
polyhandicap ou d'un trouble de la santé
invalidant»
LE CHAMP DU « HANDICAP
COGNITIF »

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
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
troubles des apprentissages,
séquelles singulières de la prématurité,
surdité,
épilepsie,
autisme,
IMC,
lésions cérébrales acquises à la suite d’un traumatisme
crânien, d’une tumeur ou d’une rupture d’anévrisme,
myopathie de Duchenne,
dégénérescence…
BESOINS
ET
PERSPECTIVES
D’AVENIR
BESOINS




D’avantage de professionnels
Formation (enseignants, AVS, médecins
généralistes, psychologues, travailleurs
sociaux…)
Accès à des bilans pluridisciplinaires de qualité
en commençant par un bilan d’orientation
Accès à des prise en charge remboursées en
neuropsychologie, psychologie cognitive,
psychomotricité…



Création de structures pour les cas très
sévères (CLIS, UPI, SESSAD,
SAMSAH…)
Accompagnement des familles et des
adultes concernés
Meilleur accès aux aides techniques
(dictée à l’ordinateur…)

Création de Centres de Ressources
complétant l’action de l’hôpital et des réseaux

Développement de la Recherche appliquée
 Production
d’outils informatisés
et accès facile à ces outils
PERSPECTIVES D’AVENIR



Nouvelle répartition des champs
professionnels entre les orthophonistes, les
psychologues et les enseignants spécialisés
Exemple des hautes Alpes (pas d’UPI, mais
bonne formation des enseignants, coordination
avec les orthophoniste et implication du groupe
classe)
Exemple canadien (moins de rééducation, mais
des orthopédagogues en classe)
Utilité des entraînements
 Entraînement
des fonctions
cognitives, en complément des
rééducations
 Entraînement phonologique, à l’école,
réduisant l’échec en lecture
L’utilisation d’Internet et de
l’informatique va apporter une aide
considérable,
si elle s’articule bien avec l’action
des professionnels et des familles
Aide au diagnostic et à
l’orientation
 Information
 Complément des rééducations
 Entraînements
 Aides techniques compensant
le handicap

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