LES REMEDES QUI PEUVENT AIDER LES MALADES ALZHEIMER Docteur Georges PETIT GERIATRE La SALETTE-BULLY 29 OCTOBRE 2009 ILLUSTRATION DES PROBLEMES QUOTIDIENS EN E.H.P.A.D. CARICATURISTE ET PEINTRE DE LA SOCIETE LA DEMENCE TOUCHE TOUTE NOTRE SOCIETE MICHEL DROIT La seule réponse honnête est de dire qu’autant que j’essaye je ne peux rien me rappeler…la simple vérité est : je ne me rappelle pas ANNIE GIRARDOT Vint alors le cataclysme neurologique où il a rejoint la cohorte des morts en sursis qui nous obsèdent tous, ces revenants avant d’être partis.. MEDECINS Vous me connaissez, mais je ne sais plus qui vous êtes Madame marguerite RAYMOND LEVET PAS DE TRAITEMENT CURATIF PLAQUE SENILE C.V. HTA REMBER :bleu de méthylène DIMEBON: antihistaminique Immunothérapie A.C. monoclonaux Activateur mitochondrial DEPUIS 1906 découverte de la maladie Pas de vaccin ,pas de prévention, Vaccin avec fraction pas deréduite produit du arrêtant la maladie peptide ab Stimulant de l’alpha Sécrétase TRAITEMENTS • Spécifiques de la perte de mémoire • Symptomatiques de ses conséquences: *Désorientation *Troubles Psycho-comportementaux .Palliatifs à la gène sociale engendrée par le handicap .Aide aux aidants DESORIENTATION TEMPORALE T E S T D E L H O R L O G E S O U V E N I R D U T E M P S DESORIENTATION SPATIALE Sais plus où elle habite A F F E C T I F S TROUBLES PSYCHOCOMPORTEMENTAUX PSYCHOTIQUES Dépression Anxiété Hallucinations Idées délirantes Émotion Humeur Erreur d’identification Régression Agitation Instabilité psychomotrice Compulsion CONDUITES ELEMENTAIRES Du sommeil Alimentaires Sexuelles Gestes répétitifs COMPORTEMENTAUX DEPRESSION Trouble affectif DOULEUR MORALE : « je ne suis plus rien » « ma vie est vide » « je me sens triste » Trouble affectif ANXIETE PERTURBATION EMOTIONELLE Trouble affectif APATHIQUE Trouble affectif Rien ne l’intéresse ,il est indifférent Il ne fait plus rien ,il ne sait plus rien faire Exaltation de l humeur Trouble affectif Rendez moi mon permis bande de salaud CONDUITE REGRESSIVE Trouble affectif NARCISE INADAPTEE HALLUCINATIONS Trouble psychotique Icare A G I T A T I O N Dédale Trouble psychotique IDEES DELIRANTES Troubles des capacités à interpreter et évaluer la situation JALOUSIE PERSECUTION DIOGENE COMPLOT ERREUR D’IDENTIFICATION Trouble psychotique Z.CAPGRAS : illusion de sosie Z.FREGOLI : hyper identification PSEUDO Z.COTARD : négation de soi, des autres Trouble comportement AGITATION INSTABILITE PSYCHOMOTRICE Trouble comportement ACATHESIE, ou AKATHISIE Ne reste pas en place Trouble comportement COMPULSION NE PEUT SE RETENIR INCONTROLABLE DEAMBULATION Trouble comportement Syndrome de GADOT BATON DE VIELLESSE SANS LEQUEL IL NE PEUT EXISTER Sans fin de DON QUICHOTTE suivi comme son ombre par Sancho PANSA Trouble comportement GESTE REPETITIF Trouble conduite TROUBLE DU SOMMEIL Rue Transnonain Inversion rythme Se promène la nuit veille/sommeil REVES MIS EN ACTION TROUBLE DES CONDUITES ALIMENTAIRES Trouble de conduite désintérêt apraxie INSATIABLE TROUBLE DES CONDUITES SEXUELLES Trouble de conduite APOTHICAIRE *DONEPEZIL (ARICEPT®)(10mg/jour) *GALANTAMINE (REMINYL®)(24 mg/jour) *RIVASTIGMINE (EXELON®)(12 ou 9.5 mg/j :les IAChE sont les traitements des troubles du comportement bien avant les neuroleptiques AUTRE REMEDE nouveau *MEMANTINE (EBIXA®) (modulateur des récepteurs NMDA) AMM dans les formes modérées à sévères Efficace sur symptômes comportementaux: Agitation, agressivité, irritabilité, sautes d’humeur et troubles nocturnes Rares hallucinations et confusions Contre-indiqué dans la démence à corps de LEVY HAS Traitements spécifiques les anticholinergiques (IAChE) agissant sur le dysfonctionnement cholinergique dont l’efficacité est jugée modeste mais certaine entrainant une diminution de la progression des symptômes sur 18 mois comme en témoigne le M.M.S.E EFFETS SECONDAIRES • Digestifs +++ • Psychiatriques: hallucination, agressivité • Céphalées + • Crampes (cpk) fatigue • Nerveux: syncopes convulsions vertiges insomnie • Bradycardie REVUE PRESCRIRE • EFETS INDESIRABLES PARFOIS GRAVES (ECG) (TACRINE:COGNEX*) • NOMBREUSES INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES (CYP450)(Agonistes cholinergiques) • EFFICACITE MODESTE (SMR/Amélioration SMR) IMPRECATOR INDEPENDANT MODE D’EMPLOI • Quelque soit l’âge, le stade, le lieu de vie • Dose maximale recommandée par l’AMM • En une prise le matin (chronobiologie) • Respect de l’instauration progressive • Changer l’IAChE mal toléré • Arrêt au stade très sévère (mms 3) LE PLUS TOT POSSIBLE • Diagnostic précoce • Codex test de repérage rapide • Consultation mémoire • Donner la prescription aux spécialistes en médecine générale EVITER LES PIEGES • Syndrome confusionnel • Dépression devant une apathie • Solipsisme • Repérer le type de démence VISAGE TROMPEUR indiçage NEGATIF Le donépizil (aricept®)et la rivastigmine (reminyl®) améliorent plutôt les symptômes négatifs: -Apathie -Dépression -Anxiété -Somnolence diurne indiçage POSITIF La rivastigmine (exelon®) améliorerait plutôt les symptômes positifs: *Agitation irritabilité *Hallucinations(DCL), délire *Déshinibition (sauf DFT) *Comportement moteur aberrant CINQ MOTS pour la MEMANTINE *Agitation *Agressivité *Irritabilité *Saute d’humeur *Hyperactivité nocturne AGITATION ANXIEUSE • MEPROBAMATE • ALPRAZOLAM • OXAZEPAM (SERESTA®) Quelques jours seulement ! Demi dose d’emblée Situation aigue APATHIE DYSPHORIE Ralentissement Misanthrope Dépression tristesse • MOCLAMINE® (imao b) • ARCALION® (salbutiamine) • IRS : -SEROPLEX® (escitalopram) -ZOLOFT® (sertraline) -DEROXAT® (paroxétine) (P2D6)(DFT) Le vide complet sans envie ni initiative Perturbation circadienne Inversion rythme nycthéméral, pollakiurie nocturne, coucher ou somnifère précoce, troubles du sommeil paradoxal (DCL), IAEC donné le soir, z.sun Dowding • Apnées du sommeil • Luminothérapie traite les rythmes biologiques • Chronothérapie respecte les rythmes • Approches non pharmacologiques • Zopiclone,zolpidem (1/2dose),petite dose de mianserine(athymil®) ou mirtazapine(norset®) ·Circadin lp® 2 mg. 1 heure avant le coucher (mélatonine) LA CRISE DE DETRESSE Un seul neuroleptique atypique a l’AMM dans l’agressivité persistante six semaines : RISPERIDONE (risperdal®) Posologie individuelle en 2 prises adaptées par palier de 0.25 mg à 1 gramme MUNCH « le cri » AGITATION AIGUE DELIRANTE TIAPRIDAL IM SUBAIGUE DELIRANTE RISPERDONE,OLANZAPINE,CLOZAPINE AVEC IRRITABILITE ANTICONVULSIVANT CITALOPRAM,MIRTAZAPINE ANXIETE AIGUE SEROPLEX® OXAZEPAM,ALPRAZOLAM,MEPROBAMATE Quelle attitude adopter Le symptôme entraine un diagnostic puis le traitement La lésion anatomique entraine une perte de fonction responsable de la gêne sociale EVITER LES MAUVAIS TRAITEMENTS METHODES D’AIDE AUX AIDANTS : l’aidé va mieux si l’aidant va bien LE COPING Mise en place de stratégies et de solutions aux problèmes MECANISME Meilleure modulation des émotions D’ADAPTATION Perception plus réaliste de la situation COACHING Meilleure gestion du Stress et de la capacité à faire face à la situation L’HUMANITUDE© FAIT VOIR AUTREMENT • • • • En rapprochant soignant et soigné En partageant émotions et sentiments En redonnant du plaisir et du bien être En passant par une reconnaissance mutuelle de l’image de l’autre DRAME DE COMMUNICATION APATHIQUE APHASIQUE APRAXIQUE AGNOSIQUE CORTEX Il me reste la capacité de ressentir qu’il se passe des choses malgré l’adversité intérieure. Je suis encore capable d’éclairs de lucidité Mes silences : la lutte avec ma mémoire, des trous sans passerelle. Mon regard : la perplexité anxieuse devant la situation PPH(processus production handicap) Facteurs de risque: MODELISATION DE LA SITUATION DE HANDICAP APPLIQUEE A LA MALADIE D’ ALZHEIMER Âge HTA APOE4 Facteurs personnels Lésion dégénérative Plaque sénile Aptitudes Facteurs environnementaux Calme et reposant performant praxie intégrité/déficience facilitateur/obstacle capacité/incapacité INTERACTION Habitude de vie épanouie participation sociale/situation de handicap PSYCHOLOGUE : entretien clinique évaluant la souffrance psychologique les difficultés rencontrées par le patient, son vécu les événements douloureux de sa vie et permet un soutien et un suivi d’aide aussi des familles par des groupes de paroles. ORTHOPHONISTE : bilan diagnostic, travail centré sur la communication au quotidien, l’indiçage, agenda, sur la stimulation du langage par l’émotion, la perception et les 5 sens pour faire resurgir les souvenirs avec des séances rapprochées KINESITHERAPEUTE : intervient dans syndrome post chute, Entretien musculaire et squelettique ERGOTHERAPEUTE : permet de réaliser des choses après mise en situation en étudiant le mode de communication et la manière de faire en l’adaptant au quotidien ART-THERAPEUTE : permet une médiation par une expression non verbale qui passe par l’affectif source d’estime de soi et de revalorisation des capacités restantes pouvant donner un apaisement et un retour au calme intérieur WILLIAM UTERMOHLEN (1933-2007) peintre figuratif 1° symptômes 1991 diagnostiqué 1995 Il décide alors de témoigner de sa maladie à travers ses autoportraits: 1997 apathie anxiété 1996 1998 bribes 1999 dernier une de ses dernières tentatives de production Le vide portrait à l’huile 2000 CAWANNE Enfin quelqu’un à qui parler : il me comprend En voila un qui ne me parle pas comme à un chien « J’ai peur surtout du trouble horrible de ma pensée ; de ma raison qui m’échappe brouillée, dispersée par une mystérieuse et invisible angoisse. » Contes et nouvelles, tome 2